Puis la visite commence. Il y a déjà un peu de monde qui attend l'ouverture. Surtout les horaires d'ouverture sont très restreints (10-17h) alors que la collection est très grosse. Le planning est donc serré et le rythme promet d'être élevé. En effet,j'aime passer plusieurs fois devant les installations et malgré la concentration des installations, je regrette de ne pas avoir pu passer une seconde journée. Ma visite commence donc par le nocturama. Il y a beaucoup d'espèces rares dedans et j'espère qu'un passage précoce me permettra de les voir actifs et éventuellement dans la lumière du jour. C'est raté pour la lumière mais certains sont actifs comme les loris grêles ou les galagos moholi.
Direction ensuite l'étage supérieure avec Rainforest Life, un grand espace central tropicalisé hébergeant diverses espèces sud-américaines.
En sortant, petit détour vers African Adventure, espace hébergeant lycaons, phacochères, okapis (dont la petite uniquement visible en intérieur), zèbres de plaines, girafes hybrides et la femelle tapir malais avec son petit.
Puis j'en ai fini avec l'extension qui se situe le long du canal de Regent's Park et de l'autre coté de la route. On peut aussi y voir une sorte de children zoo avec mangoustes, suricates, loutre cendrées, makis cattas et rennes domestiques, la maison des roussettes de Rodrigue, la Snowden Aviary à l'architecture moderniste et ses échassiers ainsi que de vieilles volières à rapaces nocturnes désaffectées. En débouchant du tunnel souterain reliant les deux parties du zoo,se trouve Pengin Beach, l'installation dernier cri consacré aux manchots de Humboldt. Lors de l'ouverture, il semble qu'une colonie de gorfous macaronis y vivait. Maintenant, un unique gorfou sauteur du Nord (Eudyptes chrysocome moseleyi) dénommé Rocky cohabite avec les autres manchots.
En longeant l'installation, l'on tombe sur la curieuse installation consacrée aux papillons, Butterfly Paradise, qui semble être une vaste structure gonflable colorée destinée à des enfants. Ne vous privez pas pour identifier les espèces !
A la sortie du tube, se trouve trois volières de superficie notoirement différentes reliées à un unique bâtiment de briques. La première héberge un couple de cacatoès de Banks, puis des aras militaires et enfin des calaos malais dans la plus grande d'entre elle.
Cette allée de volières nous amène vers Bugs, le pavillon consacré à la découverte du vivant avec ces invertébrés mais aussi vers une des parties les plus anciennes du zoo, à savoir les terrasses des carnivores. C'est à coté des lions d'Asie que vivaient les tigres de Sumatra du zoo. Leur enclos abrite temporairement des hippopotames nains ! L'installation ne leur est clairement pas destinée mais semble curieusement plutôt bien leur convenir. On y trouve aussi des servals, langurs de François avec une naissance et de pauvres gibbons à favoris du Nord.
Puis vient mon installation favorite au zoo, la Blackburn Pavillon consacré aux oiseaux exotiques. Quelques volières extérieures sont accolées au bâtiment et permettent de présenter les plus grandes espèces tandis qu'à l'intérieur, diverses volières extérieures hébergent les plus fragiles. Enfin une vaste partie tropicalisée permet à de nombreux oiseaux d'évoluer en vol libre.
Touraco de Hartlaub
Cossyphe à calotte neigeuse
Toucan à bec rouge
Shama à croupion blanc
Brève à capuchon de Bornéo
Souimanga à gorge rouge
Loriquet du Mont Apo
Spréo améthyste
Souimanga splendide
Paroare dominicain
Amazille de Lesson
Rarissime et discret râle des Philippines
Juste avant de pénétrer dans "Meet the Monkeys", territoire d'immersion pour saïmiris, je rencontre un petit écureuil gris peu farouche tout comme ses compères des autres parcs londoniens.
Puis nous nous dirigeons en direction du Children Zoo, appelé Children Adventure qui en plus d'accueillir mangoustes, suricates, porc-épics et coatis est le lieu de vie d'un couple d'oryctéropes visible depuis des bulles de plexiglas. Une fois par jour, une animation consiste à donner accès à l'extérieur aux curieux animaux et à les attirer devant le public grâce à un nourrissage. Une fois l'écuelle finie et un petit tour d'enclos, les oryctéropes rentrent dormir. Animal Adventure se prolonge avec une mini ferme assez complète (peut-être trop au regard de la superficie totale) auquel s’intègre le nouvel enclos des chameaux construit en même temps que Tiger Territory. De l'autre coté, on peut voir les sangliers à barbe de Bornéo.
Puis direction l'allée des rapaces près de l'entrée, avant de visiter l'un des pavillons les plus passionnants et impressionnants du zoo de Londres : la maison des reptiles. Elle comprend de nombreuses raretés, d'autant plus que le zoo a choisi d'orienter sa collection vers les espèces de serpents venimeuses. Malheruesement seule une partie infime est en présentation et je n'ai pu observer les nombreux et magnifiques spécimens de vipères arboricoles sud-américaines.
Juste à coté se trouve une grande volière pénétrable qui s'appelle African Bird Safari. On y trouvera outre des rolliers, des cigognes d'Abdim et épiscopales, des ombrettes, calaos...
Puis vient Gorilla Kingdom, parcours entier dédié aux forêts tropicales africaines. Le chemin de visite s'enroule autour du territoire alloué aux gorilles, entouré de douves, de fils électriques et de baies vitrées. Une volière inaugure ce parcours avec notamment cette petite incohérence :
Après avoir vu les gorilles en intérieur ou sur leur île, on pourra observer des colobes guereza ou des mangabeys courronné dont ce jeune individu.
Notre visite se termine avec le gargantuesque aquarium du zoo. C'est toujours le meilleur que je n'ai jamais vu. Chaque bac recréé un écosystème précis avec des spécimens parfois très rares et menacés comme le fameux cichlidé de Mangahara (2 mâles à Londres, 1 à Berlin, à priori éteint dans la nature; le zoo lance désespérément des appels pour trouver une femelle captive). Un article à ce sujet à cette adresse : http://biofaune.canalblog.com/archives/ ... 25046.html