Zoo d'Amnéville

Zoo d'Amnéville

Messagepar fabien » Dimanche 25 Juin 2006 12:47

Voici deux articles sur le zoo d'Amnéville paru dans le magazine est magazine :

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Messagepar Dolphéus » Dimanche 25 Juin 2006 13:25

ça aurait pu etre interessant à lire mais on voit pas grand quand on clique sur les photos :)
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Messagepar nico » Dimanche 25 Juin 2006 13:31

As tu besoin de lunettes dolphéus ? :lol: , chez moi c'est plutot assez lisible , c'est vrai qu'il y a quelques manque d'encre mais c'est quand même compréhensible
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Messagepar Dolphéus » Dimanche 25 Juin 2006 16:15

non non je n'ai pas besoin de lunette merci, mais chez moi j'ai bcp de mal à déchiffrer !!! :)
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Messagepar fabien » Dimanche 25 Juin 2006 20:29

Voici les article des deux page :

Le 1er :

LES ESPECES PROTEGEES

Vingt-huit animaux en danger bénéficient d'un « plan d'élevage » au zoo d'Amnéville.
- Les espèces faisant l'objet d'un EESP (European endangered species programm) : manchots de Humboldt, pélicans frisés, sakis à face blanche, singes écureuils, loups à crinière, lycaons, petits pandas, chats pêcheurs, guépards, léopards des neiges, léopards de Perse, tigres de Sibérie, tigres de Sumatra, éléphants d'Afrique, rhinocéros blancs, girafes, dik-diks de Kirk
- Les espèces faisant l'objet de « studbooks » : toucans toco, makis à queue annelée, mandrills, gibbons a mains blanches, ours polaires, hyènes tachetées, hyènes rayées, jaguars, chats des sables, caracals, tapirs terrestres.

le 2eme :

Le zoo de la dernière chance


Membre d'un réseau mondial, le zoo d'Amnéville (57) contribue in situ et partout sur la planète à la sauvegarde des animaux en danger.

Encore décriés dans les années 80, les parcs zoologiques se sont peu à peu imposés comme des sanctuaires nécessaires à la préservation et à la reproduction des espèces menacées de disparition. Après vingt ans d'existence, celui d'Amnéville, dirigé avec humanisme et passion par Miche! Louis et Jean-Marc Vichard, a gagné les plus hauts galons : membre de l'EAZA (European association of zoos and aquarias) et, depuis 2003, de la très élististe WAZA (World association of zoos and aquarias), il abrite 1.550 animaux et 220 espèces, dont 28 protégées par un «plan de sauvetage». Les bébés naissent nombreux à Amnéville et montrent que les animaux y vivent heureux et sans stress. Leur confort y est sans cesse amélioré, à l'instar cette année de l'habitat agrandi et «relooké» (avec cascade, pièce d'eau, rochers et végétation luxuriante) du léopard des neiges et du chat pêcheur, ou chat viverin, espèces emblématiques de la faune menacée, comme le rappelle le directeur Michel Louis : « Le léopard des neiges,
qui vit sur le pourtour de l'Himalaya jusqu'à 5.000 m, est au bord de l'extinction, car chassé pour sa magnifique fourrure. L'extension des terres agricoles, qui raréfie ses proies naturelles (le bouquetin et l'isard), font qu'il s'en prend aussi au bétail et qu'on lui tire dessus.
Le chat pêcheur de Malaisie est, lui, d'une force extraordinaire malgré sa petite dizaine de kilos. Poussé par la déforestation à chercher sa nourriture dans la proximité des hommes, il s'attaque aux volailles et même aux moutons et subit également l'ire vengeresse des villageois».
Si, dans son enceinte, le parc d'Amnéville contribue, par un travail en réseau avec les autres grands zoos mondiaux, à préserver les espèces en danger, son effort de sauvegarde se déploie en outre à l'extérieur sur les zones d'implantation de la faune : « Chaque arrivée majeure d'animaux nouveaux à Amnéville s'accompagne ainsi du soutien à un programme de conservation de l'espèce concernée là où elle vit. Par exemple, depuis l'arrivée des rhinocéros en 2003 nous aidons le Kenya wild life service (KWLS), et quand nous avons accueilli nos otaries en 2005, nous avons apporté notre appui à la fondation Vida Silvestre Argentine, filiale du WWF ». Cette aide est d'abord financière : le zoo a versé l’an passé 150.000 € pour supporter 13 programmes de conservation et paye notamment les salaires des quatre animateurs de Vida Silvestre Argentina. Elle est aussi matérielle : Amnéville a donné un 4x4 au KWLS du Kenya et offre régulièrement aux éthologues (spécialistes des comportements animaux) des produits anesthésiants pour déplacer les bêtes et les marquer aux oreilles, ainsi que des ordinateurs, des appareils photos, des jumelles et des caméras pour faciliter l'observation de la faune protégée.
Afin de s'assurer que cette assistance n'est pas détournée, le directeur Michel Louis et son adjoint direct Jean-Marc Vichard, de même que le responsable zoologique Nicolas Leroux, se rendent régulièrement sur place. Jean-Marc Vichard, qui est allé au Kenya et au Congo pour s'y préoccuper du sort des rhinocéros et des singes bonobos, ne cache pas la difficulté de ces missions de terrain : « Comment dire à de pauvres gens, dont la première préoccupation est la survie alimentaire, de ne plus manger de «viande de brousse», c'est-à-dire provenant d'animaux tués dans la forêt ? Nos efforts de pédagogie ne peuvent passer que par la sensibilisation des écoliers et risquent de ne porter leurs fruits que dans plusieurs générations ». Il nous faut rester d'autant plus humbles que nous avons, nous autres nantis occidentaux, à balayer d'abord devant notre porte : « Savez-vous qu'encore aujourd'hui il se vend à Paris dans certains restaurants très chics ce qu'on appelle pudiquement de la «viande nocturne» et qui n'est autre que cette «viande de brousse» honnie que nous demandons aux Africains de ne plus consommer ? »

le 3eme :

MONTREZ PATTE BLANCHE

Pour chaque espèce en danger est nommé un coordinateur scientifique qui supervise un plan d'élevage européen. C'est lui qui donne, ou non, le feu vert aux zoos qui veulent acheter des animaux protégés. Ainsi, l'acquisition des tigres est-elle sous l'autorité de la Londonienne Sarah Christie. Le Finlandais Leif Blanquist est le coordinateur pour les panthères des neiges, l'Israélienne Amelia Terckel la coordinatrice pour l'éléphant d'Afrique et le Lorrain Nicolas Leroux, directeur zoologique à Amnéville, le coordinateur pour les tortues rayonnées de Madagascar. « Le premier travail du coordinateur est d'établir un «studbook», autrement dit un livre des origines qui liste tous les animaux rares avec leur identification électronique (grâce à une puce sous la peau) pour leur assurer une descendance saine », explique Michel Louis. « Cela évite les croisements entre espèces différentes et la consanguinité. Les tigres blancs, par exemple, ont été «fabriqués» au zoo de New Delhi. Leur albinisme est une dégénérescence favorisée par la consanguinité ; laquelle, après deux générations, peut faire apparaître le syndrome de la patte folle et un fort strabisme chez ces félins ». En plus du «studbook», les bons coordinateurs rédigent un «guiline», petit livre qui donne des conseils pour élever l'espèce sollicitée dans les meilleures conditions. « Pour les lycaons, le coordinateur hollandais préconisait au moins 500 m2. Ils disposeront du double et bénéficieront d'une alimentation variée enrichie en oligoéléments et vitamine E pour les femelles ».

et le 4eme :

Attention aux lycaons !


Le zoo d'Amnéville innove tous les ans : il vient d'ouvrir un « Espace safari » dans la zone centrale du parc. Un poste d'observation, en forme de lodge africain, permet d'y observer cinq nouveaux venus, en l'occurrence deux femelles et trois mâles lycaons reproducteurs, encore appelés « loups peints » à cause de leur pelage bigarré, ou « cynhyènes » car ils rappellent à la fois le chien et la hyène. Ces magnifiques canidés, qui chassent en meute pouvant comporter jusqu'à 30 individus, sont hélas persécutés par l'homme car ils s'attaquent aux zèbres et aux gnous, mais aussi au bétail quand le gibier manque. Pour ajouter à leur mauvaise réputation, ils blessent leurs proies aux pieds afin de les immobiliser et, pour ne pas se les faire voler par d'autres prédateurs, se ruent sur elles et les dévorent vivantes. « Les corbeaux et les vers de terre font de même », précise Michel Louis, qui met en garde les naïfs : « Ne tombons pas dans l'anthropomorphisme, c'est-à-dire n'attribuons pas aux animaux des caractères humains. Si l'on devait considérer certaines bêtes comme cruelles, la palme reviendrait aux colombes, paradoxalement symboles de la Paix : mettez deux loups mâles ensemble dans un espace clos, ils finiront par s'entendre, deux chiens aussi, avec plus de mal. Mais placez deux colombes mâles dans une cage : au bout d'un quart d'heure, l'une d'elles est morte ! » Toujours en activité, se chamaillant souvent en poussant des glapissements, les lycaons s'accouplent à l'automne : « La hiérarchie est alors remise en question... et ce sont les femelles qui se battent pour les mâles ! »
Pour garantir la sécurité des soigneurs d'Amnéville, deux enclos ont été aménagés, afin de faire passer les lycaons d'un à l'autre en période «vive» : « Quand il y en a cinq dans un enclos, il faut six soigneurs car les lycaons pratiquent une stratégie d'encerclement et n'ont peur de rien ». Autre nouveauté : le nouvel «Espace sa-fari» présente aussi trois potamochères, sangliers africains davantage élégants que les phacochères avec leurs pinceaux au bout des oreilles plus longs que ceux des lynx et leur livrée brun rougeâtre rayées de bandes blanches sur le dos et sur la tête.
Enfin, l'« Espace safari » est égayé par des oiseaux répartis dans deux volières, dont certains inédits à Amnéville, comme les petits perroquets youyous menacés par la déforestation, « d'où l'intérêt de les élever dans un but uniquement zoologique », les perroquets gris du Gabon, les étourneaux métalliques pourpres, les ignicolores grenadiers, « qui ressemblent à des balles de tennis rouges tant ils volent vite d'un nid à l'autre », les touracos violets à huppe, proches des coucous, les cailles arlequins, les aras militaires au front rouge et les caïques à tête noire, petits perroquets d'Amazonie menacés de disparition.
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Messagepar Dolphéus » Dimanche 25 Juin 2006 20:47

merci beaucoup fabien :)
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