Le premier ours slovéne en cours de transfert.

[Le Fossa]

Le premier ours slovéne pour les Pyrénées en cours de transfert
 

Le premier ours slovène qui doit être introduit dans les Pyrénées vient d’être capturé.

Il est en ce moment transféré par voie routière pour arriver ce soir sur la commune d’Arbas, lieu de son relâcher.

Nelly Olin, Ministre de l’Écologie et du Développement Durable et le représentant de l’équipe technique française de l’ONCFS tiendront une conférence de presse à la suite du relâcher et de la retransmission des images sur la place du village, en fin de journée à la mairie d’Arbas.

Un premier rendez-vous avec la presse est d’ores et déjà fixé devant la mairie à 17h00

Source : Communiqué du Ministére de l'écologie

[Le Fossa]

L'état essaie de prendre de vitesse les opposants à la réintroduction de l'ours (tant mieux !)

1°) L'ourse Palouma déjà relachée ?
Selon Lourdes-Infos, l'ours slovène baptisée du nom de Palouma appelée à être relâchée dans la soirée à Arbas serait-elle déjà en liberté depuis ce matin dans les montagnes ariégeoises ? Une rumeur fait état d'une possible manœuvre de désinformation des autorités concernées pour éviter tout incident avec les opposants à cette réintroduction. On devrait être très vite fixé.
Source : http://www.lourdes-infos.com

2°)Ours des Pyrénées : référé en annulation d'introduction pour le 12 mai
 Selon nos informations, le jugement en référé contre la décision d’introduction d’ours slovènes dans les Pyrénées introduit auprès du Conseil d’Etat par un certain nombre de collectivités locales, associations et syndicats d’éleveurs ne sera connu que le 12 mai prochain.
Ce délai donne largement le temps aux services du ministère de l’écologie d’introduire deux autres ourses en Haute-Garonne, en particulier dans la région de Luchon.
Kairn.com

Allez, Nelly !!!

[Le Fossa]

Une femelle ours relâchée ce mardi en Haute-Garonne
Une ours femelle capturée en Slovénie, âgée de 4 ans et pesant 83 kilos, devrait être relâchée ce mardi en fin d'après-midi dans les environs de la commune d'Arbas (Haute-Garonne) malgré les protestations des anti-ours.

La femelle, nommée Palouma, a été capturée lundi soir sur un des deux sites de capture en Slovénie. Le plantigrade a subi des examens sanguins et un traitement antiparasitaire en injection musculaire. Anesthésiée à la capture, elle a ensuite été transportée jusqu'en France dans un camion spécifique contenant une cage circulaire, a précisé Philippe Sénégas, directeur régional de l'environnement de Midi-Pyrénées.

Le lâcher se fera dans des conditions similaires aux précédentes réintroductions, la cage s'ouvrant et laissant partir l'ours dans un couloir qui l'oriente vers le haut de la montagne. Equipée d'un collier émetteur ainsi que d'une puce de localisation GPS, la femelle plantigrade va être suivie très fréquemment dans les premiers jours suivant sa réintroduction par l'équipe technique Ours.

"Suite à la concertation, les mesures de protection, qui sont similaires, d'aide au gardiennage, les subventions pour l'achat de chiens patous, de parcs mobiles, ont été améliorées, ainsi qu'en zone intermédiaire avant les lieux d'estives", a ajouté M. Sénégas, précisant que le budget global de la réintroduction s'élevait entre 1,4 et 1,5 million d'euros par an, comprenant le fonctionnement de l'équipe technique du suivi des ours, les mesures de protection pour les bergers, les indemnisations des pertes et les aides aux actions de communication.

La ministre de l'Ecologie Nelly Olin était sur place pour faire une conférence de presse après le lâcher de l'ours qui devrait intervenir tard en fin de journée en présence de 130 invités, dont des enfants. L'événement sera par ailleurs diffusé sur écran géant sous un chapiteau au profit de la population du village.

Selon Stéphane Lessieux, porte-parole de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine Ariège-Pyrénées (ASPAP), qui dénonce "le manque d'attention porté aux arguments contre la réintroduction de l'ours", une action des anti-ours est prévue dans l'après-midi dans les environs d'Arbas, sans préciser laquelle. Les opposants, venus d'Ariège, pourraient se placer sur le chemin de l'ours afin de perturber sa montée vers les hauteurs du massif.

Une demande officielle de moratoire au président de la République a par ailleurs été déposée vendredi dernier et le mouvement des anti-ours va diffuser un "manifeste pyrénéen contre les réintroductions d'ours slovènes". De nombreuses forces de l'ordre étaient déployées mardi dans le village d'Arbas et aux alentours, avec des barrages filtrants à l'entrée du village. AP

lat/mw

source: http://www.latribune.fr/News/News.nsf/A ... enDocument

[isabelle]

Palouma relâchée malgré les opposants

Le ministère de l'Ecologie indique que le lâcher de l'ourse Palouma a finalement été effectué mardi vers 22h sur la commune de Burgalays en Haute-Garonne. Des opposants au projet avaient fait capoter une première tentative du côté d'Arbas.

Le ministère de l'Ecologie a annoncé que le lâcher de l'ourse Palouma a finalement été effectué mardi vers 22h sur la commune de Burgalays en Haute-Garonne. "L'ourse était en pleine forme et a couru vers la forêt", a déclaré une porte-parole du ministère. Prévu à Arbas en Haute-Garonne, le lâcher avait dû être suspendu en raison d'une manifestation de quelques dizaines d'opposants à la réintroduction d'ours dans les Pyrénées françaises .

Vers 19h30, alors que le lâcher se préparait, les opposants, dissimulés au milieu des arbres à quelques dizaines de mètres du couloir aménagé pour faire passer l'ourse à sa sortie du camion, ont commencé à manifester bruyamment en poussant des cris, agitant des clochettes et faisant exploser quelques pétards pour effrayer la première des cinq ours slovènes à rejoindre les Pyrénées françaises. En début de soirée le véhicule dans lequel se trouvait Palouma, une ourse de 4 à 5 ans capturée dans la nuit de lundi à mardi en Slovénie, était reparti vers une destination inconnue.

"Manque de concertation"

"J'ai honte de cette manifestation indigne, de ces gens qui se comportent comme des ânes, des imbéciles, nous devons suspendre l'opération mais cet ours sera lâché et nous ne renoncerons pas à notre plan de renforcement de la population ursine", avait déclaré la ministre de l'Ecologie Nelly Olin, faisant état de "plusieurs interpellations". Le maire d'Arbas, François Arcangeli (PS) avait déclaré: "il y a un plan B, l'ourse devrait être lâchée ailleurs dans les minutes ou les heures qui viennent".

Sur le site, Mme Olin avait vainement tenté d'obtenir l'arrêt de la manifestation auprès d'un porte-parole des anti-ours, Philippe Lacube, de l'association de sauvegarde du patrimoine Ariège-Pyrénées (ASPAP). La ministre lui a indiqué que "sa porte" était ouverte tandis que M. Lacube dénonçait à nouveau le "manque de concertation".

L'ourse avait été capturée dans la nuit de lundi à mardi dans une forêt slovène et transférée par la route jusqu'à Arbas. Juste avant que le convoi n'arrive au village d'Arbas, dont les accès étaient filtrés par les forces de l'ordre, une dizaine d'autres manifestants avaient brièvement réussi à le retarder, se couchant sur un pont à un kilomètre du village avant d'être fermement évacués. "Nous demandons qu'on laisse les habitants de la montagne travailler et vivre en paix, ce qui sera de moins en moins possible avec l'ours", avait alors déclaré Augustin Bonrepaux, deputé (PS) et président du conseil général de l'Ariège.

D'après AFP

[Le Fossa]

News

L'ourse Palouma finalement lâchée

L'ourse slovène baptisée "Palouma" a été lâchée mardi en fin de soirée au-dessus du village de Burgalays en Haute-Garonne, près de 24 heures après sa capture dans les forêts de Slovénie. L'animal devait initialement être lâché vers 20 heures près du village voisin d'Arbas, mais plusieurs groupes d'éleveurs ou de bergers anti-ours avaient réussi à gêner cette opération, qui s'inscrit dans un programme européen de réimplantation de l'ours dans le massif pyrénéen.

"Palouma", âgée de quatre ans et pesant 85 kilos, a été extraite de sa camionnette spéciale de transport peu après 22 heures sur un site de lâchage de secours. "Dès sa remise en liberté, 'Palouma' s'est ébrouée avant de prendre la direction du massif. Tout s'est donc très bien passé", a déclaré mardi soir une responsable de la communication du ministère de l'Environnement, Eva Quickert-Menzel.

A l'aide de micro-émetteurs implantés dans l'animal, les responsables de cette opération devraient désormais suivre le moindre de ses déplacements. Cette ourse est la première d'une série de cinq plantigrades slovènes, quatre femelles et un mâle, qui seront réimplantés sur le massif pyrénéen d'ici au 15 juin malgré la vive opposition d'éleveurs et d'une partie de la population locale.

Mercredi 26 Avril 2006

source: http://www.saphirnews.com/L-ourse-Palou ... 15415c842b

[isabelle]

on ne peut que souhaiter une longue et belle vie à Palouma, espérons qu'elle comprendra vite qu'il faut partir vivre au fond des montagnes et ne surtout pas s'approcher de l'homme. C'est quand même navrand de voir les réactions de ces "anti ours" sous pretexte de quelques brebis tuées par l'ours. Ont ils déjà osé dire haut et fort combien de bêtes ils perdent chaque années simplement par les attaques des chiens errants ? ( enfin parfois pas si errants, simplement sans surveillance ).

isabelle

[Le Fossa]

Il y a dans certains endroits des Pyrénées et des alpes quelques meutes de chiens réellement revenus à l'état sauvage...

[Le Fossa]

Une seconde ourse slovène, Franska, lâchée dans les Pyrénées
ven. avr. 28, 2006

PARIS (Reuters) - Une seconde ourse en provenance de Slovénie a été relâchée dans les Pyrénées, 24 heures après sa capture, annonce le ministère de l'Ecologie.

Le plantigrade de 110 kg, âgé de six ans, a été baptisé "Franska" (France) par les Slovènes.

Ce second lâcher s'est déroulé sur la commune de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, dans la discrétion, après les incidents qui avaient émaillé mardi l'arrivée du premier ours slovène, Palouma.

Pour l'arrivée de Franska, un convoi leurre a déjoué d'éventuelles manifestations, en particulier des éleveurs qui accusent les ours bruns de la région d'attaquer leurs brebis.

Cinq ours bruns provenant de Slovénie, quatre femelles et un mâle, doivent être relâchés cette année, dans le cadre d'un programme européen de pérennisation du plantigrade dans les Pyrénées où vivent déjà une population de 14 à 18 individus.

Source: http://today.reuters.fr/news/newsArticl ... 060428.XML

[chenapan]

La réintroduction des ours m’inspire ce commentaire suivant :

Quelle peut être la crédibilité des « actions de réintroductions » prônée par les zoos, quand chez nous en europe, et particulièrement en France, ont à du mal à réintroduire des animaux qui font parti de la culture commune ancestrale. Je veux parler de l’ours, mais également du loup, tout comme du lynx.
A part les vautours fauves, ou les oryx, les tamarins lions, et les chevaux de prewalski, quelles peuvent être les réintroductions qui ont une chance de réussir ? n’est ce pas un discourt de bonne conscience, de la part des zoos ? (mais aussi des politiques ?).

les politiques nous parles de décentralisations des décisions politiques, au niveau local (loi Deferre de 1982 et autres…). Cela à pour conséquence de créer de la vie dans les régions. Car qui dit décisions politiques, dit réalisations économiques au niveau local (constructions d’écoles, de routes, de maisons de retraites, etc…), donc existence d’entreprises locales, avec maintien de l’emploi local. Donc maintien de populations humaines voire augmentation de ceux-ci à la campagnes (lutte contre la désertification rurale)… Tout cela me fait penser à la ré appropriation de l’espace par l’homme… au détriment de la faune sauvage.

Est-ce que le partage de l’espace, ne peut pas se faire avec l’animal ? Est ce que la taille des parcs nationaux ne peuvent pas être triplés ? quadruplés ? dans lesquels ours, loups, lynx, pourraient être réintroduits ?

Ne pourrait-on pas obliger les Français à partager leur espace avec les animaux ? Pour cela les gens devraient vivre dans des grands pôles régionaux Paris, Bordeaux, Lilles, Marseille, Toulouse, Nantes… et donc suppression des villages, des maisons (habitat obligatoire dans des immeubles) pour éviter un étalement, une extension géographique des villes et villages. sinon les villes françaises ressemblerons demain à des villes américaines qui font 200 kms de long… tel Los Angeles. Et dans un tel schéma, où la nature, peut-elle prendre place ?

Qui n’a pas en tête, des exemples dans son entourage, de villages distants de quelques kilomètres, il y a des dizaines d’années, et ou depuis, par la créations de maisons, de zac, ces villages ce touchent, sans plus de nature entre eux… a former un et même ensemble de briques, de toitures, de tôles…

Ces jours ci, nous fêtons le triste anniversaire de l’accident de Tchernobyl, où une zone de 30 kms, autour de la centrale, avait été évacuée, suite à l’accident nucléaire. Est-ce que de pareille zone, ne pourraient pas exister ? ou toute vie humaine serait interdite, afin que la faune sauvage (ours, loups, lynx, et autres) reprenne possession de leurs anciens territoires. Cette fois-ci, non pas au nom de la protection de la santé des populations, contre un danger mortel, mais pour la nature ?
avec interdition bien évidements de routes et chemins... humains dans cette zone.

Qu’en pensez-vous ? je lance le débat ?