Fauna Brasileira

Taxonomie, éthologie... Voici le lieu de vos échanges animaliers !

Re: Fauna Brasileira

Messagepar guirosama » Lundi 30 Mars 2020 20:54

Je m'apprêtais à te contredire mais j'ai regardé sur le site wikiaves.
http://www.wikiaves.com.br/wiki/arara-azul-grande et notamment la carte associée qui montre bien l'étendue de la répartition de ce grand perroquet. On m'a toujours dit qu'on pouvait en voir en Amazonie, mais les Brésiliens nomment arara azul l'ara araurana dont l'aire de répartition peut se chevaucher. D'après la carte de wikiaves, qui est faite d'après les positions renseignées par les photographes, je sais maintenant que je ne verrais jamais d'aras hyacinthe dans la partie d'Amazonie où je vais.
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Therabu » Mardi 31 Mars 2020 8:25

Et si il y a une partie Amazonie où on peut voir des aras hyacinthes ! C'est la zone Guyane-Amazonie de Vincennes :mrgreen: :mrgreen:

Merci à tous pour vos commentaires !
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Therabu » Lundi 15 Février 2021 9:50

J'ai eu l'immense chance de pouvoir voyager de nouveau pendant la période des fêtes au Brésil afin de voir ma belle-famille. J'en ai profité pour effectuer quelques jours d'exploration naturaliste autour de mon aéroport d'arrivée, Sao Paulo.

C'est la première fois que je découvre la région au cœur de l'été austral. Le climat y est bien plus humide et poisseux. Dans les forêts, les pluies sont quasi-systématiques l'après-midi et les moustiques sont réellement légions ! De plus, les oiseaux sont en période d'alimentation des jeunes. Bien qu'ils soient très actifs, nombre d'entre eux se font discrets pour protéger leur progéniture et l'usage des cris communément utilisé au Brésil devient bien moins productif et recommandé.

Je n'avais encore jamais parcouru la région, mais elle figurait bien sur ma liste, notamment avec le parc d'Intervales, réputé parmi la communauté du Birdwatching pour la forte propension d'espèces rares et endémiques que l'on peut y observer.
Situé au sud-ouest de Sao Paulo, la Grande Reserva Mata Atlantica est en fait un ensemble de zones protégées plus ou moins reliées entre elles et formant le plus grand tronçon de forêt atlantique préservée restant. A moins d'une heure des premières banlieues de la tentaculaire Sao Paulo, commence cette jungle protégée sur 28% de sa surface, et chose suffisamment rare, assez vaste pour abriter des populations significatives des grands mammifères, d'habitude restreint à d'autres milieux, tant la Mata Atlantica est menacée et fragmentée. Evidemment l'observation des jaguars, pumas et autres oncilles y est quasiment impossible comme dans les autres régions d'Amérique du Sud mais des scientifiques suivent les populations de ces carnivores et de leurs proies.
Cette super région recouvre trois états (Sao Paulo, Parana et Santa Catarina et s'étend jusqu'aux abords de Joinville, 330 km plus au sud.

En raison du gradient d'altitude, cet ensemble de zones protégées recouvre évidemment de la forêt préservée mais aussi des forêts de pins du Parana en altitude, une espèce d'araucaria relicte et en danger critique d'extinction, des marécages, mangroves, îles rocailleuses à quelques encablures de la côte et des savanes littorales, appelées "restingas" qui sont elles aussi très menacées et qui abrite l'espèce-phare du arc :le tamarin-lion à tête noire ou tamarin de Superagui (Leontopithecus caissara)

Pour vous renseigner plus amplement sur la grande reserva de mata atlantica, consultez leur site Internet, notamment la carte :
http://grandereservamataatlantica.com.br/en/home/

Entamons sans plus attendre avec quelques habitants du parc Intervales, accessible depuis Ribeirao Grande. La forêt y est très dense et les oiseaux forestiers sont difficiles à voir, souvent haut dans les arbres. Grâce à un guide du parc, je parviens à voir quelques habitants supplémentaires bien cachés.
Malheureusement, entre les pluies très fortes et un loueur de voiture pas très doué, je ne bénéficierais que d'une grosse matinée réellement productive au lieu d'un jour et demi complet initialement prévus.

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Attila à tête grise (Attila rufus) endémique du sud-est brésilien

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Motmot oranroux (Baryphtengus ruficapillus), un autre endémique que je recherchais depuis longtemps

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Amazille versicolore (Amazilla versicolor)

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Pic robuste (Campephilus robustus), endémique de la Mata Atlantica

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Todirostre à poitrine ombrée (Hemitriccus diops)

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Moucherolle d'Euler (Lathrotriccus euleri)

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Picerthie de Saint Hilaire (Lochmias nematura)

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Batara othello (Mackenziaena severa)

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Paruline des berges (Myiothlypis fulvicauda)

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Alapi écaillé (Myrmoderus squamosus)

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Bécarde à calotte rousse (Pachyramphus castaneus)

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Une photo moisie de l'araponga à gorge nue, une espèce qui vient d'être reclassée comme quasi-menacée après des années comme "vulnérable" et l'incarnation sonore de la Mata Atlantica avec son chant très sonore et répété. Les anglais ne l'appellent pas "bellbird" (oiseau-cloche) pour rien !

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Coracine ignite (Pyroderus scutatus)

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La spécialité locale, le Tocro uru (Odontophorus capueira), un petit oiseau forestier, de la taille d'une petite perdrix. Bien que présent normalement le long de l'ensemble de la côte brésilienne, il est rare et très timide surtout là où il est encore chassé.

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Jeune ibijau gris (Nyctibius griseus)

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Myrmidon à gorge étoilée (Rhopias gularis)

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Etant moins chassés, les tinamous solitaires, les plus grands membres de leur ordre, y sont aussi plus simples à observer qu'ailleurs.

Deux espèces sur les trois de trogons de la région ont aussi pu être observées :

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Trogon surucua (Trogon surrucura),endémique de la Mata Atlantica

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Trogon à queue blanche (Trogon viridis), mâle et femelle, plus largement réparti.
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar guirosama » Lundi 15 Février 2021 13:08

Comme d'habitude Therabu tu nous régales ! Tes premières photos de la forêt m'ont littéralement mis la larme à l'oeil car, comme toi, ma belle-famille est brésilienne et à cause de ce satané virus je m'empêche (et ma famille française avec) d'aller au Brésil. Donc merci à toi et à ton courage :wink:
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar orycterope » Lundi 15 Février 2021 19:58

Merci Therabu de nous faire voiyager avec tes images !
Quand je sais que ce n'est déjà pas facile pour identifier tous nos passereaux français, je voulaisa savoir comment tu réalisais toutes tes identifications (vu la myriade d'espcèes au Brésil)?
Tu es un pro, ou avec un guide, ou sur photo une fois rentré?
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Therabu » Mardi 16 Février 2021 7:33

Merci à vous deux !

Pour l'identification, je suis loin d'être un pro. Sur le terrain, j'arrive la plupart du temps à identifier le genre/l'ordre de l'espèce. J'utilise aussi l'application anglophone Merlin qui donne une liste adaptée au lieu et à la période de l'année ce qui permet de réduire la liste de candidats potentiels. Toutefois, en l'absence de guide, je sais rarement ce que j'ai photographié dans la journée et c'est plus tard, lors du tri photo, avec l'application et les livres d'identification de la WCS "Birds of Brazil" que je confirme l'identification des oiseaux.

Chez les tyrannidés (elaenia notamment) ou les femelles des petits granivores, certaines espèces sont quasiment impossibles à distinguer visuellement. Ce qui compte alors, ce sont les chants, le milieu qui peuvent désigner un coupable plus probable mais jamais sur à 100% pour ceux la.
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Therabu » Mardi 16 Février 2021 7:54

Toujours à Intervales, une vaste zone marécageuse occupe la cuvette où se situe l'administration du parc et mon hébergement. On y trouve des oiseaux moins forestiers :

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Elénie sordide (Elaenia sordida)

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Râle brunoir (Laterallus melanophaius)

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Sicale bouton-d'or (Sicalis flaveola)

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Sporophile à col double (Sporophila caerulescens)

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Sporophile bouveron (Sporophila lineola)

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Dryade glaucope (Thalurania glaucopis)

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Ibis mandore (Theristicus caudatus)

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Vanneau téro (Vanellus chilensis)

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Bruant chingolo (Zonotrichia capensis)

Alors que la pluie tombait averse sur le camp, nous nous apprêtions à finir la journée plus tôt que prévu avec mon guide. Nous décidons toutefois de profiter d'une brève accalmie pour effectuer quelques dizaines de mètres sur un sentier montant dans la forêt depuis le restaurant du parc. Nous observons quelques espèces d'oiseaux nouvelles sympathiques. Mais alors que je me retourne vers lui pour poser une question, je vois sa face se décomposer et me dire de me taire et de me retourner.
Avec une aisance incroyable, un tapir terrestre sort de l'épaisse végétation et traverse le sentier herbeux sans se presser. Malgré cela, le moment est fugace, la lumière faible et ma photo ne rend pas justice à cette observation du plus grand mammifère brésilien. Le tapir continue son chemin tranquillement avec une célérité impressionnante compte tenu de son gabarit, de la pente et de la végétation. Sans un bruit, il glisse dans le sous bois et disparaît aussi vite qu'il est apparu.

Nous avions vu plusieurs fois des traces du périssodactyle dans la boue durant la journée mais je ne pensais pas pouvoir en voir un dans la Mata Atlantica. Les tapirs sont notoirement timides mais comme ils ne sont pas chassés à Intervales depuis longtemps, il semble que quelques individus autour du centre ne soient pas effrayés par l'homme.

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Le soir, en sortant du restaurant, un autre touriste ornithologue entend un cri étonnant et reconnait l'engouvelent pauraqué (Nyctidromus albicollis) qui chasse sur la piste les insectes attirés par la lumière d'un lampadaire.

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De mon coté, je trouve un imposant mâle crapaud Rhinella icteria au pied de mon logement.

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Re: Fauna Brasileira

Messagepar guirosama » Mardi 16 Février 2021 8:09

Pour ma part, j'utilise le site "Wikiaves" qui est vraiment une superbe cartographie en temps réel de la présence des oiseaux. Après il y a aussi des guides de terrain plus ou moins fournis faits par les Brésiliens en fonction des régions.
Pour le tapir, j'en ai croisé aussi un jour sur un chemin mais il est passé bien trop vite pour que j'ai le temps de dégainer mon appareil
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Therabu » Mardi 16 Février 2021 8:31

Les deux jours suivants, je rejoins les abords du parc Carlos Botelho, une autre entité de conservation connectée au parc d'Intervales mais nécessitant plus de deux heures de route.
J'ai rendez-vous avec l'équipe de l'Instituto Pro-Muriqui, une association fondée par un primatologiste et étudiant la plus grosse population de muriquis du Sud.

Les muriquis sont les plus grands primates des Amériques, endémiques de la Mata Atlantica du Sud-Est brésilien et sont fortement menacés. J'avais eu la chance d'observer l'espèce septentrionale dans le Minas Gerais deux années auparavant mais mon matériel de l'époque et les conditions de prise de vue ne m'avait pas permis d'obtenir des prises de vue satisfaisantes.
Je fais connaissance avec les membres de l'équipe qui suivent les primates. Avec la pandémie, de nombreuses activités se sont arrêtés dégageant du temps pour le suivi scientifique sur le terrain. L'activité touristique de cette structure est encore ponctuelle et l'on voit que l'organisation n'est pas encore complétement rodée mais à 10h00, nous sommes dans la forêt, en train de chercher les primates sur les sentiers.
En raison d'une incompréhension, je n'ai pu m'organiser pour arriver suffisamment tôt. Le meilleur moyen de suivre les muriquis est de rentrer dans la forêt alors qu'elle est encore plongée dans l'obscurité afin de les retrouver au réveil. Après cela ils deviennent difficiles à suivre et encore plus à repérer.
L'équipe se disperse dans la jungle pour essayer de quadriller le terrain. Nous aurons plusieurs espoirs, nous voyons les traces de leurs passages avec les fruits tombés au sol mais nous ne les verrons pas aujourd'hui, la traditionnelle pluie de l'après-midi douchant nos espoirs.

Le primatologue me propose de retenter ma chance demain matin très tôt ce que j'accepte sans hésitation. Rendez-vous demain à 4h du matin au pas de ma porte. En fin d'après-midi, quelques rapides éclaircies me permettent quelques photos depuis mon hotel.

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Tyran audacieux (Myiodynastes maculatus)

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Pigeon picazuro (Patagioenas picazuro) au nid

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Tyran quiquivi (Pitangus sulphuratus)

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Bécarde huppée (Pachyramphus validus)

Hier, nous avons eu le temps de discuter du projet, de la situation des muriquis en général mais ce matin, c'est mission commando pour trouver les primates. Rien n'est jamais garanti avec les animaux sauvages mais l'équipe est confiante sur sa capacité à localiser les animaux de manière quasi-systématique en entrant tôt dans la forêt.

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A la frontale, nous poursuivons un sentier discret et glissant en raison de la pluie. Il faut surtout faire attention à ne pas mettre ses mains sur les troncs d'arbres sans regarder, un serpent pourrait s'y trouver et mordre pour se défendre.
L'excitation monte, les assistants ont débusqué les animaux. On se tord un peu le cou, en levant les yeux vers la cime des arbres mais l'on voit bien le groupe se réveiller, s'étirer tranquillement. Ils ont choisi un arbre fruitier pour dormir et prendre une première collation. La lumière est encore basse mais avec les minutes qui passent, je déclenche mes premiers clichés.
Nous resterons finalement trois heures avec le groupe, les suivant à flanc de colline dans leurs pérégrinations. Le groupe suit une structure lâche, certains individus partant plus tôt que d'autre d'un arbre pour le suivant mais ils finissent tous par se suivre.

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Vers 8h00, les rayons du soleil commencent à se faire plus puissant, au plus grand bonheur des muriquis qui s'arrêtent pour profiter d'un bain de soleil visiblement très apprécié après la nuit très agitée. J'ai alors le loisir d'observer l'anatomie de ces singes, leur poil épais et laineux leur permettant de résister aux nuits fraiches et les organes génitaux très développés chez les mâles. Comme chez les baleines franches, la compétition des mâles ne s'effectue pas pour accéder à la femelle, celle-ci s'accouple avec plusieurs partenaires. Les prétendants font même la file, attendant patiemment que leur comparse ait fini de s'accoupler. C'est à l'intérieur du corps de la femelle que s'effectue la compétition sexuelle, les spermatozoïdes les plus nombreux, vigoureux et rapides l'emportant. Ce fonctionnement a naturellement entrainé un accroissement du volume de semence produit par les mâles avec des conséquences visibles sur l'anatomie :lol:

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Au niveau de la locomotion, les muriquis ne font pas partie des animaux les plus pressés de la forêt mais leurs immenses membres et leur longue queue préhensile les rend incroyablement efficaces. Pas besoin de sauts spectaculaires, de prises de risque, uniquement de bien planifier son itinéraire jusqu'au prochain arbre nourrisseur.

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Le temps de sortir de la forêt, j'aurais de derniers échanges avec le primatologiste et les assistants passionnés par leur travail. En payant pour voir les singes et m'attacher leurs services, on soutient directement la conservation des muriquis. Pour les gens du village, savoir que des européens sont capables de voyager et de payer pour voir leur singe est encore un peu incongru mais devrait rapidement évoluer vers un sentiment de fierté et une incitation à la prise de conscience de la richesse de l'environnement local.
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar snockot » Mardi 16 Février 2021 8:35

Merci Therabu pour ces photos et tes récits toujours captivants !
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Thibaut » Mardi 16 Février 2021 20:49

Merci Therabu et bravo pour ces superbes clichés. Tu en as vu de belles choses !
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Bombyx » Mardi 16 Février 2021 21:06

Splendide, comme d'hab !
Merci Therabu pour ces comptes rendus :D
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar furylion » Mercredi 17 Février 2021 12:25

Merci pour toutes ces photos et ce récit !
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar Therabu » Mercredi 17 Février 2021 13:34

Merci à ceux qui passent et qui laissent un commentaire sympa ! J'espère vous donner envie de découvrir ce pays et en particulier le sud-est du Brésil. N'hésitez pas à me contacter si l'idée vous passe par la tête :wink:

Après la matinée passée en compagnie des muriquis, je pacte mes affaires et m'arrête près de l'administration du parcCarlos Botelho. Normalement l'accès est fermé en cette période de COVID mais les employés me laisse découvrir les abords des bâtiments, sans pour autant profiter des quelques sentiers aménagés. J'y trouve notamment les habitants suivants :

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Ecureuil brésilien (Sciurus ingrami)

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Toucan à ventre rouge (Ramphastos dicolorus)

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Tyran des savanes (Tyrannus savana)

Mais l'objectif aujourd'hui c'est de descendre des hauteurs sur lesquelles je me situe vers la ville de Peruibe où je vais rester deux jours entiers, à proximité de la station écologique de Jureia, une autre entité de conservation faisant partie de la Grande Reserva Atlantica. Il existe donc un continuum de forêt qui descend jusqu'à l'océan, devenant par endroit une mangrove ou une restinga.
Le long des pistes quadrillant la forêt, nous rechercherons durant une journée différents habitants de ces forêts de basse altitude qui ont encore plus souffert de la déforestation que sur les hauteurs.

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Pic à tête blonde (Celeus flavescens)

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Manakin à longue queue (Chiroxiphia caudata)

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Geai azuré

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Organiste chlorotique (Euphonia chlorotica)

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Oriole à galons (Icterus pyrrhopterus)

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Manakin militaire (Ilicura militaris)

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Tamatia rayé (Malacoptila striata)

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Moucherolle barbichon (Myiobius barbatus)

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Microtyran oreillard (Myiornis auricularis)
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Re: Fauna Brasileira

Messagepar éric13 » Jeudi 18 Février 2021 0:06

Merci de nous faire profiter de ton voyage.
Ainsi que notre reconnaissance pour poster toutes ces photos.

D'ailleurs, j'admire comment tu arrives à capturer en image tous ces petits oiseaux ! Sûrement de la patience et de la tranquillité.
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