Source : Chasse Passion.Le zoo de Beauval revendique sa haine de la chasse
En soit ce n’est pas une nouveauté, on imagine que beaucoup de personnels travaillant dans les zoos, trop concentrés à s’occuper de leur pensionnaire et très mal informés sur l’art cynégétique, sont majoritairement anti-chasse.
Apparemment c’est également le cas des dirigeants du zoo qui viennent d’annoncer fièrement sur leur page Facebook et sur leur site internet que « les zoos français réitèrent leur opposition aux chasses « traditionnelle ».
Le parc de Beauval publie ainsi un communiqué de l’AFDPZ (association française des parcs zoologiques) dont il fait partie, qui s’insurge contre les récents arrêtés permettant les chasses traditionnelles de plusieurs espèces d’oiseaux dans le sud de la France.
Cette chasse qu’aucun membre de cette association n’a jamais vue ni de près ni de loin peut donc disparaitre, car il s’agit de « pratiques barbares » selon eux. Incroyable de voir que des zoos tels que celui de Beauval, qui se bat pour notamment la non-disparition des pandas, ne voient aucun inconvénient à faire en revanche disparaitre un mode de chasse ancestrale. La zoolâtrie dans toute sa splendeur.
Certes nous sommes habitués à recevoir des leçons d’ignares bobo-parisiens, mais venant de la part de zoos qui font régulièrement polémique concernant leur condition de détention de leurs animaux, c’est à se rouler de rire par terre, si le sujet n’était pas aussi grave.
Un simple passage par Google nous apprend que Beauval a eu à faire à l’association PETA au mois de mars dernier, car ce dernier a installé un télécabine au-dessus du parc à éléphants. 8 millions d’euros investis pour survoler les pachydermes pendant 4 minutes. Autant d’argent qui aurait pu aller dans la poche d’une association de sauvegarde des éléphants en Afrique. Sauf que c’est moins rentable c’est vrai, car ne l’oublions pas un zoo n’est ni plus ni moins qu’une entreprise.
On peut aussi lire qu’en 2015 Beauval avait dû abandonner son projet de delphinarium (pour les dauphins), trop de défenseurs de la cause animale se sont élevés contre le projet.
Hors de nos frontières on ne compte plus les cas de maltraitance animale dans les zoos Ainsi l’on peut trouver le « zoo de la mort » en Indonésie ou chaque mois des dizaines d’animaux meurt de malnutrition (à l’époque en 2015), ou encore au Bangladesh ou un lion est quasiment mort sous les yeux du publique dans un état lamentable (les lois du pays ne permettent pas d’euthanasier un animal). Pire encore, le Zoo de Gaza fermé en 2016 ou les animaux en plus d’être mal soignés, étaient victime des bombes du conflit israelo-palestinien.
Comment on dit déjà ? Ah oui, mauvaise foi !
On admirera la puissance du raisonnement, la force de la démonstration, la pertinence de l'argumentaire... Sans compter que le texte original était plombé (sic) de fautes...