J'ai effectué un petit voyage allemand d'une dizaine de jours ce printemps, qui n'était pas uniquement orienté zoo. Il n’empêche que je me suis tout de même débrouillé à caller plusieurs visites de zoos dont presque 2 journées pleines dans le zoo de Stuttgart, véritable parc botanique et zoologique, présentant l'une des collections animale les plus fournies d'Europe.
Contrairement à d’habitude, je vais vous présenter aussi des clichés d’enclos. En effet, il existe peu de ressources et de comptes rendus en français sur le Wilhelma de Stuttgart. En même temps je comprends, le désespoir face à la taille de la collection. Mais c’est aussi à mon avis parce que le parc de Stuttgart n’a pas la côte d’amour. Et pour cause, m’étant renseigné avant de partir, je savais qu’il ne fallait pas s’attendre à quelque chose de très novateur et plaisant à l’œil et j’étais avant tout attiré par l’immensité et la rareté des espèces présentées. Je vous laisse vous forger votre opinion par vous-même grâce aux clichés, j’exprimerais mon opinion en conclusion.
Zone 1 : Le parc floral et les serres.
La visite commence par une enfilade immense de serres à dominante botanique sur plusieurs centaines de mètres. Il y a bien quelques présentations animales, (une volière avec touraco, une autre avec de petits becs droits), mais les stars des lieux sont les cactus, palmiers, camélias, orchidées, plantes grasses & compagnie.
Avant d’être rentré nous serons néanmoins allés jeter un coup d’œil sur les pelouses du parc, où un bassin clôturé présente des flamants et quelques anatidés. Cette partie attire également des hérons cendrés et de nombreux écureuils roux à tendance mélanique.
Erismature à tête blanche
Qui est-ce ?
Ecureuil roux
A mi-chemin de l’enfilade de serres, se situe une plus grande salle, où la hauteur de plafond permet de laisser pousser de beaux spécimens d’arbres tropicaux. Sur le côté, il est possible d’accéder à deux salles perpendiculaires basses de plafond. Sur la gauche se situe, la salle des oiseaux. Les volatiles sont présentés dans des volières plus ou moins étroites selon les espèces mais toutes extrêmement bien végétalisées et recréant bien l’environnement. Le but n’est pas de lister les espèces, mais je partage ici un petit florilège :
Guit-guit caruléen
Pluvier pâtre dans une volière consacrée aux milieux ouverts
Irène vierge ou Oiseau bleu des fées
Héron strié
Barbu à gorge bleue de Davison (Unique en Europe)
Ptilope superbe (et qui porte plutôt bien son nom)
Souïmanga tacazze (Unique en Europe). Il s’agit du même spécimen, mais en fonction de l’éclairage, les couleurs sont complétement différentes.
Veuve de paradis
De nouveau, des pluviers pâtres dans une volière de savane
De l’autre côté, la salle est un peu plus petite mais surtout plus lumineuse. De grands terrariums aménagés de cachettes abritent une sympathique collection de rongeurs comprenant des hutias de Cuba, des viscaches de plaines (assez sympa à observer !), des toupayes, des souris rayées, des rats des moissons. Voici deux photos d’un étranger, puisque le macroscélide à oreilles rondes n’est pas un rongeur :
Musaraigne-éléphant
Après être sorti de la grande allée des serres, nous nous retrouvons au bout d’un grand jardin magnifiquement entretenu et entouré de colonnades. A proximité, sur notre droite se situe l’immense aqua-vivarium.
La première partie est consacrée aux eaux des mers tropicales. La conception de l’aquarium est très intéressante. En effet, il s’agit d’une série de petits aquariums encastrés dans le mur et présentant quelques espèces. Si ce mode de présentation peut paraître assez rébarbatif, il permet aussi d’adapter l’aquarium à chaque groupe d’espèce. Ainsi chaque aquarium a une thématique bien précise. Il faut ajouter à cela que l’agencement, la « plantation » des aquariums est très réussie.
Rascasse volante
Baliste picasso
Poisson-coffre jaune
Forum
Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgart
11 messages
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- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Le milieu du bâtiment est occupé par le vivarium très fourni du zoo. Il y a en fait le bâtiment historique en longueur qui abrite la grande majorité des vivariums et une sorte de grande véranda pour les crocodiles marins. Là encore, cette présentation peut paraître rébarbative pour le grand public, mais j’ai bien aimé cette partie et il faut encore une fois souligner la richesse et la diversité de reptiles présentés.
Vipère cornue
Cordyle géant
Scinque-crocodile
?
Chukwalla
La dernière partie du bâtiment est consacrée aux eaux douces. Ce n’est ni plus ni moins qu’une copie conforme de la partie consacrée aux eaux des océans.
Lépisosté tacheté
Vipère cornue
Cordyle géant
Scinque-crocodile
?
Chukwalla
La dernière partie du bâtiment est consacrée aux eaux douces. Ce n’est ni plus ni moins qu’une copie conforme de la partie consacrée aux eaux des océans.
Lépisosté tacheté
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
En ressortant de cette longue visite en intérieure, nous nous enfonçons à l’intérieur du parc. Il faut pour cela traverser les jardins du parc qui sont splendides. Devant nous, un troisième grand pavillon se dresse. Très haut, et à l’architecture intéressante il abrite « encore » une serre tropicale, principalement dédiée aux fougères et aux palmiers. Parmi la végétation, plusieurs volières pour oiseaux ont été installée tandis qu’une partie couverte a été aménagée en un nocturama un peu glauque et pas très intéressant.
Parc floral et bâtiment
Dans les volières, plusieurs espèces d’oiseaux encore une fois plutôt rares avec notamment ce couple de martin-chasseur à tête brune
Mainate de Bali
Parc floral et bâtiment
Dans les volières, plusieurs espèces d’oiseaux encore une fois plutôt rares avec notamment ce couple de martin-chasseur à tête brune
Mainate de Bali
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Merci de nous présenter ce parc, rien que le début de la visite donne envie d'y aller, que de raretés exceptionnelles!
- Panda21
- Messages: 2152
- Enregistré le: Mercredi 15 Avril 2009 20:19
Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Merci Panda21
Zone 2 : La colline des perroquets et les animaux montagnards
La suite de la visite s’effectue en sortant du bâtiment. Nous continuons notre découverte du Wilhelma en nous éloignant encore de l’entrée. Devant nous, la colline sur laquelle est bâti le zoo a été aménagée en terrasses. Les deux premiers niveaux sont occupés par les cages des perroquets. Sur deux niveaux, ces cages métalliques abritent une impressionnante collection de psittacidés. Les cages sont organisées par couple, avec un bâtiment attenant accessible tout au long de la journée. L’intérieur est fourni avec divers branchages, perchoirs et objets d’enrichissements. Niveau immersion 0 donc, mais les installations sont plutôt adaptées aux oiseaux. On a en fait l’impression d’être devant une véritable structure d’élevage. Tout cela explique que l’observation et encore plus la photographie des nombreuses espèces rares qui y vivent (les fameux kaka mais aussi des perroquets de Pesquet) n’est pas aisée. Entre les cages, des « terrariums » botaniques présentent diverses classes de plantes (carnivores, orchidées…). Au lieu d’accéder au troisième et dernier niveau, nous prenons vers la gauche en direction de l’installation des animaux montagnards.
Volières des bec-crochus et terrasses derrière le jardin
Une des extrémités du jardin zoologique a été aménagée pour abriter dans un ensemble intégré des animaux des montagnes et des zones froides du globe. Avant d’y accéder, nous traversons une zone remarquable d’un point de vue de la végétation. D’immenses séquoias, et autres arbres remarquables occupent cette zone. De grandes volières métalliques et disgracieuses accueillent différentes espèces de rapaces (vautours fauves, gypaètes, pygargues…) qui peuvent profiter d’un espace moyen, de tranquillité et d’ombre.
Forêt et volières des rapaces
Le premier enclos du panorama montagnard, est une grande pente herbeuse, délimité par un fossé et sur lequel vit un petit groupe de bouquetin des Alpes. En contrebas, un enclos discret et également pentu abrite quelques markhors du Turkménistan. On retiendra, que peu de zoos urbains offrent de telles conditions aux caprins.
Enclos des bouquetins
Enclos des markhors
Etagne surveillant un joyeux cabri
Sans qu’aucune barrière humaine ne soit visible au premier coup d’œil, la présentation suivante s’avère être celle d’ours bruns de Syrie. Les plantigrades évoluent dans un enclos étroit et pentu. L’espace est enrichi par le relief, les rochers et la proximité des herbivores, mais les animaux sont malgré cela très peu actifs, et quand c’est le cas, montrent des comportements stéréotypés. Heureusement, le visiteur poursuivra par un nouvel enclos herbeux et de grande taille présentant quelques chèvres des Montagnes Rocheuses. Une volière de grande taille accolée aux rochers où se situent les loges des animaux est le lieu de vie de divers anatidés parmi lesquels des eiders ou bien des harles bièvres.
Enclos des ours
Enclos des chèvres
Volière
Harle bièvre
Nous arrivons à une sorte de « complexe aquatique ». Comme partout ailleurs à Stuttgart, le béton brut est largement utilisé. S’il renvoie une image un peu carcérale pour nombre de présentations animales, je dois dire que je trouve cela judicieusement utilisé dans les parties réservées aux visiteurs, et nettement préférable à des rochers factices mal réalisés.
Ici nous pénétrons donc dans un tunnel où d’un côté se trouve une vitre donnant une vue sub-aquatique sur le bassin des ours polaires. De l’autre côté, nous pénétrons au sein de la hutte des castors d’Europe. On peut donc les voir depuis ce point au sein de leur abri intérieur ou évoluer dans leur bassin extérieur. Un double enclos extérieur héberge des loutres d’Europe. Rien d’extraordinaire, mais les conditions élémentaires de bien-être et d’élevage des animaux semblent ici réunies. Une vieille volière, un peu à l’écart semblait abriter il y a encore peu des onces mais ils sont désormais dans la fauverie.
En ce qui concerne l’enclos des ours, les photos parlent d’elles-mêmes. Malgré la présence d’un enclos de séparation et d’un bassin assez profond, les possibilités d’évolution des ours restent somme toute très limitées et les stéréotypies des animaux sont là pour le rappeler.
Bassin des castors
Enclos des loutres
Enclos des ours
Ours polaire
Nous sommes désormais en haut d’une colline surplombant la ville de Stuttgart. De l’autre côté du complexe, un enclos très vaste constitue la pampa du zoo. Cette fois-ci, on a le droit à un mix entre alpaga, vigogne, tamanoir, mara, nandou et pécari à collier. Les porcins peuvent aussi accéder à un enclos qui leur est propre. En face d’eux, les loups à crinière vivent à l’arrière du panorama arctique dans un enclos de faible taille mais bien aménagé et garni d’arbres, buissons et herbes hautes, rendant leur observation très difficile.
Pampa
Enclos des loups à crinière
Nous continuons dans la thématique sud-américaine avec la fosse des ours à lunettes. Elles aussi intégrées au panorama, elle surplombe la pente des bouquetins et la ville. Si d’aspect, cette présentation peut sembler intéressante, les ours sont encore très restreints dans leurs possibilités d’évolution si l’on exclue le fait qu’ils puissent surveiller les caprins. Un dernier belvédère permet aussi aux visiteurs d’observer une dernière fois le troupeau de bouquetins.
Fosse des ours
Pente des bouquetins
Zone 2 : La colline des perroquets et les animaux montagnards
La suite de la visite s’effectue en sortant du bâtiment. Nous continuons notre découverte du Wilhelma en nous éloignant encore de l’entrée. Devant nous, la colline sur laquelle est bâti le zoo a été aménagée en terrasses. Les deux premiers niveaux sont occupés par les cages des perroquets. Sur deux niveaux, ces cages métalliques abritent une impressionnante collection de psittacidés. Les cages sont organisées par couple, avec un bâtiment attenant accessible tout au long de la journée. L’intérieur est fourni avec divers branchages, perchoirs et objets d’enrichissements. Niveau immersion 0 donc, mais les installations sont plutôt adaptées aux oiseaux. On a en fait l’impression d’être devant une véritable structure d’élevage. Tout cela explique que l’observation et encore plus la photographie des nombreuses espèces rares qui y vivent (les fameux kaka mais aussi des perroquets de Pesquet) n’est pas aisée. Entre les cages, des « terrariums » botaniques présentent diverses classes de plantes (carnivores, orchidées…). Au lieu d’accéder au troisième et dernier niveau, nous prenons vers la gauche en direction de l’installation des animaux montagnards.
Volières des bec-crochus et terrasses derrière le jardin
Une des extrémités du jardin zoologique a été aménagée pour abriter dans un ensemble intégré des animaux des montagnes et des zones froides du globe. Avant d’y accéder, nous traversons une zone remarquable d’un point de vue de la végétation. D’immenses séquoias, et autres arbres remarquables occupent cette zone. De grandes volières métalliques et disgracieuses accueillent différentes espèces de rapaces (vautours fauves, gypaètes, pygargues…) qui peuvent profiter d’un espace moyen, de tranquillité et d’ombre.
Forêt et volières des rapaces
Le premier enclos du panorama montagnard, est une grande pente herbeuse, délimité par un fossé et sur lequel vit un petit groupe de bouquetin des Alpes. En contrebas, un enclos discret et également pentu abrite quelques markhors du Turkménistan. On retiendra, que peu de zoos urbains offrent de telles conditions aux caprins.
Enclos des bouquetins
Enclos des markhors
Etagne surveillant un joyeux cabri
Sans qu’aucune barrière humaine ne soit visible au premier coup d’œil, la présentation suivante s’avère être celle d’ours bruns de Syrie. Les plantigrades évoluent dans un enclos étroit et pentu. L’espace est enrichi par le relief, les rochers et la proximité des herbivores, mais les animaux sont malgré cela très peu actifs, et quand c’est le cas, montrent des comportements stéréotypés. Heureusement, le visiteur poursuivra par un nouvel enclos herbeux et de grande taille présentant quelques chèvres des Montagnes Rocheuses. Une volière de grande taille accolée aux rochers où se situent les loges des animaux est le lieu de vie de divers anatidés parmi lesquels des eiders ou bien des harles bièvres.
Enclos des ours
Enclos des chèvres
Volière
Harle bièvre
Nous arrivons à une sorte de « complexe aquatique ». Comme partout ailleurs à Stuttgart, le béton brut est largement utilisé. S’il renvoie une image un peu carcérale pour nombre de présentations animales, je dois dire que je trouve cela judicieusement utilisé dans les parties réservées aux visiteurs, et nettement préférable à des rochers factices mal réalisés.
Ici nous pénétrons donc dans un tunnel où d’un côté se trouve une vitre donnant une vue sub-aquatique sur le bassin des ours polaires. De l’autre côté, nous pénétrons au sein de la hutte des castors d’Europe. On peut donc les voir depuis ce point au sein de leur abri intérieur ou évoluer dans leur bassin extérieur. Un double enclos extérieur héberge des loutres d’Europe. Rien d’extraordinaire, mais les conditions élémentaires de bien-être et d’élevage des animaux semblent ici réunies. Une vieille volière, un peu à l’écart semblait abriter il y a encore peu des onces mais ils sont désormais dans la fauverie.
En ce qui concerne l’enclos des ours, les photos parlent d’elles-mêmes. Malgré la présence d’un enclos de séparation et d’un bassin assez profond, les possibilités d’évolution des ours restent somme toute très limitées et les stéréotypies des animaux sont là pour le rappeler.
Bassin des castors
Enclos des loutres
Enclos des ours
Ours polaire
Nous sommes désormais en haut d’une colline surplombant la ville de Stuttgart. De l’autre côté du complexe, un enclos très vaste constitue la pampa du zoo. Cette fois-ci, on a le droit à un mix entre alpaga, vigogne, tamanoir, mara, nandou et pécari à collier. Les porcins peuvent aussi accéder à un enclos qui leur est propre. En face d’eux, les loups à crinière vivent à l’arrière du panorama arctique dans un enclos de faible taille mais bien aménagé et garni d’arbres, buissons et herbes hautes, rendant leur observation très difficile.
Pampa
Enclos des loups à crinière
Nous continuons dans la thématique sud-américaine avec la fosse des ours à lunettes. Elles aussi intégrées au panorama, elle surplombe la pente des bouquetins et la ville. Si d’aspect, cette présentation peut sembler intéressante, les ours sont encore très restreints dans leurs possibilités d’évolution si l’on exclue le fait qu’ils puissent surveiller les caprins. Un dernier belvédère permet aussi aux visiteurs d’observer une dernière fois le troupeau de bouquetins.
Fosse des ours
Pente des bouquetins
- Therabu
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- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Zone 3 : Les herbivores africains, die Menschenaffenhaus et la mini-ferme
Afin de regagner le centre du zoo, nous repassons au milieu de la forêt de séquoias mais au lieu de redescendre sur notre droite, nous continuons tout droit en direction de l’enclos des bongos. Il s’agit ici d’un double enclos auquel s’ajoute un grand abri en bois. Le premier enclos visible en photo est assez ancien et ouvert. Il présente également des marabouts ainsi qu’un un bucorve d’Abyssinie éjointé. Le second est bien plus intéressant bien qu’également plus difficile à voir. Sous le couvert de grands arbres et derrière des palissades en bois certes trop présentes, le petit troupeau peut se reposer tranquillement pour ruminer à l’ombre durant la journée ; soit la plus grosse occupation d’un bongo.
En continuant sur ce sentier, nous arrivons devant le complexe extérieur des okapis, composé de 3 enclos extérieurs. Leur taille est variable, tout comme les possibilités d’observation des animaux. Situé sous de grands arbres, dans une zone tranquille et très modulable (les deux enclos les plus grands pouvant être séparés et ainsi pourvoir 5 enclos extérieurs), cet espace reste le meilleur que j’ai pu voir après Doué (et encore pour l’élevage). J’ai pu voir à l’intérieur plus de 5 okapis (je ne me rappelle plus le nombre exact) et Stuttgart est un véritable centre de reproduction pour cette espèce.
Enclos des bongos
Enclos principal des okapis
L’autre côté du chemin n’est autre que le sommet de la troisième terrasse qui surplombe les serres et les jardins de Wilhelma. Plusieurs terrasses et un restaurant permettent de profiter de l’endroit. Un peu plus loin, en rejoignant le carrefour entre maison des girafes, fauverie et terrasse des perroquets, se trouve un curieux enclos pour des guépards, assez arboré, discret mais de superficie faible. Nous remontons en longeant le troisième enclos à okapis pour découvrir la maison des giraffidés. Directement en entrant nous sommes devant les loges intérieures des girafes, d’une conception typiquement allemande. De l’autre côté, des présentations présentent des petites espèces des savanes : macroscélides à oreilles courtes dans un terrarium et rares républicains sociaux dans une volière. Une famille de fennecs vit également dans un coin du bâtiment dans une grande loge intérieure. Enfin la dernière face du bâtiment permet de voir l’impressionnant nombre de boxs consacré aux okapis (8 !). Le tout est complété d’une double volière intérieur/extérieur d’excellente qualité grâce à la végétalisation très poussée pour des paons du Congo.
Enclos des guépards
Loge des girafes
Terrarium et volière
Enclos des fennecs
Box des okapis
Double installation pour paons du Congo
Voyant que les plus hauts mammifères du globe ne sont pas à l’intérieur, nous nous dirigeons naturellement vers leur enclos extérieur, qu’elles partagent avec des petits koudous. Malheureusement, il semble que ces superbes antilopes restent confinées derrière dans leurs paddocks la plupart de temps.
L’enclos en lui-même, de taille à peine convenable est lui aussi typique des zoos urbains : désertique. On retiendra simplement qu’une baie vitrée permet à un endroit d’observer les animaux.
Il est possible d’entrer à cet endroit dans la Menschenaffenhaus, la nouvelle maison des grands singes du zoo mais je la décrirais plus tard depuis une autre entrée.
Directement à côté de l’observatoire vitré se situe un enclos qui semble avoir été réalisé récemment si l’on s’attarde sur son style moins artificiel. La famille de suricates qui y vit bénéficie d’un environnement intéressant et de taille respectable. A quelques pas encore, un grand enclos semble avoir bénéficié d’une rénovation en même temps. Ce qui semble être la fusion de deux ancien enclos au style typique des zoos allemands a été légèrement remanié pour accueillir une intéressante cohabitation entre gazelles dorcas et zèbres de Grévy. Un peu plus loin un enclos semblable mais n’ayant pas bénéficié de rénovation accueille lui des ânes de Somalie.
Enclos des suricates
Enclos des zèbres et des gazelles dans la longueur
Enclos des ânes
Gazelles dorcas
Dans le prolongement de l’enclos des ânes, s’ensuivent plusieurs enclos à herbivores, tous très banals et pas forcément excellents. On peut y voir des autruches, chameaux, bisons d’Amérique mais aussi des daims de Mésopotamie. Plus loin, une grande mini-ferme accueille le jeune public. Elle est bien faite et intéressante car pour une fois, nous ne sommes pas mis face à face avec une ferme traditionnelle. Il s’agit de bâtiments modernes, plus proches de la réalité d’une agriculture moderne tout en restant respectueuse. Malheureusement je n’ai pas de photos à délivrer de cette zone. En face des porcs, un enclos de faible superficie présente quelques sangliers d’Europe.
Daim de Mésopotamie
Sanglier d’Europe
Nous faisons alors demi-tour pour arriver devant l’entrée principale de la maison des grands-singes. Je parlais plus tôt d’une utilisation moderne et intéressante du béton dont la Menschenaffenhaus présente une excellente illustration dans le même style qu’Artikes Ring à Copenhague. Je comprends que certains n’aiment pas mais face à la difficulté de camoufler les structures dans un zoo urbain, pourquoi ne pas les assumer ?
Voici donc l’entrée principale avec plusieurs points de vue sur l’enclos extérieurs des gorilles.
Entrée de service
Premiers points de vue sur l’enclos des gorilles en rentrant
La conception du bâtiment est une mince ligne d’acier et de verre aux formes acérées. Caque côté de l’installation est occupé par une espèce de grand singe qui profite d’espaces extérieurs tout en longueur avec plusieurs pièces permettant les séparations et l’accès à un enclos extérieur qui sera décrit plus tard.
Entrée dans le bâtiment
Première loge des bonobos
Seconde loge des bonobos
Comme vous pouvez le voir, les loges sont très artificielles mais aussi très fournies. La hauteur est assez importante et il y a tout de même de la profondeur. On a peut-être moins l’impression d’espace qu’à la VDS et je pense que cela se vérifie si l’on s’attarde sur les chiffres. Néanmoins on a ici un espace intérieur de qualité, à condition qu’il soit doublé d’un accès extérieur fréquent et beaucoup plus naturel, ainsi que d’un programme d’enrichissement solide. La présence de plusieurs grandes loges intérieures permet aussi de gérer le groupe.
Jeune bonobo
Première loge des gorilles
Dispositifs pédagogiques et salle de projection
Le bâtiment situé dans la pente
Dispositif incitant les visiteurs à imiter les grands singes qui doivent pour obtenir la nourriture utilisé des bâtons pour faire patiemment tomber le fruit de leur convoitise tout en évitant des obstacles. Testé et approuvé, cela nécessite une dextérité certaine !
A noter qu’en plus des trois grandes loges pour le groupe de gorilles de plaines, une quatrième et une cinquième, de taille plus modeste accueillent la fameuse nurserie à gorillons qui s’occupe de resocialiser les petits non élevés par leurs mères. Autant vous dire qu’avec 5 ou 6 petits très joueurs, c’est l’attraction garantie !
En ressortant du bâtiment, nous débouchons devant les girafes. Reprenons donc le chemin déjà utilisé précédemment pour voir les zèbres. L’autre côté du chemin permet en effet de longer les volières extérieures des bonobos. Très haute et fournies en agrès, elles ne remplacent évidemment pas les arbres de la Vallée. Mais la conception est excellente sur une telle superficie, offrant énormément de possibilités aux primates. Les passages entre les volières peuvent être contrôlés par les soigneurs grâce à des portes métalliques sécurisées. L’observation se fait soit à travers le filet métallique, plutôt discret ou de grandes baies vitrées encadrées par un poste d’observation.
Volières des bonobos (de la sortie vers l’entrée)
L’installation des gorilles est-elle beaucoup plus vaste et naturelle. Elle semble s’inspiré pas mal du Gorilla Bush de Duisbourg. De nombreux points de vue sont disponibles pour les visiteurs et peu de place est perdue par les douves. J’attends tout de même de voir quel impact auront les gorilles sur la végétation après plusieurs années.
Enclos des gorilles (de l’entrée vers la sortie)
Même les petits gorillons ont leur volière extérieure.
Gorille de plaines
Afin de regagner le centre du zoo, nous repassons au milieu de la forêt de séquoias mais au lieu de redescendre sur notre droite, nous continuons tout droit en direction de l’enclos des bongos. Il s’agit ici d’un double enclos auquel s’ajoute un grand abri en bois. Le premier enclos visible en photo est assez ancien et ouvert. Il présente également des marabouts ainsi qu’un un bucorve d’Abyssinie éjointé. Le second est bien plus intéressant bien qu’également plus difficile à voir. Sous le couvert de grands arbres et derrière des palissades en bois certes trop présentes, le petit troupeau peut se reposer tranquillement pour ruminer à l’ombre durant la journée ; soit la plus grosse occupation d’un bongo.
En continuant sur ce sentier, nous arrivons devant le complexe extérieur des okapis, composé de 3 enclos extérieurs. Leur taille est variable, tout comme les possibilités d’observation des animaux. Situé sous de grands arbres, dans une zone tranquille et très modulable (les deux enclos les plus grands pouvant être séparés et ainsi pourvoir 5 enclos extérieurs), cet espace reste le meilleur que j’ai pu voir après Doué (et encore pour l’élevage). J’ai pu voir à l’intérieur plus de 5 okapis (je ne me rappelle plus le nombre exact) et Stuttgart est un véritable centre de reproduction pour cette espèce.
Enclos des bongos
Enclos principal des okapis
L’autre côté du chemin n’est autre que le sommet de la troisième terrasse qui surplombe les serres et les jardins de Wilhelma. Plusieurs terrasses et un restaurant permettent de profiter de l’endroit. Un peu plus loin, en rejoignant le carrefour entre maison des girafes, fauverie et terrasse des perroquets, se trouve un curieux enclos pour des guépards, assez arboré, discret mais de superficie faible. Nous remontons en longeant le troisième enclos à okapis pour découvrir la maison des giraffidés. Directement en entrant nous sommes devant les loges intérieures des girafes, d’une conception typiquement allemande. De l’autre côté, des présentations présentent des petites espèces des savanes : macroscélides à oreilles courtes dans un terrarium et rares républicains sociaux dans une volière. Une famille de fennecs vit également dans un coin du bâtiment dans une grande loge intérieure. Enfin la dernière face du bâtiment permet de voir l’impressionnant nombre de boxs consacré aux okapis (8 !). Le tout est complété d’une double volière intérieur/extérieur d’excellente qualité grâce à la végétalisation très poussée pour des paons du Congo.
Enclos des guépards
Loge des girafes
Terrarium et volière
Enclos des fennecs
Box des okapis
Double installation pour paons du Congo
Voyant que les plus hauts mammifères du globe ne sont pas à l’intérieur, nous nous dirigeons naturellement vers leur enclos extérieur, qu’elles partagent avec des petits koudous. Malheureusement, il semble que ces superbes antilopes restent confinées derrière dans leurs paddocks la plupart de temps.
L’enclos en lui-même, de taille à peine convenable est lui aussi typique des zoos urbains : désertique. On retiendra simplement qu’une baie vitrée permet à un endroit d’observer les animaux.
Il est possible d’entrer à cet endroit dans la Menschenaffenhaus, la nouvelle maison des grands singes du zoo mais je la décrirais plus tard depuis une autre entrée.
Directement à côté de l’observatoire vitré se situe un enclos qui semble avoir été réalisé récemment si l’on s’attarde sur son style moins artificiel. La famille de suricates qui y vit bénéficie d’un environnement intéressant et de taille respectable. A quelques pas encore, un grand enclos semble avoir bénéficié d’une rénovation en même temps. Ce qui semble être la fusion de deux ancien enclos au style typique des zoos allemands a été légèrement remanié pour accueillir une intéressante cohabitation entre gazelles dorcas et zèbres de Grévy. Un peu plus loin un enclos semblable mais n’ayant pas bénéficié de rénovation accueille lui des ânes de Somalie.
Enclos des suricates
Enclos des zèbres et des gazelles dans la longueur
Enclos des ânes
Gazelles dorcas
Dans le prolongement de l’enclos des ânes, s’ensuivent plusieurs enclos à herbivores, tous très banals et pas forcément excellents. On peut y voir des autruches, chameaux, bisons d’Amérique mais aussi des daims de Mésopotamie. Plus loin, une grande mini-ferme accueille le jeune public. Elle est bien faite et intéressante car pour une fois, nous ne sommes pas mis face à face avec une ferme traditionnelle. Il s’agit de bâtiments modernes, plus proches de la réalité d’une agriculture moderne tout en restant respectueuse. Malheureusement je n’ai pas de photos à délivrer de cette zone. En face des porcs, un enclos de faible superficie présente quelques sangliers d’Europe.
Daim de Mésopotamie
Sanglier d’Europe
Nous faisons alors demi-tour pour arriver devant l’entrée principale de la maison des grands-singes. Je parlais plus tôt d’une utilisation moderne et intéressante du béton dont la Menschenaffenhaus présente une excellente illustration dans le même style qu’Artikes Ring à Copenhague. Je comprends que certains n’aiment pas mais face à la difficulté de camoufler les structures dans un zoo urbain, pourquoi ne pas les assumer ?
Voici donc l’entrée principale avec plusieurs points de vue sur l’enclos extérieurs des gorilles.
Entrée de service
Premiers points de vue sur l’enclos des gorilles en rentrant
La conception du bâtiment est une mince ligne d’acier et de verre aux formes acérées. Caque côté de l’installation est occupé par une espèce de grand singe qui profite d’espaces extérieurs tout en longueur avec plusieurs pièces permettant les séparations et l’accès à un enclos extérieur qui sera décrit plus tard.
Entrée dans le bâtiment
Première loge des bonobos
Seconde loge des bonobos
Comme vous pouvez le voir, les loges sont très artificielles mais aussi très fournies. La hauteur est assez importante et il y a tout de même de la profondeur. On a peut-être moins l’impression d’espace qu’à la VDS et je pense que cela se vérifie si l’on s’attarde sur les chiffres. Néanmoins on a ici un espace intérieur de qualité, à condition qu’il soit doublé d’un accès extérieur fréquent et beaucoup plus naturel, ainsi que d’un programme d’enrichissement solide. La présence de plusieurs grandes loges intérieures permet aussi de gérer le groupe.
Jeune bonobo
Première loge des gorilles
Dispositifs pédagogiques et salle de projection
Le bâtiment situé dans la pente
Dispositif incitant les visiteurs à imiter les grands singes qui doivent pour obtenir la nourriture utilisé des bâtons pour faire patiemment tomber le fruit de leur convoitise tout en évitant des obstacles. Testé et approuvé, cela nécessite une dextérité certaine !
A noter qu’en plus des trois grandes loges pour le groupe de gorilles de plaines, une quatrième et une cinquième, de taille plus modeste accueillent la fameuse nurserie à gorillons qui s’occupe de resocialiser les petits non élevés par leurs mères. Autant vous dire qu’avec 5 ou 6 petits très joueurs, c’est l’attraction garantie !
En ressortant du bâtiment, nous débouchons devant les girafes. Reprenons donc le chemin déjà utilisé précédemment pour voir les zèbres. L’autre côté du chemin permet en effet de longer les volières extérieures des bonobos. Très haute et fournies en agrès, elles ne remplacent évidemment pas les arbres de la Vallée. Mais la conception est excellente sur une telle superficie, offrant énormément de possibilités aux primates. Les passages entre les volières peuvent être contrôlés par les soigneurs grâce à des portes métalliques sécurisées. L’observation se fait soit à travers le filet métallique, plutôt discret ou de grandes baies vitrées encadrées par un poste d’observation.
Volières des bonobos (de la sortie vers l’entrée)
L’installation des gorilles est-elle beaucoup plus vaste et naturelle. Elle semble s’inspiré pas mal du Gorilla Bush de Duisbourg. De nombreux points de vue sont disponibles pour les visiteurs et peu de place est perdue par les douves. J’attends tout de même de voir quel impact auront les gorilles sur la végétation après plusieurs années.
Enclos des gorilles (de l’entrée vers la sortie)
Même les petits gorillons ont leur volière extérieure.
Gorille de plaines
- Therabu
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- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Ça a l'air immense comme parc. En tout cas merci de prendre le temps de nous faire profiter de ta visite. C'est beaucoup de travail de réaliser un compte rendu complet.
J'attends la suite avec impatience.
J'attends la suite avec impatience.
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nico - Messages: 3821
- Enregistré le: Vendredi 29 Juillet 2005 12:29
- Localisation: indre et loire (chinon)
Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Zone 4 : Les maisons des grands animaux
L’ensemble qui va suivre constitue clairement le gros point faible du zoo. Il s’agit d’une succession de grands bâtiments à la conception ancienne et accueillant grosso-modo, les plus grosses espèces du zoo dans des conditions peu modernes.
Avant de découvrir la maison des hippopotames, se trouve un enclos au sol bétonné et entouré de hauts grillages. Un unique takin de Mishmi occupe cet enclos vieillot. Etant donné que les enclos adjacents sont désormais vides et devraient faire l’objet d’une rénovation, il ne serait pas étonnant que celui-là suive la même trajectoire.
Un peu plus bas se situe la première des maisons qui accueille donc les hippopotames, nains et amphibies dans de petits enclos très pauvres, au sol en sable et doté d’une piscine carrelée. Un enclos un peu plus arboré et naturel semble avoir hébergé jusqu’il y a peu des tapirs malais. Il semble également qu’il soit possible de réserver des journées en coulisses auprès des soigneurs permettant de s’approcher des animaux. Les professionnels me diront ce qu’ils en pensent mais je trouve cela dangereux au possible avec les hippopotames ou les éléphants.
Enclos de l’hippopotame nain
Enclos des hippopotames amphibies
Hippopotame amphibie et animation
La maison aménagée en longueur permet d’observer les animaux dans leurs loges le soir venu ou lors des hivers rigoureux du Bad-Wurtemberg. Les photos parlent d’elles-mêmes quant à la conception très fonctionnaliste des bâtiments. Néanmoins, la proximité est vraiment impressionnante avec des animaux de plusieurs tonnes.
Loges intérieures des hippos amphibies
Loge intérieure des hippos nains
Maison des hippopotames et enclos des babiroussas en contrebas
Femelle babiroussa
La sortie du bâtiment par une rampe surplombe le double enclos sableux occupé par un couple de discrets et très rares babiroussas des Célèbes. Un animal extraordinaire mais encore peu mis en valeur malheureusement. Juste en face, se dresse déjà le bâtiment suivant abritant les animaux les plus imposants du zoo : les éléphants et rhinocéros d’Asie. On peut déjà observer l’enclos de la femelle rhinocéros, d’assez faible superficie, aménagé de quelques grattoirs en bois, rochers et d’un bassin toujours aussi peu naturel au milieu de l’enclos.
Enclos de la femelle rhinocéros
Rhinocéros unicorne
En entrant dans le bâtiment, il est possible d’observer successivement les loges du couple de rhinocéros et des deux éléphantes asiatiques. L’espace réservé au public est impressionnant avec de grands gradins donnant sur les loges des animaux, véritables signes d’une tradition de visite hivernale en intérieur. Dehors, il est possible d’avoir plusieurs points de vue sur l’enclos des éléphantes, de très faible superficie malgré une rénovation récente consistant principalement à rendre les barrières plus « naturelles » et l’ajout de grands troncs d’arbres morts. Depuis le point de vue principal, il est aussi possible de voir l’enclos le plus petit de l’ensemble servant à isoler le mâle rhinocéros. On retiendra juste le couvert forestier et la tranquillité car la surface est vraiment très réduite.
Loges intérieures des éléphants
Enclos des éléphants et animation (avec des soigneurs vraiment prêts à intervenir)
L’espace d’un instant, la succession de bâtiments et de béton est stoppée par une petite fosse très sauvage et discrète. Lors de mon passage, le couple de chiens des buissons qui y vit n’est pas sorti car il élevait une toute jeune portée dans la tanière. Puis nous rentrons dans la fauverie qui est bâtie dans le même style architectural faisant la part belle au béton. Lorsque l’on laisse la végétation s’emparer des constructions, je dois dire que j’aime assez. Par contre à l’intérieur, c’est typique de la fauverie allemande.
Enclos des chiens des buissons
Entrée de la fauverie
Cage intérieure des tigres
Le bâtiment descend légèrement la colline vers la sortie et présente successivement les loges intérieures des félins. Seul le couple de tigre de Sumatra bénéficie d’un véritable enclos extérieur, en fait une demi-île caractéristique des anciennes installations des zoos urbains. Les panthères (Perse, des neiges dans ma mémoire) vivent seules ou en couple dans d’anciennes cages, relativement profondes et aménagées mais manquant singulièrement de hauteur et d’espace.
Loge des panthères
Demi-île des tigres
Cages des panthères
Tigre de Sumatra
A la sortie de la fauverie nous nous retrouvons au carrefour entre guépards, okapis et panthères. A présent que toute la partie haute du zoo a été parcourue, nous redescendons vers le parc et ses jardins ainsi que la sortie. Sur notre droite, deux fosses sont intégrées dans la pente. Toutes les deux sont constituées de parois bétonnées et remplis de gros rochers et de troncs. La première et la plus petite d’entre elles abrite une petite troupe de macaques japonais tandis que la seconde de plus grande taille accueille une grande troupe de géladas cohabitant avec des mouflons à manchettes et des damans des rochers. Cette dernière installation est visible depuis plusieurs niveaux.
Fosse des macaques
Fosse des singes, mouflons et damans
Gélada sous la pluie
Se dresse désormais face à nous les deux plus grosses verrues du parc à savoir la maison des gibbons sur la droite et l’ancienne maison des grands singes sur la gauche. Intéressons-nous d’abord à la première qui héberge sur une de ses faces un petit groupe de langurs de Java qui disposent d’une petite volière extérieure et de grandes loges carrelées en intérieur et visible du public. L’autre face du bâtiment est totalement occupée par une haute volière pour la famille de gibbons lars, garnie de nombreux agrès et sans la moindre trace d’élément naturel. Cette structure est complètement hideuse mais finalement, peu de cages offrent plus d’opportunités d’évolution en hauteur à ces acrobates. Une mezzanine permet aux visiteurs d’observer les primates à plus de 5mètres de haut.
Maison des gibbons
Langur de Java
Je m’aperçois que je n’ai pas de photo de l’ancienne singerie des grands singes. C’est peut être mieux ainsi … Il s’agit concrètement d’un bâtiment assez important où des loges au carrelage bleu et aménagées de barres de métal et d’étagères constituent l’aménagement principal offert aux anthropoïdes. Heureusement, gorilles et bonobos ont déménagé vers la nouvelle installation et il ne reste plus qu’un petit groupe d’orang-outan du Sumatra. Les animaux font réellement pitié dans cet environnement carcéral où le seul accès extérieur se résume à de petites boites vitrées de quelques mètres carrés.
A proximité, la singerie des « petits singes » se résume encore à une succession de cages vitrées. Mais cette fois, les animaux sont plutôt bien logés puisque leurs besoins sont totalement différents. Il s’agit en effet principalement de callitrichidés américains. Le bâtiment sert aussi d’écloserie et l’on peut apercevoir des poussins à divers stades de croissance. Une petite installation vitrée et très très végétalisée n’attire pas le public mais héberge de rares turnix combattants. Dehors une petite cage immonde constitue le seul accès extérieur à un couple de rares drills.
L’autre côté du chemin exhibe sur des îles de béton très artificielles une famille d’atèles à ventre blanc. Les photos parlent d’elle-même quant à la qualité de cette présentation.
L’ensemble qui va suivre constitue clairement le gros point faible du zoo. Il s’agit d’une succession de grands bâtiments à la conception ancienne et accueillant grosso-modo, les plus grosses espèces du zoo dans des conditions peu modernes.
Avant de découvrir la maison des hippopotames, se trouve un enclos au sol bétonné et entouré de hauts grillages. Un unique takin de Mishmi occupe cet enclos vieillot. Etant donné que les enclos adjacents sont désormais vides et devraient faire l’objet d’une rénovation, il ne serait pas étonnant que celui-là suive la même trajectoire.
Un peu plus bas se situe la première des maisons qui accueille donc les hippopotames, nains et amphibies dans de petits enclos très pauvres, au sol en sable et doté d’une piscine carrelée. Un enclos un peu plus arboré et naturel semble avoir hébergé jusqu’il y a peu des tapirs malais. Il semble également qu’il soit possible de réserver des journées en coulisses auprès des soigneurs permettant de s’approcher des animaux. Les professionnels me diront ce qu’ils en pensent mais je trouve cela dangereux au possible avec les hippopotames ou les éléphants.
Enclos de l’hippopotame nain
Enclos des hippopotames amphibies
Hippopotame amphibie et animation
La maison aménagée en longueur permet d’observer les animaux dans leurs loges le soir venu ou lors des hivers rigoureux du Bad-Wurtemberg. Les photos parlent d’elles-mêmes quant à la conception très fonctionnaliste des bâtiments. Néanmoins, la proximité est vraiment impressionnante avec des animaux de plusieurs tonnes.
Loges intérieures des hippos amphibies
Loge intérieure des hippos nains
Maison des hippopotames et enclos des babiroussas en contrebas
Femelle babiroussa
La sortie du bâtiment par une rampe surplombe le double enclos sableux occupé par un couple de discrets et très rares babiroussas des Célèbes. Un animal extraordinaire mais encore peu mis en valeur malheureusement. Juste en face, se dresse déjà le bâtiment suivant abritant les animaux les plus imposants du zoo : les éléphants et rhinocéros d’Asie. On peut déjà observer l’enclos de la femelle rhinocéros, d’assez faible superficie, aménagé de quelques grattoirs en bois, rochers et d’un bassin toujours aussi peu naturel au milieu de l’enclos.
Enclos de la femelle rhinocéros
Rhinocéros unicorne
En entrant dans le bâtiment, il est possible d’observer successivement les loges du couple de rhinocéros et des deux éléphantes asiatiques. L’espace réservé au public est impressionnant avec de grands gradins donnant sur les loges des animaux, véritables signes d’une tradition de visite hivernale en intérieur. Dehors, il est possible d’avoir plusieurs points de vue sur l’enclos des éléphantes, de très faible superficie malgré une rénovation récente consistant principalement à rendre les barrières plus « naturelles » et l’ajout de grands troncs d’arbres morts. Depuis le point de vue principal, il est aussi possible de voir l’enclos le plus petit de l’ensemble servant à isoler le mâle rhinocéros. On retiendra juste le couvert forestier et la tranquillité car la surface est vraiment très réduite.
Loges intérieures des éléphants
Enclos des éléphants et animation (avec des soigneurs vraiment prêts à intervenir)
L’espace d’un instant, la succession de bâtiments et de béton est stoppée par une petite fosse très sauvage et discrète. Lors de mon passage, le couple de chiens des buissons qui y vit n’est pas sorti car il élevait une toute jeune portée dans la tanière. Puis nous rentrons dans la fauverie qui est bâtie dans le même style architectural faisant la part belle au béton. Lorsque l’on laisse la végétation s’emparer des constructions, je dois dire que j’aime assez. Par contre à l’intérieur, c’est typique de la fauverie allemande.
Enclos des chiens des buissons
Entrée de la fauverie
Cage intérieure des tigres
Le bâtiment descend légèrement la colline vers la sortie et présente successivement les loges intérieures des félins. Seul le couple de tigre de Sumatra bénéficie d’un véritable enclos extérieur, en fait une demi-île caractéristique des anciennes installations des zoos urbains. Les panthères (Perse, des neiges dans ma mémoire) vivent seules ou en couple dans d’anciennes cages, relativement profondes et aménagées mais manquant singulièrement de hauteur et d’espace.
Loge des panthères
Demi-île des tigres
Cages des panthères
Tigre de Sumatra
A la sortie de la fauverie nous nous retrouvons au carrefour entre guépards, okapis et panthères. A présent que toute la partie haute du zoo a été parcourue, nous redescendons vers le parc et ses jardins ainsi que la sortie. Sur notre droite, deux fosses sont intégrées dans la pente. Toutes les deux sont constituées de parois bétonnées et remplis de gros rochers et de troncs. La première et la plus petite d’entre elles abrite une petite troupe de macaques japonais tandis que la seconde de plus grande taille accueille une grande troupe de géladas cohabitant avec des mouflons à manchettes et des damans des rochers. Cette dernière installation est visible depuis plusieurs niveaux.
Fosse des macaques
Fosse des singes, mouflons et damans
Gélada sous la pluie
Se dresse désormais face à nous les deux plus grosses verrues du parc à savoir la maison des gibbons sur la droite et l’ancienne maison des grands singes sur la gauche. Intéressons-nous d’abord à la première qui héberge sur une de ses faces un petit groupe de langurs de Java qui disposent d’une petite volière extérieure et de grandes loges carrelées en intérieur et visible du public. L’autre face du bâtiment est totalement occupée par une haute volière pour la famille de gibbons lars, garnie de nombreux agrès et sans la moindre trace d’élément naturel. Cette structure est complètement hideuse mais finalement, peu de cages offrent plus d’opportunités d’évolution en hauteur à ces acrobates. Une mezzanine permet aux visiteurs d’observer les primates à plus de 5mètres de haut.
Maison des gibbons
Langur de Java
Je m’aperçois que je n’ai pas de photo de l’ancienne singerie des grands singes. C’est peut être mieux ainsi … Il s’agit concrètement d’un bâtiment assez important où des loges au carrelage bleu et aménagées de barres de métal et d’étagères constituent l’aménagement principal offert aux anthropoïdes. Heureusement, gorilles et bonobos ont déménagé vers la nouvelle installation et il ne reste plus qu’un petit groupe d’orang-outan du Sumatra. Les animaux font réellement pitié dans cet environnement carcéral où le seul accès extérieur se résume à de petites boites vitrées de quelques mètres carrés.
A proximité, la singerie des « petits singes » se résume encore à une succession de cages vitrées. Mais cette fois, les animaux sont plutôt bien logés puisque leurs besoins sont totalement différents. Il s’agit en effet principalement de callitrichidés américains. Le bâtiment sert aussi d’écloserie et l’on peut apercevoir des poussins à divers stades de croissance. Une petite installation vitrée et très très végétalisée n’attire pas le public mais héberge de rares turnix combattants. Dehors une petite cage immonde constitue le seul accès extérieur à un couple de rares drills.
L’autre côté du chemin exhibe sur des îles de béton très artificielles une famille d’atèles à ventre blanc. Les photos parlent d’elle-même quant à la qualité de cette présentation.
- Therabu
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Vinch - Messages: 6083
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Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Merci pour ce compte-rendu, Therabu !
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
- Philippe
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Re: Zootour Bad-Wurtemberg - Bavière n°1 : Wilhelma Stuttgar
Zone 5 : La serre amazonienne et la zone des oiseaux
Après ce petit défilé d’horreurs, nous repiquons vers le grand aqua-vivarium. En face d’une de ses sorties se trouve un ensemble de petites fosses bétonnées et grillagées présentant de nombreuses espèces de reptiles et d’amphibiens européens en extérieur. Inutile de vous dire à quel point je trouve ces présentations intéressantes.
Fosses herpétologiques
Grenouille rieuse
En continuant à longer l’ensemble aqua-vivarium sur l’extérieur, il nous ait donné l’occasion d’observer un enclos ouvert occupant un « creux » du bâtiment. Dans un bassin bétonné et sur une berge ombragée et caillouteuse vit une petite colonie de fous de Bassan. Ces grands oiseaux marins bénéficient ici de très mauvaises conditions, loin de leur milieu de prédilection et m’ont vraiment fait de la pitié à voir même si j’ai apprécié de les observer aussi bien pour la première fois.
Juste en face, un demi-cercle est occupé par une piscine. Pouvant être contournée dans son intégralité, le bassin entouré de grilles et de quelques rochers sert de présentation assez limite à quelques otaries de Californie qui animent cette partie du zoo. Je n’ai pas de photo de ces deux dernières installations à vous proposer malheureusement.
Dans la perspective, un grand bassin peu profond et entouré d’une pelouse s’étend à travers les jardins du Wilhelma. Quelques pélicans blancs et cormorans profitent de cet espace peu naturel qui semble néanmoins leur convenir. Longer leur installation amène jusqu’à une vieille faisanderie très jolie et remaniée pour présenter quelques oiseaux (perdrix, bec-croisé, grand tétras). De là, on peut se balader entre les grands arbres appréciés des écureuils et les pelouses fleuries de riches parterres.
Bassin des pélicans et cormorans et perspective entre la faisanderie et l’aqua-vivarium
Pélican blanc
Faisanderie
Parterres de tulipes
Perdrix grise
Ecureuil roux
Bon les tulipes ça va deux minutes, mais une grosse structure a attiré notre œil et nous incite à remonter légèrement les jardins et à pénétrer dans la vaste serre tropicale. Juste avant l’entrée de l’Amazonienhaus, évidemment consacrée à la faune de l’Amazonie, une volière extérieure en longueur avec un peu de végétation et des structures accueille un petit groupe de singes hurleurs.
Amazonienhaus
Volière extérieure des hurleurs
Puis l’on pénètre dans le monde étouffant de la forêt tropicale. Dès le début la végétation est envahissante et l’on entend les petits oiseaux émettre des bruits mais on ne les voit pas. De toute manière, on est attiré par les volières intérieures des singes où vivent les hurleurs noirs mais aussi quelques tamarins-lions dorés.
Volière intérieure des singes
Nous continuons notre pérégrination au sein de la végétation très dense et à l’affut des oiseaux vivants ici en liberté. Le chemin étroit nous mène jusqu’à une cascade très appréciée par les visiteurs. On voit toujours très peu d’animaux puisque les espèces présentées sont de petite taille et restent très haut dans les frondaisons. La plupart des gens ne les voient pas mais heureusement divers vivariums ralentissent sa progression. Le plus grand hébergeait jusqu’à peu des iguanes verts. Les reptiles vivent désormais en liberté, tout comme quelques basilics verts. Des tortues charbonnières les ont remplacés. En face, de grands terrariums très bien agencés accueillent plusieurs espèces intéressantes de dendrobatidés et autres amphibiens sud-américains. Un dernier accueille quelques autres basilics verts.
Cascade
Accès aux vivariums
Vivarium des tortues
Vivarium des amphibiens
Vivarium des basilics
Balcon sur la serre et le bassin de la cascade
Suite du voyage à travers la végétation.
Près de la sortie, la plupart des visiteurs observent leurs premiers oiseaux, et pour cause, ils sont bien plus gros que les autres puisque les pénélopes à gorge bleue semblent affectionner cet endroit. A proximité, une grande et haute volière accueille deux toucans toco. Juste après, nous descendons un petit escalier menant à un cul-de-sac et une vitre sur le bassin de la serre. On s’aperçoit alors que de nombreux poissons vivent ici ainsi que quelques caïmans à museau large.
Volière des toucans
Berge et bassin des caïmans
Cette serre vous a peut-être parue un peu vide mais en fait les espèces d’oiseaux abrités ici sont très nombreuses et rares. Elles sont juste très dures à observer et chaque « coche » est une véritable victoire d’autant plus que la plupart d’entre elles sont très peu répandues. Cette serre fait réellement partie des plus belles qu’il m’ait été donné de voir avec une déambulation assez naturelle au milieu de la végétation, de belles installations pour les espèces enfermées qui sont finalement peu et des espèces très intéressantes pour ceux qui se donnent la peine d’attendre et d’observer.
Pénélope à gorge bleue
Jacarini noir
Basilic vert
Fournier variable
Toucan toco
Tangara bleu et jaune
Juste à la sortie, un enclos trop pauvre en terme d’espace et d’enrichissement accueille une petite famille de coatis.
Enclos des coatis
Dans la foulée, nous pénétrons de nouveau dans un autre bâtiment qui fait office d’insectarium. La première salle présente une vaste diversité de formes bien qu’anecdotique comparée au nombre d’espèces recensées. La seconde salle expose aussi d’autres présentations intéressantes, (araignées, colonies d’abeilles et de fourmis…). Elle est séparée de la première par une réplique miniature de l’Amazonienhaus. Traversée par un ponton de bois garni de bancs, la serre est le lieu de présentation de nombreuses fleurs butinée par plusieurs espèces de papillons tropicaux.
Première salle
Serre aux papillons
Heliconius zébré
Inconnu
Les pieds commencent à chauffer après avoir parcouru tout le zoo et nous nous dirigeons vers la sortie. La visite se termine par le secteur des oiseaux. Deux bâtiments en béton brut sont entourés de volières. Dans les premières vivent ibis rouges, spatules roses, râles hypecaha, des savacous huppés ou des caciques à dos jaune. Un vaste enclos herbeux situé dans le cercle formé par les volières et sous quelques grands arbres accueille des wallabys de Parma et des oies céréopses. De mémoire, la seconde volière accueillait des tragopans de Temminck et des pies à bec rouge tandis que la troisième était le lieu de vie de coq bankiva. L’autre côté du chemin est occupé par un mince et long enclos consacré à la colonie de manchots du Cap du zoo. Coincé entre la limite historique du par cet les viisteurs,les oiseaux peuvent tout de même profiter d’un long bassin bleu piscine et d’une petite plage rocheuse et sableuse.
Volière des ibis
Enclos des manchots du Cap
Coq bankiva
Par la suite, 4 grandes volières s’offre aux visiteurs. Seul la première n’est pas pénétrable et accueille des espèces asiatiques. L’espace est assez bien reconstitué et végétalisé avec plusieurs bassins ou de grands arbres quand il le faut. On retiendra aussi la possibilité pour les oiseaux de se retirer dans les bâtiments lorsqu’ils le souhaitent. Entre la volière africaine et celle consacrée aux zones humides européennes, une petite pause permet d’observer les cuisines du secteur des oiseaux et une volière pour cigognes noires, accolée à celle des ibis rouges précédemment vue.
Volière 1 : Asie
Nicobar à camail
Martin des pagodes
Eperonnier napoléon
Volière 2 : Australie
Colombe lophote
Oedicnème bridé
Volière 3 (en partie seulement) : Afrique
Spréo superbe
Pintade vulturine
Corvinelle noire et blanche
Tourterelle du Sénégal
Etourneau caronculé
Dendrocygne veuf
Volière des cigognes
Volière européenne
Sarcelle élégante
Chevalier gambette
Grèbe à cou noir
Vanneau armé
Notre visite du Wilhelma s’arrête ici à la sortie des volières avec le bassin des flamants où nous croisons aussi de nombreux hérons cendrés sauvages attirés par la nourriture.
Héron cendré sauvage
Comme pour tous les grands zoos allemands, il est difficile d’effectuer une conclusion simple et non contrastée.
Stuttgart n’est pas forcément reconnu pour la qualité de ses présentations et a même la réputation de ne pas offrir de bonnes installations à ses pensionnaires. Cela se vérifie en effet chez la majorité des grands animaux. Que ce soit les ours, les pachydermes ou les grands félins, aucune présentation n’est conforme aux attentes d’un zoo moderne. Jusqu’à récemment, les anthropoïdes faisaient aussi partie de cette catégorie mais la construction de la nouvelle maison des grands singes a changé le sort des gorilles et bonobos. Malheureusement le sort des orangs outangs qui profitent désormais de tout l’espace s’est à peine amélioré.
D’un autre côté, parmi la collection pléthorique du zoo (le CR ne met pas en avant plus de la moitié de la collection), la grande majorité des espèces sont plutôt bien présentées. Le fait est que ce sont les oiseaux, poissons, reptiles et autres petits animaux qui sont concernés. Certaines présentations sont même parmi le gratin européen (Amazonienhaus, Insectarium…). Mais voilà, ce ne sont pas les espèces les plus emblématiques et l’on se souvient surement mieux du regard de l’orang-outan dans sa loge carrelée que du tangara évoluant à 12 mètres de hauteur dans les arbres. Je pense donc que nombre d’avis sont trop influencés par les conditions de vie des animaux les plus emblématiques et oublient que le gros de la collection est bien logée.
Maintenant la question qui se pose pour le Wilhelma comme pour toutes les grandes collections européennes est d’améliorer le bien-être des espèces les plus sensibles et demandant le plus d’espace. Ce défi passe par de grands projets d’investissement comme la maison des grands singes mais aussi par la capacité à se débarrasser de certaines espèces trop encombrantes ou redondantes. C’est souvent là que le bât blesse chez ces grands zoos (la preuve avec les orang-outans).
On pourra aussi se questionner sur l’orientation donnée aux nouvelles réalisations de Stuttgart qui se singularise de la tendance à la thèmatisation auquel on est habitué dans les autres zoos européens avec un style esthétique particulier. En conclusion, le Wilhelma bien qu’un peu à l’écart des zootour allemands mérite largement une visite pour ceux qui peuvent se le permettre. La première raison est évidemment les espèces rares et passionnantes qu’on peut y observer mais c’est aussi intéressant de découvrir la conception d’un des plus grands parcs européens qui se singularise nettement des autres à défaut de totalement adhérer avec leurs choix.
Après ce petit défilé d’horreurs, nous repiquons vers le grand aqua-vivarium. En face d’une de ses sorties se trouve un ensemble de petites fosses bétonnées et grillagées présentant de nombreuses espèces de reptiles et d’amphibiens européens en extérieur. Inutile de vous dire à quel point je trouve ces présentations intéressantes.
Fosses herpétologiques
Grenouille rieuse
En continuant à longer l’ensemble aqua-vivarium sur l’extérieur, il nous ait donné l’occasion d’observer un enclos ouvert occupant un « creux » du bâtiment. Dans un bassin bétonné et sur une berge ombragée et caillouteuse vit une petite colonie de fous de Bassan. Ces grands oiseaux marins bénéficient ici de très mauvaises conditions, loin de leur milieu de prédilection et m’ont vraiment fait de la pitié à voir même si j’ai apprécié de les observer aussi bien pour la première fois.
Juste en face, un demi-cercle est occupé par une piscine. Pouvant être contournée dans son intégralité, le bassin entouré de grilles et de quelques rochers sert de présentation assez limite à quelques otaries de Californie qui animent cette partie du zoo. Je n’ai pas de photo de ces deux dernières installations à vous proposer malheureusement.
Dans la perspective, un grand bassin peu profond et entouré d’une pelouse s’étend à travers les jardins du Wilhelma. Quelques pélicans blancs et cormorans profitent de cet espace peu naturel qui semble néanmoins leur convenir. Longer leur installation amène jusqu’à une vieille faisanderie très jolie et remaniée pour présenter quelques oiseaux (perdrix, bec-croisé, grand tétras). De là, on peut se balader entre les grands arbres appréciés des écureuils et les pelouses fleuries de riches parterres.
Bassin des pélicans et cormorans et perspective entre la faisanderie et l’aqua-vivarium
Pélican blanc
Faisanderie
Parterres de tulipes
Perdrix grise
Ecureuil roux
Bon les tulipes ça va deux minutes, mais une grosse structure a attiré notre œil et nous incite à remonter légèrement les jardins et à pénétrer dans la vaste serre tropicale. Juste avant l’entrée de l’Amazonienhaus, évidemment consacrée à la faune de l’Amazonie, une volière extérieure en longueur avec un peu de végétation et des structures accueille un petit groupe de singes hurleurs.
Amazonienhaus
Volière extérieure des hurleurs
Puis l’on pénètre dans le monde étouffant de la forêt tropicale. Dès le début la végétation est envahissante et l’on entend les petits oiseaux émettre des bruits mais on ne les voit pas. De toute manière, on est attiré par les volières intérieures des singes où vivent les hurleurs noirs mais aussi quelques tamarins-lions dorés.
Volière intérieure des singes
Nous continuons notre pérégrination au sein de la végétation très dense et à l’affut des oiseaux vivants ici en liberté. Le chemin étroit nous mène jusqu’à une cascade très appréciée par les visiteurs. On voit toujours très peu d’animaux puisque les espèces présentées sont de petite taille et restent très haut dans les frondaisons. La plupart des gens ne les voient pas mais heureusement divers vivariums ralentissent sa progression. Le plus grand hébergeait jusqu’à peu des iguanes verts. Les reptiles vivent désormais en liberté, tout comme quelques basilics verts. Des tortues charbonnières les ont remplacés. En face, de grands terrariums très bien agencés accueillent plusieurs espèces intéressantes de dendrobatidés et autres amphibiens sud-américains. Un dernier accueille quelques autres basilics verts.
Cascade
Accès aux vivariums
Vivarium des tortues
Vivarium des amphibiens
Vivarium des basilics
Balcon sur la serre et le bassin de la cascade
Suite du voyage à travers la végétation.
Près de la sortie, la plupart des visiteurs observent leurs premiers oiseaux, et pour cause, ils sont bien plus gros que les autres puisque les pénélopes à gorge bleue semblent affectionner cet endroit. A proximité, une grande et haute volière accueille deux toucans toco. Juste après, nous descendons un petit escalier menant à un cul-de-sac et une vitre sur le bassin de la serre. On s’aperçoit alors que de nombreux poissons vivent ici ainsi que quelques caïmans à museau large.
Volière des toucans
Berge et bassin des caïmans
Cette serre vous a peut-être parue un peu vide mais en fait les espèces d’oiseaux abrités ici sont très nombreuses et rares. Elles sont juste très dures à observer et chaque « coche » est une véritable victoire d’autant plus que la plupart d’entre elles sont très peu répandues. Cette serre fait réellement partie des plus belles qu’il m’ait été donné de voir avec une déambulation assez naturelle au milieu de la végétation, de belles installations pour les espèces enfermées qui sont finalement peu et des espèces très intéressantes pour ceux qui se donnent la peine d’attendre et d’observer.
Pénélope à gorge bleue
Jacarini noir
Basilic vert
Fournier variable
Toucan toco
Tangara bleu et jaune
Juste à la sortie, un enclos trop pauvre en terme d’espace et d’enrichissement accueille une petite famille de coatis.
Enclos des coatis
Dans la foulée, nous pénétrons de nouveau dans un autre bâtiment qui fait office d’insectarium. La première salle présente une vaste diversité de formes bien qu’anecdotique comparée au nombre d’espèces recensées. La seconde salle expose aussi d’autres présentations intéressantes, (araignées, colonies d’abeilles et de fourmis…). Elle est séparée de la première par une réplique miniature de l’Amazonienhaus. Traversée par un ponton de bois garni de bancs, la serre est le lieu de présentation de nombreuses fleurs butinée par plusieurs espèces de papillons tropicaux.
Première salle
Serre aux papillons
Heliconius zébré
Inconnu
Les pieds commencent à chauffer après avoir parcouru tout le zoo et nous nous dirigeons vers la sortie. La visite se termine par le secteur des oiseaux. Deux bâtiments en béton brut sont entourés de volières. Dans les premières vivent ibis rouges, spatules roses, râles hypecaha, des savacous huppés ou des caciques à dos jaune. Un vaste enclos herbeux situé dans le cercle formé par les volières et sous quelques grands arbres accueille des wallabys de Parma et des oies céréopses. De mémoire, la seconde volière accueillait des tragopans de Temminck et des pies à bec rouge tandis que la troisième était le lieu de vie de coq bankiva. L’autre côté du chemin est occupé par un mince et long enclos consacré à la colonie de manchots du Cap du zoo. Coincé entre la limite historique du par cet les viisteurs,les oiseaux peuvent tout de même profiter d’un long bassin bleu piscine et d’une petite plage rocheuse et sableuse.
Volière des ibis
Enclos des manchots du Cap
Coq bankiva
Par la suite, 4 grandes volières s’offre aux visiteurs. Seul la première n’est pas pénétrable et accueille des espèces asiatiques. L’espace est assez bien reconstitué et végétalisé avec plusieurs bassins ou de grands arbres quand il le faut. On retiendra aussi la possibilité pour les oiseaux de se retirer dans les bâtiments lorsqu’ils le souhaitent. Entre la volière africaine et celle consacrée aux zones humides européennes, une petite pause permet d’observer les cuisines du secteur des oiseaux et une volière pour cigognes noires, accolée à celle des ibis rouges précédemment vue.
Volière 1 : Asie
Nicobar à camail
Martin des pagodes
Eperonnier napoléon
Volière 2 : Australie
Colombe lophote
Oedicnème bridé
Volière 3 (en partie seulement) : Afrique
Spréo superbe
Pintade vulturine
Corvinelle noire et blanche
Tourterelle du Sénégal
Etourneau caronculé
Dendrocygne veuf
Volière des cigognes
Volière européenne
Sarcelle élégante
Chevalier gambette
Grèbe à cou noir
Vanneau armé
Notre visite du Wilhelma s’arrête ici à la sortie des volières avec le bassin des flamants où nous croisons aussi de nombreux hérons cendrés sauvages attirés par la nourriture.
Héron cendré sauvage
Comme pour tous les grands zoos allemands, il est difficile d’effectuer une conclusion simple et non contrastée.
Stuttgart n’est pas forcément reconnu pour la qualité de ses présentations et a même la réputation de ne pas offrir de bonnes installations à ses pensionnaires. Cela se vérifie en effet chez la majorité des grands animaux. Que ce soit les ours, les pachydermes ou les grands félins, aucune présentation n’est conforme aux attentes d’un zoo moderne. Jusqu’à récemment, les anthropoïdes faisaient aussi partie de cette catégorie mais la construction de la nouvelle maison des grands singes a changé le sort des gorilles et bonobos. Malheureusement le sort des orangs outangs qui profitent désormais de tout l’espace s’est à peine amélioré.
D’un autre côté, parmi la collection pléthorique du zoo (le CR ne met pas en avant plus de la moitié de la collection), la grande majorité des espèces sont plutôt bien présentées. Le fait est que ce sont les oiseaux, poissons, reptiles et autres petits animaux qui sont concernés. Certaines présentations sont même parmi le gratin européen (Amazonienhaus, Insectarium…). Mais voilà, ce ne sont pas les espèces les plus emblématiques et l’on se souvient surement mieux du regard de l’orang-outan dans sa loge carrelée que du tangara évoluant à 12 mètres de hauteur dans les arbres. Je pense donc que nombre d’avis sont trop influencés par les conditions de vie des animaux les plus emblématiques et oublient que le gros de la collection est bien logée.
Maintenant la question qui se pose pour le Wilhelma comme pour toutes les grandes collections européennes est d’améliorer le bien-être des espèces les plus sensibles et demandant le plus d’espace. Ce défi passe par de grands projets d’investissement comme la maison des grands singes mais aussi par la capacité à se débarrasser de certaines espèces trop encombrantes ou redondantes. C’est souvent là que le bât blesse chez ces grands zoos (la preuve avec les orang-outans).
On pourra aussi se questionner sur l’orientation donnée aux nouvelles réalisations de Stuttgart qui se singularise de la tendance à la thèmatisation auquel on est habitué dans les autres zoos européens avec un style esthétique particulier. En conclusion, le Wilhelma bien qu’un peu à l’écart des zootour allemands mérite largement une visite pour ceux qui peuvent se le permettre. La première raison est évidemment les espèces rares et passionnantes qu’on peut y observer mais c’est aussi intéressant de découvrir la conception d’un des plus grands parcs européens qui se singularise nettement des autres à défaut de totalement adhérer avec leurs choix.
- Therabu
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