Mon année de terminale ayant diminué mes capacités à vous proposer de vrais comptes-rendus comme je l'avais prévu, je me vois contraint de vous proposer par manque de temps des posts-photos de chacune de mes visites, en espérant qu'ils vous satisfairont tout de même et qu'ils vous donneront un bel apereçu des zoos tchèques. Je reste à votre disponibilité pour toute question.
Après les photographies animalières, place donc maintenant à une série de clichés présentants les différentes ambiances et installations du parc :
Entrée du Zoologická a botanická zahrada města Plzně. Ouvert en 1926 avant de déménager sur son emplacement actuel en 1963, il est aménagé sur une surface de 21 hectares et est mondialement connu pour son exceptionnelle collection animale (6000 animaux appartenant à 1150 espèces différentes), considérée avec celles de Berlin comme la plus importante au monde. Membre de l'EAZA, il s'est longtemps spécialisé dans la présentation d'oiseaux et de petits mammifères délaissés par les établissements zoologiques européens, en important des quatre coins du monde (milieu naturel ou éleveurs privés) de nouvelles espèces jusqu'alors jamais présentées sur le continent, élevées en coulisses. Aujourd'hui, le zoo de Plzen poursuit cette politique mais porte également depuis 1991 un intérêt à la botanique grâce à sa fusion avec le Botanicka Zahrada voisin, et depuis 1996 un nouvel accent sur les grands mammifères et une réorganisation en « GéoZoo ».
Le Zoo de Plzen est aujourd'hui organisé en deux grandes parties, l'une, le « centre du zoo », où sont principalement hébergés les petits mammifères et les oiseaux, et la seconde, plus récente et organisée en zones bio-géographiques, où sont majoritairement logées les grandes espèces. C'est par cette dernière que commence la visite, et plus précisément la zone africaine, première partie de l'extension ouverte en 2010 et qui constitue le plus grand projet jamais ouvert par le parc, financé à hauteur de 5 millions d'euros par les aides de l'Union Européenne :
Panneaux pédagogiques à l'entrée de la zone africaine :
Volière africaine, lieu de vie de bec-ouverts africains, d'ibis sacrés, de pélicans gris, de tantales ibis, de spatules blanches, de mouettes à tête grise, d'aigrettes garzettes, de hérons garde-boeufs et de différentes espèces d'anatidés (dont des canards de Meller) :
Sentiers et ambiance de la zone africaine, où une attention toute particulière a été portée à la plantation de graminées afin de reconstituer un paysage de savane :
Enclos des hippopotames pygmées et des pélicans blancs, constitué d'un vaste plan d'eau aménagé sous le couvert forestier, composé en son centre de deux îles arborées où sont présentés des colobes d'Angola et des cercopithèques de Brazza, formant une cohabitation partielle entre les quatre espèces. Le couple d'hippopotames, arrivé en 2010 d'Olomouc et de Cabarceno, s'est déjà reproduit à Plzen en 2012 :
Pavillon des hippopotames, constitué des loges intérieures des animaux et d'une double-volière extérieure et intérieure où sont notamment présentés des bergeronettes grises, des avocettes, des hirondelles rustiques, des guépiers carmins, des sarcelles du Cap, des canards à bec rouge ou des sarcellees de Bernier :
Volière des hérons goliaths, partiellement dissimulée pour privilégier la tranquillité du couple :
Enclos des guépards du Soudan, aménagé tout en longueur et séparé des visiteurs par un simple fossé rempli d'eau. Deux mâles guépards arrivés du zoo de la Palmyre y sont présentés :
Panneau pédagogique permettant de comparer la vitesse de l'être humain à celle du félin :
Première vue sur la grande plaine africaine du zoo, installation déjà existante avant l'ouverture de l'extension en 2010 et qui a simplement été intégrée à la zone africaine. Aménagée sur une superficie de plus de trois hectares, elle accueille des zèbres de Chapman, des cobs lechwes, des nyalas, des autruches, tandis que des pélicans blancs et des ouettes d'Egypte notamment, occupent son vaste plan d'eau faisant office de séparation entre les animaux et les visiteurs :
Enclos des phacochères africains :
Enclos des girafes de Rothschild, l'une des espèces-phares arrivées en 2010 avec l'ouverture de la zone africaine. Un groupe de mâles composé de 4 individus y est présenté en cohabitation avec des grands koudous et des damalisques à front blanc :
C'est avec la découverte des girafes que se conclut la visite de la partie africaine de la nouvelle zone, qui se poursuit avec la partie dédiée au continent asiatique. Elle débute par la rencontre avec l'autre espèce majeure de l'extension, le rhinocéros indien, qui faisait en 2010 son grand retour en République-Tchèque. Un couple de ces animaux (qui a mis au monde son premier petit en 2014) y est présenté dans une installation composée de deux enclos au sol recouvert de différents substrats et qui permet de séparer les deux individus. L'originalité majeure de ces enclos réside dans leur bassin, chaque animal disposant d'un accès à un vaste plan d'eau où ont été aménagées deux îles pour primates, la première, densément végétalisée pour des gibbons à mains blanches, et la seconde, plus découverte, pour des macaques ouandérous. Il est ainsi possible, de la même manière que pour les hippopotames pygmées rencontrés plus tôt, de voir les rhinocéros se baigner devant une des deux espèces de singes. D'autres espèces d'herbivores, ayant accès aux deux parcs des rhinocéros, sont présentés à leurs côtés : il s'agit d'antilopes cervicapres, de nilgauts et d'un discret groupe reproducteur de cerfs de Timor, espèce très rare en captivité en Europe.
Enclos des rhinocéros indiens et des herbivores asiatiques
Plan d'eau des rhinocéros
Ile des gibbons
Ile des macaques ouandérousObservatoire devant l'installation des rhinocéros :
Ambiance dans la zone asiatique :
Diverses petites volières de forme octogonale (toujours reliées à une vaste loge intérieure visible par une baie vitrée) ont été dispersées au sein de la zone asiatique et présentent notamment des sarcelles marbrées, des bulbuls d'Arabie, des échasses blanches, des étourneaux rosés, des martins des berges, des coqs de Lafayette, des étourneaux des pagodes, des faisans de Hume et différents garrulaxes, beaucoup de ces espèces étant relativement rares et peu mises en valeur en captivité en Europe.
Enclos recréant une steppe d'Asie Centrale pour chameaux domestiques, kulans et gazelles à goitre :
Enclos des petits pandas :
Bâtiment et volière des civettes des Philippines, sous-espèce particulière de la civette palmiste importée de son pays d'origine en 2009 pour la première fois en Europe en collaboration avec le zoo de Prague. Des naissances ont été enregistrées dans chacun des parcs régulièrement depuis 2010 :
Le visiteur peut maintenant quitter la zone asiatique et la nouveauté 2010 toute entière pour rejoindre les zones bio-géographiques plus anciennes du parc, à commencer par le complexe paléarctique dédié aux animaux des zones froides de la planète.
Installation dédiée aux amphibiens européens, permettant une petite promenade dans une zone humide préservée menant à une rangée de terrariums extérieurs pour salamandres terrestres, crapauds verts, crapauds calamites, sonneurs, tritons alpestres, grenouilles vertes, grenouilles rousses ou encore grenouilles rieuses :
Enclos des bisons d'Europe et des kiangs :
Enclos des bœufs musqués, composé d'une partie découverte et d'une zone forestière plus accidentée :
Sentier tortueux et forestier menant à la partie haute du zoo :
Ce sentier longe sur toute sa longueur le gigantesque enclos des ours bruns d'Europe, vaste espace densément végétalisé de près d'un hectare où l'observation des plantigrades est particulièrement peu aisée :
Panneau pédagogique sur le type d'alimentation des oiseaux des forêts tchèques :
Hôtel à insectes :
Enclos des loups gris :
Enclos des wapitis nains, sous-espèce très rare en captivité en Europe, qui marque l'arrivée dans la zone nord-américaine du zoo de Plzen :
Jardin du Sonora, petit espace extérieur planté de nombreux cactées et autres plantes typiques des zones arides du sud des Etats-Unis, où ont été aménagés deux terrariums de plein air occupés par des serpents-jarretières et différentes espèces de lézards :
Volière des buses à queue rousse :
Enclos des mouflons de Dall (des chèvres des Rocheuses sont présentés à leurs côtés dans un enclos du même type) :
Maison du Sonora, petit bâtiment présentant la faune souvent méconnue et délaissée des zones désertiques des Etats-Unis au travers d'une série de terrariums vitrés. Ils accueillent notamment des petits polatouches, des rats-kangourous de Merriams, des chouettes chevêches des terriers, des colins écaillés, des scolopendres, des serpents rois de Californie, des crotales diamantins de l'Ouest, des monstres de Gila, des chuckwallas, des scorpions d'Arizona, des lézards aveugles, des tétras du Mexique ou encore des crapauds verts.
Sentier de la zone nord-américaine surplombé par les enclos des mouflons et des wapitis :
Ecosystème marécageux préservé pour amphibiens indigènes :
Ambiance dans la zone nord-américaine :
Observatoire devant les enclos des lynx (lynx du Canada d'un côté et bobcats de l'autre) :
Enclos des bobcats :
Enclos des oursons-coquaux et des spermophiles de Richardson :
Enclos des gorals de Chine :
Sentier longeant les enclos des panthères :
Installation des panthères de Chine, constituée de plusieurs volières densément végétalisées pouvant être reliées ou séparées selon les besoins des animaux. Hébergés au parc depuis 2002, ils se sont reproduits pour la première fois en 2011 :
Volière des panthères des neiges, qui, accolée à une paroi rocheuse relativement accidentée, permet aux félins de disposer de plusieurs niveaux d'évolution :
Enclos des tigres de Sibérie :
Volière des aigles criards :
Ferme pédagogique qui, en plus de présenter différentes races d'animaux domestiques, certaines étant uniquement représentées en République-Tchèque, expose aux visiteurs les traditions agricoles et les relations entre l'Homme et l'animal par l'intermédiaire d'objets et de bâtiments visitables :
Cette petite zone dédiée à la biodiversité locale se poursuit avec la reconstitution d'une rivière tchèque que le visiteur suit au travers d'un sentier escarpé. Différents bassins de plein air y présentent des poissons locaux, à l'instar des ombres, brochets, anguilles, carpes ou gardons, ainsi que leurs prédateurs, couleuvres tesselées et loutres d'Europe (dont l'enclos était en travaux lors de ma visite) :
Petite volière de contact dédiée aux oiseaux endémiques aux forêts de conifères européennes, où sont présentées en semi-liberté près d'une vingtaine d'espèces, dont des bec-croisés des sapins, des tétras lyres ou encore des jaseurs boréaux :
Le visiteur est désormais revenu au niveau de l'extension traversée en tout début de visite, et découvre désormais le vaste bâtiment qui constitue les loges des girafes et des rhinocéros indiens :
A l'instar de la partie extérieure de l'extension, le bâtiment a été scindé en deux parties, l'une dédiée à l'Afrique, l'autre à l'Asie. C'est par cette dernière, et les loges intérieures des rhinocéros, que débute la visite :
Face aux loges, une volière tropicale aménagée tout en longueur accueille encore quelques pigeons de Nicobard, garrulaxes, éperonniers napoléons, bulbuls de Chine, vanneaux soldats, gouras couronnés, martins chasseurs à collier blanc sans oublier un couple de tragules de Balabac arrivé en 2011 en provenance de Wroclaw, et qui s'est reproduit dès l'année suivante :
La transition entre la zone asiatique et la zone africaine du bâtiment s'effectue grâce à un petit sas plongé dans l'obscurité où a été aménagé un petit nocturama présentant les deux espèces de rats des nuages, des écureuils à ventre rouge et les rarissimes porcs-épics des Philippines importés en 2008 de leur pays d'origine :
Loges intérieures des girafes dans la partie africaine du bâtiment :
Plusieurs petits terrariums abritent différentes espèces d'insectes et de reptiles tandis qu'un vaste enclos vitré visible depuis plusieurs niveaux héberge en cohabitation reptiles (tortues panthères, agames des colons et gerrhosaures), mammifères (damans de Rhodésie) et oiseaux (calaos de Tanzanie et pie-grièches à longue queue) évoluant au milieu de reconstitutions de termitières et de kopjes :
Entrée dans la zone sud-américaine avec la vate plaine des vigognes, nandous et capybaras :
Sentier dans la zone sud-américaine :
Enclos des coatis à queue annelée et des pécaris à collier :
Enclos des loups à crinière :
Deuxième point de vue sur la plaine africaine des zèbres, des cobs et des nyalas vue en début de visite derrière le plan d'eau :
Bâtiment abritant les loges intérieures des mammifères, garni de nombreux panneaux pédagogiques sur la gestion d'une réserve en Afrique :
Enclos des muntjacs de Chine :
Grande volière à flanc de falaise pour vautours fauves, marabouts d'Afrique, vautours charognards, corbeaux à cou blanc et grues couronnées :
Entrée de la grande nouveauté 2012 du zoo de Plzen, l'une des plus chères jamais entreprises par un zoo tchèque. Elle consiste en la reconversion et la rénovation totale d'un ancien ensemble de bunkers nazi en souterrain à la fois dédié à la seconde guerre mondiale, à l'archéologie et aux animaux des profondeurs :
Bâtiment d'accueil dédié à la seconde guerre mondiale avec armes et documents d'époque :
La visite s'effectue donc dans un dédale de souterrains plongés dans la pénombre, autour des quels ont été aménagés des enclos vitrés et des espaces pédagogiques présentant la vie méconnue des profondeurs. La première partie est dédiée aux grottes de République-Tchèque, et permet notamment la présentation de loirs gris, de rats noirs, de crapauds communs, de chauves-souris noctules ou de papillons bombyx dans des recontitutions d'égouts ou de toilettes abandonnées :
La seconde partie, dédiée à l'évolution de la vie sur terre, présente notamment un aquarium pour nautiles, véritables fossiles vivants :
La zone dédiée aux caves des Caraïbes présente quant à elle une gigantesque grotte aménagée tout en longueur où volent deux espèces de chiroptères frugivores (Chauve-souris à queue courte de Seba et glossophages de Pallas) :
Bassins des salamandres de Kaiser et des tétras des cavernes, petits poissons aveugles mexicains :
Enfin, le visiteur a l'opportunité de découvrir derrière une large baie vitrée un aperçu des coulisses avec le vaste centre d'élevage des amphibiens du zoo de Plzen où sont hébergées et reproduites de nombreuses espèces de batraciens locaux et amphibiens :
A l'extérieur, le visiteur trouve encore un vaste terrarium de plein air où cohabite différentes espèces de lézards européens (verts, vivipares, agiles), des grenouilles vertes et des tritons ponctués :
Zone japonaise, constituée d'un jardin zen et d'un ensemble de petites volières présentant la faune ailée d'Asie du Sud-Est et d'Eurasie abritant entre-autres des faisans du Vietnam, des loriots de Chine, des argus géants, des éperonniers chinquis, des bulbuls orphées, des merles à dos gris, des verdiers de l'Himalaya, des faisans d'Edwards, des cailles peintes, des colombines turverts, des grives de Sibérie, des râles des genêts, des léiothrix à joues d'argent, ou encore diverses espèces de bulbuls et de garrulaxes.
C'est par le jardin japonais que se conclut la découverte des grands espaces du zoo de Plzen. Mais la visite est loin d'être finie puisqu'il reste encore au public la zone centrale du parc, où sont notamment présentés les plus rares trésors de la collection animale du parc. Avant cela, il peut s'aventurer dans une petite serre désertique où, en plus d'admirer une imposante collection de plantes grasses, il peut trouver quelques terrariums occupés par des serpents à groin de Madagascar, des agames des colons, des lézarsds ocellés d'Afrique du Nord ou des monstres de Gila :
Enclos des manchots de Humboldt :
Enclos des tamarins pinchés :
Enclos des tortues sillonnées et des oiseaux africains, accueillant notamment l'une des plus grandes collections de tisserrins et d'euplectes d'Europe :
Nocturama australien, lieu de vie de phalangers renards, de couscous terrestres, de rats-kangourous à queue en brousse et de phalangers à pelage rayé :
Enclos des tortues asiatiques (tortues géantes des marais, tortues épineuses, ocadies de Chine, tortues feuilles d'annam, tortues noires...) :
Extérieur du pavillon tropical, composé de cages extérieures pour mammifères sud-américains (en travaux lors de ma visite) :
A l'intérieur, le visiteur découvre les loges intérieures reliées à ces cages, occupées par des callithricidés (tamarins à manteau rouge, tamarins labiés, tamarins empereurs, tamarins à mains rousses), des cobayes des rochers, des aras militaires, des hutias de Cuba, des tatous velus, des agoutis à dos noir, des douroucoulis d'Azara sans oublier des coendous.
Zone du pavillon consacrée aux reptiles, avec des terrariums pour alligators du Mississipi, caméléons du Yémen ou agames barbus :
Enclos intérieur des makis cattas et des tortues géantes d'Aldabra :
La visite se termine par une zone dédiée aux grands reptiles, où sont notamment présentés des varans de Komodo, des crocodiles du Siam et des caïmnans de Schneider cohabitant avec des pacus noirs et des tortues à taches jaunes d'Amazonie dans un vaste aqua-terrarium :
Ce pavillon, le plus ancien du parc, semble amené à évoluer dans le futur, notamment avec le déplacement des callithricidés vers une serre qui leur sera entièrement dédiée dès 2015, ainsi que la rénovation de la zone des reptiles pour se concentrer sur la présentation et l'élevage de serpents vénimeux.
Enclos extérieur des makis cattas :
Ile des chimpanzés :
Ambiance dans la zone australienne :
Volière des tallégales de Latham et des chouettes boubouks, deux espèces extrèmement rares en captivité :
Enclos des wallabys de Bennet, des wallabys de Parma et des oies céréopses :
Exemple de petite volière de la zone australienne, occupée par des potorous, des bettongs, des sarcelles chataigne, des martins-chasseurs géants, des vanneaux soldats, des cassicans flûteurs, des podarges gris ou encore des perruches kakarikis :
Entrée du pavillon australien, où sont présentés les rarissimes rats d'eau australien et les pademelons à queue courte :
Enclos de contact des makis cattas qui marque l'entrée de la zone malgache, lieu de présentation d'une des plus grandes collections d'animaux originaires de Madagascar en dehors de leur pays d'origine :
Cette zone est composée d'un pavillon central relié à l'extérieur à différentes petites volières permettant à ses occupants de profiter d'un peu d'air frais. Les espèces possédant un accès à l'extérieur semblent alterner, mais lors de ma visite il s'agissait des ibis huppés, des pigeons roses de l'île Maurice, des varis roux, des lémurs à collier roux, des hapalémurs du Lac Alaotra et des fossas, d'autres visiteurs semblent toutefois indiquer que les mangoustes à dix bandes par exemple, disposaient d'un accès à l'extérieur au moment de leur venue :
Le pavillon malgache est lui même séparé en deux parties, l'une diurne, l'autre nocturne. Cette dernière permet la présentation, dans de grands enclos vitrés en partie plongés dans l'obscurité, de microcèbes murins, rats sauteurs géants de Madagascar, boas arboricoles malgaches, blattes souffleuses, grands tenrecs, ou encore mangoustes à dix bandes.
Enclos intérieur des mangoustes à dix bandesLa seconde partie du pavillon, cette fois pleine de lumières, a été divisée en différentes zones baptisées selon des régions de l'île rouge, à l'instar, de « Kirindy » ou « Ifati ». Elle accueille les fossas, des galidies élégantes, des lémurs à ventre roux, des perroquets vasas, des râles à bec jaune, des lémurs à front roux, ainsi que plusieurs espèces de reptiles dont des tortues rayonnées, des geckos géants diunes de Madagascar, des oplures de Cuvier, des iguanes à queue épineuse, des caméléons verruqueux, des geckos de Standing, des pyxides arachnoides ou des zonosaures de Karsten.
Enclos des galidies élégantesVolière des perroquets vasas
Enclos des lémurs à ventre rouxA l'extérieur, deux îles constituent encore le lieu de vie de varis noirs et blancs et de lémurs noirs :
La visite touche à sa fin et le public doit encore découvrir l'une des zones qui a fait la renommée du zoo de Plzen, le pavillon des petits mammifères africains. Aménagé à l'emplacement de l'ancien bâtiment des carnivores, il est lui aussi constitué d'une zone nocturne et d'une petite partie diurne. Dans cette dernière, le visiteur découvre les loges intérieures des mangoustes brunes et des otocyons ainsi que l'enclos des mangoustes sanguines, une espèce rarissime uniquement présentée à Prague et à Plzen en Europe :
Une porte franchie, le visiteur se retrouve plongé dans la pénombre d'un des plus importants nocturamas d'Europe. Il y découvre des galagos de Garnett, des damans des arbres, des galagos du Sénégal, des athérures africains, des chauves souris paillées d'Afrique, des épomophores de Wahlberg, des vipères du Gabon, des grandes gerboises, des souris épineuses, des rats de Gambie, des lièvres sauteurs du Cap, des roussettes d'Egypte, des rats des acacias, des rats taupes de Mechow, des putois marbrés, de très rares genettes de Thierry, et un couple de rarissimes zorilles de Lybie arrivé en 2008, une espèce unique en Europe. Les loges intérieures des chacals à chabraque se trouvent également en cycle inversé à la fin du nocturama.
La visite du zoo de Plzen se conclut avec les enclos extérieurs des petits carnivores du pavillon africain, tous présentés dans de vastes fosses herbeuses :
Enclos des chacals à chabraque :
Enclos des otocyons :
Enclos des mangoustes brunes :
Le couple de lions, présenté comme appartenant à la sous-espèce de l'Atlas, est présenté sur une île herbeuse et constitue la dernière espèce visible du public :