Le zoo de Trégomeur Côtes-d'Armor) a ouvert ses portes pour la neuvième année. À sa tête depuis le lancement, Solenn Marzin se confie sur les difficultés et réussites de son site. Entretien.
Comment expliquez-vous la chute du nombre de visiteurs l’an dernier ? (71.681 contre 86.104 en 2013-2014, N.D.L.R.) ?
La pluie. Nous avons subi un mois d’août horrible avec 80 entrées quotidiennes au lieu de 1 500 habituellement. Je n’avais jamais vu ça. Les cinq premières années, nous avons profité de la curiosité, puis la crise de 2012 a marqué une césure.
Comment vous êtes-vous retrouvée à ce poste ?
C’est assez fou. Jeune je n’avais jamais été au zoo. Lors de mes études de bio à la fac, je n’appréciais pas ces lieux. Puis un stage au zoo de la Bourbansais (Ille-et-Vilaine) où j’ai découvert les coulisses, la logistique, m’a séduite. Après une année d’éthologie, je suis revenue et j’ai participé au projet du site de Trégomeur.
Le couple de propriétaires gérait un camping ici. Ces fans de Madagascar ramenaient des lémuriens. Ils avaient développé le côté réserve qui marchait bien.
Après quatre ans de réflexion et de construction, j’ai été installée ici par mon responsable. Nous sommes prestataires du département. Nous avons choisi le continent asiatique parce que les autres zoos bretons se tournaient plus vers l’Afrique.
Comment a évolué le zoo depuis l’ouverture en 2007 ?
Il ne cesse de grandir. Nous sommes sur 12 ha avec 12 autres en jachères. Ce sont 10 employés quotidiens à la basse saison et 20 pour l’été. C’est le premier point de dépense devant l’alimentation.
Nous avons toujours de nouvelles espèces avec plusieurs arrivées et naissances cette année. Ce sont 250 animaux pour 55 espèces aujourd’hui. Les pandas roux, panthères, tigres et ours attirent beaucoup. Et puis la végétation a poussé !
Source (avec différentes infographiques dont une concernant le nombre de visiteurs annuels) :
www.ouest-france.fr/bretagne/tregomeur- ... on-4148723
