Après avoir fini de visiter le vivarium, nous passons les caisses principales du zoo pour entamer la visite du parc à proprement parler. Nous sommes accueilli par le plateau des chameaux en face de nous tandis que nous laissons sur notre droite onagres, suricates, loutres et les fosses à ours. Sur notre gauche, l'enclos vallonné des guépards précède les enclos des anatidés.
Cologne est un spécialiste européen de l'élevage des ansériformes et présente une immense collection hébergée dans les nombreuses pièces d'eau du centre du parc. Cependant, nombre d'espèces n'étaient cette fois pas visibles car déplacées en station d'hivernage.
Fuligule à tête noire
Cygne trompette
Brassemer de Patagonie
La maison de singes n'a toujours pas été fermée au public pour le projet de reconversion en maison sud américaine accueillant notamment des jaguars. Peu après, le vieux rocher des singes se dresse devant le visiteur, lieu de vie d'une colonie de babouins hamadryas très active.
Hamadryas
Plus loin nous découvrons l'ensemble d'enclos en enfilade pour les grands félins du zoo de Cologne? La végétation hivernale n'est pas forcément très flatteuse pour ces installations qui comment à vieillir. Juste après l'enclos rocheux des onces, nous entrons dans une grande et belle volière pénétrante. En temps normal il est possible d'y voir des tantales indiens mais ils sont restés au chaud. D'autres espèces moins sensibles occupent tout de même l'espace.
Tragopan satyre
Canard à ailes blanches
Faisan vénéré
Puis nous pénétrons dans la serre tropicale du zoo. Loin des vastes complexes tropicaux de Leipzig ou Zurich, il s'agit ici plus d'une maison tropicale avec des enclos intérieurs vitrés doublée d'une petite partie de vol-libre. Cette forme de présentation permet au parc de se doter de capacités d'accueil importantes dans des espaces adaptables mais au mépris de l'immersion du visiteur et, dans le cas de certains mammifères comme les gibbons, de l'espace et de leur bien être.
Les calaos à cimier vivent en cohabitation avec les coucous présageurs de Nouvelle Guinée, des argus géants et des tragules de Balabacn un joyeux échantillon de l'archipel indonésien.
En vol libre, des espèces plus communes quoique certaines soient menacées sont visibles du public.
Fuligule de Baer
Nicobar à camail
Otidiphaps noble
Roulroul couronné
Grive de Doherty
Escargot inconnu dans la serre
Puis nous empruntons un chemin de visite situé dans une caverne s'enroulant autour de la zone de vol libre pour revenir vers le parc. Situé dans la pénombre, le visiteur passe devant plusieurs grands terrariums faiblement végétalisés accueillant et ayant accueilli des espèces diverses.
Pigeon de montagne de Nouvelle Guinée
Dendrolague de Matschie
Loriquet de Stella
Microglosse
Nous repassons en hauteur au niveau de la volière des calaos, l'occasion d'un face à face impressionnant avec ces grands oiseaux. Toutefois, je mesure à cet endroit la faible profondeur de l'installation et la pression produite par le flot de visiteurs.
Quelques mètres plus loin, une zone de quelques mètres carrés a été aménagée pour accueillir divers enclos pour tortues du sud-est asiatique fortement menacées comme la Cuora flavomarginata.
Nous ressortons à l'air libre et vivifiant du mois d'Avril mais pour peu de temps. Nous replongeons en effet rapidement dans la moiteur étouffante des forêts tropicales dans la maison des grands singes. Tous les groupes d'anthropoïdes (gorilles, bonobos et orang-outans) semblent apprécier la chaleur de leurs espaces intérieurs. C'est également le cas du dernier douc du zoo de Cologne qui cohabite avec un vieux langur de Java. Deux petites volières présentent quant à elle une famille de ouistitis mignons et des tamarins à selle, uniques en Europe.