Zoo Zürich
Catégorie | Zoo |
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Coordonnées géographiques | 47°23'3.58"N 8°34'28.41"E |
Site officiel | www.zoo.ch |
Année d'ouverture | 1929 |
Superficie | 28 ha |
Nombre d'animaux | 5441 (2020), 4152 (2015), 4343 (2014), 3931 (2003), 1571 (1961) |
Nombre d'espèces | 375 (2020), 357 (2015), 386 (2014), 386 (2003), 337 (1961) |
Nombre de visiteurs / an | 1 260 000 (2023), 1 380 000 (2022), 1 270 000 (2021), 1 094 000 (2020), 1 254 000 (2019), 1 181 000 (2016), 1 231 005 (2015), 1 422 059 (2014), 1 741 295 (2010), 1 642 802 (2003), 1 204 388 (2002), 575 197 (1961) |
Plans | 1930, 1939, env. 1950, 1960, 1982, 1992, env. 1999, env. 2000, 2002, 2004, 2008, 2014, 2015, 2015 FR, 2016 |
Commentaire | Superficie de 6 ha en 1929 à l'ouverture ; aussi appelé Zoologischer Garten Zürich |
Années de visite JL | 1997, 2000, 2002, 2004, 2009, 2016 |
Descriptif 2004
Le Zoo de Zürich est situé sur le Zürichberg (colline de Zürich) au coeur de la plus grande ville de Suisse. Le zoo étant situé à 640 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est l'un des zoos européens les plus en altitude. De ce fait, son climat est froid et venteux. Des bâtiments appropriés ont donc été primordiaux dès la création. Sous la direction du Docteur Heine Hediger (1954-1973), le Zoo de Zürich s'est imposé comme un modèle en ce qui concerne la biologie appliquée aux espaces zoologiques. Ses programmes de gestion et d'enrichissement servent d'exemples pour de nombreux autres parcs. En ce début de XXIe siècle, le Zoo de Zürich se concentre sur The World Zoo Conservation Strategy (stratégie mondiale de conservation dans les zoos). Il favorise également les programmes d'éducation du public et soutient des efforts de conservation in situ.
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Un grand projet de rénovations et d'agrandissements a été initié dès 1992. Il organise le développement du parc sur une période allant jusqu'en 2020. Trois concepts principaux ont été fixés :
> le zoo doit s'intégrer dans le paysage et créer un lieu où les hommes et les animaux se sentent bien,
> le choix des espèces présentées se base sur le besoin de contribution à leur conservation, sur leur attractivité pour le public et sur un bien-être optimal en captivité,
> le zoo doit offrir aux visiteurs une expérience enrichissante, qui favorise la compréhension des animaux et de la nature.
Tout ceci entraîne la création de zones géographiques recréées comportant des installations qui sont des reconstitutions des milieux originels. Ces zones sont elles-mêmes divisées en zones climatiques. Le Zoo de Zürich tient à se concentrer particulièrement sur les continents sud-américain, asiatique et africain. Ainsi, de modernes grandes installations remplacent peu à peu les anciennes structures.
Le Zoo de Zürich est une société anonyme à but non lucratif ; 75 % des parts sont réparties entre 5 000 actionnaires, la Ville de Zürich et le Canton de Zürich possèdent chacun 12,5 %.
Le Zoo de Zürich possède deux entrées : Haupteingang, entrée principale et originelle du zoo, et Nebeneingang, entrée secondaire située à la base de la serre tropicale Masoala inaugurée en 2003. La visite que nous allons décrire débute au niveau de l'entrée principale. Une fois celle-ci franchie, le visiteur trouve à sa gauche le premier enclos du Zoo de Zürich. Des sarcidiornes à crête (Sarkidiornis melanotos carunculatus), des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et des canards à lunettes (Anas specularis) cohabitent aux abords d'un point d'eau bordé par une dense végétation comportant en particulier des massifs de bambous.
Une boutique d'une superficie de 100 m², désignée comme boutique sud-américaine, est située de l'autre côte de l'allée. Un préau abrite une consigne automatique et il y est proposé des véhicules à trois roues pour le transport des enfants. Des brassemers des Malouines (Tachyeres brachypterus) occupent un enclos voisin. Un enclos comportant un vaste bassin et de nombreux rochers abritent un groupe de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti), des canards à lunettes (Anas specularis) et des ouettes de Magellan (Chloephaga picta).
Construit en 1929 pour l'inauguration du zoo, le pavillon principal Hauptgebäude se trouvait en face de l'entrée. Il consistait en un ensemble de structures, telles que volières, cages pour chimpanzés, aquariums, terrariums et un enclos pour éléphants. Ce fut très rapidement et véritablement le lieu incontournable d'une visite au Zoo de Zürich. De nombreux animaux vécurent dans ces installations, comme une otarie qui occupa le bassin des éléphants en 1935 ou l'hippopotame Kongo en 1939. Cette installation fut en partie et peu à peu transformée, réaménagée et rénovée au fil des années. Certaines espèces furent transférées dans d'autres parties du parc. Il en va ainsi des éléphants asiatiques déplacés en 1971 dans leur nouvelle installation. Les chameaux occupèrent alors leur enclos. Les manoeuvres de démolition de l'Hauptgebäude commencèrent le 13 février 1986. Les installations originelles furent complètement rasées et l'espace en face de l'entrée pu ainsi être libéré pour un nouveau projet. Le nouveau pavillon principal du Zoo du Zürich, l'Exotarium, fut inauguré le 5 octobre 1989. Il est constitué de différentes zones et reste aujourd'hui un des lieux clés du Zoo de Zürich et une des installations les plus populaires auprès du public.
Après avoir franchi le sas d'entrée, le visiteur découvre une zone où règne la pénombre. Des aquariums de tailles diverses sont aménagés dans la première zone de l'Exotarium. Des manchots royaux (Aptenodytes patagonicus), espèce peu courante en captivité en Europe, vivent dans un enclos intérieur offrant des conditions de température adéquates. Un bassin avec vision permet de les observer lors de leurs évolutions sous-marines.
En empruntant un escalier, le visiteur accède au deuxième niveau. Le terrarium, zone très lumineuse, impose un contraste avec l'aquarium. Là encore, les installations sont de tailles diverses allant du petit cube vitré, où sont présentés des amphibiens, au vaste terrarium pour serpents. L'aménagement de chaque terrarium a été créé en tenant compte du milieu d'origine de l'espèce présentée. Les crocodiles du Siam (Crocodylus siamensis) sont une des espèces rares présentées dans cette partie de l'Exotarium. De jeunes crocodiles ont éclos le 13 juin 2003.
Une zone consacrée plus particulièrement à la faune sud-américaine est aménagée en continuité du terrarium. Des enclos vitrés contenant de nombreux éléments naturels tels que pièces de bois, végétation, substrat d'écorces sont occupés par de nombreuses espèces d'oiseaux mais aussi par des reptiles, des amphibiens et des mammifères. La visite se poursuit sur un troisième niveau ; certains enclos sont d'ailleurs communs aux deux niveaux et aménagés tout en hauteur. On peut noter en particulier la présence d'agoutis dorés (Dasyprocta leporina), de paresseux à deux doigts australs (Choloepus didactylus), de tamarins de Goeldi (Callimico goeldii), de tamarins empereurs (Saguinus imperator subgrisescens), de margays (Leopardus wiedii)... Plusieurs espèces d'oiseaux sont présentées en totale liberté dans cette partie de l'Exotarium. Un massif de végétation dense leur est exclusivement réservé.
Les installations intérieures des mammifères sud-américains que sont les grands fourmiliers (Myrmecophaga tridactyla), les tapirs terrestres (Tapirus terrestris) et les capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris) sont situées au sous-sol, relié à l'aquarium du départ. Des aras chloroptères (Ara chloroptera) cohabitent avec ces espèces. Les fourmiliers et les tapirs sont présents en couples. Un grand fourmilier mâle est né le 4 mars 2004.
Trois enclos vitrés se trouvent de l'autre côté de l'allée et abritent des chouettes des terriers (Speotyto cunicularia), des viscaches des plaines (Lagostomus maximus) et des cobayes aperea (Cavia aperea).
En sortant de l'Exotarium, le visiteur découvre encore quelques volières dont certaines sont reliées aux installations intérieures et sont donc occupées par les mêmes espèces. On peut également y observer d'autres espèces telles que des ibis rouges (Eudocimus ruber). Deux enclos situés à l'arrière de l'Exotarium sont le lieu d'évolution, durant la belle saison, des grands fourmiliers, des tapirs terrestres, des capybaras et des aras chloroptères. Des tamarins-lions à tête dorée (Leonpithecus chrysomelas) et des tamarions-lions dorés (Leonpithecus rosalia) sont présentés en été dans une petite volière qui se trouve un peu plus loin à gauche du sentier. En hiver, ils sont transférés dans la maison des primates.
Les fosses aux ours, créées en 1929 et au nombre de deux, ont abrité de nombreuses espèces. A partir de 1976, elles ont été occupées plus particulièrement par des ours à lunettes. Dans le cadre du nouveau concept du Zoo de Zürich, la création d'une nouvelle structure pour ces ours a été décidée au début des années 1990. Les travaux ont ainsi débutés en février 1994, après de nombreux mois d'études, sur l'emplacement des anciennes fosses aux ours et des enclos pour castors, rennes et oiseaux africains. La nouvelle installation a été inaugurée le 5 septembre 1995. Elle abrite des ours à lunettes (Tremarctos ornatus) et des coatis à queue annelée (Nasua nasua) et est constituée de trois enclos séparés par des fossés secs. Des ponts en bois, commandés à distance, peuvent relier ces trois zones et former ainsi une entité de 2700 m². L'ambiance de l'installation est une simulation de la forêt humide sud-américaine de montagne. La pente existante a favorisé la conception des points d'eau, de l'habitat rocheux et l'intégration de la végétation. Des rochers artificiels ont été combinés à des rochers naturels pour créer un environnement rocheux. Ainsi 1700 m² de surface de roche pour un volume de 700 m³ ont été créés. Le bâtiment de nuit des animaux ainsi que la zone technique est dissimilé à l'arrière. Les installations intérieures sont composées de deux enclos pour les coatis et de quatre enclos pour les ours ; elles incluent des zones spécifiques consacrées à la reproduction, l'isolement des mères gestantes et l'élevage. Une caméra permet un suivi des jeunes ours durant les premières semaines de leur vie. Cinq points de vue permettent aux visiteurs d'apprécier l'installation sous différentes perspectives. Une reproduction de maison sud-américaine, typique de la culture indienne de cette région, est également présente. Les sentiers qui longent l'installation des ours sont en partie laissés naturels et accentuent l'ambiance créée. Un chemin "d'aventure" est identique à ceux se trouvant dans les enclos et n'est pas accessible aux poussettes et aux fauteuils roulants.
L'élevage des ours à lunettes a été très régulier au Zoo de Zürich et de nombreuses naissances ont permis au parc d'acquérir une expérience certaine. La dernière de ces naissances date du 20 décembre 2002. En 2004, quatre ours à lunettes, un mâle et trois femelles, ainsi qu'un groupe d'onze coatis à queue annelée, cinq mâles et six femelles, étaient présentés dans cette installation.
Un vaste enclos herbeux est occupé par des wallabies des marais (Wallabia bicolor), des émeus (Dromaius novaehollandiae) et des céréopses cendrés (Cereopsis novaehollandiae).
Le pavillon africain Afrikahaus a été inauguré le 16 juin 1965. Il a été intégralement conçu selon les idées du Docteur Heini Hediger, directeur du Zoo de Zürich à cette époque. Les installations intérieures sont constituées de quatre boxes en demi-cercle, d'un bassin et d'une volière attenante pour échassiers. Trois enclos extérieurs sont aménagés avec troncs d'arbres, rochers, bassins... Dès son inauguration, le pavillon africain fut occupé par un couple de rhinocéros noirs, les premiers individus de cette espèce en Suisse, un rhinocéros blanc femelle et un couple d'hippopotames amphibies. Ces derniers se reproduirent de nombreuses fois, puisque pas moins de 28 hippopotames virent le jour entre 1965 et 1992. La famille hippopotame (le couple et le dernier né) fut transférée en 1993 au Zoo de Sofia (Bulgarie) et le Zoo de Zürich pu alors se consacrer plus particulièrement aux hippopotames nains, un couple de ceux-ci ayant été accueilli en juin 1967. La présentation de rhinocéros blancs se termina également en 1980 lorsque le couple du zoo fut transféré au Zoo d'Augsburg (Allemagne).
Le premier rhinocéros noir suisse naquit le 27 août 1970. Il s'agissait d'une femelle nommée Mtoto. Elle fut par la suite la mère de cinq petits rhinocéros et le Zoo de Zürich acquis ainsi une expérience certaine quant à la reproduction et à l'élevage de cette espèce peu courante ex situ. Mtoto est décédée le 2 janvier 2003. Quatre rhinocéros noirs orientaux (Diceros bicornis michaeli) vivent aujourd'hui dans le pavillon africain. Sabi est une vieille femelle âgée d'une trentaine d'année. Parki est un mâle né dans un espace zoologique anglais il y a une vingtaine d'année. Wanda est une femelle née le 3 juin 1996 à Zürich ; elle est la dernière fille de Mtoto. Samira, née en 2001 au Zoo d'Hanovre (Allemagne), est arrivée en juin 2004. La cohabitation, dans le bâtiment intérieur, avec des piqueboeufs à bec rouge (Buphagus erythrorhynchus) est tout à fait singulière et intéressante puisque les rhinocéros entretiennent un rapport presque symbolique avec ces oiseaux. En Afrique, cet animal est surnommé askari wa kifaru, ce qui signifie "le garde du rhinocéros". L'oiseau se nourrit des parasites installés sur le corps des rhinocéros.
Un couple d'hippopotames nains (Hexaprotodon liberiensis) cohabite avec des ouettes d'Egypte (Alopochen aegyptiacus) et des marabouts d'Afrique (Leptoptilos crumeniferus).
L'installation des tortues géantes des Galapagos (Geochelone nigra) a été inaugurée le 7 septembre 1979. Il s'agit d'un vaste enclos extérieur herbeux et d'un bâtiment où sont logées les tortues durant la période hivernale. Un enclos intérieur de 65 m² est séparé des visiteurs par de larges baies vitrées et est aménagé avec du sable, des rochers, un bassin... Des pseudemydes de Colombie (Pseudemys scripta callirostris) et des anolis chevaliers (Anolis equestris) sont présentés dans deux terrariums adjacents. Le Zoo de Zürich est fier d'avoir permis en mai 1989 la première éclosion de tortues géantes des Galapagos en Europe. Il reste à l'heure actuelle un des seuls espaces zoologiques européens à posséder un groupe reproducteur de cette espèce.
Un enclos pour grues de Lilford (Grus grus lilfordi) a été récemment aménagé à gauche du sentier. Un point de vision permettant une observation discrète des oiseaux est installé à son abord. Deux fosses permettant la présentation de reptiles à l'air libre ont été inaugurées le 19 septembre 1962. Des grenouilles rieuses (Rana ridibunda), des serpents des blés (Elaphe guttata) et des lézards verts (Lacerta viridis) y vivent actuellement.
L'installation des loutres d'Europe (Lutra lutra lutra) était originellement située non loin du pavillon des fauves. Une nouvelle structure a été érigée en 1969 sous la direction du Docteur Heini Hediger et inaugurée le 20 mai de la même année. Elle a ensuite été partiellement rénovée en 1991. Elle se compose aujourd'hui de deux grands enclos en pente se terminant par des bassins vitrés. De petites niches vitrées permettent également aux visiteurs d'apprécier les animaux durant leur sommeil. Un aquarium est intégré à cette installation et abrite des barbeaux fluviatiles (Barbus barbus), des chevaines (Leuciscus cephalus), des perches (Perca fluviatilis), des brèmes communes (Abramis brama) et des rotengles (Scardinius erythrophtalmus).
Le Zoo de Zürich s'est investi, de tout temps, dans la préservation de la loutre d'Europe en Suisse. En 1955, une nouvelle réglementation fut écrite suite aux recommandations du Docteur Hediger. Malheureusement, et malgré ces nombreux efforts, la loutre d'Europe est considérée comme éteinte en Suisse depuis 1989. Le Zoo de Zürich continue dans son rôle en participant au développement de programmes de réintroduction de cet animal dans ses anciennes aires de répartition.
A l'origine, le pavillon principal Hauptgebäude du Zoo de Zürich contenait déjà une zone réservée aux chimpanzés. En 1959, avec l'inauguration d'une installation pour anthropoïdes le 17 avril, le parc pu offrir des conditions optimales de vie à ces animaux. C'est ainsi que chimpanzés, orangs-outans et gibbons découvrirent leurs nouveaux quartiers. Au fil des ans, la collection animale augmenta et le nombre d'espèces se fut de plus en plus importants : chimpanzés, gorilles, orangs-outans des deux sous-espèces, siamangs, gibbons... La nécessité d'agrandissement de l'installation se fit ressentir et un deuxième bâtiment, accolé à l'ancienne maison des grands singes, fut inauguré le 8 avril 1981. Le visiteur découvre tout d'abord cette partie de l'installation. Un groupe de dix orangs-outans de Sumatra (Pongo pygmaeus abeli), deux mâles et huit femelles, est présenté dans un enclos intérieur vitré de 77 m². Des troncs d'arbres, mais aussi des cordages et un enrichissement varié, agrémentent l'installation. Un deuxième enclos intérieur vitré, de plus petite taille, est relié à celui-ci tandis qu'un enclos extérieur présente le même type d'aménagement.
Orangs-outans de Sumatra :
Pongo, mâle né en 1961 à Sumatra, est arrivé à Zürich le 7 mars 1966.
Lea, femelle née le 22 août 1967 au Zoo de Stuttgart (Allemagne), est arrivée à Zürich le 10 octobre 1974.
Timor, femelle née le 23 novembre 1975 au Zoo de Jersey (Royaume-Uni), est arrivée à Zürich le 10 juillet 1982.
Selatan, femelle née le 20 mai 1983 au Zoo de Jersey (Royaume-Uni), est arrivée à Zürich le 2 juillet 1992.
Oceh, femelle née le 8 mars 1988 à Zürich, est la fille de Pongo et de Radia.
Salih, femelle née le 18 novembre 1992 à Zürich, est la fille de Pongo et de Lea.
Tuah, femelle née le 1 août 1993 à Zürich, est la fille de Pongo et de Selatan.
Xira, femelle née le 19 septembre 1997 à Zürich, est la fille de Pongo et de Timor.
Cahaya, femelle née le 7 septembre 2002 à Zürich, est la fille de Pongo et de Timor.
Dahulu, mâle né le 6 novembre 2003 à Zürich, est le fils de Pongo et de Tuah.
La visite se poursuit en découvrant le groupe de huit gorilles des plaines de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla), un mâle adulte, deux femelles adultes, trois jeunes mâles et deux jeunes femelles. Ceux-ci vivent dans une installation similaire à celle des orangs-outans mais dont la superficie au sol est de 108 m², cette espèce étant beaucoup moins arboricole que les premiers. Un riche substrat combinant les écorces de bois et la paille recouvre le sol. L'enclos extérieur est de taille relativement moyenne, ouvert sur sa partie haute et complètement vitré sur sa façade. Des ouistitis mignons (Callithrix pygmaea pygmaea) sont présentés au côté des gorilles dans un petit enclos intérieur. Un jeune est né le 7 novembre 2003.
Gorilles de plaine de l'Ouest :
N'Gola, mâle né le 21 juin 1977 au Zoo de Jersey (Royaume-Uni), est arrivé à Zürich le 15 avril 1984.
Mamitu, femelle née le 21 décembre 1977 au Zoo de Stuttgart (Allemagne), est arrivée à Zürich le 25 octobre 1979.
Nache, femelle née le 7 octobre 1980 au Zoo de Stuttgart (Allemagne), est arrivée à Zürich le 7 avril 1981.
Yangu, mâle né le 2 juillet 1998 à Zürich, est le fils de N'Gola et de Nache.
Ybana, femelle née le 20 juillet 1998 à Zürich, est la fille de N'Gola et de Mamitu.
Azizi, mâle né le 17 mai 2000 à Zürich, est le fils de N'Gola et de Sandra.
Bonsenga, mâle né le 9 septembre 2001 à Zürich, est le fils de N'Gola et de Nache.
Binga, femelle née le 11 décembre 2001 à Zürich, est la fille de N'Gola et de Mamitu.
Une famille de cinq gibbons à bonnet (Hylobates pileatus), trois mâles et deux femelles, cohabite avec des perdrix des bambous de Chine (Bambusicola thoracica). Le programme EEP des gibbons à bonnet a été confié au Zoo de Zürich en 1989.
Gibbons à bonnet :
Khmer, mâle né le 28 novembre 1984 à Zürich, est le fils d'Iama et d'Iba.
Willow, femelle née le 6 mai 1987 au Zoo de Twycross (Royaume-Uni), est arrivée à Zürich le 10 décembre 1992.
Yindha, femelle née le 12 novembre 1998 à Zürich, est la fille de Khmer et de Willow.
Chamoa, mâle né le 15 février 2002 à Zürich, est le fils de Khmer et de Willow.
Djatung, mâle né le 23 octobre 2003 à Zürich, est le fils de Khmer et de Willow.
Le visiteur pénètre ensuite dans l'ancienne maison des anthropoïdes. Il trouve à sa gauche l'enclos extérieur de la famille des gibbons à bonnet que nous venons d'évoquer. En face de lui se trouvent deux enclos intérieurs où vivent une deuxième famille de gibbons à bonnet. Celle-ci est composée de cinq individus, deux mâles, deux femelles et un jeune né le 1er février 2004.
Gibbons à bonnet :
Iaman, mâle né en 1959, est arrivé à Zürich le 19 novembre 1982.
Iba, femelle née en 1974, est arrivée à Zürich le 29 octobre 1982.
Yen-Bay, mâle né le 24 novembre 1998 à Zürich, est le fils d'Iaman et d'Iba.
Banyar, femelle née le 19 juillet 2001 à Zürich, est la fille d'Iaman et d'Iba.
Après l'agrandissement de l'installation des grands singes en 1981, les chimpanzés ont pu disposer de l'ensemble des trois cages principales du pavillon construit en 1959, profitant ainsi d'une surface de 100 m². Les cages ont été réaménagées spécifiquement pour cette espèce et des termitières artificielles ont été installées dans les cages intérieures en 1982 en présence de Jane Goodall, spécialiste mondialement connue. Les animaux ont ainsi la possibilité de chercher à l'aide de longs bâtons fins de la nourriture liquide placée dans ces termitières et accessible uniquement par de petits trous. Des toupayes de Belanger (Tupaia belangeri belangeri) sont présentés dans un petit enclos aménagé dans la maison des grands singes.
Le groupe de chimpanzés d'Afrique occidentale (Pan troglodytes verus) du Zoo de Zürich est constitué de huit individus, quatre mâles et quatre femelles :
Sepp-Toni, mâle né en 1970 au Libéria (Afrique), est exporté en 1971 dans un zoo privé suisse puis arrive à Zürich le 6 septembre 1978.
Sita, femelle, est née le 10 janvier 1970 à Zürich
Xandra, femelle née le 6 août 1975 au Zoo de Bâle (Suisse), est arrivée à Zürich le 20 avril 1982.
Kiki, femelle née le 28 mars 1982 au Zoo de Krefeld (Allemagne), est arrivée à Zürich le 5 juillet 1990.
Taï, mâle né le 25 février 1993 à Zürich, est le fils de Sepp-Toni ou Lio et de Kiki.
Vila, femelle née le 27 février 1995 à Zürich, est la fille de Sepp-Toni et de Xandra.
Yamou, mâle né le 24 janvier 1998 à Zürich, est le fils de Sepp-Toni et de Kiki.
Dongo, mâle né le 24 mars 2003 à Zürich, est le fils de Sepp-Toni et de Kiki.
En sortant du pavillon des primates par la partie construite en 1959, le visiteur trouve à sa gauche l'enclos extérieur de la deuxième famille de gibbons à bonnet. Une famille de siamangs (Hylobates syndactylus) vit dans un enclos situé en contrebas. Leurs installations intérieures sont situées au sous-sol et sont visibles de l'extérieur grâce à une baie vitrée. Ina, femelle née le 25 janvier 1990 au Zoo de Munich (Allemagne), est arrivée à Zürich le 14 avril 1994. Wim, mâle né le 21 décembre 1995 au Zoo d'Anvers (Belgique), est arrivé à Zürich le 14 mai 2002. Daw, femelle née le 4 août 2003 à Zürich, est la fille de Wim et d'Ina.
Les enclos extérieurs des chimpanzés, des gorilles et des orangs-outans sont aménagés le long de la façade du bâtiment. Les cuisines, où les soigneurs préparent la nourriture des primates, sont également visibles grâce à des baies vitrées.
L'installation des phoques a été inaugurée le 11 juillet 1979. Elle est constituée de deux bassins, le principal ayant un volume de 120 m³ d'eau et le second 10 m³. Des hublots vitrés permettent l'observation des animaux lors de leur évolutions sous-marines. Le Zoo de Zürich présente des phoques veaux marins (Phoca vitulina vitulina), qui se reproduisent très régulièrement. Le groupe présenté en 2004 est composé de 10 individus, deux mâles et huit femelles :
Farah, femelle née le 24 juin 1978 au Zoo de Great Witelugham (Royaume-Uni), est arrivée à Zürich le 10 juillet 1979.
Kopa, femelle née en 1981 au Zoo de Copenhague (Danemark), est arrivée à Zürich le 4 décembre 1984.
Lore, femelle née en 1981 au Zoo d'Heidelberg (Allemagne), est arrivée à Zürich le 14 mars 1985.
Queen, femelle née le 14 juillet 1990 à Zürich, est la fille de Clyde et de Kopa.
Tristan, mâle né le 28 juin 1993 à Zürich, est le fils de Clyde et de Kopa.
Bengst, mâle né le 12 juillet 2001 à Zürich, est le fils de Tristan et de Kopa.
Cuxha, femelle née le 29 juin 2002 à Zürich, est la fille de Tristan et de Lore.
Dokka, femelle née le 25 juin 2003 à Zürich, est la fille de Tristan et de Queen.
Dinky, femelle née le 29 juin 2003 à Zürich, est la fille de Tristan et de Kopa.
Dundee, femelle née le 1 juillet 2003 à Zürich, est la fille de Tristan et de Lore.
Des abeilles sauvages vivent dans un rucher naturel installé par le zoo à cet endroit du parc.
En empruntant un escalier, le visiteur se retrouve dans une petite zone, initialement considérée comme la petite ferme du Zoo de Zürich. Il s'agit aujourd'hui de deux enclos pour lamas (Lama glama), d'un terrarium pour rats des moissons (Micromys minutus) et d'un enclos, à hauteur d'enfant, pour cobayes domestiques (Cavia porcellus).
Trois enclos, aménagés en 1979 et 1980, sont situés à gauche du sentier qui descend en pente douce en direction de l'installation des fauves. Le premier enclos est occupé par un groupe d'alpagas (Lama pacos) ; des vigognes (Vicugna vicugna) cohabitent avec des viscaches des plaines (Lagostomus maximus) et des nandous de Darwin (Pterocnemia pennata) dans le second tandis que le troisième abrite des guanacos (Lama guanicoa). De régulières naissances ont lieu au sein des groupes.
En continuant sur le sentier, le visiteur découvre à sa gauche une ancienne structure aujourd'hui transformée en aire de pique-nique et de jeux. L'installation originelle des fauves du Zoo de Zürich, construite en 1929, était constituée de cette fosse, de la maison qui la borde et d'un enclos situé de l'autre côté. Un couple de lions vivait dans cet enclos séparé des visiteurs par un fossé large de huit mètres et rempli d'eau. Quelques années plus tard, les ours blancs, partageant les deux fosses des ours avec plusieurs espèces, furent transférés dans cette structure et les lions furent présentés dans la nouvelle maison des fauves, inaugurée en 1933. Dans les années 1990, la présentation d'ours blancs dans les zoos suisses fut remise en question. Un choix s'imposait aux zoos de Bâle et de Zürich. De nouvelles installations devaient être érigées ou l'arrêt de la présentation de cette espèce, qui requiert un important investissement tant au niveau de l'enrichissement du milieu que de l'installation elle-même, devait être décidé. C'est ainsi que le couple d'ours blancs du Zoo de Zürich fut transféré en mars 1999 au Zoo de La Flèche (France). Le Zoo de Bâle, quant à lui, envoya ses animaux au Safari de Peaugres (France). La libération de ces espaces permit d'offrir des conditions plus appropriées à d'autres espèces et l'ancienne fosse aux lions du Zoo de Zürich sera très prochainement le lieu de nouvelles constructions.
Dès son ouverture, le Zoo de Zürich posséda une installation pour fauves. En 1929, celle-ci était composée d'une fosse pour lions, d'un bâtiment et d'un enclos pour tigres ou panthères. En 1933, le pavillon des fauves fut agrandi et abrita, à partir de cette époque, de nombreuses espèces : jaguar, lynx, puma, guépard, panthère, lion, tigre... Le 30 juin 1988 fut inauguré un nouveau bâtiment et plusieurs enclos attenants sur l'emplacement originel. Cette installation était constituée de deux enclos extérieurs pour lions de 110 m² et 40,5 m², de deux enclos pour panthères de 60 m² et 20,5 m², de deux enclos pour panthères nébuleuses de 40,5 m² et 21,5 m² et de deux enclos pour tigres symétriques à ceux des lions. A l'intérieur du pavillon se trouvaient deux boxes pour lions de 9 m² et 15 m², quatre boxes pour panthères de 15 m² et trois fois 10,5 m², de deux boxes pour panthères nébuleuses de 10,5 m² et 5 m² et de boxes symétriques à ceux des lions pour les tigres. Des installations spécifiques permettant la reproduction et l'élevage optimal des grands fauves furent également créées. La collection fut réduite pour offrir plus d'espaces aux animaux mais resta tout de même relativement importante avec au minimum quatre espèces de grands félins dans l'installation. Un autre pas fut franchi en 2001 lorsque l'enclos des tigres fut supprimé pour permettre la construction de l'installation himalayenne. Les boxes intérieurs furent réaménagés en volière et une plus petite espèce vint remplacer les panthères tandis que leur enclos extérieur fut complètement restructuré dans ce but.
Un couple de lions d'Asie (Panthera leo persica) a été offert en 1991 au Zoo de Zürich par l'Inde. Ces animaux étaient très attendus et la reproduction s'est avérée positive puisque de jeunes lions ont été élevés avec succès dès mai 1993. Bhaghirat, mâle né le 3 avril 1989 au Zoo de Sakkarbag (Inde), est arrivé à Zürich le 1er août 1991. Il a malheureusement perdu un oeil lors de son transport et les cicatrices sont aujourd'hui encore bien visibles. Mena, femelle née le 6 décembre 1988 au Zoo de Sakkarbag (Inde), est arrivée à Zürich le 1er août 1991. Ce couple a une valeur génétique très importante pour le programme européen d'élevage puisque ces animaux sont nés en Inde.
Une nouvelle installation pour les lions d'Asie est envisagée depuis quelques temps et la récolte de fonds nécessaires à sa construction a débuté. Les visiteurs sont notamment sensibilisés aux besoins des animaux et diverses possibilités de dons sont proposées. De grandes affiches figurant des éléphants ou des chiens de prairie ramassant et entassant des branches sont accompagnées de Wir sammeln für unsere Löwen. Helfen Sie mit !, littéralement "Nous collectons pour nos lions. Participez !". La nouvelle installation sera située à l'emplacement actuel et englobera également la zone précédant celui-ci.
Les deux enclos actuels des lions ont été regroupés et forment une entité de 150,5 m². Un couple de chats manuls (Otocolobus manul manul) occupent les deux anciens enclos extérieurs des panthères. Ceux-ci sont aménagés avec d'importants blocs rocheux. Un couple de panthères nébuleuses (Neofelis nebulosa) est présenté dans les deux autres enclos extérieurs. Sawa, la femelle, est née le 30 août 1992 à Zürich. Tutong, le mâle, est né le 6 juillet 1993 au Zoo de Duisburg (Allemagne) et est arrivé à Zürich le 22 mars 1994. La végétation, composée en particulier de bambous, offre à ces animaux la possibilité de se dissimuler du regard des visiteurs.
Le pavillon intérieur est composé des deux boxes vitrés des lions et de six boxes que se partagent les panthères nébuleuses et des genettes pardines (Genetta maculata). Enfin, des calaos charbonniers (Anthracoceros malayanus) occupent la volière aménagée sur le lieu des anciens boxes des tigres de Sibérie. Les soigneurs animaliers accèdent à ces différentes structures par l'intermédiaire d'un couloir situé entre les enclos extérieurs et les boxes intérieurs.
Sur l'emplacement des enclos pour loups, hyènes rayées et panthères des neiges, construits dans les années 1970, a été récemment inaugurée sur 7000 m² une importante installation himalayenne. Elle regroupe quatre espèces de ce milieu dans de vastes enclos. L'enclos des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica) a été inauguré en août 2001. Il est installé sur une superficie de 1300 m². Les travaux ont duré plus de deux ans et ont coûté près de 3 600 000 CHF (environ 2 350 000 €). Un véritable milieu a été reconstitué sur une zone pentue avec rochers, arbres, bassins... Les visiteurs ont la possibilité d'observer les animaux à partir de deux points de vision. Le premier est situé à la base de l'enclos dans une reconstitution de grotte. Le public se retrouve très proche des animaux grâce à des baies vitrées. Celles-ci permettent également l'observation des fauves lors de leurs évolutions sous-marines. Ce type d'observation est peu courant en captivité et seul un petit nombre d'espaces zoologiques, dont le Zoo de La Barben (France) et le Zoo de Leipzig (Allemagne), ont une installation du même type. Le deuxième point de vision est situé dans la partie haute de l'enclos, cette partie peut d'ailleurs être séparée de l'enclos principal et former ainsi un enclos secondaire. Le couple de tigres de Sibérie du Zoo de Zürich se compose de Nurejev, mâle né le 17 mai 1996 au Zoo d'Helsinki (Finlande) et arrivé à Zürich le 21 septembre 1997 et de Kora, femelle née en 1988 en Sibérie et arrivée à Zürich le 15 septembre 1990. Coto, mâle né le 5 juin 2002, fils de Kora et de Nurejev, a été séparé de sa mère quelques heures après sa naissance car Kora se désintéressait de son petit. Après avoir été élevé à la main, il a été réintégré auprès ses parents et vit aujourd'hui à leurs côtés.
Le deuxième enclos, inauguré en février 2002, abrite des loups de Mongolie (Canis lupus chanco). Sa superficie est de 1000 m² et il regroupe une véritable petite colline, un cours d'eau, des arbres, des buissons... Les visiteurs observent les loups à partir de points de vue aménagés. Les grillages sont judicieusement recouverts de filets de camouflage. Le Zoo de Zürich héberge des loups de Mongolie depuis 1983 et son couple reproducteur actuel est composé de Bajango, mâle né en 2001 en Mongolie et arrivé à Zürich le 15 octobre 2001 ; la femelle se nomme Baga, est née en 2001 en Mongolie et est arrivée à Zürich le 15 octobre 2001. Cette sous-espèce de loup est très peu courante en Europe et le Zoo de Zürich obtient régulièrement de nouvelles naissances. Un mâle et deux femelles sont ainsi nés le 18 avril 2003 et ont été suivis d'une nouvelle portée le 8 avril 2004.
Les visiteurs découvrent l'enclos des panthères des neiges (Uncia uncia) en traversant une véritable construction rocheuse. Deux premiers points de vision situés à la base des rochers permettent d'entrapercevoir les animaux tandis qu'un troisième, en hauteur, offre aux visiteurs un aperçu de l'enclos et des parois rocheuses abruptes qui le bordent. Le couple de panthères des neiges du Zoo de Zürich est composé de Dshamilja, née en mai 2000 au Tadjikistan et arrivée à Zürich le 16 octobre 2001 et de Jasiek, né le 8 mai 2000 au Zoo de Cracovie (Pologne) et arrivé à Zürich le 20 mars 2002. Dshamilja a été capturée dans le milieu naturel. Du fait de l'utilisation d'un piège, elle a perdu, lors de la capture, une partie de la patte arrière droite et boitera tout au long de sa vie. Elle a été découverte chez un commerçant à la fin de l'année 2000 par le groupe de protection de la faune sauvage NABU intervenant au Tadjikistan et a été confisquée. Elle a alors été transportée au Wildpark Lüneburger Heide (Allemagne) avant d'être accueilli par le Zoo de Zürich en octobre 2001. Une panthère des neiges est née le 5 mai 2004 de l'union de Dshamilja et de Jasiek. Il s'agit du 53ième individu de son espèce qui voit le jour à Zürich et du premier rejeton du nouveau couple formé. Une caméra vidéo est installée dans le Wurfboxe, petite construction où la mère a mis bas et élève son petit durant les premières semaines, et permet ainsi de suivre discrètement la croissance du petit. Le père a également accès à cette zone.
La dernière espèce de l'installation himalayenne est le petit panda (Ailurus fulgens fulgens). Les trois enclos, inaugurés en 2000 sur la base d'une construction datant de 1972, sont aménagés avec une végétation très dense et offrent de nombreuses possibilités d'évolutions arboricoles.
En continuant sur le même sentier, le visiteur pénètre dans une zone consacrée aux oiseaux. Une rangée de six volières rénovées en 2001 se trouve sur sa droite. Des lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus), des chouettes de l'Oural (Strix uralensis), des chouettes lapones (Strix nebulosa), des tragopans satyre (Tragopan satyra), des harfangs des neiges (Nyctea scandiaca) et des grands-ducs d'Europe (Bubo bubo) sont présentés dans cette installation. Un peu plus loin se trouvent trois volières de 30 m², 33 m² et 33 m², plus anciennes et abritant des chevêchettes d'Europe (Glaucidium passerinum), des chouettes épervières (Surnia ulula) et des chouettes de Tengmalm (Aegolius funereus). Le visiteur trouve encore deux grandes volières de 120 m² et 150 m² situées à droite du sentier et une petite de 12 m² à gauche. Elles sont occupées par des ibis chauves (Geronticus eremita), des sarcelles élégantes (Anas formosa), des spatules blanches (Platalea leucorodia), des huîtriers pies (Haematopus ostralegus), des butors étoilés (Botaurus stellaris), des sarcelles d'hiver (Anas crecca), des cigognes noires (Ciconia nigra) et des vautours percnoptères (Neophron percnopterus).
L'installation des éléphants asiatiques (Elephas maximus) a été construite en 1971. Les quatre éléphantes asiatiques hébergées dans le pavillon principal Hauptgebäude de l'époque, en face de l'entrée, déménagèrent à pied le 1er septembre 1971. L'installation se composait alors d'un enclos extérieur, d'un boxe principal intérieur et d'un bassin. Le budget n'avait pas permis de mettre en pratique toutes les idées proposées et, en particulier, il n'avait pas été possible de créer des installations permettant d'accueillir un mâle adulte. En 1981, ces installations nécessaires à la création d'un groupe reproducteur furent enfin construites. Il s'agissait d'un ajout de deux boxes intérieurs de 26 m² et 29 m² ainsi que d'un enclos extérieur de 116 m². L'utilisation de systèmes électroniques permit d'éviter tout contact entre les soigneurs animaliers et l'éléphant pour éviter que ne se reproduise le drame de 1947, année durant laquelle un soigneur avait été tué par un éléphant asiatique mâle. Le groupe reproducteur tant espéré fut ainsi constitué lorsque Maxi, éléphant mâle de taille imposante, fut accueilli en septembre 1981.
D'autres modifications furent effectuées par la suite dans l'installation des éléphants. Il s'agit, entre autres, du réaménagement de l'enclos extérieur, de la division du boxe intérieur en deux, permettant ainsi d'isoler une éléphante gestante, de la mise en place d'une grille de séparation le long de la fosse intérieure, permettant de ne plus enchaîner les éléphants durant leurs veillées nocturnes, de l'ajout d'une seconde barrière de sécurité dans le pavillon des éléphants au niveau du bassin pour éviter que Maxi ne puisse atteindre le public, de l'agrandissement de l'enclos du mâle, lui offrant ainsi la possibilité d'entrer en contact quotidien avec les femelles.
La première naissance d'éléphant asiatique au Zoo de Zürich eut lieu le 27 juillet 1984. Komali est la première d'une longue série : Panang le 13 février 1989, Upali le 14 novembre 1994, Xian en 1997, Aishu le 10 juin 2000 et Chandra le 13 mai 2002. Le groupe d'éléphants asiatiques du Zoo de Zürich est un groupe reproducteur fort prolifique, alors que le nombre de tels groupes en Europe ne dépasse pas la quinzaine. En 2004, six éléphants, un mâle et cinq femelles, vivent à Zürich. Druk, femelle née en 1967 au Bhoutan, est arrivée à Zürich le 24 juin 1968 en cadeau du Roi du Bhoutan. Chhukha, femelle née en 1967 au Bhoutan, est arrivée à Zürich le 24 juin 1968 en cadeau du Roi du Bhoutan. Maxi, mâle né en 1969 ou 1970 en Thaïlande, a été exporté au Zoo de Dudley (Royaume-Uni) en 1971 puis a participé à la tourné du Cirque Chipperfields et a vécu au Longleat Safari Park (Royaume-Uni) avant d'arriver à Zürich le 15 septembre 1981. Ceyla-Himali, femelle née en 1975 au Sri Lanka, est arrivée à Zürich le 24 mars 1976. Elle est la mère de Komali, Panang, Upali, Xian et Aishu. Indi, femelle née le 28 février 1986 en Birmanie, est arrivée à Zürich le 8 octobre 1999. Elle est la mère de Chandra.
Chandra, femelle née le 13 mai 2002 à Zürich, est la fille de Maxi et d'Indi.
Lors d'une pesée effectuée le 3 février 2004, la masse des éléphants du Zoo de Zürich a pu être déterminée avec précision ; Maxi : 5500 à 6000 kg, Chhukha : 4365 kg, Druk : 3970 kg, Ceyla-Himali : 3550 kg, Indi : 2494 kg et Chandra : 730 kg.
Une volière située à l'intérieur du pavillon des éléphants est occupée par des martins de Rothschild (Leucopsar rothschildi), des roulouls couronnés (Rollulus rouloul), des petits loris paresseux (Nycticebus pygmaeus), des arrengas bleuets (Myiophoneus glaucinus) et des nicobars à camail (Caloenas nicobarica). Des calliosciures de Prévost (Calliosciurus prevostii) vivent dans un enclos aménagé sur un côté du bâtiment.
Le pavillon des primates, construit en 1938, a été rénové et réaménagé à plusieurs reprises. En 1985, il y eut plus particulièrement une mise en place de massifs végétaux dans les enclos extérieurs. Tout en gardant sa conception historique, l'aménagement des cages a été réfléchi selon des concepts actuels. Le visiteur découvre tout d'abord deux grandes fosses situées à droite du sentier. La première est occupée par des makis cattas (Lemur catta) tandis qu'une quinzaine de géladas (Theropithecus gelada), groupe reproducteur, sont présentés dans la seconde. Un fossé rempli d'eau, de cinq mètres de large et d'un mètre de profondeur, sépare ces deux enclos bordés par de hauts murs. Des empilements de rochers plats et de la végétation agrémentent les enclos.
En pénétrant dans la maison des primates, le visiteur est surpris par une tiède atmosphère tropicale. Une épaisse couche d'écorces de bois recouvre le sol de la zone des visiteurs et participe à l'ambiance recherchée. Les cages intérieures, séparées des visiteurs par des baies vitrées, sont aménagées avec de nombreux éléments naturels et des cordages. On y retrouve les makis cattas, les géladas, une dizaine de sapajous à poitrine jaune (Cebus apella xanthosternos) et des sakis à tête pâle (Pithecia pithecia pithecia). Les tamarins-lions à tête dorée (Leonpithecus chrysomelas) et les tamarins-lions dorés (Leonpithecus rosalia), présentés en été dans une petite volière qui se trouve dans la zone sud-américaine, sont hébergés dans ce bâtiment durant la période hivernale. Le pavillon des primates est bordé, à l'extérieur, par une rangée de petites cages. Quelques-unes se trouvent également en façade du bâtiment.
L'enclos situé en face de l'installation des primates a été inauguré le 15 janvier 1997 et est occupé par des chameaux domestiques (Camelus bactrianus) et des gazelles à goitre (Gazella subgutturosa subgutturosa). Une étable judicieusement intégrée, du fait de l'utilisation de bois pour sa construction, offre un abri aux animaux. A droite du sentier se trouvent les enclos des oryx d'Arabie (Oryx leucoryx) et des zèbres de Chapman (Equus burchellii antiquorum). Le bâtiment, dans lequel le visiteur peut entrer pour découvrir les boxes des herbivores, a été inauguré le 19 juin 1961.
Le sentier surplombe, à sa gauche, un vaste enclos consacré à la faune asiatique. Des tamengs (Cervus eldii thamin) y cohabitent avec des bantengs (Bos javanicus javanicus), des antilopes cervicapres (Antilope cervicapra), des tadornes casarcas (Tadorna ferruginea), des grues à cou blanc (Grus vipio) et des oies à tête barrée (Anser indicus). Des vigognes (Vicugna vicugna) sont présentées dans un petit enclos se trouvant à droite du sentier. Des bisons d'Amérique (Bison bison) cohabitent avec des dindons sauvages (Meleagris gallopavo) dans un enclos aménagé avec divers troncs d'arbres et rochers.
En empruntant le sentier qui longe l'enclos des bisons américains, le visiteur trouve à sa gauche quelques volières, construites en 1990 et formant une installation de reproduction et d'élevage pour les oiseaux. Des martins-chasseurs géants (Dacelo novaeguineae novaeguineae) sont présentés dans une volière.
En contrebas se situe l'installation des oiseaux aquatiques inaugurée le 26 juin 1997. Les visiteurs pénètrent dans l'enclos et se déplacent sur un ponton en bois au ras de l'eau. Une végétation importante, composée en particulier de roseaux, agrémente le sentier. Les espèces présentées dans cette installation sont les suivantes : cygne de Bewick (Cygnus columbianus bewickii), oie naine (Anser erythropus), bernache à cou roux (Branta ruficollis), canard mandarin (Aix galericulata), harle piette (Mergus albellus), garrot à oeil d'or (Bucephala clangula clangula), canard à faucilles (Anas falcata), eider à duvet (Somateria mollissima mollissima), cigogne blanche (Ciconia ciconia), demoiselle de Numidie (Grus virgo) et aussi cistude d'Europe (Emys orbicularis).
En sortant de l'enclos des oiseaux aquatiques, le visiteur peut emprunter le sentier qui continue à droite et mène vers une nouvelle zone du Zoo de Zürich. Après avoir passé sous un pont et avoir longé quelques massifs rocheux, le visiteur découvre une installation ouverte en août 2002. A gauche du sentier est aménagée une vaste aire de jeux offrant aux enfants de multiples possibilités d'amusement. Un peu plus loin à droite se trouve l'accès vers Zoolino, petite ferme du Zoo de Zürich. Il s'agit d'une installation spécialement créée pour développer le contact entre les enfants et les animaux domestiques. Une ferme traditionnelle a été complètement rénovée et abrite plusieurs espèces de grande taille : âne domestique (Equus asinus asinus), poney de Shetland et poney Welsh (Equus caballus), mouton domestique (Ovis aries) et lama (Lama glama). Un sentier longe certains enclos et en traverse d'autres. Un petit parcours sur nénuphars reconstitués accentue l'effet sympathique de cette installation. Le visiteur croise des cochons domestiques (Sus domesticus), des oies domestiques (Anser anser f. domesticus), des canards domestiques (Anas platyrhynchos f. domesticus) et des chèvres naines (Capra hircus). Six petits bâtiments en forme de gros cubes de construction, aux couleurs vives, sont parsemés dans la zone et contiennent divers boxes pour les animaux. Un de ceux-ci abrite quelques aquariums où est présenté un échantillon de la faune européenne d'eau douce. Il s'agit, entre autres, d'ables de Heckel (Leucaspius delineatus), de bouvières (Rhodeus sericeus), d'écrevisses turques à pattes grêles (Astacus leptodactylus), de tritons alpestres (Triturus alpestris), d'anodontes des cygnes (Anadonta cygnea)... Un autre bâtiment est occupé par des cobayes domestiques (Cavia porcellus). Des poules naines Cochin et des poules Brahma (Gallus gallus f. domestica) vivent dans un petit enclos.
L'installation des chiens de prairie sociaux (Cynomus ludovicianus) est bordée par plusieurs points de vue dont le plus singulier est un accès direct par l'intermédiaire d'une petite grotte vers le coeur de l'enclos extérieur. Des hublots permettent aux enfants de se retrouver face à face avec ces rongeurs.
La nouvelle serre tropicale Masoala, inaugurée le 29 juin 2003, est située à cet endroit du parc. Cette impressionnante construction de verre s'intègre de façon discrète au paysage ambiant, de par sa forme et sa couleur. Un large tunnel situé à sa base mène le visiteur au coeur de la forêt. Dès l'arrivée, de sobres panneaux exposent les différents problèmes auxquels sont soumis les milieux naturels du fait de la présence de l'homme et de l'exploitation que celui-ci fait de son environnement. Après avoir franchi un sas d'accès, le visiteur est propulsé dans une ambiance tropicale et les rochers font place à une flore exubérante et à la faune qui y vit. Le contraste lumineux créé lors du passage du sombre sas d'accès vers la serre tropicale oblige le visiteur à ralentir quelques pas et à s'imprégner de ce nouveau milieu dans lequel il pénètre.
Après plusieurs années de réflexions, de recherches, de mises au point scientifiques, de collaboration avec Madagascar et de travaux, la serre Masoala s'impose aujourd'hui avec ses 11 000 m² comme l'une des plus importantes constructions de ce type en Europe. De forme voûtée, tout en ayant aucun point d'appui en son centre, Masoala possède une hauteur maximale de 30 mètres. Sa largeur est de 90 mètres et sa longueur de 120 mètres. La couverture de la serre, totalisant 14 000 m², est maintenue par dix poutrelles d'acier. Il y a vingt ans encore, la construction d'une telle serre aurait été inconcevable. Seuls les matériaux les plus récents laissent passer une quantité de lumière optimale permettant aux arbres sensibles de la forêt tropicale de prospérer. L'humidité intérieure de la serre est maintenue aux environs de 80% tandis que la température oscille entre 20 et 30°C.
Remis de ses émotions, le visiteur entreprend une balade en parcourant un unique sentier, judicieusement macadamisé pour permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite. La largeur du sentier permet un croisement aisé entre les visiteurs, même aux heures d'affluence. La serre Masoala propose une fidèle reconstitution de la forêt tropicale de Masoala, presqu'île située au Nord-est de Madagascar. Plus de 17 000 plantes appartenant à plusieurs centaines d'espèces sont présentes dans cet biotope totalement recréé. Environ 430 animaux appartenant à une quarantaine d'espèces évoluent en totale liberté dans ce complexe. Le Zoo de Zürich exploite sur l'île de Madagascar une pépinière et y produit des plantes pour la serre tropicale Masoala mais aussi pour les besoins locaux. Les connaissances sur la culture des plantes indigènes, acquises au cours du projet, contribuent à la protection et à la reforestation des forêts tropicales malgaches.
Après quelques dizaines de mètres, le visiteur trouve à sa droite un premier point de vue lui offrant une vue avantageuse de la serre. La partie droite de la serre est située en contrebas par rapport à la partie visitable et est aménagée autour de plusieurs points d'eau. Un peu plus loin à droite se trouve une île où vivent des tortues géantes d'Aldabra (Geochelone gigantea). Un cabanon en bois offre aux visiteurs une première halte. Trois terrariums sont le lieu de vie d'insectes appartenant aux espèces suivantes : blatte souffleuse de Madagascar (Gromphadorhina portentosa), mille-pattes (Rhapidostreptus virgator) et petit monarque (Danaus chrysippus). Tout au long de son parcours dans la serre, le visiteur aura tout le loisir et la chance de croiser un ou plusieurs animaux appartenant aux diverses espèces qui évoluent dans la serre Masoala. Différentes espèces animales vivent en totale liberté dans la serre Masoala. Il s'agit de :
> 4 espèces de mammifères : hapalémur gris du lac d'Alaotra (Hapalemur griseus alaotrensis), maki à front blanc (Eulemur fulvus albifrons), maki varié roux (Varecia variegata rubra), colonie d'une trentaine de renards volants de Rodrigues femelles (Pteropus rodricensis)
> 21 espèces d'oiseaux : canard de Meller (Anas melleri), canard à bec rouge (Anas erythrorhyncha) sarcelle de Bernier (Anas bernieri), sarcelle hottentote (Anas punctata), anserelle naine (Nettapus auritus), dendrocygne veuf (Dendrocygna viduata), ibis huppé (Lophotibis cristata), perdrix de Madagascar (Margaroperdix madagarensis), jacana à poitrine dorée (Actophilornis africana), talève sultane (Porphyrio porphyrio), ombrette (Scopus umbretta), héron garde-boeuf (Ardeola ibis), drongo malgache (Dicrurus forficatus), coua de Reynaud (Coua reynaudii), coua huppé (Coua cristata), zostérops malgache (Zosterops maderaspatana), shama de Madagascar (Copsychus albospecularis), bulbul de Madagascar (Hypsipetes madagascariensis), inséparable à tête grise (Agapornis cana), foudi rouge (Foudia madagascariensis), guêpier de Madagascar (Merops superciliosus)
> 4 espèces de reptiles : tortue articulée de Bell (Kinixys belliana), gecko à queue plate (Uroplatus fimbriatus), grand gecko diurne (Phelsuma madagascariensis), caméléon panthère (Furcifer pardalis)
> 4 espèces d'amphibiens : grenouille tomate (Dyscophus antongilii), scaphiophryne (Scaphiophryne marmorata), heterixalus de Madagascar (Heterixalus madagascariensis), heterixalus à points jaunes (Heterixalus alboguttatus)
En fin de parcours, le visiteur se retrouve face à un bâtiment contenant plusieurs entités. Une vaste salle d'information renferme divers dispositifs pédagogiques évoquant l'utilisation de produits originaires de Madagascar dans la vie quotidienne, la médecine naturelle, les menaces qui pèsent sur la faune et la flore de cette île... Des tasses de singe (Nepenthes alata), plante fort singulière, des geckos à queue plate rayée (Uroplatus lineatus), des zonosaures de Madagascar (Zonosaurus madagascariensis) et des grenouilles tomates (Dyscophus antongilii) sont présentés dans un premier vivarium tandis que le second est occupé par des leiaheteradons de Madagascar (Leioheterodon madagascariensis), des gambusies (Gambusia affinis) et des boas arboricoles de Madagascar (Sanzinia madagascariensis). Plusieurs espèces de coraux appartenant aux genres Sarcophyton, Litophyton, Xenia et Sinularia sont installées dans un aquarium.
Le visiteur de la serre Masoala est également fortement sensibilisé aux problèmes auxquels est soumise la forêt malgache. Il est précisé qu'une parcelle de forêt aussi grande que la serre Masoala disparaît toutes les cinq minutes sur cette île unique, qu'est Madagascar. Diverses actions in situ sont exposées et le visiteur peut alors entreprendre un don financier au programme de son choix, par l'intermédiaire d'un virement bancaire direct.
Un restaurant et une boutique de 250 m² sont également installés dans ce bâtiment. La seconde propose, entre autres, de nombreux produits provenant de Madagascar tels que végétaux, jouets typiques, biens de consommation courante et des ouvrages sur cette île. La salle de restaurant possède une longue baie vitrée offrant un point de vue remarquable sur la serre. Une sortie vers le parking du zoo, également aménagée en entrée secondaire, se trouve à ce niveau.
En conclusion, le Zoo de Zürich est un espace zoologique qui s'implique de manière forte dans des programmes in situ et a mis au point un projet de développement d'installations ex situ pour les quinze prochaines années. Ces installations répondent à des critères les plus récents et les plus exigeants et offrent ainsi aux animaux des conditions de vie optimales et aux visiteurs une rencontre exceptionnelle et unique avec la faune sauvage captive.
Galerie d'enclos 29 décembre 2002
Galerie d'enclos 11 avril 2004
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- Jahresbericht 2013 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Jahresbericht 2014 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Geschäftsbericht 2015 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Jahresbericht 2015 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Jahresbericht 2016 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Geschäftsbericht 2017 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Jahresbericht 2017 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Jahresbericht 2020 - Wer Tiere kennt, wird Tiere schützen - Zooh! Zürich
- Jahresbericht 2022 - Zooh! Zürich
Revues
- Irbis - Zeitschrift der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Förderverein zooh! Zürich - 20. Jahrgang - Bulletin Nr. 2/2003
- zooh-news - Ausgabe Nr. 3 - November 2004
- zooh-news - Ausgabe Nr. 4 - November 2005
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Nr. 6, 2007
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Nr. 7, 2007
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Sommer 2009
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Herbst 2011
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Sommer 2012
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Sommer 2013
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Herbst 2013
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Herbst 2014
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Sommer 2015
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Herbst 2015
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Frühling 2016
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Sommer 2016
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Frühling 2017
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Sommer 2017
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Herbst 2017
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Frühling 2018
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Herbst 2018
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Herbst 2019
- Zoonews - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Frühling 2021
- zooh magazin - Nummer 1/2003
- Zooh Journal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Nummer 1/2004
- Zooh Journal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - 2005
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Nr. 4, 2006
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Nr. 5, 2007
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Ausgabe 2008
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - Ausgabe 2009
- Zoojournal - 01/2010 - www.zoo.ch
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Geselschaft Zürich - 2011 - www.zoo.ch
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - 2012 - www.zoo.ch
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Geselschaft Zürich - 2013 - www.zoo.ch
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - 2014 - www.zoo.ch
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - 2015 - www.zoo.ch
- Zoojournal - Herausgegeben vom Zoo Zürich und der Tiergarten-Gesellschaft Zürich - 2016 - www.zoo.ch