Les envahissantes perruches à collier gagnent du terrain

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Les envahissantes perruches à collier gagnent du terrain

Messagepar nico » Jeudi 28 Février 2019 8:28

Les envahissantes perruches à collier gagnent du terrain en Ile-de-France

es perruches à collier s’étendent géographiquement en Ile-de-France. Il y a au moins 5 300 oiseaux de cette espèce invasive au plumage vert vif dans le ciel de la région parisienne. Leur nombre a toutefois moins augmenté qu’attendu.

Une perruche verte posée sur la branche d’un jardin à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), en région parisienne. La scène n’est pas rare : « On en voit régulièrement », assure Thomas, qui habite la ville.

Originaire des forêts tropicales d’Afrique subsaharienne et d’Inde, la perruche à collier, dont le bec rouge est crochu, s’est installée en région parisienne dans les années 1970 après s’être échappée de captivité. Mais la Psittacula krameri est classée en France sur la liste des espèces exotiques envahissantes.

Pour surveiller son évolution démographique, des comptages ont commencé en Ile-de-France en 2012. Le Muséum d’histoire naturelle avait alors dénombré 2 700 perruches sur deux dortoirs principaux à Massy et Aulnay-sous-Bois. En 2014 et 2016, ce chiffre était passé à près de 5 000, avec plus de dortoirs.

Désormais six lieux de prédilection
Mi-décembre, période plus propice au comptage où les oiseaux qui vivent normalement en couple se regroupent pour la période hivernale, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a dénombré 5 300 oiseaux sur six dortoirs dans la région parisienne.

« Ces comptages confirment l’extension géographique de la perruche à collier en Ile-de-France mais montrent une augmentation des effectifs plus modérée qu’attendue », a indiqué l’Office dans un communiqué.« On pense quand même que ça continue d’augmenter », a indiqué Paul Hurel, ingénieur à l’ONCFS.

La baisse importante du nombre de perruches au dortoir de Massy (1 100) pourrait ainsi signifier que le groupe s’est scindé et donc que des individus n’ont pas été comptés. « Il y a sans doute d’autres petits dortoirs qui n’ont pas été comptés », a ajouté Paul Hurel.

Un impact négatif sur l’écosystème ?
Ces perruches qui nichent dans des cavités d’arbres ou de rochers, sont souvent accusées de prendre la place d’espèces locales ou d’abimer les arbres. Mais il est « délicat de trancher » sur son impact négatif ou non sur l’écosystème, a estimé Paul Hurel, notant qu’elle n’était pas l’espèce invasive la plus problématique.

En revanche « dans les zones où il y a de grosses densités il y a des plaintes des riverains, par rapport aux nuisances sonores, aux fientes sur les véhicules », a-t-il ajouté, soulignant toutefois que d’autres sont « contents » de voir l’oiseau coloré dans la nature parisienne.

Cette perruche est également présente dans le Nord ou en Normandie et dans de nombreux pays européens, même si elle n’est pas sur la liste européenne des espèces invasives


Source : https://www.ouest-france.fr/sciences/an ... 1551288383
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