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Sud-Ouest sur les 30 ans de l’Aquarium du Périgord noir annonce notamment l'arrivée dans cet établissement d'alligators de Chine...
À une petite centaine de mètres de la Vézère, s’est nichée une réserve de trois millions de litres d’eau répartis en 70 bassins, dans ou autour desquels évoluent 6 000 animaux, dont la plus belle collection d’esturgeons en Europe. L’Aquarium du Périgord noir fête cette année ses 30 ans avec une pléiade de nouveautés qui sautent aux yeux dès l’entrée : le sas d’accueil et la boutique ont été relookés, cette dernière propose maintenant des produits régionaux.
« Après les efforts sur les reptiles, nous nous devions de renforcer notre crédibilité en eau douce », explique Fabrice Durand-Allizé, directeur du site qui propose désormais quelques spécimens hors-norme, avec le mal aimé de nos rivières, un silure de 2,60 m pour plus de 70 kg ainsi qu’une carpe amour de 1,40 m.
Mais ce qui fait le buzz, ce sont les cinq tortues alligators qui ont leur façon bien à elles de partir à la chasse, explique Thierry Chaudière : « Leur bouche est grande ouverte et à la base du palais, deux leurres en forme de petits lombrics rouges bougent pour attirer les petits poissons. Ensuite, la puissante mâchoire se referme inexorablement. »
Autre nouveauté cette année, l’arrivée des alligators chinois, une espèce en voie de disparition. Dans quelques jours, la ferme du Bayou ouvrira ses portes pour des bébés alligators venus tout droit de Louisiane. Quant aux silures mandarins, ils ont trouvé leur place. Sans oublier Lolita, l’anaconda de six mètres de long, toujours aussi impressionnante et calme.
Animations
Toutes les demi-heures, les visiteurs peuvent assister à des animations, donner des moules aux carpes ou, pourquoi pas, porter autour du cou un python de Birmanie le temps d’une photo et d’un frisson. L’aquarium du Périgord noir a accueilli 145.000 visiteurs en 2018. Au total, avec le Jungle golf, le labyrinthe préhistorique et le big-bird, le site a reçu 220.000 visiteurs.
La tortue alligator, avec sa carapace, a une allure préhistorique. Elle est présentée par Nicolas Grivois.
Source :
Sud-Ouest.