Plusieurs espèces de primates sont présentés à Pont-Scorff. Certaines, comme les lémuriens ou les atèles, vivent sur des îles ; et d'autres, comme les hamadryas et les macaques rhésus, sont hébergées dans de grands enclos entourés de fosses profondes et larges.

Le vivarium construit au milieu des années 1990 abrite des serpents, des tortues et des crocodiles. Le décor choisi pour ce bâtiment est à connotation égyptienne.

Les carnivores forment une partie très importante de la collection du Zoo de Pont-Scorff. Les fauves sont représentés par les espèces suivantes : lions, tigres, guépards, panthères noires, panthères du Sri Lanka, jaguars noirs, panthères des neiges... Un jeune jaguar noir était présent lors de ma visite en août 2002. La plupart des espèces vivent en couples ou en groupes. Le Zoo de Pont-Scorff possède également une collection très importante de félins : chat pêcheur, ocelot, lynx... Les différents enclos de ces espèces sont récents et associent à merveille le bois et le verre.
Un groupe de loups, des lycaons et des loups à crinière complètent cette panoplie de carnassiers. Enfin, la fosse aux ours construite en 1972 et prévue au départ pour des ours bruns a été complètement rénovée en 1992 et abrite à présent des ours à lunettes.

Les herbivores sont présentés dans de grands enclos, certaines espèces cohabitent. Les espèces présentées : zèbre de Chapman, girafe, watussi, chameau, bison...

En 1998, le Parc Zoologique de Pont-Scorff créait des infrastructures nécessaires à la mise en place du premier centre d'observation et de reproduction français d'éléphants d'Asie. Celles-ci ont coûté environ 520 000 €. Le complexe fut inauguré en mai 1998.
Le centre accueille en ce moment quatre éléphants : deux femelles et deux mâles. Gandhi est arrivée au zoo le 23 février 1998, en provenance du Safari de Givskud (Danemark). Elle est née en 1969. Kwimba est arrivée début mars de la même année, en provenance du Zoo d'Arnhem (Hollande). Elle est née en 1962. Ant Bwe Lay est arrivé en 2000 au parc, en provenance du Zoo d'Emmen (Hollande). Il est né en 1994. Jacky, quant à lui, est arrivé au parc en 2001, en provenance du Zoo de La Palmyre (France). Il est né en 1997.
Le Zoo de Pont-Scorff est le premier parc européen à avoir deux jeunes mâles ensemble. Le but de ce regroupement est de pouvoir identifier jusqu'à quel âge deux mâles peuvent cohabiter. L'enclos couvre une surface supérieure à 3500 m². Il est divisé en deux parties : une pour les femelles de plus de 2500 m² et une pour les mâles de plus de 1000 m². La topographie des enclos est identique dans les deux enclos. Au niveau supérieur, on trouve un terrain sableux avec de gros rochers, disposés un peu partout dans l'enclos, afin que les éléphants puissent avoir un long chemin à parcourir entre la partie basse et la partie supérieure. Le substrat de la partie basse est constitué d'herbe avec un terrain plus ou moins humide. Les pachydermes ne peuvent pas arracher l'herbe puisqu'elle est coupée régulièrement afin qu'elle ne soit pas trop haute, mais ils passent une grande partie de leur temps à essayer de la manger. C'est un exemple d'enrichissement du milieu. Dans chaque enclos, les éléphants ont à leur disposition un bassin, un trou boueux, une partie sableuse et une partie herbeuse.
Le bâtiment des éléphants n'est pas accessible au public. Il couvre une superficie d'environ 425 m². Cinq boxes de 45 m² composent ce bâtiment, ainsi que d'autres aménagements (sas, allée des soigneurs...). Chaque box est divisé en deux parties : une bétonnée renfermant un câble chauffant qui permet, d'une part d'enlever l'humidité du bâtiment, et d'autre part d'assouplir la plante des pieds des animaux ; l'autre partie, constituée d'asphalte a pour fonction d'user et de limer, comme avec une pierre ponce, les ongles ainsi que la plante des pieds, une fois que celle-ci a été assouplie. Dans chaque box, l'éléphant peut prendre une douche à volonté, grâce à des cellules photoélectriques placées à une hauteur de 3 mètres. L'éléphant présente sa trompe au niveau de la cellule et l'eau s'écoule alors à une température d'environ 30°C. L'éléphant dispose également d'un abreuvoir automatique. La sécurité est la clef de la réalisation de cette installation. Tout est fait pour que les soigneurs aient le minimum de contact avec les animaux.
Le dressage vétérinaire est également utilisé à Pont-Scorff avec les éléphants. Le but de ce dressage est d'enseigner à l'animal à se laisser manipuler en toute confiance par l'équipe animalière, ceci afin de pouvoir intervenir plus facilement pour les soins vétérinaires, par exemple pour faire des prises de sang, des échographies ou même des soins bénins. Ceci permet d'éviter très souvent l'anesthésie qui est dangereuse et difficile à maîtriser.

Un couple d'hippopotames vit dans un grand enclos naturel. Le Zoo de Pont-Scorff investit en 2002 dans un nouveau projet et participe ainsi à son quinzième EEP. Une nouvelle installation est en construction. Elle accueillera un couple de rhinocéros noirs et sera entièrement dédiée à leur reproduction. Le Zoo de Pont-Scorff est ainsi le premier parc français à présenter cette espèce. L'arrivée des individus était prévue pour septembre 2002.

Le bassin des otaries a été inauguré en 1996. Il abrite un groupe d'otaries de Patagonie. Plusieurs spectacles pédagogiques ont lieu dans la journée.

Un immense complexe pour des oiseaux marins a été construit en 2000. Il a coûté environ 520 000 €. Différentes espèces sont présentées : manchots, pélicans, bernaches... Une représentation a lieu plusieurs fois par jour, elle permet au public de découvrir les comportements de ces oiseaux. A l'emplacement actuel du complexe des oiseaux marins se trouvait jadis un grand enclos pour des rhinocéros blancs.

En conclusion, le Zoo de Pont-Scorff se développe de plus en plus et s'implique à grande échelle dans la conservation des espèces, tout en offrant aux visiteurs une visite agréable, ponctuée de spectacles tout à la fois attractifs et pédagogiques.