Le PAL (03) à l'heure d'hiver, une vraie fourmillière !

Le PAL (03) à l'heure d'hiver, une vraie fourmillière !

Messagepar Philippe » Vendredi 09 Novembre 2018 21:39

Les derniers visiteurs ont quitté les lodges, mais l’activité reste soutenue, au parc d’attractions et animalier de Saint-Pourçain-sur-Besbre (Allier). La période de fermeture est propice à de nombreux travaux d’entretien et d’aménagement du parc, en plus des soins quotidiens prodigués aux animaux. Tout doit être prêt pour la réouverture, samedi 13 avril 2019.

« Les gens s’imaginent que quand le PAL est fermé, on se repose, mais c’est tout le contraire ! Pour nous, c’est la période d’activité la plus forte », lance Sébastien Pallenca, responsable des espaces verts du PAL. Car le parc d’attractions et animalier, ce sont plus de 40 hectares à entretenir, toute l’année. Mais aussi à aménager, car des espaces paysagers accompagnent systématiquement les nouvelles installations (manèges, snacks…), et celles-ci se multiplient, chaque année.

2018, une année record en termes de fréquentation au Pal

« Au total, tous secteurs confondus, nous sommes soixante-quatorze permanents », expose Nicolas Géli, responsable zoologique au Pal. « Les premières réservations pour les lodges arrivent déjà. L’hiver est aussi la saison d’aménagements, de maintenance de l’ensemble des bâtiments, les manèges, les installations électriques… Six mois, c’est très court, car il faut anticiper les nouvelles attractions, boucler les aménagements, prévoir l’alimentation électrique. »

Activité économique indirecte


En 2019, un nouvel espace sera ainsi consacré aux loups, sur un hectare, à proximité du Yukon Quad, « avec création d’un bassin et d’une rivière, avec une filtration naturelle et aménagement de buttes, pour créer une environnement adapté à l’espèce ».
La construction d’un hôtel de 60 chambres, qui débutera en janvier, induit par ailleurs la construction d’un nouveau bâtiment pour les herbivores.

Les soins aux animaux

Pour certains travaux plus délicats, le parc fait appel, toute l’année, à des intervenants extérieurs bourbonnais. Générant ainsi une activité économique locale indirecte pas négligeable : au total, une bonne trentaine d’artisans.

Bien sûr, les soins aux animaux représentent une part importante du travail : trente salariés permanents, sans compter des intervenants extérieurs. En plus du nourrissage quotidien, des soins particuliers sont dispensés, pendant la saison hivernale. Les oiseaux accessibles à la faune sauvage, comme les pélicans, sont ainsi vaccinés contre la grippe aviaire.
Les herbivores originaires d’Afrique, comme les zèbres, les antilopes, les gnous, les oryx doivent être déplacés de leurs plaines habituelles et mis à l’abri du froid, dans des environnements plus contraints qui demandent des efforts d’adaptation aux animaux.

Les éléphants restent dans leur enclos habituel, mais une partie de leur enclos leur est interdite, pour éviter des dégâts par temps de fortes pluies. Ils bénéficient d'un bâtiment chauffé à proximité.
Ce confinement est propice à des soins plus importants et individualisés : « On distribue des vermifuges, on vérifie les pattes, on pose des boules de résine sur les cornes des impalas pour éviter qu’ils ne se blessent », détaille Wendy Noodermeer, responsable animalière. « Cette période nous permet de mieux les connaître, de gagner leur confiance. Cela nous permettra de mieux les approcher pendant l'été. »
L’hiver est enfin propice à des échanges d’animaux entre parcs animaliers : des départs de loups, d’un hippopotame sont notamment programmés, l’arrivée d’un éléphant mâle d’Irlande, des échanges de panthères des neiges…


En chiffres : 74, c’est le nombre d’agents en CDI au Pal, répartis dans trois secteurs principaux : soins aux animaux (une trentaine de salariés), services techniques et entretien des espaces verts. Vingt-huit manèges doivent être soigneusement contrôlés par le service technique (12 permanents). « Tous ne sont pas démontés pièce par pièce », précise Fabrice Baudin, un des responsables technique du Pal. « Les montagnes russes sont les plus gourmandes en heures de travail : le Disque du soleil, Le tigre de Sibérie, le Twist… demandent des contrôles plus poussés. »
Il faut ajouter à ces secteurs principaux les agents qui travaillent dans les lodges, les menus des différents restaurants du Pal, les achats en vue de la prochaine saison.
Lors de la période d’ouverture (d’avril à fin octobre), le parc emploie en outre plus de 300 intérimaires. Une trentaine d’intervenants extérieurs sont enfin sollicités, toute l’année : maçons,couvreurs, électriciens, élagueurs, métallurgistes, plombiers, charpentiers.…

Image
Source : La Montagne.
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Retourner vers Actualités

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 22 invités

Tigre en mouvement