Les flamants des Caraïbes se pavanent au jardin Botanique
Les 16 flamants des Caraïbes venus des Pays-Bas, il y a une dizaine de jours, ont rencontré, mardi 16 février 2016 en matinée leur public du Jardin botanique de Deshaies après une dizaine de jours enfermés dans leur enclos.
Photographiés par les touristes, mardi matin, les 16 nouveaux pensionnaires du jardin botanique, les flamants des Caraïbes ont fait une entrée tonitruante dans l'eau. Ces vedettes remplaceront les huit flamants roses, attaqués par des chiens errants en septembre dernier. Les Phoenicopterus ruber de leur nom latin ont débarqué, il y a une dizaine de jours, en provenance d'un élevage de faune sauvage aux Pays Bas. Enfermés tout ce temps dans leur enclos à Deshaies, ils se sont habitués petit à petit à leur environnement et à leur nouvelle vie.
Hier matin, après leur mise en quarantaine réglementaire, le vétérinaire les a auscultés. À la fin de la visite médicale, il les a déclarés en bonne santé et pas stressés. Dans ces conditions, les flamants des Caraïbes ont rencontré le public à cinq mètres de distance. « Nous avons toujours eu des flamants roses au jardin » , déclare la directrice, Marie-Laure Troplent, enchantée de voir ces nouveaux arrivants patauger, s'ébrouer, secouer leurs plumes en vue d'un séchage au soleil. « Nous avons opté pour les faire venir d'Europe pour des raisons de coût » , précise Mme Troplent, en poste depuis trois ans. Le rapatriement des flamants caribéens a représenté pour la société tout frais confondus un coût de près 40.000 euros, qui comprend le prix de l'animal, le voyage, les boxes et la nourriture.
Des flamants plus dociles
« Au XVIIe siècle, on trouvait déjà des flamants dans la Caraïbe, rappelle la directrice, dont la couleur rouge est plus soutenue que le flamant rose traditionnel. Il semble qu'ils étaient appréciés pour leur chair et qu'ils ont ainsi fini par disparaître. » Fragiles et peureux, petites jambes et petit cou, les flamants de sept mois se déplacent en bande sous le regard amusé de Yohann Defay, responsable technique et capacitaire animalier. « Contrairement à ceux que nous avions au préalable, ceux-ci semblent plus dociles » , indique le spécialiste des perroquets et des flamants, seul capable de décrypter leur code animalier.
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Source : France-Antilles.Le vétérinaire les a déclarés en bonne santé. Il les a pointé, leur attribuant un numéro, puis il leur a coupé neuf plumes de chaque côté pour qu'ils soient déséquilibrés et ne puissent pas voler. Faisant l'objet d'un suivi médical strict, il reviendra d'ici trois pour vérifier leur état de santé.
