Un dôme pour Beauval

Nouvelles installations, arrivées et transferts d'animaux, événements...

Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Vinch » Mardi 04 Septembre 2018 22:50

Quant à Kruger et les autres réserves privées en Afrique du sud, les derniers événements politiques font craindre le pire pour la faune. Espérons que ça n'arrivera pas.
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Molinae » Mardi 04 Septembre 2018 22:52

Effectivement, je suis bien d'accord avec toi !!
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar okapi » Mercredi 05 Septembre 2018 10:35

Je crois pour ma part qu’il n’est pas « utile » de détenir, avec toutes les contraintes d’usage, des animaux qui ne sont pas menacés. Je crois qu’un zoo bien conçu ne devrait présenter que des espèces susceptibles de disparaître pour, justement, tenter d’enrayer le processus. Il y a des centaines d’espèces qui ne sont pas prises en compte par les parcs et qui auraient pourtant bien besoin de l’être. Je pense que les parcs privés aujourd’hui n’ont pas entendu l’appel de Gerald Durrell et qu’ils ne tiennent aucun compte de ses visions, même si elles ont été mises en œuvre à Jersey il y a quelques décennies. Le principe de la démultiplication des volières et des enclos pour élever une même espèce est globalement resté lettre morte. L’exemple de l’éléphant n’est sans doute pas le plus pertinent : je pense en effet que cela n’est pas très « utile » d’entretenir de petits groupes d’éléphants sur des plateaux sableux lorsque l’on sait que ces bêtes ne sont vraiment là que pour plaire au public. Oui, je sais, ce sont des « ambassadeurs », mais à quel prix ? Et pour quel résultat ? Les visiteurs sont surtout satisfaits d’en avoir vu… Pour le reste…
Il y a déjà plusieurs parcs qui se séparent d’espèces inutiles, c’est une évolution nécessaire, évidemment. Si la moitié ou un tiers des espèces présentées dans un zoo ne sont pas réellement menacées, je pense que ce n’est pas un très bon parc…
Quand je parle d’espèces locales, je pense à des animaux minuscules, des invertébrés, des reptiles, des oiseaux et de petits mammifères menacés : je ne parle pas d’esbroufe, je parle de conscience collective, d’implication dans la conservation immédiate, de celle qui se joue de l’autre côté du mur. Quel zoo fait-il une information sur les haies, ces « cathédrales de la biodiversité » selon Durrell ? Il y a là un sacré sujet à développer pour un zoo ! Mais voilà… même les zoos campagnards n’ont pas tous conservé ces précieuses incarnations de la biodiversité depuis parfois un millénaire… Ce que je veux dire, c’est que nos parcs s’étourdissent avec des programmes de conservation à l’autre bout du monde, ce qui justifie qu’ils détiennent des animaux exotiques déconnectés de leur biotope d’origine qui vivent, naissent et meurent entre les murs d’une cage ou d’une volière, mais qu’ils ne se préoccupent pas ou très peu de la nature à leur porte (et cela inclut l’Europe !).
Les zoos privés font ce qu’ils veulent et ils sont bien plus intéressés par les chiffres de fréquentation, l’argent qui va leur permettre de bâtir une nouveauté scintillante pour attirer davantage de visiteurs qui permettront… Alors oui, mille fois oui, un système d’obligation à remplir une mission locale serait bienvenu et justifié. Spontanément, ils ne font rien ou pas grand chose. Il n’y a rien de totalitaire là-dedans, juste du bon sens, de l’éthique et du bien public. Nous savons tous que le Dôme de Beauval n’est qu’un énième équipement de restauration et de séminaire, mais pas vraiment un outil de conservation. 25 millions ici et 12 millions pour le téléphérique : personne ne va remettre en cause ces choix, et surtout pas l’AFPZ ou l’EAZA, mais est-ce bien raisonnable en 2018 de continuer sur cette lancée du toujours plus gros ? Beauval « donne » quelques dizaines de milliers d’euros à des programmes à l’autre bout du monde chaque année, mais sans cesser d’offrir cette « manne » à des associations isolées, n’y aurait-il pas quelque chose à inventer à Saint-Aignan ?
Les zoos privés exploitent le vivant pour en tirer des profits : retournez ça comme vous voulez, il n’y a pas d’échappatoire à ce très simple constat. Ils ouvrent leurs portes chaque matin et attendent le client, comme n’importe quel boutiquier. Certains y mettent des formes, d’autres moins. Si ils n’attirent pas suffisamment de clients, ils meurent et ferment. Il faut donc que leur produit corresponde aux attentes du plus grand nombre et là, pour le coup, il n’y a pas beaucoup de concessions à faire. On ne sortira pas de là, donc leur tordre légèrement le bras pour les inciter à faire mieux et utile, ce n’est pas, pour moi, une mauvaise chose. Et nous sommes loin d'une quelconque dictature!
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Molinae » Mercredi 05 Septembre 2018 11:13

okapi a écrit:Je crois qu’un zoo bien conçu ne devrait présenter que des espèces susceptibles de disparaître pour, justement, tenter d’enrayer le processus.


Ok mais cela ne répond pas à la question de savoir: que fait t'on de cette descendance si elle ne peut pas être réintroduite ?
A la base, si les différents sites naturels ne sont pas protégés dans leur pays respectifs, que fait t'on.
Dans les décennies à venir, nous allons donc finir par exposer sous cloche un hypothétique reliquat de nature que seul les arrières grands parents des générations futures auront connu. C'est navrant...

okapi a écrit:Je pense que les parcs privés aujourd’hui n’ont pas entendu l’appel de Gerald Durrell et qu’ils ne tiennent aucun compte de ses visions, même si elles ont été mises en œuvre à Jersey il y a quelques décennies. Le principe de la démultiplication des volières et des enclos pour élever une même espèce est globalement resté lettre morte.


Sans aucun doute.
Mais en restant terre à terre, les zoos même celui de Durrell reste un zoo qui a besoin de ses entrées, de sa boutique, de son restaurant pour vivre voir survivre.
Il n'est pas connu pour rouler sur l'or et être régulièrement sur le fil du rasoir.
Il pourra tenir jusqu'à quand ?

okapi a écrit:Ce que je veux dire, c’est que nos parcs s’étourdissent avec des programmes de conservation à l’autre bout du monde, ce qui justifie qu’ils détiennent des animaux exotiques déconnectés de leur biotope d’origine qui vivent, naissent et meurent entre les murs d’une cage ou d’une volière, mais qu’ils ne se préoccupent pas ou très peu de la nature à leur porte (et cela inclut l’Europe !).


C'est vrai mais ce n'est pas bankable !!
Par contre, je ne vois pas pourquoi, on ne pourrait pas allier les deux. Comme je l'ai déjà dit la mentalité zoologique évolue trop lentement mais elle évolue. Mais je ne suis pas sur qu'elle aille dans ce sens.

okapi a écrit:Les zoos privés font ce qu’ils veulent et ils sont bien plus intéressés par les chiffres de fréquentation, l’argent qui va leur permettre de bâtir une nouveauté scintillante pour attirer davantage de visiteurs qui permettront… Alors oui, mille fois oui, un système d’obligation à remplir une mission locale serait bienvenu et justifié.


Les zoos publics font la même chose. Ils sont à l'affût de leurs résultats financiers comme les autres. Ils exploitent aussi le vivant et en tire des profits.
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Vinch » Mercredi 05 Septembre 2018 11:40

Molinae,
À quelques exceptions près, les motivations des zoos publics (nationaux et municipaux) ne sont pas du tout les mêmes que celles des privés.
Le plus souvent, le prix de leurs entrées reste très très inférieur à celui des entrées d’un zoo privés, voire totalement nul (exemple du Zoo de Montpellier qui est gratuit, sauf pour la serre amazonienne où il faut juste payer 2 petits sous pour la visiter).
Pour fonctionner, les zois publics comptent surtout sur les budgets de fonctionnement et d’investissement alloués par les mairies et/ou les ministères concernés.
Tu ne trouveras ni tigres blancs ni lions blancs ni spectacles animaliers (sauf Amiens qui a un petit soectacle d’otaries).
Pas de grands restaurants, de téléphériques, d’accrobranches, de voies ferrées...
Au niveau cheptel, tu verras bien essentiellement des espèces menacées sous programmes EEP ou sous programmes locaux ou particuliers, à part quelques chèvres, dromadaires, cznards pour amuser les gens.
Voilà. Non, vraiment, privé et public, ce n’est pas pareil.
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Molinae » Mercredi 05 Septembre 2018 11:49

Mea culpa, je me suis un peu emballé. :)
Mais je suis curieux de voir quel sera le futur de ces établissements.
Vu la politique actuelle ou l'on ferme les robinets par soucis d'économies, je ne sais pas, tu le sais peut être, s'ils pourront rester dans cette voie et ne pas être tentés par le profit. :)
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar okapi » Mercredi 05 Septembre 2018 11:54

Molinae, je crois que nous disons la même chose autrement! Sauf, évidemment, pour les zoos publics dont la gratuité (Lyon, Lille -en partie- Montpellier) ou le faible coût de l'entrée ne visent absolument pas à la rentabilité! Et que dire de parcs discrets comme La Haute Touche, le plus grand zoo de France et parmi les moins fréquentés!
Tu as raison sur l'impossibilité à terme de gérer les descendances, surtout pour les espèces blockbusters, mais il y a aussi beaucoup à faire pour d'innombrables autres et qui elles sont susceptibles d'être réintroduites! Le véritable enjeu pour demain, il est entre les mains des états, pas des zoos. La bataille, elle se livre là, pas dans des parcs où on réduit le nombre de parfums pour vendre plus et plus vite des glaces! Les populations captives de lions, de tigres, d'éléphants, de gorilles ou d'orangs outans, elles ne reverront jamais leurs terres d'origine. Ces bêtes sont incitées à se reproduire pour alimenter les zoos, mais le jeu aura à terme ses limites...
La notion de "bankable", elle parle d'elle même, non...
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Molinae » Mercredi 05 Septembre 2018 12:03

On est d'accord jeune homme.
Et c'est bien entre les mains des états maintenant et demain et c'est ce qui me chagrine malheureusement. Leurs priorités n'étant pas là....
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar raphaël » Mercredi 05 Septembre 2018 12:52

Le téléphérique est un investissement lourd mais qui s'amortit sur des années et des années !
Tout a été sûrement calculé pour qu'il se rembourse au bout d'une décennie, ou de plus, je ne sais pas... Toujours est-il qu'avec un ticket à payer, le zoo s'assure une rentrée d'argent supplémentaire. Si le prix n'est pas exorbitant (allez, un euro par personne), les familles qui vont vraiment trouver utile cette prestation (les groupes avec poussettes et jeunes enfants, les vieux qui marchent mal) ne vont pas se choquer du coût supplémentaire, et cela évite tous les petits curieux qui auraient utilisé le système et auraient créé des embouteillages s'il avait été gratuit.

On a souvent ce débat de la pertinence d'avoir telle ou telle espèce en parc zoologique.
Cela fait longtemps que les zoos travaillent sur le sujet, et c'est la raison d'être des TAG, Taxon Advisory Group. Les TAG permettent une réflexion globale au sujet d'espèces proches : callithricidés, psittacidés, petits félins, etc.
C'est ainsi que s'orientent les choix de reproduction, d'élevage et de collection à échelle internationale. C'est passionnant, c'est subjectif, c'est source à débat, mais c'est vital.

Les zoos, et tant mieux, vont de plus en plus vers l'agrandissement de leurs enclos et vers la réduction des grandes collections. Moins d'espèces, plus d'espace. Le public ne se contente plus de voir l'animal comme une pièce de musée sur un socle, il veut la voir dans un petit morceau de son environnement. Les lions et les ours de Beauval ont gagné au change, comme les panthères des neiges de Doué, les lions de Mervent, les ours de Gramat, les aras des Sables, etc.

Les zoos n'ayant pas une taille extensible, il faut faire des choix. Et c'est tout à fait logique de privilégier des espèces qui sont menacées dans leur milieu naturel. Pas forcément pour envisager des réintroductions futures mais déjà oui, pourquoi pas. Surtout pour promouvoir leur conservation, pour avoir sous les yeux des visiteurs un exemple, un cas pratique d'une espèce en danger, pourquoi, comment, que faire pour la protéger et que fait le zoo. Le puma n'est pas une espèce menacée. Le serval non plus. Et Beauval ne perdrait aucun visiteur à perdre ces deux espèces. En revanche, agrandir le parc des très rares et superbes panthères de Perse sur les anciens enclos des ours et pumas serait quelque chose de valorisable en terme médiatique. Et accueillir à la place des servals les très rares oncilles que personne ne reproduit, c'est bien plus intéressant.

Personne ne nie l'intérêt zoologique du serval ou du puma, seulement, il y a tellement d'autres choix plus importants et plus logiques dans la catégorie équivalente, qu'il est logique que les zoos européens tendent à abandonner ces deux espèces.
Parfois, toutes les espèces sont menacées de manière assez équivalentes, c'est le cas des lémuriens du type Eulemur. Les zoos font alors un choix selon l'état de la population. Actuellement, on va vers l'arrêt des lémurs à front blanc et des lémurs bruns, au profit des lémurs couronnés, mongoz, à ventre roux et aux yeux turquoise. Est-ce dommage de perdre des espèces en captivité ? Oui, un peu. Est-ce soutenable de garder des populations saines de 8 espèces de lémuriens ? Pas vraiment. Est-ce possible de se spécialiser sur 3-4 espèces en zoo, mais de continuer à protéger les lémuriens en général dans la nature ? Oui, bien sûr !
Pierre Gay le dit joliment, les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. Les zoos ne sont pas obligés d'accueillir une espèce pour la sauver in situ ! Beauval s'engage pour le lamantin d'Afrique au Sénégal. Le Durrell Trust a sauvé le sanglier pygmée d'Assam. Beaucoup de zoos européens soutiennent Helpsimus sans avoir de grands hapalémurs.
Donc pour ces espèces "abandonnées" au profit de leurs cousins plus menacés, plus attractifs parfois ou plus faciles à maintenir, cela ne signifie pas que les zoos arrêtent de s'y intéresser ou de s'en préoccuper si jamais il leur arrive quelque chose.

Dans le cas de Beauval, au vu de la collection pléthorique du parc, alléger un peu le coeur historique en faisant partir certains félins, rapaces, ou petits mammifères ne serait pas un mal.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar lordofdusk » Mercredi 05 Septembre 2018 14:08

Excuse-moi de te le dire comme ça, Lord, mais c'est complètement ### ce que tu dis dans ton dernier paragraphe...
Il existe quelques exemples de réintroductions d'espèces éteintes à l'état sauvage qui ont réussi, même dans un milieu dégradé


Mince je me suis mal fait comprendre, Vinch, je répondais à la question de Molinae qui demandait quoi faire si une espèce pour X ou Y raison ne pouvait plus être réintroduite. J'avais répondus à cela que leur présence dans les zoos ne me semblaient alors plus être une nécessité et que éthiquement il faudrait stopper nette leur reproduction pour arrêter a terme leur présentation. Je suis bien sur au courant, et je l'avais mentionnez dans mes précédant messages, qu'il existe des missions de réintroductions qui furent de réussites.
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Therabu » Mercredi 05 Septembre 2018 17:27

Je souscrit globalement aux propos d'Okapi en remplaçant toutefois la notion d'espèce menacée à celle d'espèce préconisée dans le cadre du plan de collection régional comme l'a signalé Raphaël. Ce plan de collection met évidemment le critère de la conservation comme une priorité mais inclut également des critères sur l'état des populations gérées au sein des collections de l'association et assure également la coordination avec les autres zones où les zoos sont structurés (Amérique du Nord, Moyen-Orient, Australie, Asie et Amérique du Sud dans une moindre mesure).

La question de la nature mise sous cloche est pertinente mais ne concerne pas toutes les espèces. Toutes les espèces ne sont pas menacées par la perte de l'habitat, c'est globalement une menace plus forte pour les espèces ayant besoin de grandes étendues que sont ours, éléphants, félins et autres anthropoïdes.
Toutefois, la conservation de nombreuses espèces menacées, dont les populations animales et végétales atteignent des stades critiques, peuvent se faire à des échelles très restreintes. Helpsimus, le sauvetage du poulet de montagne de Montserrat ou du sanglier nain se font sur des territoires très restreints et avec des moyens très restreints.
Je pense notamment à toutes les espèces menacées soit par des maladies, l'introduction de nouvelles espèces ou bien le braconnage/trafic pour lesquelles la réintroduction garde toute sa pertinence.

Puisque les zoos se targuent d'être des acteurs importants dans le domaine de la conservation, je ne vois pas en quoi instituer une obligation légale de moyens constitue un problème. Je trouverais même cela sain, les bons élèves n'ayant pas à changer leurs méthodes, par contre leurs concurrents ne pourraient plus se targuer de succès indus sur le dos de toute la communauté des parcs zoologiques.
Tant que des parcs concurrents pourront avoir des tigres blancs et des spectacles de dauphins, il est clair que les élevages de faisans n'auront jamais de succès. Instituer une régulation contraignante (même si la mise en oeuvre pratique et les contrôles afférents peuvent être un vrai casse-tête) a le mérite de mettre tous les parcs sur un pied d'égalité.
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar zoovenirs » Mercredi 05 Septembre 2018 17:30

Une nouvelle spécialité est en court d'élaboration pour la restauration. :P
Le seul endroit en France pour manger ces adorables petites choses.

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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar lordofdusk » Mercredi 05 Septembre 2018 17:40

Ce genre de nourriture thématisé est un peu copié sur les parc d’attraction comme Disney mais sur le coup je trouve ça quand même plutôt original et bien trouvé.
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Baomer » Vendredi 07 Septembre 2018 8:49

Mais vous vous êtes tous enflammés ces jours :lol:

Je voulais juste revenir sur certains propos, rapidement:
Que selon moi, présenter en priorité des espèces menacées dans leur milieu naturel, oui. Mais avant de """"sauver"""" des espèces animales en voie d'extinction, ne vaut-il mieux pas protéger les milieux ? Donc pourquoi ne pas présenter de serval, si la thématique colle, que le visiteur se sent embarqué, et qu'il se dit "Ah, c'est la mer** en Afrique" ?
Puis, présenter exclusivement des espèces locales, pourquoi pas. Mais alors que fait-on d'une Afrique, pauvre en tourisme "zoologique", ou d'une Amérique du Sud ? Donc ces espèces (locales) sont amenés à disparaître en parc animalier ? Et donc les trèèès nombreux zoos européens, présentent exclusivement des espèces animales européennes ? Pour qu'ensuite on les réintroduise, que les gens se plaignent qu'ils sont trop nombreux dans la nature à présent, qu'il faut réguler, et hop on va chasser, et c'est un circuit sans fin ?

Pour ce qui est des yacks, des lamas, des dromadaires et autres rennes et chameaux domestiques, il serait grand temps que ces espèces disparaissent des zoos au profit d'espèces en mal d'espaces pour les accueillir.

Je cite okapi, en affirmant ce qu'il dit. Avec l'influence de Beauval, je ne pense pas que perdre ces espèces-ci, serait la faillite de la société Delord. Tout en modifiant l'aspect des enclos, et en recherchant des espèces similaires, les watusis pourraient être remplacés par des bantengs, gaurs, ou même bisons d'Europe. Les lamas par des guanacos, avec sensibilisation sur le milieu andin. On peut garder les chameaux pour parler du sort des Bactriane sauvages à la rigueur, ou les dromadaires pour parler de l'anthropisation du monde, que l'espèce sauvage a quasi disparu à cause nous. Les rennes domestiques par de vrais caribous menacés. Il y a à faire !

Moi aussi je n'achète pas de produits à base d'huile de palme et alors ?
Penses tu qu'actuellement à l'échelle planétaire, les producteurs de cette huile ont du soucis à se faire ? je ne pense pas, par contre la déforestation engendrée coure de plus belle dans un même temps..

En effet Molinae, mais crois-tu que la célèbre marque de pâte à tartiner, je ne cite qu'elle mais les produits sont des milliers, a-t'elle fait une espèce de promo il y a de ça quelques mois, par pur hasard ? Non, ils se rendent compte que les mentalités évoluent (un tout petit peu) et ils ont peur, peur parce-que cette huile leur coûte que nini ! Et de là, on a vu l'intelligence de l'espèce Homo sapiens, qui se ruait dans les grandes surfaces pour sauter sur les pots promotionnés. Money, money
A part ça, c'est là où les zoos ont encore et toujours leur rôle à jouer, et que oui, si on arrive à convaincre 3 visiteurs par jour, c'est un plus! Lors d'animations pédagogiques notamment! Comme VDS ou PDF sait très bien faire.

Le puma n'est pas une espèce menacée. Le serval non plus. Et Beauval ne perdrait aucun visiteur à perdre ces deux espèces. En revanche, agrandir le parc des très rares et superbes panthères de Perse sur les anciens enclos des ours et pumas serait quelque chose de valorisable en terme médiatique. Et accueillir à la place des servals les très rares oncilles que personne ne reproduit, c'est bien plus intéressant.

Je dis oui, oui, oui!
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Re: Un dôme pour Beauval

Messagepar Vinch » Vendredi 07 Septembre 2018 9:52

Si le Puma, en tant qu’espèce, n’est effectivement pas menacé, en revanche, certaines de ses sous-espèces, comme la Panthère de Floride et le Couguar de l’est nord-américain, sont dans une situation très préocuppante, voire en cours d’extinction total. La Panthère de Floride est classée CR selon les critères de menaces de l’IUCN.
Donc, je pense qu’il est bien de laisser une certaine place aux pumas, tout comme au Serval, comme animal ambassadeur.
Ce n’est pas comme les lions blancs, tigres blancs et autres tigres hybrides, dont il est très souhaitable de stopper la reproduction, et de les voir disparaître totalement des collections.
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