Petite affaire familiale ouverte pour la première fois en 1964, le zoo d'Asson s'étend aujourd'hui sur plus de 5 ha. Le parc héberge une centaine d'espèces exotiques.
A a frontière de la Bigorre et du Béarn, c'est une faune un peu particulière que vous risquez de rencontrer. Singes, lémuriens, perroquets, kangourous ou encore panthère des neiges, bienvenue au zoo d'Asson.
A l'occasion de ses 50 ans, le parc à décidé de revenir sur son histoire. Lors de sa première ouverture, en 1964, celui qu'on appelait alors le jardin exotique d'Asson abritait exclusivement des singes et des lémuriens. L'affaire se développe au fil des ans.
Dans les années «80», les premiers animaux sont laissés en liberté. « Notre marque de fabrique est la proximité, confie Luc Lorca, le gérant du zoo. Ici, on peut passer au milieu des kangourous, des oiseaux, des lémuriens, il n'y a pas de barrières. »
Également très actif en matière de conservation, le zoo d'Asson participe à 31 programmes européens pour la sauvegarde des espèces menacées. Du Mexique à l'Indonésie, en passant par le Costa Rica, Madagascar et le Népal. « Pour un parc de cette taille, nous sommes très actifs. Presque autant que les grands parcs. »
Aujourd'hui, le zoo abrite plus de 500 animaux. Le parc foisonne de singes et de lémurien qui n'hésitent pas à s'approcher des visiteurs. Au total, 22 espèces sont hébergées, dont certaines rarissimes et qui se reproduisent exclusivement à Asson. On relève aussi des antilopes naines, des loutres, mangoustes, rongeurs, perroquets et flamants roses. Quant aux kangourous — le zoo abrite d'ailleurs une des plus importantes collections d'Europe — ils passent la journée à se prélasser dans leur prairie, allongés au soleil.
Et puis, il y a les vedettes : le couple de panthère des neiges, les loups à crinière ou encore les adorables pandas roux. Mais la star du zoo, c'est «Radjah», le tigre blanc. Un petit jeune de 150 kg. Les visiteurs auront d'ailleurs l'occasion de mesurer leur force face au félin grâce à un jeu de tir à la corde. Pas de panique, le système est sécurisé, il dépend juste des humeurs du tigre.
Source : La Dépêche.