Face à cela, il propose des solutions pour des parcs zoologiques plus acceptables:
-pour réduire la vision commerciale des parcs zoologiques, Chanee propose une transformation des parcs privés en organismes à but non lucratif (un peu sur le modèle de Calviac en France, j'imagine, ou de plusieurs grands britanniques comme Jersey par exemple). Ce serait un moyen de garantir que l'argent récolté aille entièrement dans le développement du parc et dans les projets de conservation. La nuance à apporter, pour moi, c'est que je me demande (mais peut-être que la loi prévoit cela) comment, dans le cadre du développement d'un parc appartenant à un organisme à but non lucratif, on fait la distinction entre le nécessaire et l'accessoire, ce qui relève du commercial pur et dur ou ce qui relève d'une nécessité pouvant répondre à d'autres enjeux. Un parc géré par un organisme à but non lucratif peut-il par exemple développer un projet de lodges, ou est-ce un dévoiement de l'idée de départ ? Mais dans tous les cas, un zoo géré par un organisme à but non lucratif, c'est un moyen de s'assurer que l'argent ne sert pas à financer le versement de dividendes ou d'autres opérations économiques sans rapport avec la conservation;
-la mise en ligne publique des studbooks, pour toutes les espèces, afin de faire toute la transparence sur la provenance des animaux de parcs;
-la mise en ligne publique des registres des parcs, avec les causes de décès et, en cas d'euthanasie, une explication claire sur la raison de cette euthanasie.
Voilà la vidéo
