Les espèces menacées d'extinction ne cessent d'augmenter

Programmes d'élevage, conservation ex situ, conservation in situ...

Les espèces menacées d'extinction ne cessent d'augmenter

Messagepar Le Fossa » Lundi 08 Mai 2006 17:02

Les espèces menacées d'extinction ne cessent d'augmenter - 07 mai 2006 - 14:00

Vu sur: http://www.actualites-news-environnemen ... nction.php

Les ours blancs et les hippopotames figurent sur la Liste rouge des 16.119 espèces menacées d'extinction établie par l'UICN. La nouvelle liste rouge pour 2006 de l'IUCN sur les espèces menacées d'extinction est sans détour, elle indique un déclin continu des animaux et de la flore. A ce jour le nombre d'espèces connues menacées d'extinction sont au nombre de 16.119 espèces. De nouvelles espèces « bien familières » sont ajoutées à la liste comme les gazelles, l'ours blanc, et les hippopotames ; ainsi que certains requins d'océan, des poissons d'eau douce et des fleurs méditerranéennes. Des mesures de conservation ont été bénéfiques au pygargue à queue blanche et offrent une lueur d'espoir aux vautours indiens.

Les espèces officiellement déclarées Éteintes sont au nombre de 784 et 65 autres n'existent qu'en captivité ou en culture. Sur les 40.169 espèces évaluées à l'aide des critères de la Liste rouge de l'UICN, 16.125 sont aujourd'hui déclarées menacées d'extinction. Un amphibien sur trois et un quart des espèces de conifères du monde, un oiseau sur huit et un mammifère sur quatre sont en péril.

Les dangers qui menacent la survie des espèces végétales et animales se multiplient, indique la Liste rouge de l'Union mondiale pour la nature (UICN). Cette liste a été rendue publique le 2 mai. Plus de 16.000 espèces végétales et animales menacées d'extinction figurent sur cette liste, preuve du déclin régulier de la diversité biologique de la planète. « Les implications de cette tendance, à la fois pour la productivité et la résistance des écosystèmes et pour les milliards de personnes qui dépendent d'eux, notamment pour leurs sources de revenus, sont énormes », a déclaré M. Achim Steiner, directeur général de l'UICN.


Les espèces menacées d'extinction ne cessent d'augmenter

La fonte des calottes polaires due au réchauffement de la planète entraînera une diminution de 30 % de la population d'ours blancs dans les 45 prochaines années, tandis que la chasse non réglementée est responsable de la perte de 80 % enregistrée dans la population des gazelles, aujourd'hui classées dans la catégorie des animaux « en danger critique d'extinction ». Pour la première fois, la Liste rouge de l'UICN, qui est dressée annuellement, évalue la situation de plusieurs groupes d'animaux marins et conclut que sur les quelque 550 espèces de requins et de raies évaluées, 20 % sont menacées d'extinction.

Pour la première fois, la Liste rouge considère l'hippopotame comme une espère « vulnérable », principalement en raison du déclin dramatique qu'il a subi en République démocratique du Congo. Ce pays en comptait 30.000 en 1994 (deuxième population d'hippopotames d'Afrique, après la Zambie) et en a aujourd'hui perdu 95 %. « Dans certains pays d'Afrique, les conflits régionaux et l'instabilité politique ont entraîné de graves difficultés pour un grand nombre d'habitants et les conséquences pour la faune y ont été tout aussi dévastatrices », a fait valoir M. Jeffrey McNeeley, chercheur en chef de l'UICN.

La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2006 met clairement en lumière le déclin permanent de la biodiversité mondiale et l'impact de l'humanité sur toutes les formes de vie de la planète. Reconnue comme l'évaluation la plus sérieuse de l'état de conservation mondial des plantes et des animaux, la Liste fournit une mesure exacte et précise des progrès, ou de l'absence de progrès de l'objectif fixé par la communauté mondiale : assurer, d'ici à 2010, une forte réduction du rythme actuel de perte de la diversité biologique.

« La tendance qui se dégage de la Liste rouge de l'UICN 2006 est claire : la perte de biodiversité s'accélère au lieu de ralentir » déclare Achim Steiner, Directeur général de l'Union mondiale pour la nature (UICN). «Cette tendance est lourde de conséquences pour la productivité et la résilience des écosystèmes ainsi que pour la vie et les moyens d'existence des milliards de personnes qui en dépendent. Il est possible de la renverser, comme le prouvent les nombreux succès de la conservation. Mais pour réussir à l'échelon mondial, il faut nouer de nouvelles alliances entre tous les secteurs de la société. La biodiversité ne sera pas sauvée par les seuls spécialistes de l'environnement -- il faut qu'elle devienne la responsabilité de chacun d'entre nous et que nous ayons les moyens et les ressources pour agir » a-t-il ajouté.

L'ours blanc (Ursus maritimus) est voué à devenir une des plus célèbres victimes du réchauffement climatique mondial. L'impact des changements climatiques se fait de plus en plus sentir dans les régions polaires où, l'été, la banquise devrait diminuer de 50 à 100 % dans les 50 à 100 prochaines années. Comme ils dépendent de l'écoulement glaciaire arctique pour chasser les phoques et qu'ils sont hautement spécialisés et adaptés à la vie dans le milieu marin arctique, les ours blancs devraient subir un déclin de plus de 30 % de leur population dans les 45 prochaines années. Jusque-là inscrit par l'UICN comme espèce dépendant de mesures de conservation, l'ours blanc entre dans les catégories des espèces menacées où il est désormais classé Vulnérable. (Des explications sur les catégories de menaces de la Liste rouge de l'UICN se trouvent dans les Notes aux rédacteurs).

L'empreinte mondiale de l'humanité sur la planète est même visible dans des régions à priori éloignées de toute influence anthropique. Les déserts et les zones arides pourraient sembler relativement intacts mais les animaux et les plantes, spécialement adaptés, y sont parmi les plus rares et les plus menacés. Lentement mais sûrement, les déserts se vident de leur faune et de leur flore diverses et spécialisées, pratiquement à notre insu.

La chasse non réglementée suivie de la dégradation de l'habitat : telles sont les principales menaces pour la faune du désert. La gazelle dama (Gazella dama) du Sahara, déjà considérée En danger en 2004, a subi une perte de 80 % de ses effectifs en 10 ans, en raison d'une chasse non contrôlée ; elle est aujourd'hui rangée dans la catégorie En danger critique d'extinction. D'autres espèces de gazelles du Sahara sont également menacées et semblent destinées à subir le sort de l'oryx algazelle (Oryx dammah), Éteint à l'état sauvage.

Des pressions semblables s'exercent sur les antilopes d'Asie. La gazelle à goitre (Gazella subgutturosa) dispose d'une vaste aire de répartition dans les déserts et les semi-déserts de l'Asie centrale et du Moyen-Orient et, jusqu'à ces dernières années, comptait des populations importantes au Kazakhstan et en Mongolie. Dans les deux pays, la disparition des habitats et la chasse illicite pour la viande sont responsables de déclins brutaux. La gazelle, qui était considérée Quasi menacée, est maintenant classée Vulnérable.

Une nouveauté importante dans la Liste rouge 2006 : la première évaluation régionale complète de certains groupes marins. Les requins et les raies figurent parmi les premiers groupes marins systématiquement évalués et sur les 547 espèces inscrites, 20 % sont menacées d'extinction. Cela confirme les craintes selon lesquelles ces espèces à croissance lente sont exceptionnellement sensibles à la surpêche et disparaissent à un rythme sans précédent dans le monde entier.

Le sort de l'ange de mer commun (Squatina squatina) et du pocheteau gris (Dipturus batis), qu'il était autrefois courant d'observer sur les marchés aux poissons européens, illustre de manière tragique la détérioration rapide et récente de l'état de nombreux requins et raies. Ils ont pratiquement disparu des étalages. L'ange de mer (passé de la catégorie Vulnérable à En danger critique d'extinction) est déclaré Éteint dans la mer du Nord tandis que la raie grise (passée de la catégorie En danger à En danger critique d'extinction) est aujourd'hui très rare en mer d'Irlande et dans le sud de la mer du Nord.

La pêche exploite des eaux de plus en plus profondes et le squale-chagrin commun (Centrophorus granulosus) qui vit sur les fonds marins est désormais considéré Vulnérable avec des déclins locaux de 95 % de sa population. Cette pression de pêche, pour sa viande et sa riche huile de foie, dépasse largement la capacité de reproduction de ce poisson ainsi que les niveaux de pêche durable. Faute d'imposer des limites de capture au niveau international, les populations de ce squale sont vouées au déclin.

« Beaucoup d'espèces marines connaissent aujourd'hui un risque d'extinction aussi élevé que les espèces terrestres : la situation désespérée de nombreux requins et raies n'est que la partie émergée de l'iceberg » déclare Craig Hilton-Taylor, de l'Unité Liste rouge de l'UICN. « Il est vital de prendre des mesures pour améliorer considérablement les pratiques de gestion et appliquer des mesures de conservation telles que des zones interdites à la pêche, des règlements sur le maillage des filets et des limites de capture internationales, avant qu'il ne soit trop tard. »

Les espèces d'eau douce ne vont pas mieux. Leur taux de déclin est parmi les plus importants : 56 % des 252 espèces de poissons d'eau douce endémiques du bassin méditerranéen sont menacés d'extinction ce qui représente la plus forte proportion pour toutes les évaluations régionales de poissons d'eau douce effectuées à ce jour. Sept espèces, notamment deux apparentées aux carpes, Alburnus akili et Telestes ukliva sont aujourd'hui Éteintes respectivement en Turquie et en Croatie. Sur les 564 espèces de libellules et de demoiselles évaluées à ce jour, près d'une sur trois (174) est menacée, dont près de 40 % des libellules endémiques du Sri Lanka.

« Nous avons besoin de poissons pour nous nourrir mais les activités de l'homme dans les bassins versants -- le défrichement des forêts, la pollution, l'exploitation de l'eau et l'eutrophisation sont les principaux facteurs qui influencent la qualité de l'eau et sa quantité. L'impact est énorme sur les espèces d'eau douce et, en conséquence, sur les communautés riveraines » déclare Dr. Jean-Christophe Vié, Coordonnateur adjoint du Programme de l'UICN pour les espèces.

En Afrique de l'Est, les effets des activités humaines sur les milieux d'eau douce menacent un poisson sur quatre (28 %). Les conséquences commerciales et alimentaires pourraient être graves dans des pays tels que le Malawi où 70 % des protéines animales consommées proviennent des poissons d'eau douce. La truite lacustre ou mpasa (Opsaridium microlepis) du lac Malawi fait l'objet d'une pêche intensive durant sa remontée des rivières en période de frai mais elle a subi un déclin de 50 % depuis 10 ans en raison de la sédimentation au niveau des frayères et de la réduction des débits par l'extraction d'eau. Elle est aujourd'hui considérée En danger.

Les écosystèmes d'eau douce ne sont pas seulement une importante source alimentaire, ils sont essentiels pour la fourniture d'eau potable propre et l'assainissement. Plus d'un milliard d'habitants de la planète n'ont pas encore accès à de l'eau salubre. Or, avec le déclin permanent des zones humides et des écosystèmes d'eau douce, il est de plus en plus difficile de satisfaire ce besoin et de maintenir les approvisionnements actuels.

Avec leur biologie semi-aquatique, les libellules sont des indicateurs utiles de la qualité de l'habitat au-dessus et au-dessous de la surface de l'eau. Sur les hauts plateaux du Kenya où la densité de population humaine est élevée et où de nombreux cours d'eau prennent leur source, une espèce de libellule des cours d'eau des forêts montagneuse s, Notogomphus maathaiae, classée En Danger, est utilisée comme porte-drapeau d'une campagne de sensibilisation du public au rôle de « gardien du bassin versant » que jouent ces espèces. La protection des forêts riveraines aidera aussi les agriculteurs vivant au pied des montagnes en assurant la stabilité des sols et un débit d'eau régulier. C'est à juste titre que cette libellule a été nommée en l'honneur de Wangari Maathai, prix Nobel de la paix, qui, inlassablement, fait campagne pour la protection des ressources naturelles de la planète comme arme de lutte contre la pauvreté.

Les grandes espèces d'eau douce telle que l'hippopotame (Hippopotamus amphibius) sont aussi en difficulté. Une des espèces aquatiques africaines les plus emblématiques, l'hippopotame est considéré menacé pour la première fois et classé dans la catégorie Vulnérable essentiellement en raison du déclin catastrophique qu'il a subi en République démocratique du Congo (RDC). En 1994, la RDC possédait la deuxième population d'Afrique – 30 000 hippopotames, après la Zambie qui en avait 40 000 – mais elle a perdu 95 % de cette population à cause de la chasse non réglementée pour la viande et l'ivoire des dents.

« Touchées par les conflits régionaux et l'instabilité politique qui règne dans certains pays d'Afrique, beaucoup de populations connaissent des difficultés et l'impact sur la faune sauvage est également dévastateur » déclare Jeffrey McNeely, Conseiller scientifique en chef de l'UICN.

Autre victime de l'instabilité politique et des conflits, l'hippopotame pygmée (Hexaprotodon liberiensis) est une espèce beaucoup moins connue, présente dans une poignée de pays d'Afrique de l'Ouest seulement. Cet animal forestier craintif était déjà classé Vulnérable mais l'exploitation illicite du bois et l'incapacité d'assurer la protection dans certaines zones centrales l'ont poussé à se réfugier dans des fragments forestiers qui se réduisent comme peau de chagrin. Il est aujourd'hui classé dans la catégorie En danger.

La Liste rouge 2006 comprend de nouvelles espèces de la région méditerranéenne, un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale avec près de 25 000 espèces de plantes dont 60 % n'existent nulle part ailleurs. En Méditerranée, les pressions de l'urbanisation, du tourisme de masse et de l'agriculture intensive ont poussé de plus en plus d'espèces indigènes telles que la buglosse Anchusa crispa et la centaurée Femeniasia balearica (toutes deux En danger critique d'extinction) vers l'extinction. La buglosse n'est connue que de 20 sites de petite taille et il reste moins de 2200 centaurées adultes.

Mais que peut-on faire pour mettre un terme au déclin de la diversité biologique dont dépend tellement notre propre bien-être, et pour renverser la tendance? La Liste rouge agit comme un signal d'alarme, appelant le monde à prendre conscience de l'état de notre environnement naturel. Outil de plus en plus puissant au service de la planification, de la gestion, du suivi et de la prise de décision en matière de conservation, elle est très largement citée dans la littérature scientifique comme le système le mieux adapté pour évaluer le risque d'extinction des espèces.

Elle est, à l'échelon mondial, l'outil décisionnel et scientifique le plus renommé pour la conservation des espèces mais elle est aussi de plus en plus largement adoptée au niveau national. Aujourd'hui, pour déterminer leurs priorités en matière de conservation, 57 pays au moins ont recours à des listes rouges nationales qui appliquent les critères de l'UICN.

Lueur d'espoir, pour l'UICN, la conservation, çà marche ! Grâce à des mesures de conservation, l'état de certaines espèces s'est amélioré : c'est la preuve que la conservation, çà marche ! Dans de nombreux pays d'Europe, la reconstitution des populations de pygargues à queue blanche (Haliaeetus albicilla) a été spectaculaire. Les effectifs ayant doublé dans les années 1990, l'espèce est passée de la catégorie Quasi menacée à la catégorie Préoccupation mineure. L'application de lois interdisant de le tuer et de mesures de protection pour éliminer les menaces que constituaient les changements de son habitat et la pollution sont à l'origine de cette embellie.

Sur l'île australienne de Christmas, le fou d'Abbott (Papasula abbotti) déclinait en raison de la disparition de son habitat et de la présence d'une espèce exotique envahissante, la fourmi folle jaune Anoplolepis gracilipes qui ravageait l'écologie insulaire. Le fou, inscrit dans la catégorie En danger critique d'extinction en 2004 voit ses effectifs augmenter grâce aux mesures de conservation et a été déplacé vers la catégorie En danger. D'autres plantes et animaux mis en avant lors de publications précédentes de la Liste rouge font aujourd'hui l'objet d'actions de conservation concertées qui devraient conduire à une amélioration de leur état de conservation dans un proche avenir.

En Asie du Sud-Est, le poisson-chat géant du Mékong (Pangasianodon gigas) qui est, avec ses 300 kilos, l'un des plus grands poissons d'eau douce du monde, a été inscrit dans la catégorie En danger critique d'extinction en 2003. Devenu l'une des quatre espèces emblématiques du Programme pour la diversité biologique et l'utilisation durable des zones humides du Mékong, il fait désormais l'objet d'une coopération régionale en matière de gestion de la pêche et d'activités de conservation. Grâce à des mesures prises d'urgence par suite du déclin spectaculaire de 97 % de la population du vautour indien (Gyps indicus) inscrit dans la catégorie En danger critique d'extinction en 2002, l'avenir de cette espèce ainsi que d'espèces apparentées est aujourd'hui plus sûr. Le médicament vétérinaire qui était à l'origine de son empoisonnement involontaire, le diclofenac, est aujourd'hui interdit en Inde. Un produit de substitution prometteur a été trouvé et des colonies de vautours indiens élevés en captivité serviront au programme de réintroduction.
Beaucoup d'autres espèces telles que le poisson Napoléon (Cheilinus undulatus) inscrit dans la catégorie En danger depuis 2004 et l'antilope saiga (Saiga tatarica) placée dans la catégorie En danger critique d'extinction depuis 2002 font aussi l'objet de campagnes de conservation concertées. « Ces exemples sont la preuve que les mesures de conservation font la différence » conclut Achim Steiner. « Mais il en faut beaucoup plus. Le succès de la conservation prouve que nous ne devrions pas rester des spectateurs passifs de la tragédie de la perte de biodiversité et de l'extinction des espèces qui se déroule sous nos yeux. L'UICN, avec les nombreux autres acteurs de la communauté mondiale de la conservation, continuera de prôner des investissements plus conséquents en faveur de la biodiversité et de mobiliser de nouvelles coalitions entre tous les secteurs de la société "
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Messagepar giradaire » Lundi 08 Mai 2006 19:47

Merci de faire connaitre toutes ces "bonnes nouvelles" :( au public de ce forum.
Cela remet un peu les choses à leur place.
"L'humanité ne se définit pas par ce qu'elle crée,
mais par ce qu'elle choisit de ne pas détruire."

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Messagepar Le Fossa » Mardi 09 Mai 2006 4:08

Si seulement le public de ce forum était un peu plus sensible à ces "bonnes" nouvelles ...

Vois-tu, Girad, ce public me laisse bien amer...
Cesujet n'a été lu que 30 fois depuis qu'il a été mis en place, comparé à d'autres sujets créés en même temps ou après, comme ceux du Zoo de Jurques, vu 53 fois, St-Jean-Cap-Ferrat, vu 52 fois (à 5h00 du mat') ...

Et il n'intéressera que bien peu de monde ici.... D'ici deux, trois jours, St-Jean-Cap-Ferrat et Jurques auront sans doute été vu 3 à 4 fois plus que ce sujet...

Boarf !!!

Ils préfèrent voir des animaux derrière les barreaux, des tigres blancs, des spectacles de dauphins, etc que de s'intéresser et oeuvrer pour la conservation...

Sinon, pour ceux qui feraient la remarque au lieu d'être plus profonds: s'il est 5 h du mat', c'est que c'est l'heure à laquelle je me lève pour aller au boulot... Alley va ciao...
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Messagepar Pedro » Mardi 09 Mai 2006 11:25

J'avais mis un complément d'info à propos de l'IUCN et des espèces menacées dans un post de girad' dans Actualités. Mais personne n'a réagi
Mister Groov'

Galerie de photos en zoo (Europe, Asie, Amérique) :
http://www.photozoo.org
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Messagepar grievous » Mardi 09 Mai 2006 11:41

Merci pour ce compte rendu .
Perso ce sujet m'interpelle enormement .
C'est entre autre pour cela que je veux etre véto depuis tout petit je ne conçois pas le metier comme la plupart de mes futurs confreres .

La formation que j'ai la chance de suivre me permettra je pense d'avoir les bases pour m investir totalement dans de tels projets.
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Messagepar didier » Mardi 09 Mai 2006 12:56

Il ne faut pas désespérer , on est maintenant à 55 vus ....
Personnellement je lis tous les messages , ce forum est le seul auquel je participe régulièrement et j'ai la chance de pouvoir y consacrer pas mal de temps .
Je vous livre la réaction de JEAN-LOUIS ETIENNE que j'ai vu sur un plateau TV récemment , il venait présenter le film LA PLANETE BLANCHE ( que je n'ai malheureusement pas vu ) . Interrogé sur la réintroduction des ours dans les PYRENEES , il s'est prononcé contre , pour lui l'urgence consiste à sauver la banquise et les ours blancs ( entre autres ) ; sans déformer sa pensée , il a dit en gros qu'il serait préférable de sauver les espèces qui subsistent encore dans leur milieu naturel avant de songer à réintroduire des espèces quasiment disparues comme l'ours dans les PYRENEES .
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Messagepar Le Fossa » Mardi 09 Mai 2006 13:34

Ce en quoi M.Etienne a parfaitement raison.

Et il n'est pas le seul à l'affirmer. Presque tous les scientigfiques qui se préoccupent de conservation s'accordent également à le dire.

Et il faut que tout le monde soit concerné par la conservation... J'ai mis un autre sujet aujourd'hui titré "la cupidité fait reculer la conservation", qui renfforce mon pessimisme...

Si les grandes multinationales dévastent tout impunément, comment oser demander aux populations locales de faire des efforts, de ne pas flinguer des espèces protégées, de ne pas si et ça, et en plus, c'est eux qui encourent des peines de prisons...

Il faut vraiment que les gouvernements mettent un frein à ceci et à leur propre hypocrisie et la Conservation pourra avancer, on pourra permettre aux populations locales de vivre plus décemment, de mettre en place des économies de type développement durable, etc...

Et on pourra alors voir des espèces en train de s'éteindre remonter leurs effectifs de façon sensible. Le meilleur exemple qui illustre mon propos: les girafes du Niger, dont le programme de conservation est supporté entre autre par le zoo de Doué-La-Fontaine et par pratiquement tous les parcs hébergeant des individus de la sous-espèce peralta... Là, des populations locales ont mis en place certains commerces qui ont permis à la faune et à la flore nigérienne d'être préservée.

La réintroduction est nécessaire lorsqu'une population animale (ou végétale) est en détresse (nombre d'individus en baisse, perte du pool génétique, etc...). Dans le cas des Ours des Pyrénées, celà est indispensable.

La réintroduction n'est possible que si le milieu et les mentalités le permettent.
Dans le cas de l'ours brun, les Pyrénées peuvent encore permettre à une population ursine de se maintenir avec un nombre d'individus très important, et question mentalités; il a été dit quelque part que plus de 70 % des Pyrénéens sont pour la réintroduction. Reste des sans opinions et des contres, parmi lesquels certains politiques, des chasseurs et quelques bergers qui ne veulent faire aucun effort pour changer leur façon de travailler.
Parmi ces dernières personnes, quelques individus très dangereux capable de saccager un village entier ou de déposer des pots de miel empoisonné ou plein de morceaux de verres.
Malgré tout, la réintroduction pourra se faire car elle est possible.
Mais le gouvernement français doit faire un peu plus d'effort de diplomatie et de communication et de sévir là ou il faut car il y a trop d'impunité...

Celà dit, il n'y a pas plus d'urgence là plutôt que là, il n'y a pas à choisir. Il faut le faire, point.
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Messagepar isabelle » Mercredi 10 Mai 2006 19:51

merci Le Fossa pour ce long et passionnant sujet, il faut juste prendre le temps de le lire avec attention. dans l'ensemble ça fait un peur et surtout on ne rends compte que dans ce monde où l'information et les médias sont omnis présents, le choix des sujets est bien triés, car on ne parle peu, voir jamais de tout celà, et c'est bien dommage. Le monde devrait savoir tout celà pour en prendre conscience et peut être se mobiliser pour inverser cette tendance, mais celà est peut être une idée de doux réveur.
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Messagepar raphaël » Samedi 13 Mai 2006 16:06

Honnetement, je suis plus contre la réintroduction des ours bruns car ils vont manquer de + en + de territoire, et l'on aura jamais 50 ours dans les pyrénées !
Mais savoir que certains mettent du verre pillé dans le miel !!!
Je suis contre ces cons, et pour les ours !!!!
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Messagepar tony » Samedi 13 Mai 2006 18:20

Une petite chose comme ça que je voudrais dire, quand je vais chez des gens qui ont une terasse en bois exotique qui entoure la maison et que je leur demande s'ils connaissent les problemes de déforestation, la seule réction qu'on a de leur part c'est : " Ah mais t'es un écolo toi" ! les gens ne se rendent en général pas compte des problemes qui nous entourent !
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Messagepar Le Fossa » Dimanche 14 Mai 2006 13:18

J'ai été plus d'une fois confronté à cette réponse plus que simpliste "Ah! t'es un écolo, toi ?"

Alors, dans ce cas, lance-toi dans un débat avec le bon argumentaire, tout en restant bien calme et zen ( il ne sert à rien de s'énerver)...

Je pense avoir permis à plusieurs de ces personnes une bonne prise de conscience, sans forcément les avoir toutes convaicues, mais c'est déjà ça.
Certains resteront des irréductibles des piles boutons jetées dans la nature, des mégots du cendrier de la voiture déversés sur le bord de la route, etc...
D'autres sont des paradoxes: nourriture bio à fond, tri sélectifs, mais ont deux ou trois voitures qu'ils prennent pour faire seulement 100 m, ont des meubles en teck dans leur jardin et ont tous leurs téléviseurs, magnétoscope, hifi, etc sous veille (on recense un très gros gaspillage d'électricité et générateur à la source de pollutions type déchets radioactifs dus uniquement aux appareils électroniques non éteints mais laissés en veille...)

Le combat pour une planète plus propre, pour la conservation est un combat qui est très loin d'être gagné pour l'heure.

Mais, avec le tri sélectif, les sujets spéciaux de nombre de journeaux télévisés et d'autres médias, ce que les enfants rapportent de l'école (on y parle de plus en plus de l'environnement), les choses avancent.

Un peu d'espoir...
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Messagepar Wilfried » Lundi 10 Septembre 2007 16:33

Bonjour,


à la recherche d'infos récentes concernant les Saiga sur ce forum, je suis "tombé" sur ce post... Je trouve aussi que les sujets relatifs à la conservation reçoivent un interêt,.... disons poli, sans plus... C'est bien dommage, car la conservation est pour moi le facteur essentiel justifiant l'existence de des parcs zoologiques... surtout dans un contexte tel que celui d'aujourd'hui... :(
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Messagepar sixaille » Lundi 10 Septembre 2007 19:09

oui, on attache plus d'importance à la photo des forumers qu'à la conservation, c'est bien vrai ! :cry:

Cependant,pour revenir au sujet, Fossa ne fait plus partie du forum...
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Messagepar giradaire » Jeudi 13 Septembre 2007 18:43

Applaudissements :D
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mais par ce qu'elle choisit de ne pas détruire."

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Messagepar uluberlu » Vendredi 14 Septembre 2007 8:02

TORTUE GEANTE ou «GALAPAGO»
famille: Testudinae
genre: Geochelone
espèce: elephantopus
Deux groupes d’îles au monde possèdent des tortues géantes: l’île d’Aldabra aux Seychelles (océan Indien) et les îles de l’archipel des Galápagos.

Les tortues géantes seraient arrivées en flottant depuis l’Amérique du Sud. L’ancêtre probable: «Geochelone chiliensis», est originaire d’Argentine, mais rien n’explique son arrivée dans l’archipel, qui demeure un mystère. Personne ne sait si ces tortues étaient petites ou grosses au départ.

Aux Galápagos les tortues peuvent peser jusqu’à 50 kg pour les femelles et 250 kg pour les mâles. Dans le passé, la population de tortues terrestres de l’archipel a été estimée à 250000; aujourd’hui, il n’en reste que 15000 (recensement de 1980). L’homme est le seul responsable de la destruction des tortues pendant les 4 derniers siècles. Maintenant, le danger vient des espèces introduites. Avant que l’homme n’arrive dans les îles (au temps des pirates), il n’y avait pas de prédateur pour les «galápagos».

Le nom scientifique de cette tortue géante est «Geochelone elephantopus». Les zoologues ont dénombré 14 races ou sous-espèces, dont il ne reste aujourd’hui plus que 11 races. L’extinction est totale sur Fernandina, Floreana (première île colonisée) et Santa Fé. Aucune tortue géante semble n’avoir jamais colonisé l’île de Rabida contrairement à ce que l’on croyait dans le passé. Sur Pinta, il ne restait qu’un vieil individu malade appelé «Lonesome Georges» (Georges le solitaire). Sa nouvelle maison est maintenant un Parc en pierres volcaniques de la Station Darwin, à Puerto Ayora dans l’île de Santa Cruz. La récompense de $1000 offerte à qui pourrait trouver une femelle de la même espèce n’a donné malheureusement aucun résultat, et Georges restera un vieux célibataire endurci.

Isabela, avec plus de 6 500 individus, reste l’île la plus riche en tortues terrestres. Plus de 4 000 galápagos dans le cratère-caldera du volcan Alcedo, 1000 sur le volcan Wolf (au nord de l’île), 700 sur Cerro Azul (au sud), 500 sur Darwin et 400 sur Sierra Negra (cf. carte d’Isabela). Sur Santiago, la population occidentale est détruite et la population orientale est de 500 individus. Il existe encore une bonne population dans le sud et l’est de San Cristobal (quoique menacée par la déprédation des chèvres), et environ de 250 adultes sur Española (contre 15 en 1960), sauvés de l’extinction par une campagne du SPNG.

Les tortues géantes sont des animaux indépendants qui vivent pour l’essentiel sur le sommet des îles. On distingue trois différents groupes, basé sur la forme de la carapace:


le type en selle de cheval (Espanola, Pinzon, Pinta et Fernandina)

Dans le type en «selle de cheval», la carapace est relevée vers l’avant; le cou et les membres sont très longs. Par sa morphologie, ce type de tortue est habitué à chercher sa nourriture (raquettes de cactus ou feuillage) assez haut au-dessus du sol, en extension sur ses pattes arrières, extirpant son cou comme un périscope.


le type en forme de dôme (Santa Cruz, Isabela)

Dans ce type beaucoup plus lourd et plus volumineux que le précédent, la tortue broute sa nourriture à même le sol, et n’a donc pas besoin de prendre des positions sportives pour s’alimenter. Elle appartient donc à des îles plus riches en végétation, et se trouve dans les hauteurs des volcans, voire à l’intérieur des calderas.


le type intermédiaire c’est une variation de la forme en dôme, incluant les autres races (sauf celles du volcan Wolf et de l’île de Santa Fé).


Les tortues peuvent vivre de longues périodes de sécheresse, car elles peuvent conserver eau et graisse dans leurs cavités internes. Cette capacité a été remarquée lors de leur longue survie sur les bateaux de pirates. Nul ne sait encore l’âge maximum atteint par ces reptiles. Dans le corral de la Station Darwin, la plus vieille aurait 170 ans (et aurait connu Darwin!).

Les tortues passent leur vie tranquillement. Pendant l’année elles mangent de grandes quantités d’herbes, de feuilles, de fleurs, les parties basses des buissons et les raquettes tombées du cactus opuntia. Le reste du temps elles dorment en espace découvert, ou se prélassent dans des mares ou autres trous d’eau, nombreux en saison humide. La nuit, elles se retirent dans des buissons touffus. Lorsqu’elles sont menacées, leur premier réflexe est de rétracter tête et membres sous la carapace protectrice, en poussant un sifflet strident et très caractéristique. Si elles ont le malheur de se retrouver sur le dos, il leur est très difficile de revenir sur leurs quatre pattes, et dans ce cas, elles sont très vulnérables.

L’époque d’accouplement des tortues terrestres se fait à la saison chaude. Les mâles engagent entre eux des combats moqueurs, puis cherchent une femelle pour la reproduction. Ces dernières commencent ensuite le long voyage de descente vers la côte, entre Février et Mai (elles remonteront entre Août et Janvier), où elles trouveront l’emplacement idéal de leur nid; ce sera toujours dans la zone aride, à environ 20 m au-dessus du niveau de la mer. La ponte a lieu de Juin à Décembre. Un trou de 30 cm de profondeur sur 20 cm de large est creusé par la tortue femelle, qui sécrète ensuite un couvercle protecteur fait d’urine et d’excréments. Cette «gélatine» est ensuite recouverte de sable. La construction du nid représente 8 à 12 heures de travail sur Española ou 4 à 5 heures sur Santiago.

La période d’incubation varie de 3 à 8 mois. Cette période d’incubation est variable suivant l’emplacement du nid. Si ce dernier est bas en altitude, le temps sera de 120 jours; si par contre le nid est à une altitude plus élevée, la période d’incubation sera de 240 jours. A la Station Darwin, le temps d’incubation est de 200 jours. Le nombre d’œufs pondus dépend de l’espèce: entre 12 et 15 œufs à Santa Cruz; de 4 à 5 œufs sur Española et Pinzon.

Les observations et recherches de Linda Cayot à la Station Darwin ont montré que la température d’incubation influençait sur le sexe de la tortue géante. Si la température est supérieure ou égale à 2805 ou 290C, les œufs seront femelles. En dessous de 2805 à 290C, les œufs seront mâles.

L’éclosion des œufs se fait généralement entre mi-janvier et fin mars. Les portées sont de 3 à 8 œufs pour les tortues en selle de cheval et jusqu’à 16 œufs pour les tortues en dôme.

La maturité sexuelle de la tortue géante est de 30 à 40 ans.

Les prédateurs de la tortue terrestre sont nombreux. Le rat noir «Rattus rattus», introduit par les pirates, s’attaque aux œufs après avoir déterré les nids; les porcs sauvages en font autant. Les chiens sauvages attaquent les petites tortues à l’éclosion (dans le sud d’Isabela), et déterrent les nids (San Cristobal). Quant aux chats sauvages, ils ne s’en prennent généralement pas aux tortues, sauf dans le sud d’Isabela.

Différents moyens ont été mis en œuvre par le Parc National pour protéger les nids:

contre les rats (sur Pinzon), il n’y avait pas grand chose à faire, sinon détruire les rats eux-mêmes. Cela a été fait en 1989 par le SPNG.
contre les porcs, on construit un mur de pierres autour des nids.
l’élévage des tortues au Centre Darwin, permet de multiplier la population existante.
les chiens sont le pire fléau du moment.
Les programmes de protection, conservation et élevage des tortues géantes ont débuté au Parc National des Galápagos et à la Station Darwin en 1960.

A l’époque, 13 individus (11 femelles et 2 mâles) de l’île Española, étaient les derniers survivants d’une race vouée à l’extinction. En 1988, 200 tortues en selle de cheval avaient été ramenées sur Española, suite programme d’incubation.

Chaque année les gardes-parc vont récolter les œufs sur différentes îles. Ces œufs seront ramenés puis incubés à la Station Darwin et les jeunes tortues élevées pendant 4 ans, avant d’être retournées dans leur île d’origine.

Aujourd’hui, plus de 1000 tortues ont été réintroduites dans les différentes îles de l’archipel.
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