La rentrée cléroise a été marquée par la disparition d’un bâtiment délabré qui jouxtait l’entrée du parc, face aux halles du XVIIIe siècle et au Clos de la Roseraie.
Ce bâtiment a fait partie du domaine acheté en 1919 par Jean Delacour pour en faire le parc animalier et botanique.
Les années ont passé et les problèmes de gestion se sont succédé. Subissant les affres du temps, il a fallu étayer dans un premier temps cet ancien bar-tabac-crêperie suite à un arrêté de péril. Le gardien du parc a dû quitter la maison voisine et être relogé. Puis, « la graineterie » qui se trouvait derrière a été démontée. Cette opération a permis de mettre à jour des caisses de vitraux du château mis à l’abri pendant la dernière guerre.
« La verrue » a disparu
Depuis la fin du mois d’août, après le passage de l’entreprise de démolition Marelle, d’Alvimare, avec un engin de 20 tonnes, il ne reste plus qu’un espace vide à la place de « la verrue ». La pollution visuelle a disparu et les matériaux récupérés ont été recyclés.
Et pour les Clérois, une page de leur histoire est tournée. Certains se remémorent l’époque où l’endroit était au centre de leur vie quotidienne, « comme dans les années 50, quand Mme Caron tenait l’établissement », se souvient une habitante. L’ancien musée de l’automobile voisin, qui appartient à un particulier, et fermé lui aussi pendant des décennies, a retrouvé une activité et fait peau neuve.
Reste à savoir ce que décidera de faire le Département, propriétaire du parc depuis un an, de ce terrain désormais inoccupé.
Source : Paris-Normandie.