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L'Espèce Avienne Menacée du 1 Novembre 2005
Faisan Vénéré
Syrmaticus reevesii
IUCN: Vulnerable.
Population: décroissante estimée inférieure à 10 000 individus.
Répartition: endémique sur 895 000 km2 en Chine.
Pour de plus amples informations:
http://www.birdlife.org/datazone/search ... d=3772&m=0
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L'Espèce Avienne Menacée du 1 Novembre 2005
10 messages
• Page 1 sur 1
L'Espèce Avienne Menacée du 1 Novembre 2005
Le Fossa La priorité des Zoos: La conservation!
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Le Fossa - Messages: 1454
- Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 19:16
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Pedro - Messages: 1381
- Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 23:12
- Localisation: France
Je crains hélas qu'ils ne soient un trophée assez recherché dans certaines chasses privées , est-ce que je me trompe ?
- didier
- Messages: 15735
- Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
- Localisation: charenton-le-pont
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Pedro - Messages: 1381
- Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 23:12
- Localisation: France
De plus qu'il n'est pas besoin de faire des milliers de kms pour le chasser puisqu'il a été introduit en France et qu'il fait parti des espèces chassables
Trouvé sur le site de l'oncfs :
http://www.oncfs.gouv.fr/events/animois ... _rub10.php
La faisan vénéré est un galliforme comme le faisan commun, la poule domestique, la caille et les perdrix. Originaire des régions boisées du centre et du nord de la Chine, il a été introduit en Angleterre en 1831, puis en France en 1870.
Le mâle pèse 1,4 à 1,6 kg. Sa queue est très longue peut dépasser 1,80 m. Il arbore de vives couleurs : tête blanche rayée de noir, corps brun et or, queue brune et blanche striée de noir. La femelle a un plumage plus terne, brun foncé et brun clair. Elle mesure 70 à 75 cm et pèse 0,9 à 1,2 kg.
L'espèce est habituellement polygame dans nos régions. La poule pond 7 à 12 oeufs dans un nid sommaire creusé à même le sol. La plupart des éclosions ont lieu entre début mai et début juillet. A la fin de l'été les compagnies comprennent le plus souvent 3 à 6 jeunes accompagnés de leur mère.
Son cadre de vie : les milieux forestiers
Le faisan vénéré est une espèce sédentaire. Mâles et femelles vivent séparément, le plus souvent en petits groupes, sauf en période de reproduction.
L'oiseau affectionne les milieux essentiellement forestiers où dominent les feuillus et qui possèdent des peuplements diversifiés, ponctués de nombreuses ouvertures : clairières, allées, coupes récentes... Il se perche dans les grands arbres aussi bien le jour que la nuit et s'abrite au sol dans la végétation basse.
Durant les premières semaines de leur vie les poussins se nourrissent presque exclusivement d'insectes qu'ils recherchent dans les endroits dégagés. Les juvéniles et les adultes ont un régime alimentaire très varié selon les territoires : baies, fruits forestiers, graines et végétaux divers, insectes et mollusques.
En France
Le faisan vénéré est actuellement peu représenté en France. Dans une dizaine de départements quelques populations naturelles se sont constituées. Dans une dizaine d'autres il se maintient grâce à des repeuplements réguliers. Il est peu présent dans le sud.
Les densités peuvent atteindre 5 à 30 oiseaux/100 ha selon la qualité des milieux. Les effectifs doublent habituellement en fin d'été. L'espèce apparaît tolérante même lorsqu'elle cohabite localement avec le faisan commun et ne nuit pas aux espèces autochtones.
Le faisan vénéré est une espèce chassable.
Avenir du faisan vénéré
Le faisan vénéré est susceptible de vivre dans de nombreuses forêts françaises, même si dans certaines d'entre elles il ne peut subsister qu'en faible densité. Sa beauté et la qualité de sa chasse justifient les efforts entrepris depuis quelques dizaines d'années pour essayer de l'acclimater dans les milieux les plus divers.
Trouvé sur le site de l'oncfs :
http://www.oncfs.gouv.fr/events/animois ... _rub10.php
La faisan vénéré est un galliforme comme le faisan commun, la poule domestique, la caille et les perdrix. Originaire des régions boisées du centre et du nord de la Chine, il a été introduit en Angleterre en 1831, puis en France en 1870.
Le mâle pèse 1,4 à 1,6 kg. Sa queue est très longue peut dépasser 1,80 m. Il arbore de vives couleurs : tête blanche rayée de noir, corps brun et or, queue brune et blanche striée de noir. La femelle a un plumage plus terne, brun foncé et brun clair. Elle mesure 70 à 75 cm et pèse 0,9 à 1,2 kg.
L'espèce est habituellement polygame dans nos régions. La poule pond 7 à 12 oeufs dans un nid sommaire creusé à même le sol. La plupart des éclosions ont lieu entre début mai et début juillet. A la fin de l'été les compagnies comprennent le plus souvent 3 à 6 jeunes accompagnés de leur mère.
Son cadre de vie : les milieux forestiers
Le faisan vénéré est une espèce sédentaire. Mâles et femelles vivent séparément, le plus souvent en petits groupes, sauf en période de reproduction.
L'oiseau affectionne les milieux essentiellement forestiers où dominent les feuillus et qui possèdent des peuplements diversifiés, ponctués de nombreuses ouvertures : clairières, allées, coupes récentes... Il se perche dans les grands arbres aussi bien le jour que la nuit et s'abrite au sol dans la végétation basse.
Durant les premières semaines de leur vie les poussins se nourrissent presque exclusivement d'insectes qu'ils recherchent dans les endroits dégagés. Les juvéniles et les adultes ont un régime alimentaire très varié selon les territoires : baies, fruits forestiers, graines et végétaux divers, insectes et mollusques.
En France
Le faisan vénéré est actuellement peu représenté en France. Dans une dizaine de départements quelques populations naturelles se sont constituées. Dans une dizaine d'autres il se maintient grâce à des repeuplements réguliers. Il est peu présent dans le sud.
Les densités peuvent atteindre 5 à 30 oiseaux/100 ha selon la qualité des milieux. Les effectifs doublent habituellement en fin d'été. L'espèce apparaît tolérante même lorsqu'elle cohabite localement avec le faisan commun et ne nuit pas aux espèces autochtones.
Le faisan vénéré est une espèce chassable.
Avenir du faisan vénéré
Le faisan vénéré est susceptible de vivre dans de nombreuses forêts françaises, même si dans certaines d'entre elles il ne peut subsister qu'en faible densité. Sa beauté et la qualité de sa chasse justifient les efforts entrepris depuis quelques dizaines d'années pour essayer de l'acclimater dans les milieux les plus divers.
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isabelle - Messages: 1548
- Enregistré le: Mercredi 31 Août 2005 4:54
- Localisation: ouest lyonnais
La plus grande population de faisans nénérés se trouve actuellement dans la fameuse forêt de Fontainebleau.
La population captive et les populations introduites ne proviennent que de quelques oiseaux fondateurs.
Même si quelques populations naturalisées se portent bien et que l'élevage en captivité n'est pas très compliqué, il y a actuellement une très faible variabilité génétique.
Il est actuellemnt très difficile d'importer du sang neuf directement de Chine.
Les oiseaux sont donc pratiquement tous consanguins et, même si très peu de tares sont actuellement recensées, ils présenteront tous la même sensibilité à certaines maladies virales qui pourraient les anéantir complètement.
Enfin:
Isabelle a cité "Sa beauté et la qualité de sa chasse justifient les efforts entrepris depuis quelques dizaines d'années pour essayer de l'acclimater dans les milieux les plus divers."
>>> La mauvaise santé générale des écosystèmes du monde justifie plutôt que l'humain arrête de jouer à l'apprenti sorcier en introduisant des espèces exotiques et se préoccupe plus particulièrement de la faune et de la flore autochtones...
La population captive et les populations introduites ne proviennent que de quelques oiseaux fondateurs.
Même si quelques populations naturalisées se portent bien et que l'élevage en captivité n'est pas très compliqué, il y a actuellement une très faible variabilité génétique.
Il est actuellemnt très difficile d'importer du sang neuf directement de Chine.
Les oiseaux sont donc pratiquement tous consanguins et, même si très peu de tares sont actuellement recensées, ils présenteront tous la même sensibilité à certaines maladies virales qui pourraient les anéantir complètement.
Enfin:
Isabelle a cité "Sa beauté et la qualité de sa chasse justifient les efforts entrepris depuis quelques dizaines d'années pour essayer de l'acclimater dans les milieux les plus divers."
>>> La mauvaise santé générale des écosystèmes du monde justifie plutôt que l'humain arrête de jouer à l'apprenti sorcier en introduisant des espèces exotiques et se préoccupe plus particulièrement de la faune et de la flore autochtones...
Le Fossa La priorité des Zoos: La conservation!
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Le Fossa - Messages: 1454
- Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 19:16
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isabelle - Messages: 1548
- Enregistré le: Mercredi 31 Août 2005 4:54
- Localisation: ouest lyonnais
Ben, c'est bien pour ça que j'ai dit "cité" au lieu d'"affirmé"...
Peut-être, aurais-je dû dire "un passage de l'ONCFs, cité par Isabelle"
Peut-être, aurais-je dû dire "un passage de l'ONCFs, cité par Isabelle"
Le Fossa La priorité des Zoos: La conservation!
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Le Fossa - Messages: 1454
- Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 19:16
Il me semble que c'était clair comme çà ?
Mon père et mon frère chassent dans une commune de SEINE et MARNE à la limite de la forêt de FONTAINEBLEAU , la chasse communale est cernée par des chasses privées de grand standing où sont lâchés des Vénérés , ceux-ci viennent parfois se faire tuer sur nos terres plus modestes , à la grande fierté de nos chasseurs ( voir les plumes qui dépassent de la gibecière ! ) .
Attention , je ne suis pas en train de faire l'apologie de la chasse , mais il y a un monde entre le chasseur du dimanche avec son épagneul et le magnat de la presse et des armes , qui a été pris en flagrant délit en forêt de RAMBOUILLET , il tirait les sangliers depuis la tourelle de son 4x4 , ce qui est totalement prohibé . J'ai souvent accompagné mon père , hors période de chasse , pour nourrir et abreuver les faisans et perdrix (et donc tous les autres oiseaux ! ) , c'est drôle de le voir chouchouter les volatiles à ce point , tout çà pour les tirer à partir d'octobre ! Mon plus grand échec jusqu'à ce jour , c'est de ne pas arriver à leur faire comprendre l'importance des buses variables et de les sensibiliser à la beauté de ces rapaces , si par malheur ils croisent leur chemin , je sais déjà le sort qu'il leur réserve .
Mon père et mon frère chassent dans une commune de SEINE et MARNE à la limite de la forêt de FONTAINEBLEAU , la chasse communale est cernée par des chasses privées de grand standing où sont lâchés des Vénérés , ceux-ci viennent parfois se faire tuer sur nos terres plus modestes , à la grande fierté de nos chasseurs ( voir les plumes qui dépassent de la gibecière ! ) .
Attention , je ne suis pas en train de faire l'apologie de la chasse , mais il y a un monde entre le chasseur du dimanche avec son épagneul et le magnat de la presse et des armes , qui a été pris en flagrant délit en forêt de RAMBOUILLET , il tirait les sangliers depuis la tourelle de son 4x4 , ce qui est totalement prohibé . J'ai souvent accompagné mon père , hors période de chasse , pour nourrir et abreuver les faisans et perdrix (et donc tous les autres oiseaux ! ) , c'est drôle de le voir chouchouter les volatiles à ce point , tout çà pour les tirer à partir d'octobre ! Mon plus grand échec jusqu'à ce jour , c'est de ne pas arriver à leur faire comprendre l'importance des buses variables et de les sensibiliser à la beauté de ces rapaces , si par malheur ils croisent leur chemin , je sais déjà le sort qu'il leur réserve .
- didier
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isabelle - Messages: 1548
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