Amnéville prêt à vacciner

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Le zoo d'Amnéville attend le feu vert interministériel pour faire vacciner ses oiseaux. " Pour une fois, nous avons chez nous l'avantage du climat. Tous nos oiseaux -nous en avons 350- sont actuellement présentés dans leur enclos d'hiver depuis la fin octobre et jusqu'à la mi-mars. Le public peut les observer à travers des vitres ". Michel Louis, le directeur du parc zoologique d'Amnéville, fait le tour de ses volières et force est de constater que le public ne peut avoir un contact direct avec un volatile.

" Dans cette affaire trop médiatique à mon goût, il faut voir que ce sont les oiseaux que nous devons protéger. Il n'y a pas le moindre danger pour l'homme. Les cas isolés en Asie n'ont touché que des particuliers vivant au milieu d'une basse-cour dans des conditions précaires d'hygiène. De plus, il faut bien savoir que les viandes cuites de volaille ne présentent aucun danger. Notre ministre de l'Agriculture a bien parlé en disant, sans minimiser les faits, que tout au plus en France nous allions avoir quelque cas d'oiseaux infectés par le virus H5N1 ".

Un arrêté du ministère doit tomber dans quelques heures. Il exigera, par principe de précaution, la vaccination de tous les oiseaux détenus dans les zoos. Cette vaccination ne peut se faire que par l'intermédiaire d'un vétérinaire sanitaire départemental ou d'une personne placée sous son contrôle.

Pas de restriction pour Amnéville où le parc emploie un vétérinaire qualifié en la personne d'Alexis Maillot. " Nous avons en attente un stock de 1 000 vaccins. Un rappel sera nécessaire le mois suivant de la vaccination ".
De l'autruche à l'ibis
Le zoo d'Amnéville n'a pas pour vocation première de montrer des oiseaux exotiques. Néanmoins, parmi les espèces présentes, il faut citer quelque 350 spécimens d'oiseaux allant de l'autruche africaine à l'émeu australien, du nandou sud-américain, du manchot de Humboldt au flamant du Chili, de l'ibis rouge à l'échasse à cou noir, de la spatule rose à la grue couronnée ou de Numidie, du pélican blanc à l'ara hyacinthe, du cacatoès au perroquet gris en passant par le calao à bec rouge.

Ces espèces sont en parfait état sanitaire. " Les oiseaux sont examinés individuellement deux fois par an. Leur alimentation est enrichie de vitamines et sels minéraux >. Les responsables du zoo sont formels. Dès qu'un animal quelconque -oiseau ou non- meurt même de façon naturelle, " il est autopsié dans tous les cas ".

Source : republicain lorrain