Zoo de Lille
Ce matin, les pélicans blancs patinent...

Source : facebook du parc
La neige et les animaux de la Réserve africaine de Sigean
Le lundi 18 janvier un manteau neigeux a recouvert quelques heures les 300 hectares de la Réserve africaine de Sigean. Un spectacle singulier dans notre région et un froid de saison qui n'ont pas spécialement dérangé les habitudes des animaux car, comme en Afrique dans certaines régions montagneuses intertropicales ou la nuit dans les régions désertiques, les animaux de la Réserve africaine de Sigean sont confrontés en hiver aux variations des degrés, et la plupart d'entre eux supportent bien les températures assez basses.
Pour les animaux les plus «frileux» des solutions sont mises en œuvre par les soigneurs animaliers pour atténuer la sensation de froid, plus vive en présence de vent. Par exemple les girafes, les lions, les rhinocéros, les éléphants ou les chimpanzés sont rentrés le soir dans des maisons chauffées, leur sortie ne se fait qu'en fin de matinée et aux heures les plus chaudes.
Pour les autres animaux il y a des abris en bois aménagés où ils peuvent se mettre à couvert. Ils recevront aussi un apport supplémentaire de nourriture pour compenser la perte énergétique occasionnée par le froid, l'essentiel étant toutefois de veiller à ce qu'ils aient de l'eau en permanence dans les abreuvoirs afin d'éviter la déshydratation causée par le vent.
Mais cet épisode neigeux et cette «vaguelette» de froid auront été de courte durée car mardi le soleil a fait de nouveau son apparition sur le parc.
Selon les prévisions météo, les animaux de la Réserve africaine de Sigean devraient connaître des températures allant jusqu'à 16 °C prévues pour le week-end prochain.
À Lille, une saison au zoo : un plan grand froid pour animaux aussi
Avec la baisse des températures sous zéro degré depuis plusieurs jours, les pensionnaires du zoo de Lille ont besoin d’être protégés, surtout les jeunes, nés l’an dernier, les animaux âgés et les espèces sensibles au froid. Petit tour d’horizon de ce que les soigneurs ont mis en place pour que tout ce petit monde se sente bien.
Les deux aras sont collés, aile contre aile, sur un perchoir. Depuis que l’hiver s’est installé à Lille, et qu’il fait jusqu’à -5º C la nuit, pour eux il fait 40º C. C’est la température (de rêve) sous leur lampe chauffante. Un dispositif simple mais efficace pour apporter de chaleur dans les enclos de la volière. Gris du Gabon, conures de Patagonie… Tous les oiseaux sensibles au froid ont vu leur enclos équipé.
D’autres petits pensionnaires ont également besoin de chaud, les suricates par exemple. Mercredi après-midi, l’un déambulait dans l’enclos, les autres se blottissaient sous leur lampe. « Ils ont libre accès à l’enclos, mais peuvent aussi aller sous les lampes ou rester à l’intérieur, dans le box chauffé. Ils font ce qu’ils veulent », décrit Romain Morinière, conseiller scientifique. Le binturong (petit mammifère asiatique), lui, n’aime pas trop mettre le nez dehors. Et si les températures devaient encore baisser, jusqu’à -10, tous les animaux seraient interdits de sortie.
« Ce matin, il faisaient même de la patinoire ! »
Les plus sensibles sont déjà mis à l’abri. Il s’agit des sakis à face blanche (primates d’Amérique du Sud), des tortues géantes, sans oublier les grands herbivores de la plaine africaine (rhinocéros, zèbres). Pour ces derniers, le box est à 22ºC. L’enclos affiche des flaques gelées sur lesquelles les zèbres pourraient chuter. « Et s’ils se cassent une patte, c’est dramatique, ils ne peuvent pas vivre, souffle Richard, leur soigneur. De plus, les rhinos ont les pieds sensibles, c’est juste de la peau épaisse. Sur le sol glacé, c’est désagréable. » Ils sortent donc quelques minutes sur la dalle faisant face aux boxs, le temps que ces derniers soient bien garnis de foin, et rentrent au chaud.
L’autre tâche des soigneurs par grand froid, c’est aussi de casser la glace. Dans l’enclos des tapirs, c’est indispensable, ils font leurs besoins dans l’eau. Et tout autour de l’île aux singes, où s’est formée une épaisse couche, c’est tout aussi important : ce plan d’eau est une barrière naturelle avec l’extérieur, il ne faudrait pas qu’un gibbon s’y aventure… Les pélicans, eux, ne se privent pas d’y marcher. « Ce matin, ils faisaient même de la patinoire ! »
Le zoo rouvrira ses portes le 6 février prochain.
Source (avec reportage vidéo) : www.bfmtv.com/mediaplayer/video/comment ... 40226.htmlAvec la chute des températures, le zoo de Cerza en Normandie doit adapter un traitement particulier à chaque animal. Pour la plupart, pas forcément habitué au froid, quand il fait moins de cinq degrés, il faut rester en intérieur, où le thermostat est réglé à 15°.
Une fois n'est pas coutume, le lion reste le roi, même au royaume hivernal. Les fauves sont les rares animaux du zoo à pouvoir rester dehors même quand le thermomètre passe en négatif, l’important c’est qu'ils soient bien nourris. Finalement, les seuls qui ne sont pas affectés par le froid sont les primates. Ils sont assez malins pour s'autogérer, circulant entre leurs petites maisons chauffées et l'extérieur.
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