Après à ma visite du 17 juillet au Zooparc de Beauval, un passage par la boutique-souvenirs pour acquérir le livre de Françoise Delord "Insinct", s'est imposé.
Outre les récits de sa vie avant l'ouverture du parc, on y découvre nombre d'anecdotes et photos sur le zoo, notamment en 1980 lorsqu'il ouvre sous le nom de "parc ornithologique de Beauval". On pouvait alors y admirer plusieurs centaines d'oiseaux (un couple d'émeus toujours présent au zooparc, une petite dizaine de flamants, perroquets, toucans, perruches...) que Mme. Delord hébergeait auparavant à son domicile parisien. C'est d'ailleurs par l'acquisition d'un couple de bec d'argent à une fête qu'est née sa passion pour les oiseaux, et par extension, le parc zoologique qu'il est aujourd'hui.
Puis vint le moment où Claude Caillé, directeur du zoo de la Palmyre, proposa à la directrice d'accueillir dans son parc quelques primates et fauves, pour augmenter la fréquentation (qui n'était alors que de 39 000 visiteurs annuels). Voyant qu'elle ne pourrait pas vivre d'un parc à oiseaux, elle accepta l'idée et accueilla notamment un magot, puis Leopardo, Gogol, l'ours ayant tourné dans le célèbre film de Jean-Jacques Arnaud...
Le grand tournant du parc fut bien évidemment l'arrivée de Gorby et Raïssa, le couple de tigres blancs (le premier de France). C'est l'un des amis de Mme Delord qui lui apprit, en 1991, qu'un américain élevait des tigres blancs dans une "ferme à félins" de Floride et les vendait (100 000 euros). Evidemment, elle n'avait pas assez d'argent mais elle réfléchit à l'impact que pourrait constituer cette arrivée...Elle hésite entre accueillir des chimpanzés et des tigres blancs et va demander des conseils à des amis du Muséeum d'Histoire naturelle de Paris. L'un d'eux lui conseillera les chimpanzés, lui rappelant "que les tigres blancs ne sont qu'une mutation et qu'il vaut mieux accueillir pour la conservation une espèce menacée". Un autre lui dira "Installe les tigres blancs, fait d'abord des visiteurs, et tu feras de la conservation après, quand tu auras les moyens !" . C'est lui qu'elle écouta : elle accepte l'aventure en allant, après maintes péripéties, chercher les tigres blancs.
La première serre tropicale est inaugurée quelques années plus tard, sur les modèles de celles de Copenhague, Krefeld, Cologne...que Françoise, et son fils, Rodolphe, visitent lors de leurs voyages. A l'origine dédiée exclusivement aux chimpanzés, elle accueillera finalement aussi des orangs-outans suite à une offre.
Puis les nouveautés, comme les visiteurs, s'enchainent, et très vite vient l'idée d'instaurer des spectacles. C'est ainsi qu'est créée la piscine des otaries qui, à l'origine, ne devait pas posséder de baies vitrées car cette technique permettant de voir les animaux en aqua-vision était alors inexistante en France. C'est lors de la découverte d'un delphinarium belge utilisant ce procédé, qu'elle appelera les équipes techniques s'affairant à la construction du bassin pour tout annuler et recommencer, cette fois avec des baies vitrées.
la suite du livre s'enchaîne sur plus de 200 pages avec la serre des lamantins, rêve de Rodolphe, l'importation des rhinocéros blancs d'Afrique du Sud, l'élevage à la main des hyènes tachetées, la serre australienne, pour finir sur les hôtels...Elle expliquera aussi qu'on lui a proposé des chats manuls, mais qu'elle souhaitait d'abord accueillir des panthères longibandes...(ce qui a été fait en 2006).
Enfin, des témoignages d'autres directeurs de zoos, amis de la famille Delord (comme les directeurs des zoos de Colchester et de Chester, l'actuel président de la WAZA...) expliquent les atouts du parc, qui (ils le font bien comprendre), a poussé la France, pays alors très peu connu à l'exception de Vincennes, dans le monde des zoos, grâce à ce parc que beaucoup considérent comme l'un des plus beaux d'Europe.
Et enfin...
"En 2010, ai-je encore des projets ?...
Oui, mais je n'aime pas en parler tant qu'ils ne sont pas en cours de réalisation. Ce sont deux projets, entre autre, qui me trottent dans la tête. Ils sont des raisons de me battre encore et encore. ils sont si difficiles à faire aboutir que je me suis parfois découragée. Mais moi, si je n'ai plus de projets, je ne vis plus. A vrai dire, j'en ai même encore un troisième. Nous verrons..J'espère en présenter au moins un devenu réalité dans la prochaine édition de ce livre...Peu-être...Enfin certainement...A suivre..."
Outre les récits de sa vie avant l'ouverture du parc, on y découvre nombre d'anecdotes et photos sur le zoo, notamment en 1980 lorsqu'il ouvre sous le nom de "parc ornithologique de Beauval". On pouvait alors y admirer plusieurs centaines d'oiseaux (un couple d'émeus toujours présent au zooparc, une petite dizaine de flamants, perroquets, toucans, perruches...) que Mme. Delord hébergeait auparavant à son domicile parisien. C'est d'ailleurs par l'acquisition d'un couple de bec d'argent à une fête qu'est née sa passion pour les oiseaux, et par extension, le parc zoologique qu'il est aujourd'hui.
Puis vint le moment où Claude Caillé, directeur du zoo de la Palmyre, proposa à la directrice d'accueillir dans son parc quelques primates et fauves, pour augmenter la fréquentation (qui n'était alors que de 39 000 visiteurs annuels). Voyant qu'elle ne pourrait pas vivre d'un parc à oiseaux, elle accepta l'idée et accueilla notamment un magot, puis Leopardo, Gogol, l'ours ayant tourné dans le célèbre film de Jean-Jacques Arnaud...
Le grand tournant du parc fut bien évidemment l'arrivée de Gorby et Raïssa, le couple de tigres blancs (le premier de France). C'est l'un des amis de Mme Delord qui lui apprit, en 1991, qu'un américain élevait des tigres blancs dans une "ferme à félins" de Floride et les vendait (100 000 euros). Evidemment, elle n'avait pas assez d'argent mais elle réfléchit à l'impact que pourrait constituer cette arrivée...Elle hésite entre accueillir des chimpanzés et des tigres blancs et va demander des conseils à des amis du Muséeum d'Histoire naturelle de Paris. L'un d'eux lui conseillera les chimpanzés, lui rappelant "que les tigres blancs ne sont qu'une mutation et qu'il vaut mieux accueillir pour la conservation une espèce menacée". Un autre lui dira "Installe les tigres blancs, fait d'abord des visiteurs, et tu feras de la conservation après, quand tu auras les moyens !" . C'est lui qu'elle écouta : elle accepte l'aventure en allant, après maintes péripéties, chercher les tigres blancs.
La première serre tropicale est inaugurée quelques années plus tard, sur les modèles de celles de Copenhague, Krefeld, Cologne...que Françoise, et son fils, Rodolphe, visitent lors de leurs voyages. A l'origine dédiée exclusivement aux chimpanzés, elle accueillera finalement aussi des orangs-outans suite à une offre.
Puis les nouveautés, comme les visiteurs, s'enchainent, et très vite vient l'idée d'instaurer des spectacles. C'est ainsi qu'est créée la piscine des otaries qui, à l'origine, ne devait pas posséder de baies vitrées car cette technique permettant de voir les animaux en aqua-vision était alors inexistante en France. C'est lors de la découverte d'un delphinarium belge utilisant ce procédé, qu'elle appelera les équipes techniques s'affairant à la construction du bassin pour tout annuler et recommencer, cette fois avec des baies vitrées.
la suite du livre s'enchaîne sur plus de 200 pages avec la serre des lamantins, rêve de Rodolphe, l'importation des rhinocéros blancs d'Afrique du Sud, l'élevage à la main des hyènes tachetées, la serre australienne, pour finir sur les hôtels...Elle expliquera aussi qu'on lui a proposé des chats manuls, mais qu'elle souhaitait d'abord accueillir des panthères longibandes...(ce qui a été fait en 2006).
Enfin, des témoignages d'autres directeurs de zoos, amis de la famille Delord (comme les directeurs des zoos de Colchester et de Chester, l'actuel président de la WAZA...) expliquent les atouts du parc, qui (ils le font bien comprendre), a poussé la France, pays alors très peu connu à l'exception de Vincennes, dans le monde des zoos, grâce à ce parc que beaucoup considérent comme l'un des plus beaux d'Europe.
Et enfin...
"En 2010, ai-je encore des projets ?...
Oui, mais je n'aime pas en parler tant qu'ils ne sont pas en cours de réalisation. Ce sont deux projets, entre autre, qui me trottent dans la tête. Ils sont des raisons de me battre encore et encore. ils sont si difficiles à faire aboutir que je me suis parfois découragée. Mais moi, si je n'ai plus de projets, je ne vis plus. A vrai dire, j'en ai même encore un troisième. Nous verrons..J'espère en présenter au moins un devenu réalité dans la prochaine édition de ce livre...Peu-être...Enfin certainement...A suivre..."