Naissances marquantes en 2020

[didier]

Je confirme, aucun bébé n'a survécu au parc zoologique de Paris depuis sa réouverture.

[bébécanard]

Il y a eu une naissance le mois dernier à Vincennes, mais malheureusement même scénario que l’an passé..

[Antoine]

Zoo Jihlava (République Tchèque) :
Le Zoo héberge une des rares populations de rats-kangourous à nez court Aepyprymnus rufescens en dehors d'Australie. Les 2 mâles et 3 femelles arrivés l'année dernière du Zoo d'Hamerton au Royaume-Uni n'ont pas tardé à trouver leur marques et il semble que chacune des femelles ait donné naissance à un jeune en ce début d'année.



Selon Zootierliste cette espèce n'est visible que dans 3 parcs en Europe et, selon le communiqué du parc, il n'y aurait qu'un total de 102 animaux détenus en captivité en comptant l'Australie.

Sources : https://fr-fr.facebook.com/pg/zoojihlav ... e_internal ; https://zoojihlava.cz/klokanci-jsou-kle ... avske-zoo/ ; https://www.zootierliste.de/en/?klasse= ... rt=1020625

[Therabu]

Chester a annoncé sur sa page Facebook la naissance d'une jeune éléphant asiatique. Sa mère est Sundara et le pére Aung Bo.

[GPN]

Des nouvelles de Toky :

Toky, né le 22 janvier 2020, en pleine forme, grandit ! Il est toujours accroché sur le ventre de sa mère mais bouge de plus en plus. Il ne devrait pas tarder à passer en position dorsale. Il est toujours exclusivement allaité et la diversification alimentaire ne saurait tarder. L'anecdote mignonne : Toky a déjà été porté par son grand frère Jao.

Il y a tout juste un an, un bébé exceptionnel voyait le jour au Parc zoologique & botanique de Mulhouse : Jao, jeune propithèque couronné (Propithecus coronatus), né le 12 février 2019. Exceptionnel à plusieurs égards : dans son milieu naturel à Madagascar, le propithèque couronné est particulièrement menacé par le développement humain (culture sur brûlis) et le nombre de reproducteurs diminue chaque année ; aujourd’hui, seuls sept parcs zoologiques dans le monde sont capables d’assurer la reproduction de cette espèces ex situ et en 2019, seuls quatre petits sont nés dans le monde ; c’est dire l’importance, pour la conservation de ce primate, de la naissance de Jao. Exceptionnel aussi parce que sa maman, Poppy, a immédiatement pris en charge le petit... ce qui n’était pas gagné d’avance. « Ce petit propithèque couronné est le troisième d’une série de naissances européennes, et est le seul dont la maman s’est immédiatement occupée. C’est une excellente nouvelle pour le programme d’élevage : nous savons que nous avons à Mulhouse une femelle qui peut régulièrement donner naissance à des petits dont elle s’occupera », témoignait alors Benoît Quintard, vétérinaire, directeur adjoint du Parc zoologique et botanique de Mulhouse.

Il faut croire que les parents de Jao, Poppy, née en 2013, et Manao, né en 2007, se plaisent : un deuxième bébé issu du couple est né le 22 janvier de cette année. Il a été baptisé Toky, ce qui signifie assurance et confiance. Comme pour Jao, l’homme n’a pas eu à intervenir dans l’élevage du bébé, élevé par sa maman : les soigneurs ne l’ont ainsi pas encore approché et son sexe demeure inconnu. Là encore, cette naissance est porteuse de nombreux espoirs ; le patrimoine génétique de l’espèce est dangereusement menacé. A Madagascar, le nombre d’individus matures ne cesse de décroître selon l’UICN, Union Internationale pour la Conservation de la Nature, et les parcs européens ne comptent que dix-neuf individus en âge de se reproduire. Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est particulièrement impliqué dans la conservation des primates malgaches : membre fondateur de l’AEECL, Association Européenne pour l’Etude et la Conservation des Lémuriens, qui fédère un consortium d’une trentaine de parcs zoologiques et d’universités européennes, autour de la conservation et les projets de recherche pour les espèces de lémuriens les plus gravement en danger de Madagascar, le Parc zoologique contribue également, sur place, à Madagascar, aux actions de sensibilisation des populations locales au développement durable. En Alsace, le parc abrite plusieurs espèces de lémuriens malgaches menacés comme le lémur aux yeux turquoise, le lémur couronné ou encore le lémur à ventre roux. Des naissances sont régulièrement enregistrées.

Source : communiqué de presse

[Philippe]

On peut, je crois, considérer cette naissance comme marquante au regard de l'évolution générale du petit monde zoologique envers les tigres blancs et leur reproduction...

Trois tigres blancs sont nés au zoo d’Amnéville

Orissa, la tigress blanche star du zoo, arrivée en 2007, a mis bas le 5 janvier, a annoncé la direction du parc. Les trois tigres, deux mâles prénommés Aran et Hyun, et une femelle prénommée Fouyou, se portent bien.

Après les avoir portés durant 110 jours, la mère continue de s’en occuper, sous la surveillance des vétérinaires du parc. Ils seront mis en contact avec leur père, Kantaji, un tigre arrivé lui en 2008 du Canada, lorsqu’ils seront sevrés, dans deux ou trois mois.

Le public pourra les observer à partir de la mi-mars, en fonction des conditions météo, fait savoir le zoo.

Source : Le Républicain lorrain.

[Antoine6259]

Ma foi, si ça peut attirer un peu plus de monde à Amneville, ça ne peut leur faire que du bien vu leur situation.

[candlemass]

On peut, je crois, considérer cette naissance comme marquante au regard de l'évolution générale du petit monde zoologique envers les tigres blancs et leur reproduction...

Trois tigres blancs sont nés au zoo d’Amnéville

Orissa, la tigress blanche star du zoo, arrivée en 2007, a mis bas le 5 janvier, a annoncé la direction du parc. Les trois tigres, deux mâles prénommés Aran et Hyun, et une femelle prénommée Fouyou, se portent bien.

Après les avoir portés durant 110 jours, la mère continue de s’en occuper, sous la surveillance des vétérinaires du parc. Ils seront mis en contact avec leur père, Kantaji, un tigre arrivé lui en 2008 du Canada, lorsqu’ils seront sevrés, dans deux ou trois mois.

Le public pourra les observer à partir de la mi-mars, en fonction des conditions météo, fait savoir le zoo.

Source : Le Républicain lorrain.

Je me suis fait la même remarque en tombant sur un article qui parlait de cette naissance.

N'est-ce pas l'EAZA qui avait déconseillé fortement la reproduction de cette espèce??

Amnéville n'en faisant plus partie, cette naissance ne va-t-elle pas être un point négatif dans le dossier de réintégration??

[Antoine6259]

À mon avis, si l’EAZA commence à prendre des sanctions pour les tigres blancs, ils n’ont pas fini.

[Antoine]

Le Tierpark Berlin vient de voir naître trois pécaris du Chaco Catagonus wagneri fin février. Cette espèce n'est visible que dans 7 parcs en Europe et un seul en France (Parc Zoologique de Paris).

Source avec vidéo : https://fr-fr.facebook.com/tierparkberl ... 342813209/

[Philippe]

Un dragon de Komodo femelle a donné naissance à trois petits sans partenaire mâle

Au zoo de Chattanooga, dans le Tennessee (Etats-Unis), on a présenté Kadal, dragon de Komodo mâle, à Charlie, femelle, pour qu'elle fasse des petits. Depuis Onyx, Jasper et Flint sont nés. Félicitations aux parents ? Non. Félicitations à la maman qui a tout fait toute seule grâce à la parthénogénèse.

Il s'agit d'un mode de reproduction monoparental, rare chez les vertébrés, au cours duquel un ou plusieurs individus se développent à partir d'un oeuf qui n'a pas été fécondé par un mâle.

Des cas de parthénogénèse ont déjà été observés chez les dragons de Komodo. Dans la nature, ces animaux vivent souvent dans des endroits isolés et deviennent agressifs lorsqu'ils sont approchés. Ils ont donc évolués afin de pouvoir se reproduire à la fois de manière classique et grâce à la parthénogénèse.

C'est pourquoi les soigneurs du zoo de Chattanooga, qui n'avaient été témoins d'aucun accouplement entre ces deux pensionnaires, ont demandé un test ADN à la naissance des petits. Les résultats ont révélés que, même avec un partenaire à portée de patte, Charlie a préféré se débrouiller toute seule.

Source : CNews.

[Antoine]

Bonne nouvelle pour les cercopithèques de Roloway Cercopithecus roloway puisque la femelle Manou du Zoo de Duisbourg (Allemagne) vient de donner naissance pour la quatrième fois



Source : https://fr-fr.facebook.com/pg/ZooDuisbu ... e_internal

[Thibaut]

Questions aux spécialistes, quel intérêt ont les espèces à pratiquer de la parthénogénèse ? Il n'y a pas de brassage génétique ?

[Clemsy67]

Loin de moi l'idée d'être spécialiste mais :
La parthénogénèse permet à la femelle de produire des petits sans présence d'un mâle (reproduction sans fécondation) ce qui constitue en soi un avantage si la femelle est isolée. Selon les espèces, soit il n'y a que des mâles qui naissent, soit que des femelles, soit les deux. Toujours est-il qu'il est préférable d'avoir un brassage génétique à long terme.
Par contre beaucoup d'invertébrés et de plantes y ont recours. Il peut y avoir une alternance avec d'autres modes de reproduction pour constituer un brassage, ce n'est souvent qu'une parthénogénèse facultative (exemple du phasme bâton Medauroidea extradentata qui alterne avec gamétogénèse).

[Vinch]

Loin de moi l'idée d'être spécialiste mais :
La parthénogénèse permet à la femelle de produire des petits sans présence d'un mâle (reproduction sans fécondation) ce qui constitue en soi un avantage si la femelle est isolée. Selon les espèces, soit il n'y a que des mâles qui naissent, soit que des femelles, soit les deux.

Tout à fait, soit:
- des femelles pour les espèces à système XY de détermination sexuelle, = parthénogénèse thélytoque. C'est une parthénogénèse le plus souvent obligatoire, mais parfois falcutative dans le cas de manque de mâles, et elle se maintiendra jusqu'à ce que des mâles soient rencontrées à nouveau;
- des mâles pour les espèces à système de détermination sexuelle ZW = parthénogénèse arrhénotoque. C'est une parthénogénèse falcutative qui aboutit au rétablissement de la fécondation sexuée).
- Très rarement, des parthénogénèses du premier type ( thélytoque), des mâles sont produits et la féccondation croisée réapparait. C'est le cas de certains microorganismes, de crustacés, d'insectes (pucerons, cochenilles) de certaines espèces d'amphibiens.
Au delà de ces trois types principaux de parthogénèses, il y a bien davantage de types, de critères, de conditions particulières qui favorisent l'apparition de parthégénèse.
Dans tous les cas, la parthénogenèse se fait lorsqu’il y a développement d’un œuf vierge de façon spontanée et sans intervention de gamètes mâles.

Toujours est-il qu'il est préférable d'avoir un brassage génétique à long terme.

ça, c'est moins évident. De très nombreuses espèces animales se maintiennent alors qu'elles sont partie d'un étranglement génétique. C'est le cas du guépard, de l'éléphant de mer austral, d'espèces d'oiseaux. Et on pourra aussi dire que l'étranglement génétique peut être considérée comme une voie de spéciation, où diverses mutations non délétère pourraient rétablir lentement mais sûrement un semblant de diversité génétique.

Par contre beaucoup d'invertébrés et de plantes y ont recours. Il peut y avoir une alternance avec d'autres modes de reproduction pour constituer un brassage, ce n'est souvent qu'une parthénogénèse facultative (exemple du phasme bâton Medauroidea extradentata qui alterne avec gamétogénèse).

Souvent n'est pas vraiment le cas.