Afin de ne pas polluer les threads précédents avec nos suggestions et le démarquer des projets de création ex-nihilo, j'ouvre ce post afin d'exprimer nos visions sur les futurs chantiers de Doué.
Vous pouvez présenter des masterplans complets ou simplement quelques idées. Des images/plans sont les bienvenues afin d'appuyer les explications et ne pas les rendre trop lourdes.
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Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
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- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Très bonne idée ! Je commence avec une zone consacrée à la faune himalayenne qui se situerait derrière la volière européenne. Cette zone serait creusée dans le falun à l'image de la grande volière ce qui permet d'avoir du relief.
On y accède par un tunnel qui débouche sur une allée en courbe vers la gauche (du même type que celle de la vallée des rhinos qui sépare les 2 enclos), avec des murs de falun plus haut.
Du côté gauche une falaise en pente (surface au sol 2000 m2) pour les panthères des neiges, suivi d'un enclos plus petit (800m2) pour des manuls ; du côté droit un enclos du même type pour les ours à collier (4000 m2), on pourrait y faire une cohabitation avec une espèce de singe... Les 3 enclos seraient végétalisés mais en gardant la roche apparente avec une cascade qui commence chez les ours (avec un bassin pour se baigner) pour finir du côté des panthères. Cela reconstitue un canyon pour se donner une idée.
Après nous passons sous une arche toujours creusée dans le falun pour accéder à la volière (6000m2). Une allée au milieu de la végétation avec des roches éparpillées, nous arrivons sur une plate-forme en face donnant sur en enclos (4000m2) reconstituant une falaise escarpée, lieu de cohabitation de takin du sichuan et bharal du sichuan. Des végétaux sont plantés sur des pics non accessibles par les ongulés. Un point d'eau est prévu.
Du côté gauche des fenêtres taillées dans un mur de roche ( même esprit que celles du tunnel de l'enclos actuel des pandas roux), offrant différents points de visions sur les pandas roux et les éphalodes à crête (1000m2). Différents arbustes sont plantés, les pandas pourront y grimper.
Cette volière est également le lieu de vie des osieaux suivants :
sarcelle élégante, tragopan de temminck, hoki blanc du tibet, lophophore resplendissant, faisan de hume, pie bleue, torquéole de gingi, vautour de l'himalya.
Sur la gauche après l'enclos des pandas, un tunnel permet de revenir en arrière, de longer les enclos des manuls et des panthères, offrants des nouveaux points d'observations vue d' en haut.
Voilà mon idée pour cette zone, j'ai des doutes sur la cohabitation des différents faisans.
On y accède par un tunnel qui débouche sur une allée en courbe vers la gauche (du même type que celle de la vallée des rhinos qui sépare les 2 enclos), avec des murs de falun plus haut.
Du côté gauche une falaise en pente (surface au sol 2000 m2) pour les panthères des neiges, suivi d'un enclos plus petit (800m2) pour des manuls ; du côté droit un enclos du même type pour les ours à collier (4000 m2), on pourrait y faire une cohabitation avec une espèce de singe... Les 3 enclos seraient végétalisés mais en gardant la roche apparente avec une cascade qui commence chez les ours (avec un bassin pour se baigner) pour finir du côté des panthères. Cela reconstitue un canyon pour se donner une idée.
Après nous passons sous une arche toujours creusée dans le falun pour accéder à la volière (6000m2). Une allée au milieu de la végétation avec des roches éparpillées, nous arrivons sur une plate-forme en face donnant sur en enclos (4000m2) reconstituant une falaise escarpée, lieu de cohabitation de takin du sichuan et bharal du sichuan. Des végétaux sont plantés sur des pics non accessibles par les ongulés. Un point d'eau est prévu.
Du côté gauche des fenêtres taillées dans un mur de roche ( même esprit que celles du tunnel de l'enclos actuel des pandas roux), offrant différents points de visions sur les pandas roux et les éphalodes à crête (1000m2). Différents arbustes sont plantés, les pandas pourront y grimper.
Cette volière est également le lieu de vie des osieaux suivants :
sarcelle élégante, tragopan de temminck, hoki blanc du tibet, lophophore resplendissant, faisan de hume, pie bleue, torquéole de gingi, vautour de l'himalya.
Sur la gauche après l'enclos des pandas, un tunnel permet de revenir en arrière, de longer les enclos des manuls et des panthères, offrants des nouveaux points d'observations vue d' en haut.
Voilà mon idée pour cette zone, j'ai des doutes sur la cohabitation des différents faisans.
- david
- Messages: 633
- Enregistré le: Mercredi 03 Août 2005 16:19
- Localisation: TOURS
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
L'idée de ce projet est encore une fois de faire des zones plus cohérentes en terme de répartition. Bien sûr quelques entorses peuvent être acceptées mais cette contrainte n'en est pas forcément une, les zones choisies étant bien assez riches et passionnantes en terme de faune.
Voici en premier lieu un plan général comprenant les différentes zones envisagées :

Jaune : Sahel nigerien
Vert foncé : Forêt de l'Ituri au Congo
Bleu : Parc d'Ujong Kulon sur Java
Orange : Plateau de Laïkipia au Kenya
Beige : Le massif du Simien en Ethiopie
Gris : Montagne de l'Hindu Kush au Pakistan
Rouge : Baie d'Antongil sur la côte est de Madagascar
Bordeaux : La forêt de Taï en Côte d'Ivoire
J'ai volontairement laissé de coté la zone sud-américaine car je n'ai pas encore d'idée très précise de ce qui pourrait y être fait et il me semble que ce n'est pas une priorité à court terme.
Avant de parler des nouvelles carrières envisagées, voici quelques modifications mineures d'espèces dans les carrières existantes.
Niger :
Suite au départ des zèbres, les girafes cohabiteraient ici avec des oryx algazelles ou des addaxs, un couple d'autruche à cou rouge et un groupe de gazelles dama. Tout le propos de cette carrière est de présenter la grande faune sahelienne aujourd'hui presque éteinte. En plus d'un troisième point de vue surplombant la carrière des girafes, quelques petites espèces africaines pourraient investir l'étage supérieur.
A la place des loups à crinière et cobayes, on y observerait dans une petite fosse naturelle des porc-épic à crête, des tortues sillonnées et une famille active de mangoustes rayées. En creusant, quelques monticules de terre pourraient rester et évoquer les termitières dans lesquels ces animaux aiment creuser leur terrier.

Le sanctuaire des okapis :
Le nocturama est désormais occupé par des roussettes paillées et des roussettes d'Egypte. L'idéal serait de pouvoir donner accès à l'ensemble de la volière aux chiroptères. Les enclos des okapis sont désormais complètement fermés. Ce changement permet de présenter dans le plus grand des enclos le couple de céphalophes du Natal tandis que l'autre a accueilli un couple de petits céphalophes bleus en provenance d'Asson.
En plus des antilopes, des okapis et des cercopithèques de Hamlyn, les oiseaux présentés seraient les suivants :
Héron goliath
Tantale ibis
Jabiru d'Afrique
Ombrette
Canard à bosse
Anserelle d'Afrique
Sarcelle hottentote
Paon du Congo
Pigeon olive d'Afrique
Tourterelle du Sénégal
Colombar waliaa
Perroquet de Meyer ou Gris du Gabon
Coucal à sourcils blancs
Touraco de Lady Ross
Touraco géant
Touraco de Hartlaub
Calao à joues argentées
Rollier à ventre bleu
Donc finalement assez peu de changements hormis l'arrivée d'un couple de touracos géants.
Le vivarium vieillissant a été totalement refondu. Plus lumineux, il présente un seul grand terrarium ouvert. Dans le bassin des pelomedusa subrufa cohabitent avec un couple d'impressionnants faux-gavials d'Afrique qui sont en danger critique d'extinction. Sur le coté, deux plus petits terrariums accueillent des Kinixys erosa (espèce de tortue des sous-bois menacée) et des pythons royaux issus de saisies.
La Vallée des rhinocéros :
Là encore, pas de modifications sensibles dans l'enclos central des rhinocéros. Suite au départ des gazelles damas et des oiseaux éjointés (ibis sacrées, oie armée), un autre couple d'autruches à cou rouge est venue occuper l'espace en plus des petites gazelles dorcas. Une petite famille de phacochère et des pintades casquées ajoutent de l'animation et constituent un réel enrichissement pour les rhinocéros noirs orientaux. Les suidés, plus brouteurs que fouisseurs ne devraient à priori pas trop défoncer le sol auquel cas ils seraient enlevés.
Les modifications dans cette zone ont plus lieu au niveau des enclos des carnivores. Les enclos actuels des guépards sont rassemblés en un seul bloc. Surtout le remblais de terre qui sépare rhinocéros et guépards est repoussé le long de la clôture longeant le canyon des léopards. Désormais les guépards bénéficient d'un enclos tout en longueur totalement ouvert sur la vallée des rhinocéros ce qui ne manque pas d'occuper les carnivores, couchés sur des buttes herbeuses et scrutant les gazelles.
Quelques années plus tard, on pourrait envisager un enclos comparable bien qu'un peu plus végétalisé afin d'accueillir une grande meute de lycaons. L'enclos se trouverait au niveau des nouveaux terrains acquis par le Bioparc.

La Grande volière andine :
Pas de modifications sensibles dans l'aménagement de la carrière. Par contre les espèces en provenance des zones boisées ont été enlevées et la collection recentrée autour des zones sèches de la Cordillère andine et des plateaux boliviens avec quelques entorses (ara hyacinthe notamment). L’affaiblissement du nombre d'espèces permet d'augmenter les effectifs des colonies. La liste des espèces est la suivante :
Tatou velu
Vigogne
Tinamou élégant
Manchot de Humboldt
Pélican thage
Cigogne maguari
Ibis de Ridgway
Ibis à face noire
Flamant du Chili
Cygne à cou noir
Brassemer cendré
Ouette à tête grise
Canard de Chiloé
Sarcelle tachetée
Canard à lunettes
Sarcelle versicolore
Sarcelle à bec jaune
Erismature d'Argentine
Souchet d'Argentine
Nette pepospeca
Vautour aura
Vautour pape
Condor des Andes
Echasse d'Amérique
Vanneau du Chili
Goéland modeste
Sterne inca
Colombe à bec jaune
Pigeon picazuro
Amazone tucuman
Ara militaire de Bolivie
Ara hyacinthe
Ara de Lafresnaye
Conure mitrée
Grande conure de Patagonie
Voici en premier lieu un plan général comprenant les différentes zones envisagées :

Jaune : Sahel nigerien
Vert foncé : Forêt de l'Ituri au Congo
Bleu : Parc d'Ujong Kulon sur Java
Orange : Plateau de Laïkipia au Kenya
Beige : Le massif du Simien en Ethiopie
Gris : Montagne de l'Hindu Kush au Pakistan
Rouge : Baie d'Antongil sur la côte est de Madagascar
Bordeaux : La forêt de Taï en Côte d'Ivoire
J'ai volontairement laissé de coté la zone sud-américaine car je n'ai pas encore d'idée très précise de ce qui pourrait y être fait et il me semble que ce n'est pas une priorité à court terme.
Avant de parler des nouvelles carrières envisagées, voici quelques modifications mineures d'espèces dans les carrières existantes.
Niger :
Suite au départ des zèbres, les girafes cohabiteraient ici avec des oryx algazelles ou des addaxs, un couple d'autruche à cou rouge et un groupe de gazelles dama. Tout le propos de cette carrière est de présenter la grande faune sahelienne aujourd'hui presque éteinte. En plus d'un troisième point de vue surplombant la carrière des girafes, quelques petites espèces africaines pourraient investir l'étage supérieur.
A la place des loups à crinière et cobayes, on y observerait dans une petite fosse naturelle des porc-épic à crête, des tortues sillonnées et une famille active de mangoustes rayées. En creusant, quelques monticules de terre pourraient rester et évoquer les termitières dans lesquels ces animaux aiment creuser leur terrier.

Le sanctuaire des okapis :
Le nocturama est désormais occupé par des roussettes paillées et des roussettes d'Egypte. L'idéal serait de pouvoir donner accès à l'ensemble de la volière aux chiroptères. Les enclos des okapis sont désormais complètement fermés. Ce changement permet de présenter dans le plus grand des enclos le couple de céphalophes du Natal tandis que l'autre a accueilli un couple de petits céphalophes bleus en provenance d'Asson.
En plus des antilopes, des okapis et des cercopithèques de Hamlyn, les oiseaux présentés seraient les suivants :
Héron goliath
Tantale ibis
Jabiru d'Afrique
Ombrette
Canard à bosse
Anserelle d'Afrique
Sarcelle hottentote
Paon du Congo
Pigeon olive d'Afrique
Tourterelle du Sénégal
Colombar waliaa
Perroquet de Meyer ou Gris du Gabon
Coucal à sourcils blancs
Touraco de Lady Ross
Touraco géant
Touraco de Hartlaub
Calao à joues argentées
Rollier à ventre bleu
Donc finalement assez peu de changements hormis l'arrivée d'un couple de touracos géants.
Le vivarium vieillissant a été totalement refondu. Plus lumineux, il présente un seul grand terrarium ouvert. Dans le bassin des pelomedusa subrufa cohabitent avec un couple d'impressionnants faux-gavials d'Afrique qui sont en danger critique d'extinction. Sur le coté, deux plus petits terrariums accueillent des Kinixys erosa (espèce de tortue des sous-bois menacée) et des pythons royaux issus de saisies.
La Vallée des rhinocéros :
Là encore, pas de modifications sensibles dans l'enclos central des rhinocéros. Suite au départ des gazelles damas et des oiseaux éjointés (ibis sacrées, oie armée), un autre couple d'autruches à cou rouge est venue occuper l'espace en plus des petites gazelles dorcas. Une petite famille de phacochère et des pintades casquées ajoutent de l'animation et constituent un réel enrichissement pour les rhinocéros noirs orientaux. Les suidés, plus brouteurs que fouisseurs ne devraient à priori pas trop défoncer le sol auquel cas ils seraient enlevés.
Les modifications dans cette zone ont plus lieu au niveau des enclos des carnivores. Les enclos actuels des guépards sont rassemblés en un seul bloc. Surtout le remblais de terre qui sépare rhinocéros et guépards est repoussé le long de la clôture longeant le canyon des léopards. Désormais les guépards bénéficient d'un enclos tout en longueur totalement ouvert sur la vallée des rhinocéros ce qui ne manque pas d'occuper les carnivores, couchés sur des buttes herbeuses et scrutant les gazelles.
Quelques années plus tard, on pourrait envisager un enclos comparable bien qu'un peu plus végétalisé afin d'accueillir une grande meute de lycaons. L'enclos se trouverait au niveau des nouveaux terrains acquis par le Bioparc.

La Grande volière andine :
Pas de modifications sensibles dans l'aménagement de la carrière. Par contre les espèces en provenance des zones boisées ont été enlevées et la collection recentrée autour des zones sèches de la Cordillère andine et des plateaux boliviens avec quelques entorses (ara hyacinthe notamment). L’affaiblissement du nombre d'espèces permet d'augmenter les effectifs des colonies. La liste des espèces est la suivante :
Tatou velu
Vigogne
Tinamou élégant
Manchot de Humboldt
Pélican thage
Cigogne maguari
Ibis de Ridgway
Ibis à face noire
Flamant du Chili
Cygne à cou noir
Brassemer cendré
Ouette à tête grise
Canard de Chiloé
Sarcelle tachetée
Canard à lunettes
Sarcelle versicolore
Sarcelle à bec jaune
Erismature d'Argentine
Souchet d'Argentine
Nette pepospeca
Vautour aura
Vautour pape
Condor des Andes
Echasse d'Amérique
Vanneau du Chili
Goéland modeste
Sterne inca
Colombe à bec jaune
Pigeon picazuro
Amazone tucuman
Ara militaire de Bolivie
Ara hyacinthe
Ara de Lafresnaye
Conure mitrée
Grande conure de Patagonie
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Passons désormais aux projets de refonte plus importants et aux nouvelles carrières envisagées.
Simien
Cette carrière est née de la volonté du parc de présenter ensemble plusieurs espèces pour lesquelles il est fortement investi. Le Bioparc s'investit en effet dans les relachers de vautours fauves en Bulgarie et en France et dans la réintroduction de l'ibis chauve en Andalousie. Bien que n'étant pas thématisée à propos de l'Europe, la volière permet de présenter plusieurs espèces de vautours européens dans une installation leur permettant de voler. Une face entière, donnant sur les champs environnants laisse entrer le vent permettant ainsi à ces grands oiseaux d'exprimer un vol proche des longues séances où ils planent dans la nature.
Toujours investi dans la conservation, le Bioparc s'engage aussi pour les espèces de vautours africains gravement menacés de disparition suite à l'utilisation de produits vétérinaires toxiques et à l'empoisonnement.
Alors qu'ibis et vautours nichent sur les corniches abruptes de la volière, un grand enclos central présente une falaise rocheuse et quelques prairies où vivent une famille de géladas et des bouquetins de Nubie (classés en Danger). Le plan d'eau qui permet de les séparer des visiteurs accueillent des oiseaux comme l'oie à ailes bleues, la cigogne d'Abdim, l'ibis hagedash, le tadorne ferrugineux, le canard noirâtre et surtout la grande et élégante grue caronculée.
Les visiteurs qui entrent sur le coté gauche de l'installation ont d'abord une vue au niveau du sol avant de profiter de deux promontoires taillés dans le falun. A droite de ces promontoires, une famille de damans des rochers attendrit les visiteurs lorsqu'ils les voient chahuter au milieu du pierrier. Enfin la visite s'achève avec un grand cirque rocheux dans lequel de nombreux promontoires permettent aux rapaces de nicher. La fameuse curée des vautours à laquelle peuvent assister les visiteurs depuis un amphithéâtre taillé dans la roche permet de voir comment se succèdent les vautours autour des carcasses :
- Les vautours africains à dos blancs et de Rüppell mangent la viande
- Les percnoptères et vautours à capuchon suivent et nettoient la carcasse en mangeant notamment les tendons
- Un couple de gypaètes, les fameux casseurs d'os clôturent ce spectacle de la nature.
Le cirque rocheux est aussi habité par une dernière grande espèce d'oiseau relogée au sein du parc : le bucorve d'Abysinnie.


Vue en coupe
Simien
Cette carrière est née de la volonté du parc de présenter ensemble plusieurs espèces pour lesquelles il est fortement investi. Le Bioparc s'investit en effet dans les relachers de vautours fauves en Bulgarie et en France et dans la réintroduction de l'ibis chauve en Andalousie. Bien que n'étant pas thématisée à propos de l'Europe, la volière permet de présenter plusieurs espèces de vautours européens dans une installation leur permettant de voler. Une face entière, donnant sur les champs environnants laisse entrer le vent permettant ainsi à ces grands oiseaux d'exprimer un vol proche des longues séances où ils planent dans la nature.
Toujours investi dans la conservation, le Bioparc s'engage aussi pour les espèces de vautours africains gravement menacés de disparition suite à l'utilisation de produits vétérinaires toxiques et à l'empoisonnement.
Alors qu'ibis et vautours nichent sur les corniches abruptes de la volière, un grand enclos central présente une falaise rocheuse et quelques prairies où vivent une famille de géladas et des bouquetins de Nubie (classés en Danger). Le plan d'eau qui permet de les séparer des visiteurs accueillent des oiseaux comme l'oie à ailes bleues, la cigogne d'Abdim, l'ibis hagedash, le tadorne ferrugineux, le canard noirâtre et surtout la grande et élégante grue caronculée.
Les visiteurs qui entrent sur le coté gauche de l'installation ont d'abord une vue au niveau du sol avant de profiter de deux promontoires taillés dans le falun. A droite de ces promontoires, une famille de damans des rochers attendrit les visiteurs lorsqu'ils les voient chahuter au milieu du pierrier. Enfin la visite s'achève avec un grand cirque rocheux dans lequel de nombreux promontoires permettent aux rapaces de nicher. La fameuse curée des vautours à laquelle peuvent assister les visiteurs depuis un amphithéâtre taillé dans la roche permet de voir comment se succèdent les vautours autour des carcasses :
- Les vautours africains à dos blancs et de Rüppell mangent la viande
- Les percnoptères et vautours à capuchon suivent et nettoient la carcasse en mangeant notamment les tendons
- Un couple de gypaètes, les fameux casseurs d'os clôturent ce spectacle de la nature.
Le cirque rocheux est aussi habité par une dernière grande espèce d'oiseau relogée au sein du parc : le bucorve d'Abysinnie.


Vue en coupe
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Antongil
La volière européenne ayant vu ses pensionnaires les plus emblématiques, ibis chauves et percnoptères, partir pour la nouveauté éthiopienne, il a été choisi de transformer la plus ancienne et petite des volières en une carrière malgache afin de profiter de la végétation tropicale (bananiers notamment) déjà en place.
J'ai choisi de présenter cette zone car le Bioparc soutient des actions de conservation dans les forêts de la baie d'Antongil mais à vrai dire, on pourrait facilement présenter d'autres régions de l'île Rouge, selon les espèces de lémuriens que l'on souhaite présenter.
Ici, après plantation de quelques bosquets de bambous dans les zones les plus ouvertes et la mise en place de lianes comme dans le sanctuaire, on pourrait essayer de lâcher en contact avec les visiteurs une famille de varis à ceinture blanche cohabitant avec des lémurs albifront et des petits hapalémurs du Lac Alaotra. Ces derniers "remplacent" les hapalemur occidentalis, peut être trop difficiles à obtenir (4 zoos en Europe dont Vincennes).
Pour les oiseaux, Cette volière pourrait accueillir les bec-ouverts d'Afrique et des ombrettes en surplus. C'est aussi l'occasion de démarrer l'élevage de quelques espèces d'oiseaux endémiques et menacées comme l'ibis huppé de Madagascar et le canard de Meller. Un couple de grands vasas, des dendrocygnes veufs et des talèves sultanes permettraient de compléter efficacement cet espace de contact.
Les hippopotames de la forêt de Taï
Afin de laisser de la place au vaste projet indonésien du Bioparc, il a été choisit de transférer les hippopotames nains un peu plus loin dans l'étage supérieur. Quoiqu'il en soit, ce projet peut parfaitement se réaliser à l'emplacement de l'enclos actuel des hippos si le projet indonésien ne demande pas toute cette place.
L'idée est d'utiliser au maximum les zones humides déjà présentes et le couvert forestier dense. Les cercopithèques dianes de Roloway disposent désormais du bâtiment des varis roux car leur bâtiment doit être détruit pour faire place au cheminement des visiteurs. S'ils bénéficient de leur ancienne île très boisée, ils ont aussi accès à celle des varis roux. cette configuration permet soit d'héberger un grand groupe ou bien deux couples séparés. Ils cohabitent dans l'un d'entre eux avec un hippopotame nain. L'autre individu vit dans un enclos ouvert et forestier où il se prélasse dans un marigot en compagnie des oies armées de Gambie.

Dans l'hypothèse où le transfert des hippos n'est pas programmé, il suffirait de mettre les oies avec les hippopotames dans l'enclos avec bassin en aquavision tandis que l'ex-enclos des grues serait couvert d'un filet pour présenter hippopotames nains et cercopithèques ensemble dans un décor forestier.
La volière européenne ayant vu ses pensionnaires les plus emblématiques, ibis chauves et percnoptères, partir pour la nouveauté éthiopienne, il a été choisi de transformer la plus ancienne et petite des volières en une carrière malgache afin de profiter de la végétation tropicale (bananiers notamment) déjà en place.
J'ai choisi de présenter cette zone car le Bioparc soutient des actions de conservation dans les forêts de la baie d'Antongil mais à vrai dire, on pourrait facilement présenter d'autres régions de l'île Rouge, selon les espèces de lémuriens que l'on souhaite présenter.
Ici, après plantation de quelques bosquets de bambous dans les zones les plus ouvertes et la mise en place de lianes comme dans le sanctuaire, on pourrait essayer de lâcher en contact avec les visiteurs une famille de varis à ceinture blanche cohabitant avec des lémurs albifront et des petits hapalémurs du Lac Alaotra. Ces derniers "remplacent" les hapalemur occidentalis, peut être trop difficiles à obtenir (4 zoos en Europe dont Vincennes).
Pour les oiseaux, Cette volière pourrait accueillir les bec-ouverts d'Afrique et des ombrettes en surplus. C'est aussi l'occasion de démarrer l'élevage de quelques espèces d'oiseaux endémiques et menacées comme l'ibis huppé de Madagascar et le canard de Meller. Un couple de grands vasas, des dendrocygnes veufs et des talèves sultanes permettraient de compléter efficacement cet espace de contact.
Les hippopotames de la forêt de Taï
Afin de laisser de la place au vaste projet indonésien du Bioparc, il a été choisit de transférer les hippopotames nains un peu plus loin dans l'étage supérieur. Quoiqu'il en soit, ce projet peut parfaitement se réaliser à l'emplacement de l'enclos actuel des hippos si le projet indonésien ne demande pas toute cette place.
L'idée est d'utiliser au maximum les zones humides déjà présentes et le couvert forestier dense. Les cercopithèques dianes de Roloway disposent désormais du bâtiment des varis roux car leur bâtiment doit être détruit pour faire place au cheminement des visiteurs. S'ils bénéficient de leur ancienne île très boisée, ils ont aussi accès à celle des varis roux. cette configuration permet soit d'héberger un grand groupe ou bien deux couples séparés. Ils cohabitent dans l'un d'entre eux avec un hippopotame nain. L'autre individu vit dans un enclos ouvert et forestier où il se prélasse dans un marigot en compagnie des oies armées de Gambie.

Dans l'hypothèse où le transfert des hippos n'est pas programmé, il suffirait de mettre les oies avec les hippopotames dans l'enclos avec bassin en aquavision tandis que l'ex-enclos des grues serait couvert d'un filet pour présenter hippopotames nains et cercopithèques ensemble dans un décor forestier.
- Therabu
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- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Il manque les loups d'Abyssinie
Non, vraiment la volière éthiopienne est une idée brillante. Je me demande quand même si les vautours, bien que charognards, ne risquent pas de causer un peu de stress aux singes et aux bouquetins. Mais dans le cadre des carrières de Doué, ça serait remarquable.

Non, vraiment la volière éthiopienne est une idée brillante. Je me demande quand même si les vautours, bien que charognards, ne risquent pas de causer un peu de stress aux singes et aux bouquetins. Mais dans le cadre des carrières de Doué, ça serait remarquable.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
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- Localisation: gironde
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Hindu Kush
Symétrique à la Grande volière sud-américaine, une nouvelle carrière a été creusée dans le falun de Doué afin de reloger les vautours fauves, moines et les panthères des neiges.

L'accès à cette carrière se ferait depuis un nouveau passage creusé à l’extrémité de l'enclos des vigognes dans la grande volière sud-américaine. L'arrivée dans cette grande carrière ouverte est de suite grandiose. Une avancée en forme de promontoire de falun surplombe littéralement le visiteur. Avec de la chance, les visiteurs auront un point de vue spectaculaire sur un markhor se reposant tout en haut de la corniche. Les caprins bénéficient d'un enclos de 1500m² environ le long d'une falaise très pentue et profonde afin de permettre aux visiteurs d'admirer leurs talents de grimpeurs. Ils sont séparés par de profonds fossés secs afin de prévenir les escapades de ces fuyards hors-pair. Les deux enclos ont été taillés dans la roche ou des formations spectaculaires ont pu être crées comme des arches. Au point le plus bas de l'enclos une petite pièce d'eau permet aux animaux de s'abreuver. Ce bassin est alimenté par une imposante chute d'eau. La cascade se déverse de l'autre coté de la carrière dans un vallon profond, creusant un canyon qui sépare les markhors de leurs prédateurs.
Pour traverser le torrent de montagne, deux solutions s'offrent aux visiteurs. Un large pont de pierre assure une traversée tranquille et spectaculaire le long de la chute d'eau au plus grand nombre. Les petits et grands téméraires pourront tenter de traverser sur un pont suspendu d'aventurier. Les deux débouchent de toute manière sur un observatoire couvert donnant sur la corniche des panthères des neiges. A la manière de Zürich, ce flanc rocheux de la carrière est un des endroits favoris des panthères. De là elles peuvent surveiller les évolutions de leurs proies en contrebas comme elle le ferait en milieu naturel. Un immense fossé sec très profond doublé de retours assure une observation sans barrière en toute sécurité. L'enclos comprend aussi un grand pierrier naturel au milieu de l'enclos puis une zone plus végétalisée avec des rhododendrons et quelques pins. Cette partie peut être observée depuis une grotte. Le point de vision vitré offre cette fois-çi un face à face avec le fantôme de la montagne.
La grotte est aussi un endroit privilégié pour observer la petite colonie de vautours fauves et moines infirmes nicher le long de la falaise. En contrebas, une petite plaine et un éboulis en dessous duquel disparaît le torrent est le lieu de vie d'une petite famille de marmottes. Peu farouches, elles viennent quémander de la nourriture aux soigneurs lors de nourrissages publics favorisant le contact.
La sortie s'effectue par l'actuelle volière européenne, devenue malgache si vous avez bien suivi le projet. La carrière étant située le long de la zone technique principale du parc, c'est tout naturellement que les bâtiments techniques s'alignent sur la face nord-est.
Symétrique à la Grande volière sud-américaine, une nouvelle carrière a été creusée dans le falun de Doué afin de reloger les vautours fauves, moines et les panthères des neiges.

L'accès à cette carrière se ferait depuis un nouveau passage creusé à l’extrémité de l'enclos des vigognes dans la grande volière sud-américaine. L'arrivée dans cette grande carrière ouverte est de suite grandiose. Une avancée en forme de promontoire de falun surplombe littéralement le visiteur. Avec de la chance, les visiteurs auront un point de vue spectaculaire sur un markhor se reposant tout en haut de la corniche. Les caprins bénéficient d'un enclos de 1500m² environ le long d'une falaise très pentue et profonde afin de permettre aux visiteurs d'admirer leurs talents de grimpeurs. Ils sont séparés par de profonds fossés secs afin de prévenir les escapades de ces fuyards hors-pair. Les deux enclos ont été taillés dans la roche ou des formations spectaculaires ont pu être crées comme des arches. Au point le plus bas de l'enclos une petite pièce d'eau permet aux animaux de s'abreuver. Ce bassin est alimenté par une imposante chute d'eau. La cascade se déverse de l'autre coté de la carrière dans un vallon profond, creusant un canyon qui sépare les markhors de leurs prédateurs.
Pour traverser le torrent de montagne, deux solutions s'offrent aux visiteurs. Un large pont de pierre assure une traversée tranquille et spectaculaire le long de la chute d'eau au plus grand nombre. Les petits et grands téméraires pourront tenter de traverser sur un pont suspendu d'aventurier. Les deux débouchent de toute manière sur un observatoire couvert donnant sur la corniche des panthères des neiges. A la manière de Zürich, ce flanc rocheux de la carrière est un des endroits favoris des panthères. De là elles peuvent surveiller les évolutions de leurs proies en contrebas comme elle le ferait en milieu naturel. Un immense fossé sec très profond doublé de retours assure une observation sans barrière en toute sécurité. L'enclos comprend aussi un grand pierrier naturel au milieu de l'enclos puis une zone plus végétalisée avec des rhododendrons et quelques pins. Cette partie peut être observée depuis une grotte. Le point de vision vitré offre cette fois-çi un face à face avec le fantôme de la montagne.
La grotte est aussi un endroit privilégié pour observer la petite colonie de vautours fauves et moines infirmes nicher le long de la falaise. En contrebas, une petite plaine et un éboulis en dessous duquel disparaît le torrent est le lieu de vie d'une petite famille de marmottes. Peu farouches, elles viennent quémander de la nourriture aux soigneurs lors de nourrissages publics favorisant le contact.
La sortie s'effectue par l'actuelle volière européenne, devenue malgache si vous avez bien suivi le projet. La carrière étant située le long de la zone technique principale du parc, c'est tout naturellement que les bâtiments techniques s'alignent sur la face nord-est.
- Therabu
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Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Pour reprendre l'idée de David sur la volière himalayenne, elle me plait bien dans l'absolu mais je ne suis pas sûr que ça soit très pertinent d'avoir deux espèces d'ours à Doué.
Pareil, je ferai en sorte de ne pas avoir la même espèce d'ongulé que Beauval, donc pas les takins mais plutôt les markhors.
Les idées de Therabu sont très pointues, je crois deviner que tu y as passé du temps !
Comme je disais, la carrière de Simien me plait beaucoup.
Mais du coup, la carrière pakistanaise, qui me plait beaucoup aussi, risque d'apparaitre un peu redondante, non ? Deux carrières à vautours, je ne sais pas si c'est très pertinent.
Celle himalayenne colle plus avec les programmes de conservation de Doué et les espèces déjà présentes. Les onces face aux markhors, ces derniers dans une immense falaise de falun, ça serait exceptionnel. C'est là que je mettrai une colonie de vautours volants pour la curée, pour ma part. Les marmottes sont un peu de trop, je trouve, ça fait juste colline aux marmottes pour le public.
Pour Antongil, rien à redire à part éventuellement les espèces : ce sont plutôt les varis roux dans cette région, et les lémurs à front blanc ne sont pas intéressants en captivité. Il faudrait peut être élargir plus simplement à "côte est" et y présenter des lémurs à ventre roux et des grands hapalémurs.
Juste la zone des hippos nains est celle dont je vois le moins la pertinence, j'avouerai. Les mettre en partie à la place des lions est un peu étrange, je trouve.
Quoi qu'il en soit, vivement la fin de tes idées !
Pareil, je ferai en sorte de ne pas avoir la même espèce d'ongulé que Beauval, donc pas les takins mais plutôt les markhors.
Les idées de Therabu sont très pointues, je crois deviner que tu y as passé du temps !
Comme je disais, la carrière de Simien me plait beaucoup.
Mais du coup, la carrière pakistanaise, qui me plait beaucoup aussi, risque d'apparaitre un peu redondante, non ? Deux carrières à vautours, je ne sais pas si c'est très pertinent.
Celle himalayenne colle plus avec les programmes de conservation de Doué et les espèces déjà présentes. Les onces face aux markhors, ces derniers dans une immense falaise de falun, ça serait exceptionnel. C'est là que je mettrai une colonie de vautours volants pour la curée, pour ma part. Les marmottes sont un peu de trop, je trouve, ça fait juste colline aux marmottes pour le public.
Pour Antongil, rien à redire à part éventuellement les espèces : ce sont plutôt les varis roux dans cette région, et les lémurs à front blanc ne sont pas intéressants en captivité. Il faudrait peut être élargir plus simplement à "côte est" et y présenter des lémurs à ventre roux et des grands hapalémurs.
Juste la zone des hippos nains est celle dont je vois le moins la pertinence, j'avouerai. Les mettre en partie à la place des lions est un peu étrange, je trouve.
Quoi qu'il en soit, vivement la fin de tes idées !

Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
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Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Très bon boulot Therabu !
Cependant je rejoins Raphaël sur le doublons des 2 carrières éthiopienne et pakistanaise. Selon moi vaut mieux garder la dernière avec qq oiseaux en plus... Pour les hippos je vois pas trop l'intérêt non plus de les transférer alors qu'ils ont un bel enclos assez couvert par la végétation.
J'attends aussi la suite, la partie consacrée à Java !
Cependant je rejoins Raphaël sur le doublons des 2 carrières éthiopienne et pakistanaise. Selon moi vaut mieux garder la dernière avec qq oiseaux en plus... Pour les hippos je vois pas trop l'intérêt non plus de les transférer alors qu'ils ont un bel enclos assez couvert par la végétation.
J'attends aussi la suite, la partie consacrée à Java !
- david
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- Localisation: TOURS
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Je finis la présentation de ce masterplan personnel avec le gros morceau : la carrière indonésienne. Nous savons tous que la direction du Bioparc a prévu de creuser une volière asiatique/indonésienne à l'emplacement de l'actuelle fosse aux vautours. Néanmoins, personne ne peut vraiment dire quelle sera l'envergure du chantier, la zone précise visée et donc les espèces présentées.
La faune indonésienne est selon moi bien trop vaste et variée pour être mélangée surtout lorsque chaque zone présente autant de diversité. Je suis assez exigeant en terme de cohérence géographique des cohabitations et ce n'est pas pour rien qu'Alfred Wallace a définit la ligne de Wallace partageant faune asiatique et océanienne.
A partir de là, on peut envisager une zone consacrée aux grandes îles de la Sonde (Java, Sumatra et Bornéo) qui paraît bien plus cohérente mais je trouve plus intéressant de se concentrer sur une zone précise. Initialement, il s'agissait du parc de Gunung Leuser situé dans les montagnes du nord de l'île de Sumatra. Mais en suivant l'actualité du Bioparc et surtout les idées vagues émises par la direction, j'ai crû comprendre que Java constituait une zone qu'ils apprécient énormément. C'est pourquoi j'ai envisagé ce projet qui serait assez unique à l'échelle européenne. Un équivalent sur Sumatra assez semblable existe néanmoins dans les cartons. Les espèces de Sumatra seraient peut être plus faciles à obtenir.

C'est donc la forêt côtière et la mangrove du parc national d'Ujong Kulon que j'ai ici choisi de présenter. Le parc est connu pour être le dernier refuge dans le monde des rhinocéros de Java et une des rares poches de vie sauvage sur l'île la plus peuplée de l'archipel. Notre visite commence dans une grande carrière creusée sur les installations précédentes des vautours, lions, grues et primates.

Alors que la végétation est très touffue et haute sur notre gauche, elle est plus basse et éparse sur la droite du sentier. En effet, il s'agit d'une clairière parsemée de bosquets. La végétation doit être protégée des incursions du petit harem de bantengs (1.2 ou 1.3) qui cohabite ici avec des cerfs rusa de Java. Ces deux ongulés menacés constituent des proies essentielles pour les grands prédateurs que sont les tigres et les panthères. Une étable a été construite dans la zone technique du parc pour eux. Si la bâtiment actuel des oiseaux du sanctuaire des okapis ne dispose pas de la place nécessaire, il est envisageable d'ajouter un étage à la construction actuelle pour certains des oiseaux de la volière.
La clairière se termine dans un grand plan d'eau occupé en son milieu par une grande île boisée. C'est le territoire du couple de rares gibbons cendrés de Java que le Bioparc a réussi à obtenir. Le calme du plan d'eau permet de faire pousser de nombreuses plantes aquatiques (dont de nombreux spécimens seraient issus d'un trafiquant notoire installé dans la région bordelaise) sur les rives occupées par des pélicans à bec tacheté, des dendrocygnes de Java et le menacé canard à ailes blanches qui profite des roseaux et autres plantes aquatiques pour assurer sa tranquillité.
En longeant cette double installation et en observant peut être quelques autres espèces libres dans la volière, le visiteur arrive à un des angles. Sur sa gauche un sentier permet d'accéder au canyon des léopard mais c'est sur sa droite que continue le sens de la visite. Il pénètre dans un tunnel creusé dans un piton rocheux. Camouflé par le relief, c'est là que se situe la bâtiment des primates de la zone (non dessiné sur le plan de la volière). Nous en reparlerons en temps voulu car pour l'instant nous pénétrons dans un court tunnel. Il nous permet d'observer depuis l'arrière une cavité rocheuse dont l'entrée est en partie obstruée par une cascade qui fait augmenter l'hygrométrie ambiante. Cette cavité chauffée, sombre et humide sert de leiu de repos dans la journée à la colonie de roussettes géantes qui profite le soir venu de l'ensemble du volume et offre aux derniers visiteurs un spectacle inédit.
La sortie de la volière donne sur une seconde cascade qui provient directement du bassin situé à l'étage supérieur. Le ruisseau qui en découle échoue dans le plan d'eau principal. Un sentier secondaire permet de traverser à gué. Le sentier principal passe lui par un espace large où se situe un observatoire et des bancs permettant d'observer tranquillement les habitants de la volière et notamment la clairière des bantengs.
Le fond de la volière réutilise la végétation existante de la clairière des vautours. Des racines factices de palétuviers installées à proximité du cours d'eau participent à l'évocation d'une mangrove. L'occasion de citer les espèces vivant en liberté dans la carrière javanaise :
Roussette géante
Macaque crabier
Muntjack rouge
Cormoran-pie
Pélican à bec tacheté
Crabier de Java
Bihoreau cannelle
Marabout chevelu
Tantale blanc
Ibis à tête noire
Dendrocygne de Java
Canard à ailes blanches
Paon vert de Java
Coq de Java
Argus géant
Colombine turvert
Carpophage bicolore
Ptilope turgis
Loriquet de Forsten
Perruche à moustaches
Calao rhinocéros de Java
Irène vierge
Mainate religieux
Comme vous pouvez le voir, la plupart des grandes espèces proviennent des mangroves côtières tandis que d'autres évoluent plutôt en forêt tropicale. Les plus petites espèces nécessiteraient une maille de filet trop petite et donc trop couteuse pour être envisagée. L'agressivité des macaques pourrait conduire à retirer les mâles ou même tous les individus. Enfin un petit enclos pourrait être envisagé sur l'un des cotés de la carrière pour des chevrotains malais. Le nombre de loriquets et de perruches devrait bien évidemment aussi être limité pour ne pas endommager trop gravement la végétation.
Le fond de la carrière des vautours a été creusé d'un couloir. A la manière du tunnel percé d'ouverture que l'on trouve chez les pandas roux, ce sentier permet d'observer le bas d'une seconde carrière. En effet l'enclos des tigres de Sumatra a été remanié en une sorte de canyon. Le haut de l'enclos serait gardé intact et plongerait progressivement vers le niveau inférieur. Un dernier passage dans la carrière javanaise permet d'avoir un autre angle sur la partie mangrove où nichent la plupart des grands échassiers. Un tunnel remonte progressivement au niveau supérieur près de l'actuel bassin des hippopotames.
Sur notre droite un rassemblement entre les îles des siamangs et gibbon à favoris roux a permis de proposer une grande île avec plusieurs grands arbres. Les langurs de Java animent ce territoire. Les contours de l'île sont doublés d'une barrière car deux espèces supplémentaires cohabitent ici. De discrets binturong évoluent dans les frondaisons tandis qu'une famille de loutres cendrées a fait son retour au Bioparc. Ces trois espèces disposent chacune de leur loges dans le bâtiment des primates qui accueille également les gibbons cendrés et la petite famille de macaques crabiers.
Le visiteur est amené à se diriger vers un cul de-sac. Comme évoqué précédemment, l'enclos des tigres a été refait pour ajouter du relief et rendre l'environnement des félins plus sauvage. Le vieux mirador est toujours en fonction et permet d'observer d'une part les félins du dessus et un second point de vue sur les langurs de Java d'autre part. Le départ des hippopotames pygmées a été provoqué par la volonté d'étendre l'espace alloué aux tigres. Un grand enclos sous le couvert des arbres est venu s'ajouter au précédent. Le couple s'entend bien mais la possibilité de pouvoir séparer les animaux ou bien de garder plus longtemps les jeunes est un des plus de ce nouveau développement. Je suis conscient que l'enclos des tigres de Doué est plutôt de bon niveau dans son état actuel mais il me semble quand même médiocre par rapport au reste du parc et à son évolution qui ne pourra qu'être positive.
La présence des tigres se justifie ici par plusieurs raisons. Le fait que ce soit une des espèces-phares du parc compte évidemment mais Java a été à une époque encore réente habité par des tigres. De plus, les analyses génétiques récentes conduiraient à considérer qu'il n'y a plus que deux sous-espèces différentes, l'une continentale, l'autre ayant colonisé Bali, Java et Sumatra.
La zone javanaise s'achève en redescendant dans le canyon des léopards par un tunnel qui fait actuellement office de sortie de secours. En débouchant sur le petit pont couvert, le visiteur peut finir d'admirer cet enclos qui n'a guère évolué. Les habitants ont néanmoins changé puisqu'un couple de martres à gorge jaune a remplacé les pandas roux. C'est une espèce jolie mais surtout très active qui a ici été choisie. La destinée de cet enclos pourrait aussi être d'accueillir les binturongs si la cohabitation ne fonctionnait pas ou des chat léopards. En face, un couple de léopards de Java en provenance d'Indonésie a pu être importée et devrait permettre de diversifier la génétique et de mettre en place un programme d'élevage pour la plus petite des sous-espèces de panthères. Ils vivent donc dans un grand canyon au milieu duquel coule un ruisseau (grosso modo le chemin de visite actuel qui divise la carrière) jusque dans le bassin actuel des onces.
La visite continuerait par la suite en direction de la Grande Volière sud-américaine.
La faune indonésienne est selon moi bien trop vaste et variée pour être mélangée surtout lorsque chaque zone présente autant de diversité. Je suis assez exigeant en terme de cohérence géographique des cohabitations et ce n'est pas pour rien qu'Alfred Wallace a définit la ligne de Wallace partageant faune asiatique et océanienne.
A partir de là, on peut envisager une zone consacrée aux grandes îles de la Sonde (Java, Sumatra et Bornéo) qui paraît bien plus cohérente mais je trouve plus intéressant de se concentrer sur une zone précise. Initialement, il s'agissait du parc de Gunung Leuser situé dans les montagnes du nord de l'île de Sumatra. Mais en suivant l'actualité du Bioparc et surtout les idées vagues émises par la direction, j'ai crû comprendre que Java constituait une zone qu'ils apprécient énormément. C'est pourquoi j'ai envisagé ce projet qui serait assez unique à l'échelle européenne. Un équivalent sur Sumatra assez semblable existe néanmoins dans les cartons. Les espèces de Sumatra seraient peut être plus faciles à obtenir.

C'est donc la forêt côtière et la mangrove du parc national d'Ujong Kulon que j'ai ici choisi de présenter. Le parc est connu pour être le dernier refuge dans le monde des rhinocéros de Java et une des rares poches de vie sauvage sur l'île la plus peuplée de l'archipel. Notre visite commence dans une grande carrière creusée sur les installations précédentes des vautours, lions, grues et primates.

Alors que la végétation est très touffue et haute sur notre gauche, elle est plus basse et éparse sur la droite du sentier. En effet, il s'agit d'une clairière parsemée de bosquets. La végétation doit être protégée des incursions du petit harem de bantengs (1.2 ou 1.3) qui cohabite ici avec des cerfs rusa de Java. Ces deux ongulés menacés constituent des proies essentielles pour les grands prédateurs que sont les tigres et les panthères. Une étable a été construite dans la zone technique du parc pour eux. Si la bâtiment actuel des oiseaux du sanctuaire des okapis ne dispose pas de la place nécessaire, il est envisageable d'ajouter un étage à la construction actuelle pour certains des oiseaux de la volière.
La clairière se termine dans un grand plan d'eau occupé en son milieu par une grande île boisée. C'est le territoire du couple de rares gibbons cendrés de Java que le Bioparc a réussi à obtenir. Le calme du plan d'eau permet de faire pousser de nombreuses plantes aquatiques (dont de nombreux spécimens seraient issus d'un trafiquant notoire installé dans la région bordelaise) sur les rives occupées par des pélicans à bec tacheté, des dendrocygnes de Java et le menacé canard à ailes blanches qui profite des roseaux et autres plantes aquatiques pour assurer sa tranquillité.
En longeant cette double installation et en observant peut être quelques autres espèces libres dans la volière, le visiteur arrive à un des angles. Sur sa gauche un sentier permet d'accéder au canyon des léopard mais c'est sur sa droite que continue le sens de la visite. Il pénètre dans un tunnel creusé dans un piton rocheux. Camouflé par le relief, c'est là que se situe la bâtiment des primates de la zone (non dessiné sur le plan de la volière). Nous en reparlerons en temps voulu car pour l'instant nous pénétrons dans un court tunnel. Il nous permet d'observer depuis l'arrière une cavité rocheuse dont l'entrée est en partie obstruée par une cascade qui fait augmenter l'hygrométrie ambiante. Cette cavité chauffée, sombre et humide sert de leiu de repos dans la journée à la colonie de roussettes géantes qui profite le soir venu de l'ensemble du volume et offre aux derniers visiteurs un spectacle inédit.
La sortie de la volière donne sur une seconde cascade qui provient directement du bassin situé à l'étage supérieur. Le ruisseau qui en découle échoue dans le plan d'eau principal. Un sentier secondaire permet de traverser à gué. Le sentier principal passe lui par un espace large où se situe un observatoire et des bancs permettant d'observer tranquillement les habitants de la volière et notamment la clairière des bantengs.
Le fond de la volière réutilise la végétation existante de la clairière des vautours. Des racines factices de palétuviers installées à proximité du cours d'eau participent à l'évocation d'une mangrove. L'occasion de citer les espèces vivant en liberté dans la carrière javanaise :
Roussette géante
Macaque crabier
Muntjack rouge
Cormoran-pie
Pélican à bec tacheté
Crabier de Java
Bihoreau cannelle
Marabout chevelu
Tantale blanc
Ibis à tête noire
Dendrocygne de Java
Canard à ailes blanches
Paon vert de Java
Coq de Java
Argus géant
Colombine turvert
Carpophage bicolore
Ptilope turgis
Loriquet de Forsten
Perruche à moustaches
Calao rhinocéros de Java
Irène vierge
Mainate religieux
Comme vous pouvez le voir, la plupart des grandes espèces proviennent des mangroves côtières tandis que d'autres évoluent plutôt en forêt tropicale. Les plus petites espèces nécessiteraient une maille de filet trop petite et donc trop couteuse pour être envisagée. L'agressivité des macaques pourrait conduire à retirer les mâles ou même tous les individus. Enfin un petit enclos pourrait être envisagé sur l'un des cotés de la carrière pour des chevrotains malais. Le nombre de loriquets et de perruches devrait bien évidemment aussi être limité pour ne pas endommager trop gravement la végétation.
Le fond de la carrière des vautours a été creusé d'un couloir. A la manière du tunnel percé d'ouverture que l'on trouve chez les pandas roux, ce sentier permet d'observer le bas d'une seconde carrière. En effet l'enclos des tigres de Sumatra a été remanié en une sorte de canyon. Le haut de l'enclos serait gardé intact et plongerait progressivement vers le niveau inférieur. Un dernier passage dans la carrière javanaise permet d'avoir un autre angle sur la partie mangrove où nichent la plupart des grands échassiers. Un tunnel remonte progressivement au niveau supérieur près de l'actuel bassin des hippopotames.
Sur notre droite un rassemblement entre les îles des siamangs et gibbon à favoris roux a permis de proposer une grande île avec plusieurs grands arbres. Les langurs de Java animent ce territoire. Les contours de l'île sont doublés d'une barrière car deux espèces supplémentaires cohabitent ici. De discrets binturong évoluent dans les frondaisons tandis qu'une famille de loutres cendrées a fait son retour au Bioparc. Ces trois espèces disposent chacune de leur loges dans le bâtiment des primates qui accueille également les gibbons cendrés et la petite famille de macaques crabiers.
Le visiteur est amené à se diriger vers un cul de-sac. Comme évoqué précédemment, l'enclos des tigres a été refait pour ajouter du relief et rendre l'environnement des félins plus sauvage. Le vieux mirador est toujours en fonction et permet d'observer d'une part les félins du dessus et un second point de vue sur les langurs de Java d'autre part. Le départ des hippopotames pygmées a été provoqué par la volonté d'étendre l'espace alloué aux tigres. Un grand enclos sous le couvert des arbres est venu s'ajouter au précédent. Le couple s'entend bien mais la possibilité de pouvoir séparer les animaux ou bien de garder plus longtemps les jeunes est un des plus de ce nouveau développement. Je suis conscient que l'enclos des tigres de Doué est plutôt de bon niveau dans son état actuel mais il me semble quand même médiocre par rapport au reste du parc et à son évolution qui ne pourra qu'être positive.
La présence des tigres se justifie ici par plusieurs raisons. Le fait que ce soit une des espèces-phares du parc compte évidemment mais Java a été à une époque encore réente habité par des tigres. De plus, les analyses génétiques récentes conduiraient à considérer qu'il n'y a plus que deux sous-espèces différentes, l'une continentale, l'autre ayant colonisé Bali, Java et Sumatra.
La zone javanaise s'achève en redescendant dans le canyon des léopards par un tunnel qui fait actuellement office de sortie de secours. En débouchant sur le petit pont couvert, le visiteur peut finir d'admirer cet enclos qui n'a guère évolué. Les habitants ont néanmoins changé puisqu'un couple de martres à gorge jaune a remplacé les pandas roux. C'est une espèce jolie mais surtout très active qui a ici été choisie. La destinée de cet enclos pourrait aussi être d'accueillir les binturongs si la cohabitation ne fonctionnait pas ou des chat léopards. En face, un couple de léopards de Java en provenance d'Indonésie a pu être importée et devrait permettre de diversifier la génétique et de mettre en place un programme d'élevage pour la plus petite des sous-espèces de panthères. Ils vivent donc dans un grand canyon au milieu duquel coule un ruisseau (grosso modo le chemin de visite actuel qui divise la carrière) jusque dans le bassin actuel des onces.
La visite continuerait par la suite en direction de la Grande Volière sud-américaine.
- Therabu
- Messages: 3918
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Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Merci à vous deux pour vos commentaires
A propos de ton projet david, je trouve comme Raphaël que la présence des ours à collier à Doué ne se justifie pas vraiment même si je milite pour que plus de parcs s'engagent dans la présentation de cette belle espèce.
De même, si je suis amplement favorable aux élaphodes (d'ailleurs même dans l'installation actuelle
), je vois mal les pandas roux cohabiter avec des faisans. Ils ne disent pas non à un petit œuf de temps en temps...
Effectivement, cela peut faire doublon pour le public. Néanmoins dans mon esprit, l'expérience est différente car il s'agit d'un coté d'une petite colonie de vautours infirmes qui ne vole pas et qui sert avant tout à "produire" des jeunes destinés à être réintroduit. J'applaudis des deux mains cette initiative mais il manque selon moi quelque chose si les animaux ne volent pas. Et c'est ce qu'est sensé apporter la volière éthiopienne avec des effectifs plus importants et des espèces d'oiseaux plus nombreuses.
Je reviens d'Espagne où j'ai vu ces animaux planer et même moi j'ai eu l'impression de voir des animaux totalement différents. Inutile de dire que la comparaison n'est pas à l'avantage des vautours douésiens. Mais c'est une excellente initiative que je trouvais intéressante de garder et complémentaire avec une grande colonie volante.
D'autre part, présenter une colonie d'oiseaux volants dans la carrière himalayenne peut poser le problème de la séparation avec les onces. Les rapaces seraient bien trop lents pour s'échapper à temps s'ils se posent à portée des léopards.
Enfin, je trouvais intéressants d'une part de désengorger le sanctuaire des okapis et de présenter les ibis chauves, des bucorves et des grues par exemple. Surtout, j'ai récemment pris conscience que l'état de conservation des populations de vautours africains est autrement plus grave que celle de leurs acolytes européens. Presque toutes les espèces du continent sont classées Vulnérable ou En danger. Il y a surement des projets de conservation, d'éducation des populations notamment, efficaces à mener.
Les marmottes sont clairement là pour le public mais elles ne prennent guère de place...
Comme précisée dans la zone javanaise, elle se justifie uniquement par la volonté d'offrir un plus grand espace aux tigres. Cela peut ne pas apparaître comme une priorité pour l'instant mais je trouve le potentiel actuel de cet enclos trop limité.
A propos de ton projet david, je trouve comme Raphaël que la présence des ours à collier à Doué ne se justifie pas vraiment même si je milite pour que plus de parcs s'engagent dans la présentation de cette belle espèce.
De même, si je suis amplement favorable aux élaphodes (d'ailleurs même dans l'installation actuelle

david a écrit:Très bon boulot Therabu !
Cependant je rejoins Raphaël sur le doublons des 2 carrières éthiopienne et pakistanaise. Selon moi vaut mieux garder la dernière avec qq oiseaux en plus...
raphaël a écrit:Pour reprendre l'idée de David sur la volière himalayenne, elle me plait bien dans l'absolu mais je ne suis pas sûr que ça soit très pertinent d'avoir deux espèces d'ours à Doué.
Pareil, je ferai en sorte de ne pas avoir la même espèce d'ongulé que Beauval, donc pas les takins mais plutôt les markhors.
Les idées de Therabu sont très pointues, je crois deviner que tu y as passé du temps !
Comme je disais, la carrière de Simien me plait beaucoup.
Mais du coup, la carrière pakistanaise, qui me plait beaucoup aussi, risque d'apparaitre un peu redondante, non ? Deux carrières à vautours, je ne sais pas si c'est très pertinent.
Celle himalayenne colle plus avec les programmes de conservation de Doué et les espèces déjà présentes. Les onces face aux markhors, ces derniers dans une immense falaise de falun, ça serait exceptionnel. C'est là que je mettrai une colonie de vautours volants pour la curée, pour ma part. Les marmottes sont un peu de trop, je trouve, ça fait juste colline aux marmottes pour le public.
Effectivement, cela peut faire doublon pour le public. Néanmoins dans mon esprit, l'expérience est différente car il s'agit d'un coté d'une petite colonie de vautours infirmes qui ne vole pas et qui sert avant tout à "produire" des jeunes destinés à être réintroduit. J'applaudis des deux mains cette initiative mais il manque selon moi quelque chose si les animaux ne volent pas. Et c'est ce qu'est sensé apporter la volière éthiopienne avec des effectifs plus importants et des espèces d'oiseaux plus nombreuses.
Je reviens d'Espagne où j'ai vu ces animaux planer et même moi j'ai eu l'impression de voir des animaux totalement différents. Inutile de dire que la comparaison n'est pas à l'avantage des vautours douésiens. Mais c'est une excellente initiative que je trouvais intéressante de garder et complémentaire avec une grande colonie volante.
D'autre part, présenter une colonie d'oiseaux volants dans la carrière himalayenne peut poser le problème de la séparation avec les onces. Les rapaces seraient bien trop lents pour s'échapper à temps s'ils se posent à portée des léopards.
Enfin, je trouvais intéressants d'une part de désengorger le sanctuaire des okapis et de présenter les ibis chauves, des bucorves et des grues par exemple. Surtout, j'ai récemment pris conscience que l'état de conservation des populations de vautours africains est autrement plus grave que celle de leurs acolytes européens. Presque toutes les espèces du continent sont classées Vulnérable ou En danger. Il y a surement des projets de conservation, d'éducation des populations notamment, efficaces à mener.
Les marmottes sont clairement là pour le public mais elles ne prennent guère de place...
david a écrit:Pour les hippos je vois pas trop l'intérêt non plus de les transférer alors qu'ils ont un bel enclos assez couvert par la végétation.
J'attends aussi la suite, la partie consacrée à Java !
raphaël a écrit:Juste la zone des hippos nains est celle dont je vois le moins la pertinence, j'avouerai. Les mettre en partie à la place des lions est un peu étrange, je trouve.
Quoi qu'il en soit, vivement la fin de tes idées !
Comme précisée dans la zone javanaise, elle se justifie uniquement par la volonté d'offrir un plus grand espace aux tigres. Cela peut ne pas apparaître comme une priorité pour l'instant mais je trouve le potentiel actuel de cet enclos trop limité.
- Therabu
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Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Cette zone consacrée à Java est relativement intéressante en terme d'espèces menacées.
L'enclos pour les bantengs et les cerfs ne risque pas d'être trop juste en superficie ?
Peux-tu faire partager également ton projet "sumatra" afin de voir les différences ?
L'enclos pour les bantengs et les cerfs ne risque pas d'être trop juste en superficie ?
Peux-tu faire partager également ton projet "sumatra" afin de voir les différences ?
- david
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- Enregistré le: Mercredi 03 Août 2005 16:19
- Localisation: TOURS
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Je n'ai pas suffisamment approfondi chez les oiseaux mais niveau mammifères, cela pourrait donner :
Volière géante :
Roussette géante
Macaque à queue de cochon (plus menacé mais peut être aussi plus gros et difficile à mettre en contact)
Gibbon lar
Chevrotain malais
Muntjack rouge
Tapir malais
Pélican à bec tacheté
Crabier de Java
Bihoreau cannelle
Marabout chevelu
Tantale blanc
Dendrocygne de Java
Canard à ailes blanches
Argus géant
Faisan noble ou de Salvadori
Colombine turvert
Nicobar à camail
Carpophage bicolore
Calao bicorne
Perruche à moustaches
Calao-rhinocéros de Java
Irène vierge
Mainate religieux
Île du haut :
Siamang
Binturong
Loutre cendrée
Tigre de Sumatra
Canyon des léopards :
Panthère nébuleuse (au lieu des Ceylan)
Martre à gorge jaune
Chat pêcheur (au lieu des onces)
C'est moins fourni en oiseaux et une thématique un peu moins insolite, mais je trouve que cela serait pas mal non plus. Que se soit à Java ou Sumatra, on pourrait aussi imaginer un vivarium afin de présenter un crocodilien fortement menacé (Crocodile du Siam ou Faux-gavial d'Asie) et quelques espèces de tortues asiatiques dont la situation est tout aussi préoccupante. Mais je ne pense pas que ce soit ce vers quoi tende le Bioparc.
Volière géante :
Roussette géante
Macaque à queue de cochon (plus menacé mais peut être aussi plus gros et difficile à mettre en contact)
Gibbon lar
Chevrotain malais
Muntjack rouge
Tapir malais
Pélican à bec tacheté
Crabier de Java
Bihoreau cannelle
Marabout chevelu
Tantale blanc
Dendrocygne de Java
Canard à ailes blanches
Argus géant
Faisan noble ou de Salvadori
Colombine turvert
Nicobar à camail
Carpophage bicolore
Calao bicorne
Perruche à moustaches
Calao-rhinocéros de Java
Irène vierge
Mainate religieux
Île du haut :
Siamang
Binturong
Loutre cendrée
Tigre de Sumatra
Canyon des léopards :
Panthère nébuleuse (au lieu des Ceylan)
Martre à gorge jaune
Chat pêcheur (au lieu des onces)
C'est moins fourni en oiseaux et une thématique un peu moins insolite, mais je trouve que cela serait pas mal non plus. Que se soit à Java ou Sumatra, on pourrait aussi imaginer un vivarium afin de présenter un crocodilien fortement menacé (Crocodile du Siam ou Faux-gavial d'Asie) et quelques espèces de tortues asiatiques dont la situation est tout aussi préoccupante. Mais je ne pense pas que ce soit ce vers quoi tende le Bioparc.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
Me voilà donc enfin avec un petit projet de Masterplan pour le Bioparc !
J'ai poussé plus loin que Therabu en termes d'extensions spatiale, mais je n'ai pas eu son souci du détail en terme plan de collection ni en terme graphique puisque tout a été fait sur paint assez rapidement. Voici donc ce à quoi pourrait ressembler Doué si on me le mettait entre les mains avec fonds illimités :

L'esprit du Bioparc est bien sûr gardé au maximum.
Les zones biogéographiques en lien avec les actions de conservation in situ sont déterminées. Le concept des Grandes Volières est poursuivi, mais pas uniquement...
Le sanctuaire des okapis, la Vallée des rhinocéros noirs et la grande volière sud-américaine sont inchangé. Quelques ajustements d'espèces peuvent avoir lieu mais je n'y ai pas songé plus que ça.
Une fois que le visiteur a découvert le sanctuaire des okapis, il entre dans une nouvelle zone... centrée sur l'Asie.

Tout commence par une nouvelle grande volière. Bâtie sur les anciennes carrières des lynx et des vautours et agrandie par la destruction des îles à gibbons, il s'agit d'une vaste parcelle densément végétalisée que le public longe sur la droite (côté extérieur du parc). Cet espace est dédié à la faune indonésienne, que le Bioparc protège activement. Plus spécialement à Sumatra. Un grand enclos que le public surplombe comme aux okapis abrite des tapirs malais qui cohabitent notamment avec des orangs-outans, séparés du public par de l'eau et des palissades. Autour de ces mammifères vivent plusieurs espèces d'oiseaux de toutes sortes, dont des calaos.
Plus on avance, plus l'altitude augmente car le ponton est en léger faux plat montant. Tant et si bien que le visiteur sort de la volière au niveau du secteur haut, pour découvrir et longer le vaste espace des tigres de Sumatra (possiblement divisé en deux enclos) qui englobe leur enclos actuel et la zone des hippos nains. Face à eux, une vaste île abrite des siamangs, mais elle est aussi accessible aux orangs outans par leur bâtiment qui se situe à la place actuelle des grues à cou blanc.
Concernant les grands singes roux, Doué a décidé d'en accueillir seulement un petit nombre (trois maximum) pour respecter leur mode de vie solitaire, et leur donne donc accès à deux espaces pour pouvoir les séparer si besoin.
Le public descend ensuite sous la roche par un ancien tunnel de service qui rejoint l'anciennement canyon des léopards. Il est désormais centré sur l'Himalaya et les onces : les pandas roux y sont toujours, les panthères ont vu leur enclos fortement agrandi et d'autres espèces peuplent les lieux, à définir (oiseaux). Ensuite, par la sortie actuelle, l'on gagne la volière sud-américaine.
Une fois la volière des flamants et manchots visitée, le visiteur termine dans l'actuelle volière européenne, qui est devenue celle de Madagascar.

Plus précisément, c'est la faune de la baie d'Antongil qui a été choisie avec comme tête d'affiche le vari roux, qui vit en grande famille, accompagné par quelques oiseaux.
Puis, après le Sanctuaire, le visiteur peut monter par l'escalier ou l'ascenseur. A la place de l'enclos actuel des tortues (anciennement loups à crinière et poudous), Doué a emménagé une aire de jeux très nature, avec ponts dans les arbres, jeux en bois et filets. Au bout se trouve une place centrale avec un snack et terrasse d'où on peut revoir la zone Antongil. Mais on n'en a pas fini avec les lémuriens : l'actuel enclos des lions est transformé en vaste territoire de contact qui abrite les espèces des forêts sèches de la Grande Ile. Une colonie très zen de makis cattas y sont observables, ainsi qu'un couple de propithèques couronnés et des tortues radiées.
Pas loin, l'île des Diane accueille une espèce menacée de lémuriens (varis à ceinture blanche ou hapalémurs) tandis que l'enclos des loutres naines est devenu celui de galidies élégantes ou de mangoustes à dix raies. L'île actuelle des varis roux, assez petite, est camouflée par de la végétation et sert d'île d'isolement.
Nous arrivons enfin à la plus grande partie de l'extension qui commence par l'Afrique des savanes. La vallée des rhinos noirs est inchangée, quant à l'enclos des guépards il est transformé comme le pensait Therabu.

Puis, le public part dans un paysage minéral à l'arrière du territoire des pachydermes. Il se retrouve surplombant une vaste savane plantée de quelques arbres où ont déménagé les girafes, accompagnées par plusieurs autres antilopes et gazelles (koudous ou oryx).
L'enclos fait que les girafes sont en partie visibles (en tout cas devinables) depuis la route qui longe le Bioparc, sans que les visiteurs ne puissent eux voir l'extérieur du zoo. Le chemin longe ce vaste terrain, avec pourquoi pas insertion ça et là d'une petite espèce (mangouste). Puis, le chemin en roche (comme aux rhinos) laisse la place à un ponton qui surplombe et longe la brousse où vivent les lycaons, canidé africain extrêmement menacé. Le chemin descend ensuite et fait face à deux enclos, lycaons d'un côté, et vaste plaine des lions en face. Une famille du roi des animaux profite d'un très grand espace.
Espace de transition mais d'importance, la volière méditerranéenne.
Ici le public s'immerge avec des espèces rupicoles et de milieu ouvert : percnoptères, guêpiers, ibis chauves, huppes fasciées. Mais surtout, visible depuis cet espace sans être accessible aux oiseaux, se trouve un enclos à lynx pardelles... Le félin le plus rare du monde. Après avoir tenté (peut être réussi) de voir les moustaches de ce timide animal, le visiteur se trouvera dans une grande volière accueillant la faune européenne de montagne, à savoir les vautours fauves, moines et gypaètes. Une espèce d'ongulé, les bouquetins ou les mouflons, seront à leurs côtés.
Remontant aussi en douceur, cette volière débouche derrière les loutres géantes et permet de regagner la placette du snack et de l'aire de jeux, bouclant ainsi une grande boucle.
Ne reste donc plus qu'à parler de la zone sud américaine.

Ici d'abord un petit changement, les loups à crinière ont quittés le parc, remplacés par les chiens des buissons.
Surtout, le grand scoop de la zone, c'est le déménagement des ours à lunettes dans l'actuel canyon des girafes. Un peu de remblai, un peu de végétation rase, du vallonnement et beaucoup de rochers recréent un superbe paysage andin arpenté par les ursidés. Le restaurant s'est adapté en prenant une teinte plus latine.
Pour les remplacer dans leur enclos actuel, c'est un des rêves que Pierre Gay avait exprimé à la presse en 2011 lors des 50 ans du zoo : une immense colonie d'atèles, comptant plus de cinquante individus, vit sur le grand espace forestier. Les îles actuelles sont gardées pour isoler des individus. Le sol du territoire des atèles peut être occupé par un autre mammifère (capybara, fourmilier ?).
Voilà donc une idée du Doué final !
Quasiment toutes les espèces actuelles importantes sont conservées et mises en valeur. Seuls les hippos nains passent à la trappe, mais je me dis que cette espèce irait bien aux Sables. Girafes et lions bénéficient de vastes nouveaux territoires, tandis que des orangs-outans et des lycaons forment les nouvelles "grosses" espèces.
Je n'ai pas eu le temps ou le courage de me lancer dans les détails, mais chaque volière aura son lot d'oiseaux et de raretés. Cela fait au final pour chaque région une volière.
De plus, la visite alterne entre haut et bas et "casse" donc un peu l'impression de succession de volières.
Le tout reste fidèle à Doué et aux programmes de conservation.
J'ai poussé plus loin que Therabu en termes d'extensions spatiale, mais je n'ai pas eu son souci du détail en terme plan de collection ni en terme graphique puisque tout a été fait sur paint assez rapidement. Voici donc ce à quoi pourrait ressembler Doué si on me le mettait entre les mains avec fonds illimités :

L'esprit du Bioparc est bien sûr gardé au maximum.
Les zones biogéographiques en lien avec les actions de conservation in situ sont déterminées. Le concept des Grandes Volières est poursuivi, mais pas uniquement...
Le sanctuaire des okapis, la Vallée des rhinocéros noirs et la grande volière sud-américaine sont inchangé. Quelques ajustements d'espèces peuvent avoir lieu mais je n'y ai pas songé plus que ça.
Une fois que le visiteur a découvert le sanctuaire des okapis, il entre dans une nouvelle zone... centrée sur l'Asie.

Tout commence par une nouvelle grande volière. Bâtie sur les anciennes carrières des lynx et des vautours et agrandie par la destruction des îles à gibbons, il s'agit d'une vaste parcelle densément végétalisée que le public longe sur la droite (côté extérieur du parc). Cet espace est dédié à la faune indonésienne, que le Bioparc protège activement. Plus spécialement à Sumatra. Un grand enclos que le public surplombe comme aux okapis abrite des tapirs malais qui cohabitent notamment avec des orangs-outans, séparés du public par de l'eau et des palissades. Autour de ces mammifères vivent plusieurs espèces d'oiseaux de toutes sortes, dont des calaos.
Plus on avance, plus l'altitude augmente car le ponton est en léger faux plat montant. Tant et si bien que le visiteur sort de la volière au niveau du secteur haut, pour découvrir et longer le vaste espace des tigres de Sumatra (possiblement divisé en deux enclos) qui englobe leur enclos actuel et la zone des hippos nains. Face à eux, une vaste île abrite des siamangs, mais elle est aussi accessible aux orangs outans par leur bâtiment qui se situe à la place actuelle des grues à cou blanc.
Concernant les grands singes roux, Doué a décidé d'en accueillir seulement un petit nombre (trois maximum) pour respecter leur mode de vie solitaire, et leur donne donc accès à deux espaces pour pouvoir les séparer si besoin.
Le public descend ensuite sous la roche par un ancien tunnel de service qui rejoint l'anciennement canyon des léopards. Il est désormais centré sur l'Himalaya et les onces : les pandas roux y sont toujours, les panthères ont vu leur enclos fortement agrandi et d'autres espèces peuplent les lieux, à définir (oiseaux). Ensuite, par la sortie actuelle, l'on gagne la volière sud-américaine.
Une fois la volière des flamants et manchots visitée, le visiteur termine dans l'actuelle volière européenne, qui est devenue celle de Madagascar.

Plus précisément, c'est la faune de la baie d'Antongil qui a été choisie avec comme tête d'affiche le vari roux, qui vit en grande famille, accompagné par quelques oiseaux.
Puis, après le Sanctuaire, le visiteur peut monter par l'escalier ou l'ascenseur. A la place de l'enclos actuel des tortues (anciennement loups à crinière et poudous), Doué a emménagé une aire de jeux très nature, avec ponts dans les arbres, jeux en bois et filets. Au bout se trouve une place centrale avec un snack et terrasse d'où on peut revoir la zone Antongil. Mais on n'en a pas fini avec les lémuriens : l'actuel enclos des lions est transformé en vaste territoire de contact qui abrite les espèces des forêts sèches de la Grande Ile. Une colonie très zen de makis cattas y sont observables, ainsi qu'un couple de propithèques couronnés et des tortues radiées.
Pas loin, l'île des Diane accueille une espèce menacée de lémuriens (varis à ceinture blanche ou hapalémurs) tandis que l'enclos des loutres naines est devenu celui de galidies élégantes ou de mangoustes à dix raies. L'île actuelle des varis roux, assez petite, est camouflée par de la végétation et sert d'île d'isolement.
Nous arrivons enfin à la plus grande partie de l'extension qui commence par l'Afrique des savanes. La vallée des rhinos noirs est inchangée, quant à l'enclos des guépards il est transformé comme le pensait Therabu.

Puis, le public part dans un paysage minéral à l'arrière du territoire des pachydermes. Il se retrouve surplombant une vaste savane plantée de quelques arbres où ont déménagé les girafes, accompagnées par plusieurs autres antilopes et gazelles (koudous ou oryx).
L'enclos fait que les girafes sont en partie visibles (en tout cas devinables) depuis la route qui longe le Bioparc, sans que les visiteurs ne puissent eux voir l'extérieur du zoo. Le chemin longe ce vaste terrain, avec pourquoi pas insertion ça et là d'une petite espèce (mangouste). Puis, le chemin en roche (comme aux rhinos) laisse la place à un ponton qui surplombe et longe la brousse où vivent les lycaons, canidé africain extrêmement menacé. Le chemin descend ensuite et fait face à deux enclos, lycaons d'un côté, et vaste plaine des lions en face. Une famille du roi des animaux profite d'un très grand espace.
Espace de transition mais d'importance, la volière méditerranéenne.
Ici le public s'immerge avec des espèces rupicoles et de milieu ouvert : percnoptères, guêpiers, ibis chauves, huppes fasciées. Mais surtout, visible depuis cet espace sans être accessible aux oiseaux, se trouve un enclos à lynx pardelles... Le félin le plus rare du monde. Après avoir tenté (peut être réussi) de voir les moustaches de ce timide animal, le visiteur se trouvera dans une grande volière accueillant la faune européenne de montagne, à savoir les vautours fauves, moines et gypaètes. Une espèce d'ongulé, les bouquetins ou les mouflons, seront à leurs côtés.
Remontant aussi en douceur, cette volière débouche derrière les loutres géantes et permet de regagner la placette du snack et de l'aire de jeux, bouclant ainsi une grande boucle.
Ne reste donc plus qu'à parler de la zone sud américaine.

Ici d'abord un petit changement, les loups à crinière ont quittés le parc, remplacés par les chiens des buissons.
Surtout, le grand scoop de la zone, c'est le déménagement des ours à lunettes dans l'actuel canyon des girafes. Un peu de remblai, un peu de végétation rase, du vallonnement et beaucoup de rochers recréent un superbe paysage andin arpenté par les ursidés. Le restaurant s'est adapté en prenant une teinte plus latine.
Pour les remplacer dans leur enclos actuel, c'est un des rêves que Pierre Gay avait exprimé à la presse en 2011 lors des 50 ans du zoo : une immense colonie d'atèles, comptant plus de cinquante individus, vit sur le grand espace forestier. Les îles actuelles sont gardées pour isoler des individus. Le sol du territoire des atèles peut être occupé par un autre mammifère (capybara, fourmilier ?).
Voilà donc une idée du Doué final !
Quasiment toutes les espèces actuelles importantes sont conservées et mises en valeur. Seuls les hippos nains passent à la trappe, mais je me dis que cette espèce irait bien aux Sables. Girafes et lions bénéficient de vastes nouveaux territoires, tandis que des orangs-outans et des lycaons forment les nouvelles "grosses" espèces.
Je n'ai pas eu le temps ou le courage de me lancer dans les détails, mais chaque volière aura son lot d'oiseaux et de raretés. Cela fait au final pour chaque région une volière.
De plus, la visite alterne entre haut et bas et "casse" donc un peu l'impression de succession de volières.
Le tout reste fidèle à Doué et aux programmes de conservation.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
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- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
- Localisation: gironde
Re: Des idées de futurs chantiers pour le Bioparc de Doué
J'applaudis pour l'idée de la zone sud-américaine. La carrière des girafes ne comprend pas de végétation mais il doit être possible de recréer des pelouses sèches andines à cet endroit. J'avais aussi déjà pensé à une zone sur les plaines méditerranéennes avec pourquoi pas des rolliers, outardes (canepetière si l'on est raisonnable, grande si l'on est rêveur) et reptiles dans des fosses extérieures.
Je suis plus sceptique sur la présence d'orang-outans. Tout d'abord je pense que quelques oiseaux passeraient à la trappe même si les orang-outans sont jugés comme pacifiques. Ensuite, je m'interroge sur la possibilité de retenir les orang-outans dans ce type de présentation sans que cela n'ait l'air trop carcéral. Je me restreindrait aux gibbons.
Je trouve aussi dommage que le canyon des léopards, très fournit en végétation soit dédié à l'Himalaya. Et puis cela implique de renoncer à une espèce de grand félin. Doué peut aisément égaler la présentation d'onces de Zurich et Kolmarden avec son site mais pas dans l'actuel canyon des léopards.
Enfin, il faut vraiment mettre des marmottes dans cet éco-système montagnard
Je suis plus sceptique sur la présence d'orang-outans. Tout d'abord je pense que quelques oiseaux passeraient à la trappe même si les orang-outans sont jugés comme pacifiques. Ensuite, je m'interroge sur la possibilité de retenir les orang-outans dans ce type de présentation sans que cela n'ait l'air trop carcéral. Je me restreindrait aux gibbons.
Je trouve aussi dommage que le canyon des léopards, très fournit en végétation soit dédié à l'Himalaya. Et puis cela implique de renoncer à une espèce de grand félin. Doué peut aisément égaler la présentation d'onces de Zurich et Kolmarden avec son site mais pas dans l'actuel canyon des léopards.
Enfin, il faut vraiment mettre des marmottes dans cet éco-système montagnard

- Therabu
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