Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Therabu » Dimanche 10 Janvier 2016 19:24

okapi a écrit: C'est un problème d'hommes, pas de système.


Peut être est-ce justement un système qui laisse trop d'appréciation à l'homme, qui plus est lorsqu'il est élu, non formé et naïf, sans aucune connotation péjorative ?
Pas de critères objectifs, pas de rétro-contrôle...
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Vinch » Dimanche 10 Janvier 2016 19:35

Philippe a écrit:Dans le Loir-et-Cher, ces gens-là ne font pas de manières...


Moi, j'ai mis un peu de temps à comprendre. Heureusement que ma petite femme a une meilleure culture musicale que la mienne...
Bravo Philippe, c'était excellent !!! :D

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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Philippe » Lundi 11 Janvier 2016 11:50

Le zoo d'Amiens a précisé ce matin sur sa page Facebook quels ont étéles spécimens recueillis par le parc picard après le naufrage de Val d'Hérault :
Les 6 et 7 janvier 2016, une équipe du zoo d’Amiens s’est rendu sur place pour sauver une partie des derniers oiseaux encore présents, menacés d’euthanasie.

Dix individus de 5 espèces différentes, dont certaines en danger critique d’extinction dans leur milieu naturel, ont donc rejoint le zoo d’Amiens. Tous forment des couples reproducteurs :
- 2 cacatoès soufrés (Cacatua sulphurea citrinocristata)
- 2 éperonniers napoléon (Polyplectron napoleonis)
- 2 tragopans satyre (Tragopan satyra)
- 2 faisans d’Elliot (Syrmaticus ellioti)
- 2 faisans de Vieillot (Lophura Ignita Rufa)

Ils sont actuellement placés sous quarantaine durant 45 jours avant d’être visibles au sein du parc si toutefois aucune maladie attrapée antérieurement ne se déclare.
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Koda » Lundi 11 Janvier 2016 12:07

Bonjour à tous, je suis de la région Montpellierainne et bien entendu je suis réellement choqué par ce fiasco :cry:
Je ne tirerais à boulet rouge sur personne car je suis comme vous, je lis çà et là des infos, mais pas forcément au courant des tenants et aboutissants, en tous les cas avis à tout autre amateur, faut réellement être un grand passionné pour ouvrir un site zoologique, c'est nullement une affaire "pour se faire du fric" !!
:(
"Les femmes se parent de la fourrure des animaux pour plaire aux hommes qui préfèrent la leur !!" F.Dard
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar abel » Lundi 11 Janvier 2016 18:27

Vinch a écrit:
Philippe a écrit:Dans le Loir-et-Cher, ces gens-là ne font pas de manières...


Moi, j'ai mis un peu de temps à comprendre. Heureusement que ma petite femme a une meilleure culture musicale que la mienne...
Bravo Philippe, c'était excellent !!! :D



Je n'avais pas compris non plus, je ne suis pas un grand connaisseur de Michel Delpech :wink: Merci Vinch pour le lien et bravo Philippe !
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar abel » Jeudi 14 Janvier 2016 17:13

Deux articles parus sur le site leberry.fr:

"Le zoo du jeune Vierzonnais dans l'Hérault est un fiasco

Un Vierzonnais de vingt-trois ans, Damien Lerasle, réalise en 2014 son rêve, dans l’Hérault : la création d’un parc zoologique. Quelques années plus tôt, le jeune homme ne parvenait pas à faire aboutir son projet à Méry-sur-Cher, près de Vierzon (lire ci-dessous).

Depuis la fin de l’année 2015, le rêve est un cauchemar : le zoo, placé en liquidation judiciaire, vient d’être vidé par la fondation Trente Millions d’amis de tous ses animaux, abrités dans d’autres zoos de France, dont celui de Beauval dans le Loir-et-Cher (lire ci-dessous).

Les fournisseurs, la Région Languedoc-Roussillon, le propriétaire du terrain et, surtout, la trentaine de salariés se retrouvent aujourd’hui le bec dans l’eau.

« Gestion déplorable »

Parmi eux, Bruno Azzopardi, un autre Vierzonnais, âgé de cinquante-deux ans. Il vend son entreprise de transport funéraire basée à Méreau et fonce, tête baissée, en 2014, pour endosser les habits alléchants de directeur commercial du zoo Val d’Hérault de Saint-Thibéry, près de Béziers. Depuis le début de l’année, il pointe à Pôle emploi.

« Je suis allé là-bas parce que Damien Lerasle et Philippe Moulin, son associé, me l’ont demandé, avec mon expérience de chef d’entreprise. J’avais confiance. Mais, nommé représentant des carences salariales pendant la période de redressement du parc zoologique, j’ai pu assister aux différentes audiences du tribunal de commerce. Vous voulez savoir ce qu’en a dit le président ? “Gestion déplorable.” »

L’aventure de Damien Lerasle, idyllique sur le papier, s’avère très vite désastreuse sur le terrain. Elle se conclut par un trou financier estimé à environ 4 millions d’euros. Le conseil régional verse au pot : 495.000 euros. L’ex-P-DG de Louis Vuitton Yves Carcelle (décédé depuis), est aussi très généreux avec le jeune garçon : il devient actionnaire de sa société.

Tout repose sur la personnalité de Damien Lerasle. Jeune prodige de la sphère animalière ou simple vendeur de vent ?

À Vierzon, le garçon se fait connaître, très jeune, grâce à sa passion dévorante pour les animaux, notamment les oiseaux.

Au chevet des espèces menacées
À quinze ans, il crée une association baptisée Conservatoire sauvage international, qui s’occupe, entre autres, d’espèces menacées et d’animaux saisis par les douanes. Il dirige aussi, alors qu’il n’est pas encore majeur, l’animalerie Aquatropic, dans la rue des Ponts à Vierzon. Un commerce dont il semble gonfler l’importance quand on lit sa description dans la presse biterroise. L’animalerie sombre économiquement.

Damien Lerasle et Philippe Moulin, alors gériatre au centre hospitalier de la Noue à Vierzon, devenu chef du service gériatrique à l’hôpital de Béziers, échafaudent un projet de zoo à Méry-sur-Cher, baptisé Natura zoo. Sans suite dans le Vierzonnais. Les élus renâclent à sortir leur portefeuille.

Un trou de 4 millions d’euros
C’est à Saint-Thibéry, dans l’Hérault, que Damien Lerasle ouvre finalement son zoo fin 2014 : « 15 hectares de terrain, 1.200 animaux, principalement des oiseaux, dont près de 450 perroquets. Au total, il y aura plus de 350 espèces différentes. Et surtout 45 emplois. » La presse est dithyrambique. Mais la réalité peine à atteindre la hauteur des rêves. Pourtant, le jeune Vierzonnais reçoit, en 2014, la médaille d’honneur de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée après avoir reçu, à Bourges, le prix de la Légion d’honneur en 2010 : il n’avait que dix-huit ans.

Un an à peine après l’ouverture du zoo, le château de cartes s’effondre. Le tribunal de commerce de Béziers place le zoo de Saint-Thibéry en liquidation judiciaire. Devenu un long, très long feuilleton.

______________________

Un projet refusé à Méry-sur-Cher

La communauté de communes de Vierzon qui a étudié de près le projet de Natura zoo en 2001 s’est montrée frileuse. Pas à tort.

« L’investissement n’était pas anodin. Damien Lerasle nous avait demandé de financer notamment un aménagement routier pour l’accès au site », explique un conseiller communautaire. La communauté de communes de Vierzon a-t-elle reniflé un loup ?

« Il y a eu aussi une levée de boucliers des riverains qui ne voulaient pas d’un parc zoologique près de chez eux », ajoute l’élu.

En janvier 2011, les deux associés, Damien Lerasle et Philippe Moulin, annonçaient l’ouverture de leur parc pour le 1er mai. Quatre mois plus tard, ils jetaient l’éponge, au motif que la communauté de communes de Vierzon n’était pas enthousiaste.

François Dumon, l’actuel président de la communauté de communes, n’y va pas avec le dos de la cuillère dans Midi libre. Pour lui, les promoteurs du projet « faisaient tout d’un coup, trop vite, trop grand. Nous avons été sous le charme de ce jeune entrepreneur. Et nous avons rapidement compris qu’il y avait quelque chose de pas très clair. »

Pour François Dumon, le jeune homme « s’est inventé un passé bien trop grand pour son jeune âge. Puis nous nous sommes aperçus que la comptabilité avancée n’était pas sincère. Que des diplômes étaient usurpés. »

Le président de la communauté de communes regrette que personne dans l’Hérault « ne nous a demandé des informations pour comprendre les motivations de notre refus ».

Rémy Beurion"

"200 oiseaux du zoo de Saint-Thibéry placés à Beauval

Après la liquidation judiciaire du zoo de Saint-Thibéry, le directeur du zoo de Beauval, Rodolphe Delord, envoie dans l’Hérault, le 2 janvier dernier, l'un de ses vétérinaires et cinq soigneurs.
Pendant une semaine, l’équipe du zoo du Loir-et-Cher s’occupe des animaux au quotidien. L’objectif, fixé par la Fondation Trente Millions d’amis : placer l’ensemble des animaux dans d’autres parcs en France.

Le zoo de Beauval prend en charge 200 des 600 oiseaux du zoo de Saint-Thibéry, notamment des perroquets. « Ils sont actuellement en quarantaine, par arrêté préfectoral, jusqu’au 6 février, à l’extérieur du zoo après une suspicion de peste aviaire, la maladie de Newcastle. »

Après, les oiseaux seront intégrés au parc de Beauval à moins qu’une partie aille dans d’autres parcs. « Nous étions devant une urgence », ajoute le directeur du zoo de Beauval. Celui-ci précise qu’à l’époque du projet à Saint-Thibéry, « nous nous étions élevés contre car le projet ne tenait pas la route. Et nous dénonçons ce genre de pratique. »

Rodolphe Delord n’oublie pas avoir accueilli le jeune fondateur du zoo de Saint-Thibéry en stage alors qu’il avait seize ans. « Il voulait m’apprendre à gérer un zoo… »"
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Philippe » Mercredi 20 Janvier 2016 12:16

Biterrois : la justice enquête sur les déboires du zoo de Saint-Thibéry

Une enquête préliminaire a été ouverte pour comprendre les dessous de la fermeture précipitée du zoo Val d'Hérault de Saint-Thibéry.

" Une enquête préliminaire vient d'être ouverte pour comprendre les dessous de cette fermeture précipitée ", confirme le vice-procureur de Béziers, Philippe Romanello. Cette enquête concerne l'ensemble des vicissitudes du zoo Val d'Hérault de Saint-Thibéry qui a fermé définitivement ses portes au mois de décembre dernier après sa mise en liquidation judiciaire.

Le vice-procureur Romanello : " Beaucoup de choses n'étaient pas très claires dans cette entreprise"

" Nous avons été alertés dans un premier temps par les services de l'inspection du travail que beaucoup de choses n'étaient pas très claires dans cette entreprise. L'administrateur judiciaire a lui aussi saisi les services de la justice pour avoir un éclairage sincère de la situation. Les enquêteurs sont en train de vérifier tout cela ", insiste encore Philippe Romanello.

Plusieurs enquêtes pour des faits d'escroquerie, de travail dissimulé, de mauvais traitement aux animaux et enfin de banqueroute sont, selon nos informations lancées par la justice.

" [b]Il ne faut en aucun cas écarter la présomption d'innocence des gérants "[/b]

" Il est bien évident dans ce dossier qu'il ne faut en aucun cas écarter la présomption d'innocence des gérants, précise encore le vice-procureur de Béziers. Mais nous nous interrogeons aussi sur les conditions d'attribution des subventions octroyées à cette entreprise, mais aussi sur la façon dont ont été construits les dossiers pour obtenir ces aides. Nous voulons aussi tout comprendre sur les problèmes d'hygiène et de sécurité au travail car pour l'heure, les dossiers que nous avons en notre possession sont accablants. Enfin, nous avons de très fortes inquiétudes quant à la réalité des actifs du zoo tels qu'ils sont présentés."

Dans une interview accordée à nos confrères de la Lettre M, Damien Lerasle assure " être déboussolé et avoir déposé une dizaine de plaintes auprès de la gendarmerie et du procureur de la République de Béziers, notamment pour sabotage, diffamation, harcèlement moral, vol de documents et de vidéos." Les plaintes auraient été déposées contre des anciens cadres du zoo.

Damien Lerasle dénonce " une énorme cabale "

Damien Lerasle dénonce " une énorme cabale ", orchestrée par certains de ses cadres et dont l'objectif aurait été de faire péricliter volontairement l'entreprise, en vue de la reprendre à leur compte. Un argument que Damien Lerasle avait déjà exposé avant les fêtes de fin d'année. Alors que le zoo venait d'être placé en quarantaine à la suite de la découverte d'une épidémie de maladie de Newcastle. Damien Lerasle aurait pris pour avocats Me Thierry Herzog (droit pénal) et Me Romain Darrière (droit commercial et de la presse).

Le vice-procureur de Béziers assure ne pas être au courant de ces plaintes.


L'Etat fait désinfecter tout l'établissement
Les événements se précipitent sur Saint-Thibéry. Après la plainte du propriétaire du Domaine de Lasserre, (qui a hébergé le Zoo Val d’Hérault, NDLR), parce que des déchets contaminés avaient été abandonnés sur ses terres, les services de l’État vont intervenir pour que tout le domaine soit nettoyé. Et cette entreprise ne sera pas une mince affaire. Effectivement, toutes les cages doivent être prises en charge par une société spécialisée, mais aussi les dépendances du domaine dans lesquelles des oiseaux et autres animaux ont été entreposés.

Les services de l’État ont aussi prévenu par courrier que tout serait fait pour retrouver les cages portées disparues et qui ont été signalées volées. Elles peuvent, elles aussi, être contaminées et cette situation pourrait s’avérer dangereuse pour l’état sanitaire du département.

En effet, en cas de maladie de Newcastle, il faut confiner les animaux et tout mettre en œuvre pour éviter les contacts avec d’autres espèces. Ces cages qui ont quitté, apparemment sans autorisation, le site de Val d’Hérault, peuvent être un vecteur de propagation de cette variante de la peste aviaire. Des recherches pourraient donc être rapidement entreprises pour que le ou les personnes qui ont dispersé ces cages, cela dit en passant, actif de la société en liquidation, soient rapidement entendues pour savoir où elles ont été déposées. Pour l’instant la société SEM évalue le montant de la désinfection. Restera alors à savoir qui va payer.
Source : Le Midi Libre.

Et un lien vers un article de France 3 Languedoc-Roussillon sur ce même sujet : http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 08483.html
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Philippe » Vendredi 22 Janvier 2016 18:06

Biterrois : un audit financier du zoo de Saint-Thibéry démontre des irrégularités

Un expert vient d'être nommé. Il veut comprendre les raisons du fiasco du zoo Val d'Hérault Nature de Saint-Thibéry. Il est là pour défendre les intérêts de la société du mécène.

" Dans cette affaire, nous avons le sentiment que le dirigeant a navigué à vue dès le décès d'un des actionnaires mécène qui n'est autre que le plus gros financier du zoo, explique l'auditeur mandaté par un des héritiers de l'actionnaire. Nous ne sommes pas dans l'accusation. Nous entendons comprendre pourquoi nous n'avons pas eu de signaux d'alerte. Pourquoi il n'y a pas eu d'équilibre de fonctionnement au regard des sommes investies et des perspectives économiques du projet. Enfin, pourquoi le zoo Val d'Hérault de Saint-Thibéry est arrivé si vite dans une situation qui a entraîné sa liquidation judiciaire en décembre. Depuis ce décès, l'héritier de l'actionnaire a pourtant voulu suivre l'évolution de l'activité du zoo. Il n'a eu que peu de réponses aux questions qu'il posait au dirigeant, voire aucune. "

Un conseiller en stratégie commerciale

Selon nos informations, le conseil d'administration du zoo était constitué de plusieurs administrateurs. Lors du décès du mécène, également administrateur, celui-ci n'a pas été remplacé, alors que le nombre des membres du conseil d'administration était passé en dessous du seuil statutaire légal.

C'est pour cette raison qu'un conseiller en stratégie commerciale et financière œuvre, à visage découvert mais dans la plus grande discrétion, sur le dossier du zoo Val d'Hérault de Saint-Thibéry fermé à la suite de nombreux déboires après quelques mois d'exploitation. Selon des proches de l'enquête, " il y aurait quelques doutes sur la sincérité de la comptabilité présentée, mais aussi sur les mouvements financiers entre le zoo et d'autres sociétés. "

Une holding autour de Val d'Hérault


Il faut dire qu'une holding a été ouverte, la société “Damphi” avec un seul salarié. Personne ne comprend comment il a été rémunéré. Puis, arrivent Zoo Val d'Hérault et Enjoy Val d'Hérault. Ces deux sociétés entretiendraient des liens très étroits mais pas forcément compatibles. Il y a enfin la ferme conservatoire CSI, association dont le dirigeant du zoo Val d'Hérault est également le président et dont la présence sur le site du zoo pose quelques interrogations.

Pour l'auditeur, " il n'y a pas eu de stratégies commerciales et financières après le décès du mécène. Le dirigeant a cherché à habiller la réelle situation du zoo et, a priori, préféré agir et prendre les décisons seul. Certaines de celles-ci ont, semble-t-il, outrepassé ses pourvoirs. Les financeurs du projet se sont fiés à la seule notoriété du mécène, ce qui a ouvert beaucoup de portes au dirigeant. »

Un projet derrière le zoo


Il ajoute, " le mécène a soutenu ce projet avec d'autres perspectives de développement en arrière plan. Le zoo n'était que la vitrine d'un véritable pôle d'attraction touristique et économique pour le région. Il est parti trop tôt pour que nous le sachions. Les stratèges ne divulguent jamais vraiment leurs projets. Même auprès de leurs plus proches collaborateurs. " Il apparait que dans cette affaire on ait voulu donner tous les éléments de réussite au dirigeant en investissant de très gros moyens. Le mécène a beaucoup apporté. Entre le capital, les cautions bancaires qui devront être honorées et le compte-courant qu'il a alimenté, pas loin de 1,8 million d'euros.

Si les conclusions de l'audit en cours font apparaître des irrégularités dans la gestion du zoo et dans l'utilisation des fonds apportés par certains actionnaires il est fort probable qu'une procédure sera lancée par ces actionnaires à l'encontre du dirigeant du zoo. " Selon la nature des irrégularités qui pourront être découvertes, nous verrons alors si la procédure qui sera engagée sera pénale ou civile ", termine l'auditeur.
Source : Midi Libre.
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Philippe » Samedi 13 Février 2016 11:59

Parc zoologique Val d'Hérault : enquête sur une arnaque au zoo

Automne 2014 : le parc zoologique Val d'Hérault ouvrait ses portes, suscitant les espoirs d'une région en panne de dynamisme économique. Automne 2015, il est mis en liquidation, laissant un énorme sentiment de gâchis, quelques cadavres d'animaux dans les frigos, et beaucoup de questions autour de son sulfureux fondateur, qui interpellent la justice... Enquête.

Sur les affiches bleu indigo du parc zoologique Val d'Hérault, une petite fille hilare tend la main à un grand perroquet jaune, sous l'œil bienveillant d'un wallaby, d'un daim et d'un cacatoès. La scène est baignée de la lumière du jour naissant, il y a des papillons partout ; on se croirait dans un fascicule des témoins de Jéhovah. « Faites-vous de nouveaux amis », dit le slogan.

Fin 2014, à l'inauguration de ce parc situé entre Béziers et Pézenas, dans l'Hérault, il est vrai que les amis ne manquaient pas. Municipalité, département, agglomération : tout le gratin politique local était là pour célébrer l'arrivée de 1.200 animaux du monde entier et, plus encore, la promesse de 40 emplois dans une des régions les plus sinistrées par le chômage. Crépitement des flashs, félicitations, tapes dans le dos et remerciements à gogo.

Un an plus tard, d'amis, il n'y a plus guère... Pas plus que d'animaux. Un canard oublié traîne autour d'une mare, quelques marmottes terminent leur hibernation dans des galeries souterraines, mais, pour le reste, le zoo est désert. L'association 30 millions d'amis a embarqué tout le monde, flamants roses, dromadaires et consorts, pour les replacer dans d'autres zoos. Les cages vides, le paysage tout pelé - la végétation n'ayant même pas eu le temps de pousser avant que l'aventure ne prenne fin -, et quelques animaux empaillés échoués sur le sol parachèvent l'ambiance glauque qui règne désormais dans le parc.

Épouvantable fiasco

La chronologie suggère l'ampleur du fiasco : le 11 octobre 2014, le zoo Val d'Hérault ouvrait ses portes au public, quatre jours plus tard, le 15, il était en cessation de paiement. Le 22 juillet 2015, le tribunal de commerce de Béziers prononçait le redressement judiciaire et le 15 décembre, la liquidation totale. Montant de l'ardoise : 3,4 millions d'euros. Entre-temps, le zoo a été victime de trois orages cévenols, d'un cambriolage et d'une épidémie de maladie de Newcastle, une « pseudo-peste aviaire » affectant les colombidés. Les 10 plaies d'Egypte revisitées. « On n'a franchement pas eu de bol, on a cumulé une quantité d'emmerdes », regrette l'ancien PDG du parc, Damien Lerasle. Ce n'était pourtant que le début.

Fin décembre 2015, le Midi libre révélait qu'une quinzaine de lémuriens, des makis catta, vivaient dans un grenier, dans le noir, avec une lampe à UV pour seul soleil. La vidéo de ces animaux privés de lumière naturelle bondissant dans une cage de 10 m2 serre un peu l'estomac. Quelques jours plus tard, nouveau titre : des cadavres d'animaux sont découverts dans les congélateurs du zoo, avec photos de dépouilles de serpents à l'appui. N'en jetez plus ! Côté humain, l'inspection du travail a également envoyé un rapport « gratiné », selon les termes des services de l'Etat : heures supplémentaires non payées, retards de salaires et conditions de travail dangereuses.

Pour finir, une enquête pénale est aujourd'hui ouverte pour « escroquerie », « abus de biens sociaux », « travail dissimulé », « faux et usages de faux » et « mauvais traitements sur animaux ». Par-dessus le marché, certains parmi les salariés sont persuadés que le cambriolage dont le zoo a été victime l'été dernier n'était rien d'autre qu'une arnaque à l'assurance ; d'autres encore murmurent que le directeur aurait déposé de l'argent dans une banque à Monaco. Tout ça dans un zoo inauguré avec tambours et trompettes il y a quinze mois à peine. « Parfois, on a du mal à raconter aux gens parce qu'on se dit qu'ils vont nous prendre pour des dingues... » reconnaît Josiane Lajournade, l'ancienne comptable du parc.

Et, effectivement, si l'histoire du zoo Val d'Hérault était un scénario de fiction, on le jugerait extravagant et, pour tout dire, peu crédible. Pourtant, c'est l'espoir bien réel d'un nouveau poumon économique que les Héraultais ont vu s'envoler à mesure que se succédaient les épisodes de cet improbable feuilleton.

La situation sociale n'a pas eu le temps de se détériorer ; elle a été catastrophique d'entrée de jeu

A l'origine de toute l'affaire, un grand blond à l'allure de premier de la classe : Damien Lerasle, né à Vierzon il y a vingt-trois ans à peine. Début 2014, dans une interview vidéo réalisée pour l'Hérault Tribune, le jeune homme décrivait son parcours à un journaliste muet d'admiration : « A l'âge de 12 ans, j'ai créé ma première association de protection de la nature [...]. Quand je suis sorti de la 3e, j'ai fait un BPA vente-animalerie, quand je suis sorti de ce BPA, j'ai racheté l'animalerie en région Centre puisque mon patron était décédé. J'ai travaillé pour la LPO [Ligue pour la protection des oiseaux], le WWF, j'ai intégré la mission environnementale à l'Organisation des Nations unies, où je suis devenu expert international quand j'avais 15 ans. 15 ans et demi, exactement. » Expert international aux Nations unies à l'âge de 15 ans, donc.

Dans l'édition de novembre 2014 du Magazine de l'Hérault, on apprend également que Damien Lerasle a été décoré de la Légion d'honneur en 2010. « Respect », écrit l'auteur de l'article, soufflé par un tel parcours. On pense au film Attrape-moi si tu peux, dans lequel Leonardo DiCaprio interprète un surdoué de l'usurpation, qui arrive à se faire passer pour un pilote d'avion alors qu'il n'est pas encore majeur.

Des élus mystifiés

Vérification faite, les services de la Légion d'honneur n'ont « pas de trace » de cette décoration. De même qu'à l'ONU on trouve « très vague » la terminologie « mission environnementale » dont se réclame Damien Lerasle, et on estime « impossible » la qualification d'« expert international » pour un si jeune homme. Pour ce qui est de la LPO, Pierre Maigre, le président de la section Hérault, confirme qu'il a bien travaillé pour l'organisation... Mais en tant que bénévole. « Il a participé au recensement des rapaces », explique-t-il. Interrogé par Marianne, Damien Lerasle précise qu'il a reçu « le prix de l'ordre de la Légion d'honneur » et non la « Légion d'honneur ». Nuance.

Pour le coup, le président de la section du Cher de la Société des membres de la Légion d'honneur confirme : « Chaque année, nous attribuons un prix à un jeune méritant du département. Il a dû toucher environ 300 €. » Et, pour expliquer la ligne « ONU » de son CV, Damien Lerasle abandonne la pompe de l'« expertise internationale » en affirmant plus modestement avoir effectué « des missions d'inventaire » et des « travaux administratifs » pour l'organisation sise à Genève. Sans affabuler complètement, il semble que le garçon ait l'art de flouter son parcours à son avantage. « J'ai conscience que ça puisse paraître délirant, mais j'apprends très vite », insiste-t-il.

Encore adolescent, Damien Lerasle fait la rencontre de son futur compagnon, Philippe Moulin, Vierzonnais comme lui. De vingt ans plus âgé, médecin psychiatre spécialisé en gériatrie, Moulin a lui aussi une passion pour les animaux. « Il élève des reptiles et des perroquets depuis l'âge de 15 ans », souligne Lerasle - Philippe Moulin ayant refusé de nous répondre. Ensemble, les acolytes présentent une première fois leur projet de parc zoologique à la région Centre, où ils habitent. Un ancien conseiller régional, François Dumont, se félicite chaudement de n'avoir pas cédé à leurs sirènes. « Il s'est inventé un passé bien trop grand pour son jeune âge, déclare l'élu dans les colonnes du Midi libre au sujet de Damien Lerasle. Puis nous nous sommes rendu compte que la comptabilité avancée n'était pas sincère. Que des diplômes étaient usurpés. »

Et de conclure, bravache : « Nous sommes très étonnés que personne dans l'Hérault ne nous ait demandé des informations pour comprendre les motivations de notre refus. » Dans le Sud, où Lerasle et Moulin ont pris la décision de retenter leur chance, il faut reconnaître qu'on s'est un peu emballé. En janvier 2013, soit quasiment deux ans avant l'ouverture du parc, le président LR de la communauté d'agglomération, Gilles d'Ettore, remet en grande pompe la médaille d'honneur de la communauté d'agglomération au jeune Lerasle. Le maire de Saint-Thibéry prononce un discours poignant sur ce garçon « extraordinaire », qui n'a pour l'instant d'extraordinaire que son pouvoir de conviction.

En décembre 2014, c'est au tour du Club des 500 qui réunit les « décideurs du Languedoc-Roussillon » de remettre au directeur du zoo un très ironique prix du Risque lors de la cérémonie des Victoires de la réussite. Enfin le conseil régional du Languedoc Roussillon accorde 75.000 € de subvention au jeune entrepreneur au titre d'un prix Coup de pouce.

"Vraie petite mafia"

Si les pouvoirs publics, comme les banques, se sont montrés si enthousiastes, c'est que tous ont été rassurés par l'implication d'une célébrité locale, nationale, et même internationale : Yves Carcelle. L'homme d'affaires, ancien PDG de Louis Vuitton, était propriétaire d'une maison à Tourbes, un emplacement qui avait été étudié pour le parc avant d'être abandonné quand les habitants ont manifesté leur opposition au projet. Mais, si Damien Lerasle n'a pas séduit les riverains, il semble en revanche que son charme ait agi sur Carcelle, qui prend 49 % du capital de l'entreprise. « C'était un homme qui aimait les projets qui sortent de l'ordinaire, se souvient le jeune entrepreneur. On a sympathisé, c'est devenu mon mentor. »

Enième rebondissement de la saga Val d'Hérault : Yves Carcelle décède en août 2014. « Xavier Carcelle, qui a succédé à son père, lui a posé des questions en tant qu'actionnaire, mais il n'a pas obtenu de réponse », déclare l'avocate de la famille, Me Joëlle Aknin. On ne saura pas si l'investisseur a eu le temps de s'inquiéter de la tournure que prenaient les événements, mais il y aurait eu de quoi franchement paniquer.

A Saint-Thibéry, où le parc a finalement - brièvement - vu le jour, la situation sociale n'a pas eu le temps de se détériorer ; elle a été catastrophique d'entrée de jeu. Mises à pied, harcèlements et même menaces de mort ont fait du zoo un authentique panier de crabes. « Un petit groupe d'employés a manœuvré pour semer la zizanie, à commencer par le directeur commercial, Bruno Azzopardi, qui était un ami d'enfance des directeurs, témoigne un employé qui préfère rester anonyme. Ces gens-là voulaient reprendre le zoo, je l'ai dit à la gendarmerie : c'est une vraie petite mafia ! » Le groupe d'ex-salariés en question, aujourd'hui constitué en collectif, se réunit régulièrement pour réfléchir à la suite du combat.

Si l'on devait poursuivre la métaphore mafieuse, le propriétaire du terrain, Jean-Claude Asset, serait sans conteste « le parrain ». Colosse de 1,90 m, l'ancien vigneron reçoit chez lui, sur le domaine du zoo. Autour de sa table, les anciens cadres du parc enchaînent les cigarettes, et tous égrènent en chœur les pires anecdotes au sujet de la gestion du jeune directeur. « Il y avait un cochon qui était détenu dans un réduit minuscule, c'est moi qui lui donnais à manger », affirme le fameux directeur commercial, Bruno Azzopardi. « Damien Lerasle se levait tous les jours entre midi et 16 heures. Je le sais parce que mon bureau était mitoyen de l'appartement dans lequel il vivait, raconte quant à elle l'ancienne comptable. Quand je l'appelais pour lui demander quelque chose, il prétendait être en vidéoconférence avec l'étranger, mais dès qu'on avait raccroché j'entendais la douche ! »

Le directeur technique du zoo, Pascal Lanos, en a également sous la semelle. De l'avis général des connaisseurs, conserver des cadavres de bêtes dans des congélateurs en attendant l'équarrisseur est une pratique absolument normale. Mais c'est autre chose qui inquiète Pascal Lanos : « Il y avait des carcasses d'animaux qui n'appartenaient pas au parc. Dont une vingtaine de serpents et au moins deux primates humanoïdes. Enfin, j'ai supposé que c'était des primates... »

A la DDPP (direction départementale de la protection des populations), service notamment chargé de contrôler les zoos, on assure ne pas avoir de trace de ces primates. « Nous n'avons relevé aucune anomalie au cours de nos contrôles », assure la directrice, Caroline Medous.

Pour ce qui est du triste sort des lémuriens dans leur grenier, elle temporise : « Si l'on s'en tient au fait qu'ils n'avaient pas de lumière naturelle, ce n'est pas un problème lourd, personne n'a jamais été condamné pour ça... C'est juste un peu moins confort, ce n'est pas le top de l'hébergement.»

Et de conclure en préconisant de ne pas faire « une affaire d'Etat » de cette histoire. Ce sera désormais à la justice de déterminer ce qui, au zoo Val d'Hérault, relevait de la légèreté, de la malveillance ou de l'incompétence de tout ce petit monde. Avec le sens de la mesure qui, décidément, le caractérise, Damien Lerasle a choisi le pénaliste Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, pour assurer sa défense.

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Source : www.marianne.net/parc-zoologique-val-he ... 40291.html
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar raphaël » Samedi 13 Février 2016 12:08

Très bon article synthétique sur la situation, effectivement, on ne sais pas trop qui croire, qui a eu quels intérêts dans l'histoire, qui exagère (j'aime beaucoup le passage "il y avait des singes humanoïdes dans le congél... enfin on suppose que c'était des singes" :lol: ) mais en tout cas la vie du directeur passé au crible confirme bien toutes les surenchères de qualifications. L'ONU, le WWF, il ne manquait que l'UNICEF et Médecins sans frontières sur la carte de visite !
Allez, l'histoire est close, laissons la justice s'occuper des conséquences. Mais pensons quand même aux animaux qui ont perdu la vie dans l'histoire, ou ont été secoués pour venir loger dans ces conditions désastreuses.
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Philippe » Samedi 13 Février 2016 12:12

Il n'a tout de même osé prétendre être un fidèle participant de ce forum ! Ouf, :wink: .
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Vinch » Samedi 13 Février 2016 12:27

Énorme, cet article !!!! Du très bon journalisme qui ne lésine sur aucun détail et c'en est presque sordide !!!

On peut s'effrayer du terme "humanoïde" employé à propos des cadavres de singes mais je suppose que l'auteur de l'article s'est un peu emmêlé les pinceaux et qu'il avait sans doute voulu parler de singes "anthropoïdes", à moins qu'il ne l'ait vraiment fait exprès pour "humanoïdes" puisque c'était dans des congélateurs ? :roll:

Oui, à la justice de prendre le relais mais je pense que de toute façon, on n'a pas encore fini d'en entendre parler...
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Philippe » Samedi 13 Février 2016 12:30

Énorme, cet article !!!!

Quand je l'ai déniché, je me suis douté qu'il aurait un certain succès...
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar raphaël » Samedi 13 Février 2016 12:50

Au moins, au fameux jeu d'alcool "je n'ai déjà/je n'ai jamais", je pourrai désormais dire que j'ai visité le zoo du Val d'Hérault, et qu'on est pas beaucoup dans ce cas ! :wink:
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Re: Val d'Hérault : liquidation judiciaire !

Messagepar Antoine6259 » Samedi 13 Février 2016 12:51

Je ne sais même pas s'il est encore nécessaire de faire des commentaires sur l'article... En tout cas la photo du parc aujourd'hui fait vraiment glauque !

Je pense Vinch qu'il y a peut-être un petit jeu de langage. "Humanoïde" est un terme que l'on retrouve souvent pour parler des extra-terrestres, je pense donc que le journaliste a voulu exagérer en faisant de l'humour sur le fait que l'on ne sache pas trop ce que c'est. Et en plus de ça, "anthropoïde" n'est peut-être pas un terme parlant pour tout le monde.
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