SOS espèces en péril
Un biome animalier pourrait voir le jour à Soustons en 2013. Ce projet très abouti accueillerait des espèces animales en danger d'extinction, et pour lesquelles existent de réelles possibilités de reproduction.
La station zoologique d'espèces animales, unique en Europe, nécessite de grands territoires avec des dessertes intéressantes et à proximité d'urbanisation. Ce biome se positionnerait sur une cinquantaine d'hectares, en lisière de commune avec Saint-Geours. Il reste conditionné à une modification du plan d'occupation des sols, puis enquête publique (une réunion aura lieu ce soir à 19 h 30 en mairie).
Il ne s'agira nullement et en aucun cas d'un zoo. L'essentiel de l'activité serait dévolu à la reproduction d'espèces ciblées. L'hippopotame pygmée, l'okapi, le tapir malais, le gibbon ou encore des psittacidés figurent parmi les animaux à préserver de l'extinction, et éligibles sur le territoire landais. Au même titre que le rhinocéros de Java et Sumatra dont seule subsiste moins d'une centaine de représentants.
Sauf cas extrêmes, il n'est pas question de les faire venir de leur pays d'origine mais de les récupérer plus près de chez nous, auprès de zoos, cirques, importateurs… Auprès des Douanes aussi, qui en saisissent régulièrement. Condition sine qua non, les animaux recueillis doivent être de race pure.
Itinéraire d'immersion
Il n'y aurait ni insectes ni reptiles, pas davantage d'animaux impossibles à réintroduire en milieu naturel (éléphant, girafe…). Ne seraient pas non plus présentes des espèces européennes, australiennes ou nord-américaines pour lesquelles les pays d'origine disposent de moyens financiers afin de les sauvegarder de l'extinction.
La cinquantaine d'hectares retenus s'agrémenterait de plantations de feuillus pour ces espèces animales arboricoles. « Le niveau de biodiversité européenne serait multiplié par 100 en rapport à la situation actuelle », assure Jérôme Pensu, chef de projet du biome, société anonyme simplifiée. 15 millions d'euros sont pressentis pour sa réalisation, faisant appel aux collectivités mais aussi au secteur privé (partenaires, mécénat d'entreprises, particuliers).
En effet, outre la partie réservée à la reproduction et non visitable (sans aucune connotation commerciale), le public aurait accès à un itinéraire d'immersion. Le promeneur entrerait dans un parcours de type forêt équatoriale pour une visite visuelle et auditive, sans aucune comparaison avec des parcs déjà existants. Des expositions permanentes et un mémorial de la biodiversité compléteraient cet « outil de connaissance et de sensibilisation ». Un festival de film en 3D et des entretiens avec des scientifiques de renommée internationale animeraient ponctuellement le biome.
Une trentaine de salariés
Cette implantation fonctionnerait avec une trentaine de salariés et apporterait des emplois induits entre autres par les besoins alimentaires bio, aussi bien à destination des animaux que pour l'activité de restauration du site.
Toutes les infrastructures et les modes de fonctionnement auront un souci de « cohérence environnementale ».
« Le Biome, en lien et accord permanent avec les institutions de conservation in situ, jouera le rôle de réservoir génétique pour des espèces en danger d'extinction, tentera d'en obtenir un maximum de résultats de reproduction en vue d'un retour à la nature, indiquent les porteurs du projet. Le Biome - organisme privé associé aux plus grands établissements européens en matière de détention zoologique, de connaissance génétique ou biologique - sera en relation avec une dizaine de structures de conservation in situ. La création du Biome - avec la participation d'un comité de scientifiques - est sans nul doute la plus grosse opération ex situ jamais réalisée en Europe en matière de conservation d'espèces animales. »
Source : http://www.sudouest.fr/2011/01/13/sos-e ... 4-3452.php
Un biome animalier pourrait voir le jour à Soustons en 2013. Ce projet très abouti accueillerait des espèces animales en danger d'extinction, et pour lesquelles existent de réelles possibilités de reproduction.
La station zoologique d'espèces animales, unique en Europe, nécessite de grands territoires avec des dessertes intéressantes et à proximité d'urbanisation. Ce biome se positionnerait sur une cinquantaine d'hectares, en lisière de commune avec Saint-Geours. Il reste conditionné à une modification du plan d'occupation des sols, puis enquête publique (une réunion aura lieu ce soir à 19 h 30 en mairie).
Il ne s'agira nullement et en aucun cas d'un zoo. L'essentiel de l'activité serait dévolu à la reproduction d'espèces ciblées. L'hippopotame pygmée, l'okapi, le tapir malais, le gibbon ou encore des psittacidés figurent parmi les animaux à préserver de l'extinction, et éligibles sur le territoire landais. Au même titre que le rhinocéros de Java et Sumatra dont seule subsiste moins d'une centaine de représentants.
Sauf cas extrêmes, il n'est pas question de les faire venir de leur pays d'origine mais de les récupérer plus près de chez nous, auprès de zoos, cirques, importateurs… Auprès des Douanes aussi, qui en saisissent régulièrement. Condition sine qua non, les animaux recueillis doivent être de race pure.
Itinéraire d'immersion
Il n'y aurait ni insectes ni reptiles, pas davantage d'animaux impossibles à réintroduire en milieu naturel (éléphant, girafe…). Ne seraient pas non plus présentes des espèces européennes, australiennes ou nord-américaines pour lesquelles les pays d'origine disposent de moyens financiers afin de les sauvegarder de l'extinction.
La cinquantaine d'hectares retenus s'agrémenterait de plantations de feuillus pour ces espèces animales arboricoles. « Le niveau de biodiversité européenne serait multiplié par 100 en rapport à la situation actuelle », assure Jérôme Pensu, chef de projet du biome, société anonyme simplifiée. 15 millions d'euros sont pressentis pour sa réalisation, faisant appel aux collectivités mais aussi au secteur privé (partenaires, mécénat d'entreprises, particuliers).
En effet, outre la partie réservée à la reproduction et non visitable (sans aucune connotation commerciale), le public aurait accès à un itinéraire d'immersion. Le promeneur entrerait dans un parcours de type forêt équatoriale pour une visite visuelle et auditive, sans aucune comparaison avec des parcs déjà existants. Des expositions permanentes et un mémorial de la biodiversité compléteraient cet « outil de connaissance et de sensibilisation ». Un festival de film en 3D et des entretiens avec des scientifiques de renommée internationale animeraient ponctuellement le biome.
Une trentaine de salariés
Cette implantation fonctionnerait avec une trentaine de salariés et apporterait des emplois induits entre autres par les besoins alimentaires bio, aussi bien à destination des animaux que pour l'activité de restauration du site.
Toutes les infrastructures et les modes de fonctionnement auront un souci de « cohérence environnementale ».
« Le Biome, en lien et accord permanent avec les institutions de conservation in situ, jouera le rôle de réservoir génétique pour des espèces en danger d'extinction, tentera d'en obtenir un maximum de résultats de reproduction en vue d'un retour à la nature, indiquent les porteurs du projet. Le Biome - organisme privé associé aux plus grands établissements européens en matière de détention zoologique, de connaissance génétique ou biologique - sera en relation avec une dizaine de structures de conservation in situ. La création du Biome - avec la participation d'un comité de scientifiques - est sans nul doute la plus grosse opération ex situ jamais réalisée en Europe en matière de conservation d'espèces animales. »
Source : http://www.sudouest.fr/2011/01/13/sos-e ... 4-3452.php