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République Tchèque 2018 Prague-Plzen
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Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
La visite se poursuit dans la zone océanienne qui est, à mon sens, la plus décevante du parc bien que les enclos soient de qualité. Elle est en fait décevante car sous-exploitée. Finalement ce quartier se résume un peu à un énorme point de restauration et, hormis les kiwis, quelques enclos pour des espèces très communes. La double volière néo-zélandaise est une réussite et représente parfaitement les différents biomes de l'ile. L'étang des pélicans est également très charmant mais le reste manque un peu d'ambition. Comme souvent dans les parcs, on a toujours l'impression que l'Océanie se résume aux wallabies de Bennett, casoar et émeu. Ce jugement n'enlève en rien, comme je le disais plus haut, à la qualité des installations et à la thématique encore une fois très réussie. Le parc a également de beaux succès de reproduction avec ses casoars !
J'étais surpris de voir les kiwis en cohabitation avec une autre espèce et encore plus avec des chevêches d'Athéna.
Cassican flûteur
Pélican à lunettes
Deux volières faisant face à l'enclos des casoars servent d'introduction au quartier asiatique. On peut y observer un couple de calao rhinocéros pour l'une et de rares chouettes des pagodes pour l'autre.
Calao rhinocéros
Chouette des pagodes
Nous arrivons désormais au coeur de l'Asie. Sur la gauche, une vaste plaine qui présentait autrefois les chameaux est désormais le lieu de vie d'un petit troupeau de gaur. Deux mâles, certainement père et fils, se livraient à duel de virilité.
Gaur
S'en suivent les espaces forestiers des carnivores asiatiques avec les tigres de Sibérie et les ours lippus. Les deux espèces se sont montrées très discrètes lors de mes différents passages. L'unique point de vue sur les ours leur offre beaucoup d'intimité mais ne permet pas de les observer correctement puisqu'ils passent la majeur partie de leur temps accolés à leur bâtiment.
Je me dirige donc vers la jolie volière pénétrante qui a pour thématique les espaces marécageux asiatiques de manière générale. La flore abondante offre aux habitants de la volière des conditions optimales pour la nidification. Quel bonheur d'observer les tantales élever leurs mignons poussins au duvet blanc ! J'ai également observé que les piscivores sont nourris avec du poisson vivant leur permettant de s'allouer à leur activité de pêcheurs. On peut donc observer les échassiers fouiller les plans d'eau durant la journée.
Tantale blanc
Tantale indien
Canard à ailes blanches
Canaroie semipalmée
On se dirige alors vers mon coup de cœur de la visite à savoir le marais thaïlandais nommé "Hala-Bala". Cette installation ouverte en 2013 est réellement devenue une référence au sein de la communauté zoologique européenne de part sa conception. Un double enclos marécageux en sous-bois permet de séparer le couple de tapir malais. Ce dernier à accès à un large plan d'eau au centre duquel s'ébat une famille de gibbon cendré sur une grande île luxuriante. Bien que ces primates soient originaires de Sumatra, cet espace évoque le "Hala-Bala Wildlife Sanctuary" dans le sud de la Thaïlande où il est souvent possible d'y observer des tapirs malais sur le même territoire que des familles de gibbon. Le choix du gibbon cendré à été fait par besoin de conservation. J'étais d'ailleurs assez euphorique de pouvoir observer pour la toute première fois ces magnifiques primates. La petite famille s'est vue agrandie d'un petit né en début d'année.
Tapir malais
Gibbon cendré
Le jardin chinois est absolument splendide, réalisé avec énormément de goût et de soin. moment suspendu, rempli de sérénité au cours de la visite. Tout l'espace botanique du parc est également un énorme point fort. Finalement on se rapproche un peu de Pairi Daiza en plus naturel et sauvage.
Enfin notre voyage asiatique prend fin avec la belle installation himalayenne de panda roux que l'on observe au sommet des grands hêtres qui peuplent cet espace. C'est en passant sous les traditionnels et colorés drapeaux de prière tibétains que nous nous dirigeons vers les terres d'Afrique.
J'étais surpris de voir les kiwis en cohabitation avec une autre espèce et encore plus avec des chevêches d'Athéna.
Cassican flûteur
Pélican à lunettes
Deux volières faisant face à l'enclos des casoars servent d'introduction au quartier asiatique. On peut y observer un couple de calao rhinocéros pour l'une et de rares chouettes des pagodes pour l'autre.
Calao rhinocéros
Chouette des pagodes
Nous arrivons désormais au coeur de l'Asie. Sur la gauche, une vaste plaine qui présentait autrefois les chameaux est désormais le lieu de vie d'un petit troupeau de gaur. Deux mâles, certainement père et fils, se livraient à duel de virilité.
Gaur
S'en suivent les espaces forestiers des carnivores asiatiques avec les tigres de Sibérie et les ours lippus. Les deux espèces se sont montrées très discrètes lors de mes différents passages. L'unique point de vue sur les ours leur offre beaucoup d'intimité mais ne permet pas de les observer correctement puisqu'ils passent la majeur partie de leur temps accolés à leur bâtiment.
Je me dirige donc vers la jolie volière pénétrante qui a pour thématique les espaces marécageux asiatiques de manière générale. La flore abondante offre aux habitants de la volière des conditions optimales pour la nidification. Quel bonheur d'observer les tantales élever leurs mignons poussins au duvet blanc ! J'ai également observé que les piscivores sont nourris avec du poisson vivant leur permettant de s'allouer à leur activité de pêcheurs. On peut donc observer les échassiers fouiller les plans d'eau durant la journée.
Tantale blanc
Tantale indien
Canard à ailes blanches
Canaroie semipalmée
On se dirige alors vers mon coup de cœur de la visite à savoir le marais thaïlandais nommé "Hala-Bala". Cette installation ouverte en 2013 est réellement devenue une référence au sein de la communauté zoologique européenne de part sa conception. Un double enclos marécageux en sous-bois permet de séparer le couple de tapir malais. Ce dernier à accès à un large plan d'eau au centre duquel s'ébat une famille de gibbon cendré sur une grande île luxuriante. Bien que ces primates soient originaires de Sumatra, cet espace évoque le "Hala-Bala Wildlife Sanctuary" dans le sud de la Thaïlande où il est souvent possible d'y observer des tapirs malais sur le même territoire que des familles de gibbon. Le choix du gibbon cendré à été fait par besoin de conservation. J'étais d'ailleurs assez euphorique de pouvoir observer pour la toute première fois ces magnifiques primates. La petite famille s'est vue agrandie d'un petit né en début d'année.
Tapir malais
Gibbon cendré
Le jardin chinois est absolument splendide, réalisé avec énormément de goût et de soin. moment suspendu, rempli de sérénité au cours de la visite. Tout l'espace botanique du parc est également un énorme point fort. Finalement on se rapproche un peu de Pairi Daiza en plus naturel et sauvage.
Enfin notre voyage asiatique prend fin avec la belle installation himalayenne de panda roux que l'on observe au sommet des grands hêtres qui peuplent cet espace. C'est en passant sous les traditionnels et colorés drapeaux de prière tibétains que nous nous dirigeons vers les terres d'Afrique.
- Kaelio
- Messages: 80
- Enregistré le: Jeudi 13 Avril 2017 21:09
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Nous poursuivons donc vers l'Afrique en entrant dans une volière de contact hébergeant plusieurs espèces de rapaces.
Vautour de Rüppell
Après avoir longé les îles classiques pour lémuriens, nous entrons dans les prémices de "Karibuni". Tout d'abord deux enclos spacieux présentent des rhinocéros blancs en cohabitation avec diverses antilopes. Plus loin les lions vivent dans un espace quelque peu décevant comparé à la qualité de toutes les installations du parc. Un enclos peu spacieux avec du gazon et une plateforme en bois. Ces installations devraient être intégrées au futur complexe "Karibuni".
Rhinocéros blanc
Juste en face se trouve l'enclos historique des éléphants africains. Ce complexe ouvert en 2003 ne semble pourtant pas si dépassé. Evidemment l'espace extérieur est bien trop petit pour des animaux de cette taille mais l'ensemble est plutôt bien aménagé avec des souches, des barils géants, plusieurs bains de boue... Le bâtiment en forme de hutte africaine dispose d'un espace commun et de box de retrait. Depuis l'année dernière le petit troupeau a accès à une vaste plaine herbeuse. Pour cela ils doivent emprunter un long couloir depuis leur ancien enclos. Les animaux sont déplacés le matin vers la plaine et reviennent dans leurs anciens quartiers lors de la rentrée. Fait étonnant, nous empruntons le couloir des éléphants pour nous rendre vers le point de vision sur la plaine. Je trouve cela vraiment dommage que les éléphants n'aient pas accès aux deux enclos en permanence car finalement l'ancien espace, bien que de plus faible superficie, semble beaucoup mieux aménagé que cette plaine herbeuse dépourvue de tout enrichissement. J'imagine que cela changera au fur et à mesure que le projet avancera. Au loin nous pouvons apercevoir l'immense écurie en construction qui sera la nouvelle maison des pachydermes. Normalement elle sera conçue pour pouvoir y accueillir un mâle. Je me demande donc ce qu'il adviendra de l'ancien espace des éléphants.
Kali, Ulu et Zola sont arrivées directement d'Afrique du Sud. Après une insémination artificielle, le 5 juin 2021 Zyqarri devint le premier éléphanteau africain à naitre en République Tchèque.
Eléphant d'Afrique
Le projet "Karibuni" est absolument hors normes ! Je crois que jamais dans l'histoires des parcs zoologiques une institution n'avait entrepris un chantier de cette ampleur ?
Nous entamons notre ascension vers les hauts plateaux éthiopien représentés de manière tout à fait logique par les célèbres singes lion, les géladas. Ce grand espace en pente est peut être l'un des meilleur que j'ai vu pour l'espèce même s'il est beaucoup moins représentatif de leur milieu que l'espace de Zurich. Une cohabitation aurait été très intéressante ici.
Gélada
On serpente entre les huttes d'un village indigène, habillé d'une multitude d'objets ethnographiques fabriqués par le peuple Konso. Ca respire l'Afrique dans une esthétique assez folle mais jamais kitsch. Entre ces cases vivent quelques espèces phares.
Hyène tachetée
Suricate
Après avoir emprunté un pont en bois nous nous retrouvons une nouvelle fois dans un bâtiment en forme de hutte. Il s'agit de l'installation des ongulés africains. Les girafes utilisent toute la partie plate de l'installation tandis que phacochères et antilopes ont la possibilité de se soustraire dans la partie forestière en contrebas. L'installation est classique mais de conception moderne pour une ouverture en 1998 ! Les petites volières à l'intérieur du bâtiment ont été vidées de leurs occupants.
Girafe de Rothschild
Le centre d'élevage des calaos a été détruit pour laisser place à un chantier qui vise à construire une volière pénétrante pour rapaces africains. Les superbes calaos à huppe blanche ne sont donc plus présentés. Peu après cette zone en travaux nous terminons notre voyage en Afrique avec des petites volières récentes dans lesquelles cohabitent diverses espèces d'oiseaux avec les facétieux daman des rochers.
Calao siffleur
Perroquet à cou brun
Juste en face, pour terminer en beauté, dans une volière bien plus haute que la précédente, vit un rare aigle couronné. Un panneau pédagogique explique les différences entre ce rapace et la célèbre harpie féroce. Il est vrai que visuellement la ressemblance entre ces deux espèces est assez frappante.
Aigle couronné
Il nous faut maintenant nous diriger vers les jardins de la cour du château et vers "Yucatan Hall" pour terminer la visite.
Vautour de Rüppell
Après avoir longé les îles classiques pour lémuriens, nous entrons dans les prémices de "Karibuni". Tout d'abord deux enclos spacieux présentent des rhinocéros blancs en cohabitation avec diverses antilopes. Plus loin les lions vivent dans un espace quelque peu décevant comparé à la qualité de toutes les installations du parc. Un enclos peu spacieux avec du gazon et une plateforme en bois. Ces installations devraient être intégrées au futur complexe "Karibuni".
Rhinocéros blanc
Juste en face se trouve l'enclos historique des éléphants africains. Ce complexe ouvert en 2003 ne semble pourtant pas si dépassé. Evidemment l'espace extérieur est bien trop petit pour des animaux de cette taille mais l'ensemble est plutôt bien aménagé avec des souches, des barils géants, plusieurs bains de boue... Le bâtiment en forme de hutte africaine dispose d'un espace commun et de box de retrait. Depuis l'année dernière le petit troupeau a accès à une vaste plaine herbeuse. Pour cela ils doivent emprunter un long couloir depuis leur ancien enclos. Les animaux sont déplacés le matin vers la plaine et reviennent dans leurs anciens quartiers lors de la rentrée. Fait étonnant, nous empruntons le couloir des éléphants pour nous rendre vers le point de vision sur la plaine. Je trouve cela vraiment dommage que les éléphants n'aient pas accès aux deux enclos en permanence car finalement l'ancien espace, bien que de plus faible superficie, semble beaucoup mieux aménagé que cette plaine herbeuse dépourvue de tout enrichissement. J'imagine que cela changera au fur et à mesure que le projet avancera. Au loin nous pouvons apercevoir l'immense écurie en construction qui sera la nouvelle maison des pachydermes. Normalement elle sera conçue pour pouvoir y accueillir un mâle. Je me demande donc ce qu'il adviendra de l'ancien espace des éléphants.
Kali, Ulu et Zola sont arrivées directement d'Afrique du Sud. Après une insémination artificielle, le 5 juin 2021 Zyqarri devint le premier éléphanteau africain à naitre en République Tchèque.
Eléphant d'Afrique
Le projet "Karibuni" est absolument hors normes ! Je crois que jamais dans l'histoires des parcs zoologiques une institution n'avait entrepris un chantier de cette ampleur ?
Nous entamons notre ascension vers les hauts plateaux éthiopien représentés de manière tout à fait logique par les célèbres singes lion, les géladas. Ce grand espace en pente est peut être l'un des meilleur que j'ai vu pour l'espèce même s'il est beaucoup moins représentatif de leur milieu que l'espace de Zurich. Une cohabitation aurait été très intéressante ici.
Gélada
On serpente entre les huttes d'un village indigène, habillé d'une multitude d'objets ethnographiques fabriqués par le peuple Konso. Ca respire l'Afrique dans une esthétique assez folle mais jamais kitsch. Entre ces cases vivent quelques espèces phares.
Hyène tachetée
Suricate
Après avoir emprunté un pont en bois nous nous retrouvons une nouvelle fois dans un bâtiment en forme de hutte. Il s'agit de l'installation des ongulés africains. Les girafes utilisent toute la partie plate de l'installation tandis que phacochères et antilopes ont la possibilité de se soustraire dans la partie forestière en contrebas. L'installation est classique mais de conception moderne pour une ouverture en 1998 ! Les petites volières à l'intérieur du bâtiment ont été vidées de leurs occupants.
Girafe de Rothschild
Le centre d'élevage des calaos a été détruit pour laisser place à un chantier qui vise à construire une volière pénétrante pour rapaces africains. Les superbes calaos à huppe blanche ne sont donc plus présentés. Peu après cette zone en travaux nous terminons notre voyage en Afrique avec des petites volières récentes dans lesquelles cohabitent diverses espèces d'oiseaux avec les facétieux daman des rochers.
Calao siffleur
Perroquet à cou brun
Juste en face, pour terminer en beauté, dans une volière bien plus haute que la précédente, vit un rare aigle couronné. Un panneau pédagogique explique les différences entre ce rapace et la célèbre harpie féroce. Il est vrai que visuellement la ressemblance entre ces deux espèces est assez frappante.
Aigle couronné
Il nous faut maintenant nous diriger vers les jardins de la cour du château et vers "Yucatan Hall" pour terminer la visite.
- Kaelio
- Messages: 80
- Enregistré le: Jeudi 13 Avril 2017 21:09
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Kaelio a écrit:Ce dernier à accès à un large plan d'eau au centre duquel s'ébat une famille de gibbon cendré sur une grande île luxuriante. Bien que ces primates soient originaires de Sumatra,
Les gibbons cendrés sont originaires de Java, pas de Sumatra.
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2632
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
gibbon a écrit:Les gibbons cendrés sont originaires de Java, pas de Sumatra.
Mes excuses pour cette erreur !
Nous pénétrons désormais dans un espace rempli de charme dans les sublimes jardins de l'authentique château de Zlin. Une plongée historique dans une ambiance d'époque. La grande demeure est d'ailleurs visitable. La collection animalière autour est toutefois quelque peu étrange, une sorte de fourre-tout où se côtoient manchots, calaos (dans les anciens quartiers des gorilles), chameaux, alligators et un bassin pour des raies. Une grande volière, qui était autrefois dédiée à la reproduction des tantales, accueille désormais les jeunes pélicans de différentes espèces.
Pélican à bec tacheté
Nous avons terminé la boucle et sommes revenus vers l'entrée. Il ne nous reste plus qu'à découvrir "Yucatan Hall" sorti de sa brume matinale. Cet édifice de verre, recréant les forêts pluviales d'Amérique centrale, a ouvert ses portes en 2006. C'est un peu plus tard, en 2012, qu'un couple de loutre géante est venu embellir ce bel espace. La végétation occupe les deux tiers de la surface et la plupart des végétaux proviennent directement d'Amérique centrale. Un pont suspendu nous permet d'explorer la canopée.
La plupart des animaux vivent en liberté totale dans la serre. Je n'ai toutefois pas compris pourquoi une volière, présente à l'entrée, voit cohabiter plusieurs espèces d'oiseaux que l'on retrouve également en vol libre. Un rapport avec la reproduction ?
Coracine chauve
Cassique vert
Carouge à tête rouge
Savacou huppé
Loutre géante
Paresseux à deux doigts
C'est ainsi que s'achève notre visite au zoo de Zlin qui, à coup sûr, fait désormais partie de mes institutions favorites sur le sol européen. Finalement c'est un parc qui répond à toutes les attentes : une belle collection représentée par des espèces phares et des petites pépites qui valent assurément le déplacement, dans des zones thématiques réalisées avec beaucoup de soin et de goût qui nous font voyager sans caricature. Le tout se situant dans un cadre verdoyant et forestier qui offre la possibilité de respirer le grand air. Toute l'équipe botanique fait un travail exceptionnel pour entretenir les jardins thématisés.
A noter également, et c'est un point essentiel, la maitrise et l'investissement du parc dans la reproduction de nombreuses espèces, notamment chez les oiseaux. Zlin possède d'ailleurs le dernier couple de marabout chevelu en Europe. Ce dernier réside offshow puisqu'il élève un poussin depuis fin mars. Il y a quelques jours le parc a également pu se féliciter de l'élevage naturel, par les parents, d'une jeune coracine chauve !
Zlin est sans conteste un parc à ne pas rater !
- Kaelio
- Messages: 80
- Enregistré le: Jeudi 13 Avril 2017 21:09
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Complètement d'accord avec toi, visite adorée, j'y retournerai avec plaisir !
-
GPN - Messages: 1308
- Enregistré le: Samedi 01 Juillet 2017 19:04
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Merci Kaelio!
Yucatan est un petit bijou. Je pense que oui, la volière à l'intérieur doit permettre d'héberger plusieurs mâles à proximité pour simuler un lek sans que cela n'empêche la couvaison (et en maîtrisant mieux les associations).
Yucatan est un petit bijou. Je pense que oui, la volière à l'intérieur doit permettre d'héberger plusieurs mâles à proximité pour simuler un lek sans que cela n'empêche la couvaison (et en maîtrisant mieux les associations).
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Je reviens sur ce post un peu en retard, mais merci beaucoup de nous partager tes visites ! Tellement déçu de ne pas avoir pu aller à Zlin cet été... La prochaine fois que je vais en République Tchèque, je prévoirai à cause sûr au zoo, il a l'air de faire partie du haut du panier européen.
- AnimauxEtZoos
- Messages: 455
- Enregistré le: Dimanche 04 Septembre 2016 13:36
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Place désormais au zoo de la capitale qu'on ne présente plus !
Zoo Praha
Après avoir obtenu mon accès par l'entrée principale je me dirige en ligne droite vers l'une des nouveautés du parc, à savoir la Rakos House, bâtie à l'endroit même où se trouvait autrefois une rangée de vieilles volières présentant une grande diversité de psittacidés. Ce pavillon moderne présente de rares oiseaux au sein de 8 biotopes reconstitués.
Une première volière extérieure est le lieu de vie d’un couple de kéa représentants des alpes néo-zélandaises. Nous entrons ensuite dans le vif du sujet en pénétrant dans le bâtiment où notre voyage immersif débute aux Philippines. Ces forêts tropicales volcaniques se classent au 4ème rang mondial en terme d’endémisme de sa faune et de sa flore derrière l’Indonésie, l’Australie et le Brésil.
Brève à capuchon
Carpophage charlotte
Perruche de Luçon
Goulin gris
Dans la seconde volière un couple de perroquet de Pesquet représente les montagnes de Nouvelle Guinée. C'est au cœur de ce pays que notre voyage se poursuit. Nous entrons dans un vaste espace de contact représentant la forêt tropicale néo-guinéenne de basse altitude. La Nouvelle-Guinée est riche de sa faune aviaire puisque plus de 700 espèces d’oiseaux y vivent dont une quarantaine d’oiseaux de paradis devenus le symbole du pays. Un paradisier royal vivait d’ailleurs dans cet espace à l’ouverture du bâtiment avant d’être placé en coulisses.
Colombine à front blanc
Polochion casqué
Sarcelle grise
On poursuit ensuite vers les îles des caraïbes avec les forêts tropicales de Jamaïque. Cette volière en précède deux plus larges. Cap sur le Brésil avec, dans un premier temps, son mythique pantanal.
Amazone à joues bleues
Carouge à tête rouge
Nous associons bien souvent le Brésil aux forêts denses et pluviales, un monde tropical. Pourtant, au nord-est du pays il existe un environnement totalement opposé. Des plaines désertiques sillonnées par de profonds ravins, c’est la caatinga brésilienne. C’est dans ces lieux que vivent deux des trois espèces d’ara bleu : Le Lear et le Spix. Ce dernier avait été déclaré éteint à l’état sauvage avant l’ambitieux projet de réintroduction mené par l’ACTP et Pairi Daiza. A mon grand regret je n’ai pas réussi à obtenir de jolies photos des Lear qui cohabitent avec un couple de paroare dominicain.
Nous sortons du bâtiment et la visite se termine par une volière pénétrante représentant la plus longue chaine de montagnes du monde : les Andes. S’étendant du nord du Chili au sud de l’Argentine ce vaste territoire est également appelé la Patagonie. Le climat se caractérise par des hivers glaciaux, une météo imprévisible et souvent de vents violents. Les perroquets qui y vivent sont donc parmi les plus résistants.
Conure veuve
Conure magellanique
Je fais ensuite une boucle pour rejoindre la serre indonésienne en passant par le Darwin Crater et la Faisanderie. Le Darwin Crater est l’une des dernières nouveautés du parc. Cette exposition sur la faune exclusivement tasmanienne, fait assez rare dans un parc, s’inspire du cratère de Darwin créé après l’impact d’une météorite sur l’île tasmanienne il y a environ 700 à 800.000 ans. Les espèces phares de la zone sont évidemment le diable de Tasmanie et le wombat, vivant tous deux dans de magnifiques enclos végétalisés regorgeant de cachettes. J’avais rarement vu de si beaux espaces pour ces espèces. Les diables sont restés absents et ma seule vision du wombat, nommé Cooper et devenu une vraie star en République Tchèque, s’est résumé à une grosse boule de poils dans une souche. Le parc propose des nourrissages pour mieux observer ces animaux mais malheureusement ils ne se font que le week end. Autour de ces enclos principaux plusieurs volières présentent de rares oiseaux dont le parc semble parfaitement maitriser la reproduction.
Cormoran pie
Perruche à ailes d'or
La faisanderie est l’un des derniers vestiges du parc. Une grande partie des volières a été détruite et l’autre n’est plus visible du public. Il ne reste qu’une allée de volières basses et sombres où la visibilité sur les oiseaux est assez limitée. Un peu plus loin les rapaces disposent de volières plus spacieuses et lumineuses. C’est ici que vit la rarissime chouette pêcheuse de Pel dont Prague est l’un des deux seuls détenteurs en Europe.
Calao à casque plat
Eperonnier à queue bronzée
Garrulaxe ocellé
Pirolle à queue courte
Kétoupa malais
Chouette pêcheuse de Pel
Je me dirige désormais vers l'Indonesian Jungle pour profiter du nocturama encore éclairé le matin. Cette serre humide nous invite en Asie du sud-est. Je trouve toujours assez peu moderne ces maisons de verre qui ne sont finalement que des mini zoos couverts avec une succession d'enclos sans véritable immersion, bien que celle-ci soit assez mignonne et originale avec sa structure en deux étages. Malgré tout l'ensemble reste très artificiel. Selon moi le but d'une serre est de reconstituer un biotope. Récemment la collection s'est enrichie par l'arrivée très médiatisée d'un couple de pangolin à à queue courte.
Dragon de Komodo
Pangolin à queue courte
Zoo Praha
Après avoir obtenu mon accès par l'entrée principale je me dirige en ligne droite vers l'une des nouveautés du parc, à savoir la Rakos House, bâtie à l'endroit même où se trouvait autrefois une rangée de vieilles volières présentant une grande diversité de psittacidés. Ce pavillon moderne présente de rares oiseaux au sein de 8 biotopes reconstitués.
Une première volière extérieure est le lieu de vie d’un couple de kéa représentants des alpes néo-zélandaises. Nous entrons ensuite dans le vif du sujet en pénétrant dans le bâtiment où notre voyage immersif débute aux Philippines. Ces forêts tropicales volcaniques se classent au 4ème rang mondial en terme d’endémisme de sa faune et de sa flore derrière l’Indonésie, l’Australie et le Brésil.
Brève à capuchon
Carpophage charlotte
Perruche de Luçon
Goulin gris
Dans la seconde volière un couple de perroquet de Pesquet représente les montagnes de Nouvelle Guinée. C'est au cœur de ce pays que notre voyage se poursuit. Nous entrons dans un vaste espace de contact représentant la forêt tropicale néo-guinéenne de basse altitude. La Nouvelle-Guinée est riche de sa faune aviaire puisque plus de 700 espèces d’oiseaux y vivent dont une quarantaine d’oiseaux de paradis devenus le symbole du pays. Un paradisier royal vivait d’ailleurs dans cet espace à l’ouverture du bâtiment avant d’être placé en coulisses.
Colombine à front blanc
Polochion casqué
Sarcelle grise
On poursuit ensuite vers les îles des caraïbes avec les forêts tropicales de Jamaïque. Cette volière en précède deux plus larges. Cap sur le Brésil avec, dans un premier temps, son mythique pantanal.
Amazone à joues bleues
Carouge à tête rouge
Nous associons bien souvent le Brésil aux forêts denses et pluviales, un monde tropical. Pourtant, au nord-est du pays il existe un environnement totalement opposé. Des plaines désertiques sillonnées par de profonds ravins, c’est la caatinga brésilienne. C’est dans ces lieux que vivent deux des trois espèces d’ara bleu : Le Lear et le Spix. Ce dernier avait été déclaré éteint à l’état sauvage avant l’ambitieux projet de réintroduction mené par l’ACTP et Pairi Daiza. A mon grand regret je n’ai pas réussi à obtenir de jolies photos des Lear qui cohabitent avec un couple de paroare dominicain.
Nous sortons du bâtiment et la visite se termine par une volière pénétrante représentant la plus longue chaine de montagnes du monde : les Andes. S’étendant du nord du Chili au sud de l’Argentine ce vaste territoire est également appelé la Patagonie. Le climat se caractérise par des hivers glaciaux, une météo imprévisible et souvent de vents violents. Les perroquets qui y vivent sont donc parmi les plus résistants.
Conure veuve
Conure magellanique
Je fais ensuite une boucle pour rejoindre la serre indonésienne en passant par le Darwin Crater et la Faisanderie. Le Darwin Crater est l’une des dernières nouveautés du parc. Cette exposition sur la faune exclusivement tasmanienne, fait assez rare dans un parc, s’inspire du cratère de Darwin créé après l’impact d’une météorite sur l’île tasmanienne il y a environ 700 à 800.000 ans. Les espèces phares de la zone sont évidemment le diable de Tasmanie et le wombat, vivant tous deux dans de magnifiques enclos végétalisés regorgeant de cachettes. J’avais rarement vu de si beaux espaces pour ces espèces. Les diables sont restés absents et ma seule vision du wombat, nommé Cooper et devenu une vraie star en République Tchèque, s’est résumé à une grosse boule de poils dans une souche. Le parc propose des nourrissages pour mieux observer ces animaux mais malheureusement ils ne se font que le week end. Autour de ces enclos principaux plusieurs volières présentent de rares oiseaux dont le parc semble parfaitement maitriser la reproduction.
Cormoran pie
Perruche à ailes d'or
La faisanderie est l’un des derniers vestiges du parc. Une grande partie des volières a été détruite et l’autre n’est plus visible du public. Il ne reste qu’une allée de volières basses et sombres où la visibilité sur les oiseaux est assez limitée. Un peu plus loin les rapaces disposent de volières plus spacieuses et lumineuses. C’est ici que vit la rarissime chouette pêcheuse de Pel dont Prague est l’un des deux seuls détenteurs en Europe.
Calao à casque plat
Eperonnier à queue bronzée
Garrulaxe ocellé
Pirolle à queue courte
Kétoupa malais
Chouette pêcheuse de Pel
Je me dirige désormais vers l'Indonesian Jungle pour profiter du nocturama encore éclairé le matin. Cette serre humide nous invite en Asie du sud-est. Je trouve toujours assez peu moderne ces maisons de verre qui ne sont finalement que des mini zoos couverts avec une succession d'enclos sans véritable immersion, bien que celle-ci soit assez mignonne et originale avec sa structure en deux étages. Malgré tout l'ensemble reste très artificiel. Selon moi le but d'une serre est de reconstituer un biotope. Récemment la collection s'est enrichie par l'arrivée très médiatisée d'un couple de pangolin à à queue courte.
Dragon de Komodo
Pangolin à queue courte
- Kaelio
- Messages: 80
- Enregistré le: Jeudi 13 Avril 2017 21:09
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Quel zoo! Ca n'est que le début de la visite mais le pavillon Rakos semble splendide et très bien fourni, en plus d'une manière très cohérente.
Belles photos d'oiseaux, pas toujours facile en intérieur
Belles photos d'oiseaux, pas toujours facile en intérieur
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Merci Therabu !
En sortant de la serre je me dirige vers une longue allée droit devant en mettant des œillères sur la fosse des ours polaires. Fort heureusement une nouvelle installation leur sera prochainement dédiée et constituera la prochaine nouveauté du parc. Nous déambulons à présent dans le "Parrot Trail", une allée exclusivement consacrée aux petits psittacidés d'Asie du Sud-Est. Ces derniers sont présentés par couple dans des petites volières en bois ultra mignonnes, à flanc de falaise et grandement végétalisées. A droite des perroquets rares dans des installations esthétiques et soignées, à gauche une vue imprenable sur le bas du parc et la ville. C'est ce qui fait toute la magie du Praha Zoo...
Loriquet de Johnstone
Psittacule à poitrine orange
Psittacule d'Edwards
Loriquet vert
Psittacule de Desmarest
Nous passons de l'autre côté de l'allée pour terminer la boucle en direction de "Africa Up Close". Un couple de loutre du Canada précède cette installation.
Loutre du Canada
Nous traversons un petit labyrinthe de rochers pour pénétrer dans l'une de mes installations favorites du parc à savoir "Africa Up Close". Une nouvelle fois nous sommes plongés dans un univers à la thématique forte. Le parc a souhaité mettre en valeur la petite faune africaine de savane et de forêt sèche. Comme son nom l'indique cet espace permet de regarder à la loupe le petit monde des mammifères, reptiles et autres invertébrés. Tout d'abord un village africain avec quelques installations en extérieur.
Ecureuil terrestre du Cap
Mangouste jaune
Otocyon
Ratel
Puis nous entrons dans le bâtiment présentant les espèces plus fragiles ou nocturnes dans des installations vitrées.
Daman de Rhodésie
Goundi de l'Atlas
Je dois dire que sur mes deux jours de visite j'ai passé extrêmement peu de temps sur toute la partie haute du parc, bien que cela représente en superficie la moitié du parc, préférant m'attarder sur les pavillons. C'est un parc qui demande bien souvent des choix assez cornéliens à faire et une troisième journée de photographie ne m'aurait pas déplu.
La "African House" est une immense plaine africaine que l'on peut désormais longer pour accéder au nouveau pavillon des gorilles encore en phase d'achèvement lors de ma visite. Le bâtiment nous donne une vision sur les loges de nuit des girafes mais également sur un couple d'oryctérope dans une installation très artificielle. Evidemment la nouvelle installation de Doué remet en question toutes celles que j'ai pu voir pour cette espèce... Une troupe de suricates vit dans un bel enclos rocheux.
Suricate
Les plaines présentent une large diversité d'ongulés dans des espaces assez similaires sans réelle recherche esthétique.
Chameau de Bactriane
Pécari du Chaco
Enfin le "Northern Forest" présente des espèces venues de terres froides nord américaines et eurasiennes. Une thématique judicieuse pour cette partie fraiche et forestière du parc. Le nouvel enclos des ours polaires sera d'ailleurs inclus dans cet espace.
Chouette de l'Oural
C'est à la fin de ce Northern Trail que nous entamons la grande descente vers la partie basse du parc qui clôturera cette visite à Prague dans une 3e partie de compte rendu !
En sortant de la serre je me dirige vers une longue allée droit devant en mettant des œillères sur la fosse des ours polaires. Fort heureusement une nouvelle installation leur sera prochainement dédiée et constituera la prochaine nouveauté du parc. Nous déambulons à présent dans le "Parrot Trail", une allée exclusivement consacrée aux petits psittacidés d'Asie du Sud-Est. Ces derniers sont présentés par couple dans des petites volières en bois ultra mignonnes, à flanc de falaise et grandement végétalisées. A droite des perroquets rares dans des installations esthétiques et soignées, à gauche une vue imprenable sur le bas du parc et la ville. C'est ce qui fait toute la magie du Praha Zoo...
Loriquet de Johnstone
Psittacule à poitrine orange
Psittacule d'Edwards
Loriquet vert
Psittacule de Desmarest
Nous passons de l'autre côté de l'allée pour terminer la boucle en direction de "Africa Up Close". Un couple de loutre du Canada précède cette installation.
Loutre du Canada
Nous traversons un petit labyrinthe de rochers pour pénétrer dans l'une de mes installations favorites du parc à savoir "Africa Up Close". Une nouvelle fois nous sommes plongés dans un univers à la thématique forte. Le parc a souhaité mettre en valeur la petite faune africaine de savane et de forêt sèche. Comme son nom l'indique cet espace permet de regarder à la loupe le petit monde des mammifères, reptiles et autres invertébrés. Tout d'abord un village africain avec quelques installations en extérieur.
Ecureuil terrestre du Cap
Mangouste jaune
Otocyon
Ratel
Puis nous entrons dans le bâtiment présentant les espèces plus fragiles ou nocturnes dans des installations vitrées.
Daman de Rhodésie
Goundi de l'Atlas
Je dois dire que sur mes deux jours de visite j'ai passé extrêmement peu de temps sur toute la partie haute du parc, bien que cela représente en superficie la moitié du parc, préférant m'attarder sur les pavillons. C'est un parc qui demande bien souvent des choix assez cornéliens à faire et une troisième journée de photographie ne m'aurait pas déplu.
La "African House" est une immense plaine africaine que l'on peut désormais longer pour accéder au nouveau pavillon des gorilles encore en phase d'achèvement lors de ma visite. Le bâtiment nous donne une vision sur les loges de nuit des girafes mais également sur un couple d'oryctérope dans une installation très artificielle. Evidemment la nouvelle installation de Doué remet en question toutes celles que j'ai pu voir pour cette espèce... Une troupe de suricates vit dans un bel enclos rocheux.
Suricate
Les plaines présentent une large diversité d'ongulés dans des espaces assez similaires sans réelle recherche esthétique.
Chameau de Bactriane
Pécari du Chaco
Enfin le "Northern Forest" présente des espèces venues de terres froides nord américaines et eurasiennes. Une thématique judicieuse pour cette partie fraiche et forestière du parc. Le nouvel enclos des ours polaires sera d'ailleurs inclus dans cet espace.
Chouette de l'Oural
C'est à la fin de ce Northern Trail que nous entamons la grande descente vers la partie basse du parc qui clôturera cette visite à Prague dans une 3e partie de compte rendu !
- Kaelio
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Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Merci pour toutes ces images et infos !
Mi mars, je vais passer certainement quelques jours en République tchèque...
Le choix des zoos à visiter est cornélien.
Zlin et Prague semblent prioritaires, mais Zlin un peu difficile d'accès en transports en communs. Je pense pouvoir caser 3-4 zoos dans ma visite, est-ce que certains d'entre vous peuvent donner des préférences entre Jihlava, Ostrava, Plzen ?
Mi mars, je vais passer certainement quelques jours en République tchèque...
Le choix des zoos à visiter est cornélien.
Zlin et Prague semblent prioritaires, mais Zlin un peu difficile d'accès en transports en communs. Je pense pouvoir caser 3-4 zoos dans ma visite, est-ce que certains d'entre vous peuvent donner des préférences entre Jihlava, Ostrava, Plzen ?
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
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- Localisation: gironde
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Je n'ai visité qu'Ostrava, le zoo est facile d'accès en transport en commun et j'y ai passé une très bonne journée. Jana est vice chair du TAG éléphant et est coordinatrice de l'EEP chimpanzés. Lors de ma visite elle était curatrice des mammifères du zoo et ses derniers projets sont superbes (ours, gibbons, chimp...). Et son mari lui gère les hippos. Leur installation est d'ailleurs assez originale. Le zoo est dans un beau cadre. Les éléphants ça laisse à désirer à cause d'une installation ancienne et d'une gestion un peu old school induite par l'âge des décisionnaires du secteur.
-
GPN - Messages: 1308
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Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
raphaël a écrit:Mi mars, je vais passer certainement quelques jours en République tchèque...
Le choix des zoos à visiter est cornélien.
Zlin et Prague semblent prioritaires, mais Zlin un peu difficile d'accès en transports en communs. Je pense pouvoir caser 3-4 zoos dans ma visite, est-ce que certains d'entre vous peuvent donner des préférences entre Jihlava, Ostrava, Plzen ?
Zlin et Prague sont effectivement largement prioritaires bien que la saison à laquelle tu vas les visiter ne leur rendra pas hommage, surtout pour Zlin. Lorsque ce compte rendu sur Prague sera terminé je vais entamer celui sur Plzen. Si tu as envie de voir des espèces rares à foison c'est clair que Plzen est dans le top avec, niveau installations, du bon et du mauvais. Jihlava est petit mais vraiment mignon avec des installations qui semblent de qualité et de chouettes espèces. Finalement c'est Ostrava qui m'attire le moins... je n'y trouve rien de très attirant. Si tu dois en faire 4 je te conseillerais donc Prague, Zlin, Jihlava et Plzen.
Revenons à Prague pour la fin de la visite sur toute la partie basse du parc. Nous arrivons en face du panorama rocheux "Rock Outcrop". Ces immenses falaises offrent un environnement idéal pour les ongulés montagnards qui y vivent. Cela permet d'admirer l'étonnante agilité avec laquelle ces animaux négocient les pentes abruptes.
Chèvre du Caucase
Mouflon à manchettes
Le sentier de "Bird Wetlands" nous emmène à la découverte de l'avifaune des zone humides et marécageuses à travers le monde. Quatre volières, dont deux pénétrantes, se divisent en aires géographiques.
Crabier chevelu
Spatule d'Afrique
Serpentaire
Kamichi à collier
Kamichi cornu
Guira cantara
Ibis à face noire
Ibis malgache
Enfin cet espace se termine par la double volière des bec-en-sabot à la végétation bien fournie, très représentative de leur milieu d'origine. Je suis surpris qu'aucun succès de reproduction n'ait été enregistré. L'installation semble pourtant bien conçue pour cela.
Bec-en-sabot du Nil
L'ancien pavillon des gorilles "Méfou centre" est toujours accessible et s'est transformé en espace accueillant un bachelor group. L'ancien dominant y réside aujourd'hui avec ses fils. Lors de ma visite les femelles avaient déjà déménagé vers leur nouvelle installation à l'autre bout du parc. Une petite installation vitrée donnant accès à un bel espace extérieur accueille un couple de rare tamarin à moustaches.
Tamarin à moustaches
Non loin de là deux grandes volières pénétrantes nous permettent d'observer de plus près de grands oiseaux venus d'Afrique et d'Asie. La proximité avec les pélicans ou les tantales perchés sur les garde corps est assez impressionnante !
Tantale blanc
Canaroie semipalmée
Grue à cou blanc
Ibis à tête noire
Pélican à bec tacheté
Canard à ailes blanches
Nous entrons désormais dans l'atmosphère moite du pavillons "Sichuan", certainement le plus unique mais aussi mon favoris, celui dans lequel j'ai passé le plus de temps. Nous pénétrons au plus profond des forêts denses de bambou qui poussent sur les pentes des montagnes de cette province chinoise. Observer, patienter et débusquer les oiseaux pour se rendre compte que cette forêt silencieuse au premier abord regorge de vie.
Anserelle de Coromandel
Eperonnier chinquis
Garrulaxe à lunules
Garrulaxe de Courtois
Garrulaxe modeste
Grive à tête orange
Phasianelle onchall
Pigeon cendré
Torquéole à poitrine brune
Je termine la visite par "Chambal" le pavillon des rares gavials. Cette représentation du fleuve indien voit cohabiter les crocodiles avec une multitude de poissons et de tortues aquatiques.
Gavial du Gange
C'est ainsi que se termine ma visite à Prague qui fait incontestablement partie du haut du panier européen. Même si le parc comporte quelques points noirs, la majorité des installations sont d'excellente qualité et se basent sur des thématiques uniques en Europe, voir même mondiales : Sichuan, Bird Wetlands, Africa Up Close, Darwin Crater... Le parc a également su utiliser de manière intelligente et appropriée sa géographie : Animaux montagnards en zone escarpée, animaux nordiques en forêt fraiche, oiseaux de marécages en zone humide... De manière générale tout est réalisé avec beaucoup de goût et de soin. Un parc urbain à ne rater sous aucun prétexte !
- Kaelio
- Messages: 80
- Enregistré le: Jeudi 13 Avril 2017 21:09
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
Merci !
La partie basse du zoo est selon moi celle qui fait tout le charme du zoo de Prague, je suis moins fan des réalisations sur la partie haute du parc pour les plus gros animaux.
Sais-tu si la maison des gorilles mâles gardera un bachelor de gorilles ? Il me semble que l'idée était de faire partir les anthropoïdes de cette zone inondable et la nouvelle installation prévoyait une installation pour un groupe de célibataires.
Qu'as tu pensé de la fauverie ? J'apprécie la visite en intérieur avec les vivariums même si les plateaux extérieurs des félins ne sont pas immenses.
Le pavillon Sichuan, les grandes volières, les incroyables enclos des caprins c'est vraiment du haut niveau!
La partie basse du zoo est selon moi celle qui fait tout le charme du zoo de Prague, je suis moins fan des réalisations sur la partie haute du parc pour les plus gros animaux.
Sais-tu si la maison des gorilles mâles gardera un bachelor de gorilles ? Il me semble que l'idée était de faire partir les anthropoïdes de cette zone inondable et la nouvelle installation prévoyait une installation pour un groupe de célibataires.
Qu'as tu pensé de la fauverie ? J'apprécie la visite en intérieur avec les vivariums même si les plateaux extérieurs des félins ne sont pas immenses.
Le pavillon Sichuan, les grandes volières, les incroyables enclos des caprins c'est vraiment du haut niveau!
- Therabu
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- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: République Tchèque 2018 Prague-Plzen
merci pour ce compte rendu !
De mon côté c'est acté, je vais découvrir Prague à la mi mars.
Je pense également passer à Plzen, plutôt sur un jour et demi.
Des conseils de lieux bien placés ?
De mon côté c'est acté, je vais découvrir Prague à la mi mars.
Je pense également passer à Plzen, plutôt sur un jour et demi.
Des conseils de lieux bien placés ?
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
- Messages: 7204
- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
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