L’association de protection animale de la Déodatie « Au nom des animaux » a soufflé dimanche dernier sa première bougie à la tour de la Liberté. En 2019, 31 animaux ont été pris en charge par les bénévoles qui les ont soustraits aux mauvais traitements infligés par leur maître.
Dominique Franiatte a remercié et salué les bénévoles mais aussi les familles d’accueil pour les animaux recueillis.
Ils sont partis à 7, ils sont désormais 65. 65 adhérents parmi lesquels bon nombre de bénévoles qui travaillent autour des animaux. Pour les animaux.
L’association de protection animale de la Déodatie « Au nom des animaux » (Anda) a soufflé dimanche sa première bougie à la tour de la Liberté. Une année durant laquelle chacun s’est pris par la main pour faire vivre la structure : trouver des fonds et protéger les animaux. Un chien, un loup, un cheval et un lapin, lovés dans un logo, sont le symbole d’Anda.
Les médias s’en font très souvent l’écho, de nombreux animaux sont victimes de maltraitance : l’un sert de défouloir, l’autre est attaché au radiateur pour éviter de rayer l’écran plasma… « Un seul responsable : l’être humain, confirme le président Dominique Franiatte. Un quotidien vécu par toutes les associations de protection animale de notre pays. »
En 2019, 31 animaux ont été pris en charge dont 16 pour maltraitance. Parmi ceux qui ont été sauvés, Blacky, Crapo ou Falco. Ils sont le symbole de la réussite pour Anda. Deux autres ont eu moins de chance en rendant leur dernier souffle. « Nous devons aller plus loin dans le respect des animaux et dans la sensibilisation. Aussi, les associations semblables à la nôtre doivent-elles travailler ensemble à l’image de la SPA », ajoute le président.
Des bénévoles très investis
Car les interventions coûtent cher. En 2019, l’association a dû régler plus de 5 500 € de vétérinaire. Et même si le solde annuel s’élève à 1 765 €, deux factures de 1 400 € vont arriver. L’an passé, Johnny autoportrait, alias Jean-Luc Simon, a donné un concert à l’espace Mitterrand au profit d’Anda. Plus de 1 700 € ont été récoltés en plus des dons et de la cagnotte pour Pacman, chiot abandonné à Moyenmoutier fin juillet. De quoi mettre du beurre dans les épinards. Et les bénévoles se battent. « Que tout le monde ait bien conscience du temps consacré ! » À l’image de Didier Wolf, intervenu pour plusieurs équidés : « Nous voyons aussi de la maltraitance sur des chevaux non soignés aux pieds, abcès ou pieds longs. Certains étaient sous-alimentés et assoiffés alors que l’été a été très chaud. » Pour Sara Priéto, c’est aussi la stupéfaction : « Je suis toujours surprise à chaque intervention par le manque de soins et le discours des propriétaires. »
Source : https://www.vosgesmatin.fr/culture-lois ... ere-bougie
