Ploudalmézeau. Au jardin de Moulin-Neuf, adieu daims et émeus !
Le parc du Moulin-Neuf, à Ploudalmézeau, qui va bientôt fêter ses 40 ans, va perdre onze de ses pensionnaires. Sept daims qui, en vertu des nouvelles réglementations, ne sont plus autorisés à y séjourner, partiront jeudi 3 mai 2018. Quatre émeus les suivront peu de temps après.
Les 21 et 22 mai prochains, le jardin public et parc animalier de Moulin-Neuf, à Ploudalmézeau, fêtera ses 40 ans ainsi que les 35 ans de sa Fête des fleurs. Mais ce traditionnel rendez-vous de la Pentecôte sera gâché par le départ de onze de ses pensionnaires : sept daims et quatre émeus qui ravissaient tout autant les parents que les enfants venant leur rendre visite. Plus de 150.000 chaque année !
C’est avec un pincement au cœur que l’association des Amis de Moulin-Neuf se séparera, demain jeudi, de ses animaux « sauvages », le couple de daims et sa progéniture. Quant aux émeus dont le plus âgé atteint les 30 ans (quand l’espérance de vie de l’espèce n’est que de 20 ans !) et les trois jeunes qui, arrivés en 2011 à l’âge de cinq mois, se portent comme un charme, ils rejoindront les daims dans les jours ou semaines qui suivent.
« Les règles se compliquent »
Même émoi chez les vétérinaires de la commune qui, bénévolement, assurent en permanence le suivi sanitaire de l’ensemble des animaux.
Pour le président, Jo Patinec, « d’année en année, les règles se compliquent. On a l’impression que le but est de faire fermer les petits parcs animaliers ! » Cela fait déjà deux ans que le couperet devait tomber. Mais encore fallait-il trouver un accueil pour ces pensionnaires qui coulaient ici des jours heureux.
Dans quelques jours, ces animaux auront rejoint un refuge spécialisé des environs de Chartres.
Une fois les animaux sauvages partis, les poules à plumes, ânes, moutons nains, paons, lapins et perruches et autres lamas (animal domestique) feront encore le bonheur de nuées de visiteurs.
En septembre 2011, serrés l'un contre l'autre, les trois jeunes émeus prenaient connaissance de leur nouveau territoire.
Source :
Ouest-France