Le domaine des grottes de Han (Belgique) s’apprête à envoyer un de ses chevaux de Przewalski dans un but de réintroduction.
Décidément, la Chine et la Belgique semblent entretenir des liens étroits en ce qui concerne les animaux. Après le prêt de Hao Hao et Xing Hui, deux pandas géants, au parc animalier de Pairi Daiza, c’est maintenant au tour de la Belgique d’envoyer un animal en Chine.
Les projets et leurs objectifs sont cependant très différents. Si le premier a surtout une visée touristique, le deuxième a pour objectif de réintroduire durablement dans la nature une espèce menacée.
En effet, le domaine des grottes de Han, connu pour sa réserve d’animaux sauvages, est en train de réaliser des tests préparatoires en vue de l’envoi d’un de ses chevaux de Przewalski. Ce nom difficilement prononçable désigne une cheval pas banal puisque le Przewalski est le dernier cheval sauvage au monde. " Il n’a jamais été domestiqué ni monté par l’homme. C’est lui qu’on trouve notamment sur les peintures rupestres de la grotte de Lascaux ", explique Anthony Kohler, responsable adjoint du domaine des grottes de Han.
Sa présence sur Terre est très ancienne mais il a malheureusement complètement disparu à l’état naturel en 1960. Sans programme de réintroduction, il était voué à disparaître. Des scientifiques ont entamé un programme de réintroduction du cheval en Mongolie en 2004, à partir de chevaux issus de parcs zoologiques français. La Belgique aussi s’est engagée et travaille à l’envoi d’un de ses mâles reproducteurs en Chine.
Dès janvier 2017, le domaine des grottes de Han accueillera trois nouvelles femelles afin de renforcer son groupe reproducteur et dans la foulée de ces arrivées, les attributs virils d’un des mâles du troupeau seront scrupuleusement testés afin de déterminer sa capacité à engendrer une descendance nombreuse et en bonne santé qui permettrait de réintroduire durablement cet animal en Chine.
Source :
La Dernière Heure.
