raphaël a écrit:Par contre évidemment quand on voit le discours écologique, "faites un geste" on ne peut s'empêcher de penser que ce sont d'abord aux grosses entreprises, aux multinationales et aux gros gouvernements de faire des gestes pour protéger la nature mais ça semble pas demain la veille...
Je ne suis pas d'accord avec toi.
Bien sur que tous les grands...hommes politiques, entreprises, monde de la finance, doivent prendre conscience et agir.
Mais nous sommes plus de 6 milliards d'être humains.....

Si chacun agit peu, mais vite et efficacement, c'est à dire bien organisé sur des sujets sensibles... la planète a peut-être encore une chance de sauver certaines espèces.
Je n'ai pas vu le film.
Mais ce qui commence a m'énerver sérieusement dans ce genre de reportage, c'est le décalage entre le discours tenu dans le film et les besoins réels d'informations de la population.
Depuis des mois, il n'y a pas un jour où les médias nous "bassinent" avec de l'écologie. Tout le monde y va de son petit mot. (c'est pas çà qui m'énerve)
Le citoyen "normal" a pris conscience du problème (pas forcément dans la globalité), mais il a compris l"essentiel du message.
Par contre aucune solution VRAIE n'est apportée par les autorités concernées..
Par contre il ne comprend pas que, la solution proposée par les professionnels de l'environnement il y a quelques mois, soit rejetée aujourd'hui, par les mêmes.. (et souvent avec raison exemple le carburant vert)...
Ca, oui ça m'énerve prodigieusement... Cela fait plus de 20 ans que tous les écolos pros ou non, attendent que la population soit prête... Et quand, enfin, elle l'ait, ils n'ont pas de solution à proposer.. On va discuter... Grenelle de l'environnement, réunions à gauche, coloques à droite....on continue de discuter...

Cela créé un véritable immobilisme général alors que les solutions devraient être prêts depuis des années.
Les risques majeurs du manque d'actions, d'engagement pour des projets valables sont l'incompréhension, l'attentisme, la désillusion qui risque de déboucher sur du fatalisme. Déjà que pour faire bouger un français, il faut une grue (non pas l'animal, celle des chantiers).
Et là, on aura laissé passer une chance peut-être unique pour le bien tous.
Le vrai défi, il est immense et il est double.
C'est de garantir le bon niveau de vie des pays riches et d'aider les pays pauvres à se développer (en espérant qu'un jour, ils aient le même que nous). Premier point.
Et faire en sorte que ce niveau (le plus haut possible pour tous) le soit dans le respect de toute la biodiversité de la planète. Deuxième point
Aujourd'hui personne n'a de solution permettant d'atteindre ces deux points.
Il y a une donnée qui manque à tous les protagonistes... Quel prix sommes nous prêts à payer... Tant en argent, quand diminution de richesse, de niveau de vie... Voiture, énergie, mais aussi consommation alimentaire, produit de haute techologie, parfois meubles.....
Combien chacun de nous est vraiment prêt à sacrifier ???