2000 oiseaux recueillis par Pairi Daiza

2000 oiseaux recueillis par Pairi Daiza

Messagepar abonnepdz » Samedi 16 Février 2019 9:34

Plus de 2000 canaris, provenant d’un éleveur flamand, ont échappé à l’euthanasie. La raison ? Une « intervention ministérielle », alors que le propriétaire des animaux avait pris la décision de s’en débarrasser. Parmi ces oiseaux figurent des perroquets repris par la convention « CITES » (Convention sur le commerce international d’espèces en danger de la faune et la flore), donc considérés comme espèces protégées.

L’histoire débute le 4 février. Un exportateur flamand expédie 2020 canaris et perruches de son élevage en Israël. En Belgique, le contrôle de ces volatiles se passe sans embûches et ils s’envolent donc vers leur destination. C’est une fois sur le tarmac d’Israël que les choses se compliquent. Les autorités douanières israéliennes constatent des anomalies dans l’enregistrement de certains oiseaux. Certaines bagues, qui servent à l’identification des animaux, portent le même numéro. Or, chaque individu doit avoir sa propre identification, c’est donc interdit.

Résultat des courses, Israël refuse de recevoir les canaris sur son territoire. Les procédures nécessaires sont alors mises en place pour que les volatiles reviennent en Belgique. Nous sommes alors le 14 février à 21h41, soit près de 10 jours plus tard lorsque la cargaison est de retour dans son pays d’origine, la Belgique. C’est précisément à Liège Airport que les animaux atterrissent.

Une décision du propriétaire
Lorsque des animaux arrivent d’un pays étranger, ils doivent être mis en quarantaine. En cause : les risques de générer des maladies lors du transit dans le pays tiers, dans ce cas Israël. Mais les six centres d’hébergement destinés à accueillir les oiseaux dans ces conditions sont pleins lors de l’arrivée des 2000 canaris concernés. C’est donc au propriétaire des oiseaux de trouver une solution. Mais sans solution tenable, le propriétaire a décidé de se débarrasser des oiseaux : « L’importateur-exportateur n’avait d’autre choix de les euthanasier parce que financièrement, ça allait coûter beaucoup trop cher de refaire tous les papiers administratifs d’importation de ces animaux », confirme Christian Delcourt, porte-parole de l’aéroport de Liège.

Un dernier rebondissement est venu ponctuer cette affaire dont la conclusion aurait pu être plus malheureuse. « Il y a eu une intervention ministérielle pour que ces oiseaux puissent rester sur le territoire de la Belgique et donc retrouver de nouveaux acquéreurs à court terme », raconte-t-on à l’aéroport liégeois. D’autant plus que le « gazage » aurait été impossible, la méthode opérée aurait dû être celle du « coup tordu », ou du « tire-bouchon », par le vétérinaire de la firme exportatrice.

Le Ministre de l'Agriculture présent à l'aéroport
Vers 12 h 15, Denis Ducarme est arrivé à l’aéroport de Liège pour s’inquiéter de la bonne forme des 2.000 canaris et des deux perroquets dont les espèces sont en voie de disparition : " On ne peut pas, à mon sens, produire ce genre d’acte sans avoir pleinement, profondément, exploré toutes les autres possibilités. On doit avoir le respect de ce qui est vivant. Ici, il y a tout de même plus de 2000 canaris mais également 2 perroquets d’espèces protégées et donc, je souhaite, en effet, tout mettre en œuvre, avec des acteurs tel que Pairi Daiza qui s’est mobilisé de manière forte depuis hier. C’est super de voir la mobilisation autour de ces oiseaux et on va tout mettre en œuvre pour essayer de les sauver ".

A cette heure, les canaris sauvés sont en route pour Pairi Daiza.


http://www.vivreici.be/article/detail_plus-de-2000-oiseaux-dont-des-especes-menacees-ont-echappe-a-la-mort-a-l-aeroport-de-liege?id=258232
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