Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

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Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar raphaël » Samedi 14 Mars 2020 19:00

Le Parque Zoologico Santa Fe de Medellin a été créé au début du 20ème siècle par la Sociedad de Mejoras Publicas de Medellin (SMP). Situé au sud de la ville, le zoo s’étend sur 4 hectares et annonce accueillir aujourd’hui 922 animaux de 238 espèces différentes. Le parc est membre de l’association des zoos colombiens (Acopazoa) et des zoos d’Amérique du sud (ALPZA).

J'ai visité ce zoo, mon seul établissement zoologique en quatre mois sur le continent, en février 2020. Comme pour beaucoup de parcs, passées les caisses on trouve une place dégagée avec un plan du zoo pour se repérer. Cela dit, une règle simple permet ici de ne pas se perdre : toujours prendre le chemin à droite, et des empreintes jaunes de félin sont dessinées au sol pour faciliter encore plus la compréhension du circuit. Pour vous repérer, vous pouvez consulter le plan du parc : http://www.zoologicosantafe.com/images/ ... io-web.pdf

Place à l’entrée du zoo
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Les premiers animaux visibles sont des aras de diverses espèces (araraunas, macaos, chloroptères) perchés sur des échafaudages en bois et probablement rémigés ou éjointés. Leurs espaces, entourés d’arbres et de végétation, ne font toutefois pas trop mauvais effet. A noter qu’ici, les écuelles sont visitées par de charmants habitants natifs, les écureuils, ainsi que de magnifiques petits oiseaux. Ça change un peu des moineaux et des rats !

Enclos des aras dans la végétation
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Les premiers mammifères observables sont des bisons d’Amérique. Deux individus vivent dans un étroit enclos sableux.

Enclos des bisons
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Côté droit, trois enclos similaires, en longueur, séparés par des haies et isolés du public par un fossé et des barrières basses, accueillent successivement des casoars, des émeus et des lamas. Les casoars sont les seuls de leur espèce en Colombie et sont de vieux individus aveugles.

Enclos des casoars
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Enclos des émeus
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Enclos des lamas
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Au bout de l’allée, un cul-de-sac nous fait découvrir une espèce phare de l’établissement et un des animaux les plus représentatifs de Colombie, l’ours à lunettes. Malheureusement, l’enclos séparé du public par un fossé sec n’est vraiment pas grand et peu aménagé. Les deux individus m’ont paru assez tendus l’un vers l’autre et pas en très bon état. Ils cohabitent avec quelques coatis roux.
En revanche, la pédagogie déployée autour de cette espèce m’a paru de très bonne qualité pour la valoriser. Des informations sont données de manière ludique et esthétique. Une maquette du pays présente les lieux où l’animal se trouve à l’état naturel.

Enclos des ours à lunettes
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Pédagogie autour de l’enclos des ours
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Revenant sur ses pas, le visiteur se trouve face au classique étang des flamants de Cuba, accompagné de quelques autres oiseaux ainsi que d’un grand nombre d’iguanes verts vivant librement dans tout le parc.

Zone des flamants, oiseaux et iguanes
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Dos à ce lac se trouve la « savane africaine » du zoo. Le cheptel zoologique y est assez réduit, car j’y ai vu seulement deux autruches, un zèbre et étonnamment trois antilopes cervicapres. Du coup, pour si peu d’animaux, l’installation n’est pas si mal. Mais le plus drôle fut de voir les autruches interagir avec un urubu à tête noire sauvage, et les iguanes galoper sur l’herbe de cette prairie.

Savane africaine avec quelques iguanes
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Longeant la savane se trouve une zone thématique nommée « Les petits géants » et mettant en valeur des petits animaux et la micro biodiversité. J’ai trouvé l’idée fort intéressante, mais j’ai un peu déchanté en voyant le plan de collection bancal et la minuscule taille des terrariums. On y trouve notamment des serpents faux corail, boas arc-en ciel, tortues matamata, hérisson à ventre blanc, un incontournable agame barbu et des blattes géantes, à mes yeux l’espèce la plus adaptée à cette zone.

Terrariums des « petits géants »
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Blattes géantes
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Au débouché de cette zone, on tombe face à la cuisine du zoo. Et là, c’est plutôt irréprochable. On voit les soigneurs s’affairer, en tenue de sécurité, dans des locaux qui n’ont pas à rougir par rapport aux zoos européens.

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Accolé à la cuisine se trouve le vieil enclos des lions, étriqué et entouré de hauts murs et grillages, avec quelques vitres sur les côtés. J’y ai vu un couple et entendu un soigneur dire que le mâle était castré.

Enclos des lions
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Le chemin serpente vers une petite zone pédagogique, avec panneaux et écran télé nous présentant les actions de conservation locales soutenues par le zoo et la faune pouvant être aperçue dans les alentours, voire même dans les parcs urbains de Medellin. C’est notamment le cas de l’animal symbole de tout le zoo, et protégé également avec le soutien de zoos européens, le tamarin à mains blanches. Derrière les panneaux, on devine des volières abritant des aras, probablement issus de saisies.

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Le chemin longe ensuite la zone boisée centrale où se trouvent les aras et les flamants. De l’autre côté, un petit enclos composé d’une étroite berge sableuse et d’un vieux bassin sert de lieu de vie à deux hippopotames amphibies. Plus loin, un plus vaste espace tout en longueur et discret derrière la végétation accueille des cerfs de Virginie.

Enclos des hippopotames
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Enclos des cerfs de Virginie
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A l’extrémité du bosquet central se trouve l’île accueillant les fameuses stars du parc, les tamarins à mains blanches, eux aussi valorisés par une jolie pédagogie. Mais enfer et malédiction, les « titis gris » étaient invisibles, le bassin cernant leur île étant en cours de nettoyage.

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Face aux tamarins, une installation qui a tout l’air d’un ancien enclos à éléphants avec fossé sec, bassin et quelques rochers a été réhabilité pour loger des capybaras et des kamichis chavarias.
Si j’ai bien tout compris, le fossé sec en lui-même sert d’enclos à tamanoirs que je n’ai pas vu.

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Nous longeons alors un vieux pavillon, ancien petit musée de biologie actuellement fermé et en rénovation, pour accéder à une partie entièrement dédiée à la faune colombienne. Cette partie représente plus de la moitié de la superficie du zoo et la plupart des individus présentés sont des animaux issus de saisies ou de donations, ce qui explique parfois la présence d’animaux solitaires ou leur place dans des enclos pas forcément destinés à l’espèce initialement. Un important travail pédagogique y mis en œuvre.

Pavillon du zoo désormais fermé
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On commence par le « Ranarium », petite maison tropicale où quelques espèces de dendrobates sont présentées dans des terrariums cylindriques. Je ne suis pas spécialiste mais j’ai eu l’impression d’y voir à peu près les mêmes espèces qu’en Europe, avec en point d’orgue la terrible dendrobate dorée.

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On traverse ensuite une zone sur la richesse biologique de la Colombie et sur la région de Medellin en particulier avant de découvrir une succession de cages plus ou moins vastes. La première accueille un petit groupe d’atèles marimondas. Je découvre la mauvaise qualité des vitres plastique, rayées et sales, ne facilitant pas la prise de vue.

Zone pédagogique sur la faune locale
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Cage des atèles marimondas

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D’autres petites cages abritent des kinkajous, des opposums (mais l’installation était vide) et des ouistitis pygmées. Une volière plus grande accueille des atèles à tête brune.

Installation des kinkajous
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Volière des ouistitis pygmées
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Volière des atèles

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On trouve une pédagogie ludique tournée vers les animaux mal-aimés : vautour, crapaud et serpent. Plus loin, la façade d’un bâtiment présente toute une thématique sur les bons et mauvais comportements envers la faune sauvage et les impacts qu’ils occasionnent. Y sont mentionnés les fameux hippopotames de Pablo Escobar, sans que le nom du bandit ne soit cité. Deux terrariums permettent de comparer l’espèce d’escargot géant locale et la version envahissante d’Afrique.

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S’ensuit une série de cages à primates : atèles marimondas, saïmiris communs ainsi que trois espèces de capucins. Toutes sont cubiques, petites, et pourvues de vitres sales et rayées.

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Deux volières un peu plus végétalisées et plus adaptées à la taille de leurs occupants me permettent d’observer ceux que je considère comme mon « lot de consolation » pour ne pas avoir vu les titis gris : les tamarins de Geoffroy, que je voyais pour la première fois et voisinant avec leurs cousins tamarins pinchés. Ils leur ressemblent d’ailleurs beaucoup, avec un pelage plus coloré et cette crête punk qui les caractérise.

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Un support pédagogique évoque la chauve-souris mais le zoo n’en présente pas.

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On découvre alors des installations plutôt insolites aux yeux d’un européen, des enclos extérieurs à reptiles. Tégus communs, anacondas et pythons (je ne me rappelle plus quelle espèce) vivent dans ces espaces herbeux finalement assez pauvres en aménagement.

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La zone suivante fait appel aux faux rochers et faux troncs pour séparer animal et visiteurs, avec encore des vitres. Le premier enclos abrite des singes laineux, le deuxième des coatis à nez blanc, ensuite des pacaranas restés invisibles et des renards crabiers.

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Enclos des renards crabiers
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Le chemin devient un ponton surplombant d’un côté un vaste terrain rempli de tortues charbonnières et de l’autre un petit échafaudage à aras de Buffon, en lutte avec les espèces locales pour l’accès à la nourriture.

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Le ponton se termine sur un petit observatoire dominant l’enclos d’un groupe actif de pécaris à collier, certainement un de mes animaux favoris du zoo.

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Le sentier part en angle droit pour longer quelques volières toute en longueur dans la végétation. On y trouve plusieurs espèces de toucans, parfois en cohabitation, ainsi que les très rares hoccos d’Albert mais le grillage et le contre-jour ne me permettent pas de bonnes photos.
La dernière volière est étrangement occupée par un calao bicorne, de stature impressionnante par rapport aux toucans.

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Le sentier débouche sur une place où se trouve le Mariposarium, une grande volière à papillons malheureusement inaccessible ce jour-là. Des panneaux en face parlent de l’importance des insectes, et des ruches accueillent de minuscules abeilles sauvages qui ne piquent pas, nommées ici « abeilles anges » que je ne connaissais pas.

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Les enclos abritant des espèces locales continuent de se succéder, dans un cadre bien plus végétalisé que la partie des singes. Une volière accueille des vautours papes, un enclos extérieur avec bassin loge un crocodile américain et un enclos très grillagé, vraisemblablement fait pour des fauves, accueille un discret tapir terrestre. Tous viennent de la nature et ont été confisqués à des particuliers ou ont été victimes du trafic ou de la chasse.

Volière des vautours papes
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Enclos du crocodile
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Enclos du tapir
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On arrive alors dans la zone des félins, présentés par de jolis supports pédagogiques. Les petits carnivores vivent dans de petits enclos couverts avec vitres et murs de bétons. On peut y voir successivement un ocelot, des grisons (non vus), oncilles (non vus) et un jaguarundi joueur.

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Le parc accueille aussi les deux plus grandes espèces de félins de Colombie, le puma et le jaguar. Les individus ont chacun un enclos individuel de petite taille, couvert et bénéficiant de l’ombre des arbres. Pas de bassin en revanche à disposition.

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Une île à singes voit cohabiter singes hurleurs roux et saïmiris communs. Le zoo de Medellin participe à un programme de réintroduction des hurleurs issus de trafic dans le milieu naturel.

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Vient alors l’allée des rapaces. Là pour le coup, les volières ont une taille tout à fait standard, voire relativement vaste pour celle du condor des Andes. On y retrouve donc les deux plus grands vautours du pays ainsi que des caracaras et des hoccos. Une petite zone, bas de plafond et étriquée, est dédiée aux rapaces nocturnes : chouette à lunettes, grand-duc sud-américain et chouette effraie.

Volières des grands rapaces
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Allée des rapaces nocturnes
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Enfin, la visite se termine par un des points forts du zoo, une grande volière tropicale pénétrable.
Je n’ai pas la liste précise des espèces présentes ici, mais j’y ai vu des dendrocygnes veufs, un coq de roche, des oedicnèmes bistriés…

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Juste avant la sortie, la zone des enfants est constituée d’une aire de jeux et d’une petite ferme.

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Ainsi s’achève la découverte du zoo de Medellin.

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En terme de qualité de vie pour les animaux, il faut bien reconnaître que la plupart des enclos sont bien étroits, notamment pour les mammifères (lions, ours, hippos, jaguars, singes). Mais on sent bien que le lieu est en transition, tourné désormais vers la biodiversité colombienne, assurant un rôle de refuge de faune sauvage et surtout, remplissant à mes yeux un rôle pédagogique très important. Le zoo a d’ailleurs officialisé récemment son souhait de se transformer en site de protection des espèces locales. A terme, il serait logique de faire partir bisons, casoars ou lions pour donner plus de place aux espèces colombiennes.
L’éternel printemps dont bénéficie la ville est évidemment un avantage énorme pour la végétation du parc, et l’observation des oiseaux, écureuils et iguanes sauvages profitant du site ajoutent quelque chose à la visite.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar Thibaut » Samedi 14 Mars 2020 20:05

Je ressens un peu la même chose que pour ke Zoo de Quito. Des enclos étroits mais une vraie volonté. La pédagogie est très mise en avant et surpasse la plupart des zoos européens. Quel dommage pour les tamarins à mains blanches. Je pense que Beauval a abandonné l'idée d'en importer, cela fait longtemps qu'ils auraient dû arriver.
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar Clemsy67 » Samedi 14 Mars 2020 20:41

Merci beaucoup raphaël de nous faire découvrir un parc d'aussi loin ! Le zoo semble prendre très au sérieux la pédagogie, c'est une bonne chose.

Le costume de chauve-souris te vas à ravir :wink:
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar GPN » Dimanche 15 Mars 2020 9:54

Merci pour ce retour en image de l'autre côté de la Planète !

Juste le lion ne semble pas être castré car il garde sa crinière (les lions castrés perdent cet attribut). Il se peut en revanche qu'il soit vasectomisé.
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar Therabu » Dimanche 15 Mars 2020 11:54

Merci beaucoup Raphaël!
Effectivement on sent un héritage pas facile à porter avec la taille des enclos et une superficie globale limitée mais on ne peut que féliciter la politique actuelle qui se concentre sur la faune locale, la pédagogie, qui n'a rien à rougir par rapport à nos parcs et l'évocation de tous les maillons du vivant : insectes, amphibiens, reptiles...

L'oiseau à la fin avec la tête bleue semble être un motmot andin et la gallinacé pourrait être une ortalide maillée (Ortalis guttata).
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar Antoine6259 » Dimanche 15 Mars 2020 22:05

Merci pour ce compte-rendu Raphaël ! Que dire, si ce n'est que l'on a un joli cadre tropical, mais que les enclos ne sont pas tous à la hauteur.
Antoine6259
 
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar gibbon » Dimanche 15 Mars 2020 22:26

Le coq-de-roche est plus précisément un Coq-de-roche péruvien (Rupicola peruvianus).
Le psittaciforme est une Conure à tête rouge (Psittacara erythrogenys).
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar snockot » Lundi 16 Mars 2020 10:02

Merci pour ce compte rendu ! J'imagine que tu as plutôt apprécié tes voyages dans la nature que la visite de ce petit parc...
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar Molinae » Lundi 16 Mars 2020 13:56

Ou peut être une Ortalide de Colombie (Ortalis columbiana).
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Re: Parque Zoologico Santa Fe de Medellin, Colombie

Messagepar Antoine » Lundi 30 Mars 2020 17:15

Merci beaucoup Raphaël pour ce compte-rendu d'un de ces zoos du bout du monde dont on entend peu parler.
Que dire si ce n'est que je suis frappé par la pédagogie très développée que l'on peut trouver dans ce zoo ; à faire pâlir d'envie des directeurs de zoos français qui seraient bien inspirés de lire ce sujet :wink:
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