Quand le Bioparc s'attaque à l'Himalaya

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Quand le Bioparc s'attaque à l'Himalaya

Messagepar Philippe » Dimanche 18 Août 2019 11:31

Toute la noblesse des Fantômes de l’Himalaya au Bioparc

L’amphithéâtre des Fantômes de l’Himalaya accueille depuis deux ans une quarantaine de vautours moines et fauves mais aussi des markhors et des panthères des neiges.

Un amphithéâtre de 11.000 m2 accueille les Fantômes de l’Himalaya et redonne toute sa noblesse à la curée des charognards. Un spectacle vivant.

« La curée des vautours reste un rendez-vous incontournable pour nos visiteurs, annonce François Gay, directeur du Bioparc de Doué-la-Fontaine. Jusqu’en avril 2017, ce spectacle de la nature avait lieu dans un endroit exigu, nous manquions, et nos charognards surtout, de place. »

Comme pour les autres projets qui redessinent le parc depuis une quinzaine d’années, François Gay se pose, réfléchit, reprend feuille blanche et crayons afin de redonner toute la noblesse à ces oiseaux mal aimés et à la réputation souvent galvaudée. « Là encore, je me suis mis à leur place en imaginant un territoire qui pouvait leur être familier et plus adapté », ajoute-t-il. Après la grande volière sud-américaine et le sanctuaire des okapis, deux chantiers colossaux, le parc a encore la possibilité de s’étendre à l’ouest. L’imagination et la réflexion du directeur émergent rapidement vers la création d’un amphithéâtre, augmentant la superficie totale du Bioparc de 14 à 15 hectares. Gigantesque !

Des parois en nid d’abeille

Plusieurs mois de travaux, avec leurs allées et venues de camions bennes et pelleteuses, donneront naissance, au printemps 2017, à ce nouveau décor escarpé de 11.000 m2 avec une vue imprenable sur ses massives parois en nid d’abeille. Les Fantômes de l’Himalaya allaient pouvoir se dévoiler au grand jour et offrir une autre dimension à la curée des vautours dans ce lieu hors normes.
« Ce nouveau territoire minéral accueille la faune qui hante les cimes inhospitalières d’Eurasie, décrit François Gay. Le bouquetin markhor herbivore, la panthère des neiges carnivore, des marmottes et une quarantaine de vautours moines et chauves. »

Conforme à son engagement et à sa philosophie, le Bioparc, en créant ce nouvel espace démesuré, optimise, tel un centre de recueil, la reproduction des vautours et leur réintroduction en milieu naturel. « Un engagement fort et de longue durée, puisque nous relâchions notre premier vautour fauve dans les Cévennes en 1983 ! Près de 50 oisillons ont suivi en France et en Bulgarie », rappelle François Gay.

Un cratère à Noël..

Un autre chantier colossal est en cours de finition au Bioparc. À deux pas des Fantômes de l’Himalaya, un cratère est en train de naître. Celui des carnivores. Sur une superficie de 2,4 hectares, cette carrière africaine accueillera d’ici à février 2020 deux espèces emblématiques : lions et guépards. Ils côtoieront suricates, otocyons et oryctéropes : autant d’espèces à observer depuis une hutte d’observation centrale.

Une fois encore, un nouveau territoire spectaculaire dont le Bioparc a le secret. Un secret bien gardé qu’il pourrait dévoiler au public lors d’une ouverture exceptionnelle à Noël. Un joli cadeau à en rugir de plaisir !

Source : Ouest-France.
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Philippe
 
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Re: Quand le Bioparc s'attaque à l'Himalaya

Messagepar raphaël » Dimanche 18 Août 2019 19:31

Belle série d'articles, il faut dire que les installations du Bioparc le méritent !

Sans nul doute, l'amphithéâtre des vautours est une belle réussite.
J'aime cette idée d'avoir osé créer une ambitieuse zone de gradins, digne des spectacles en plein air, évoquant évidemment le Puy du Fou ou autres lieux d'animations, mais destinée à un spectacle de la nature sans artifices ni scenario. J'adore voir descendre les vautours, certains en volant à moitié, pour la curée. Et leur espace de vie, au style méditerranéen, est impressionnant.
Côté panthères des neiges, les volumes et à pics sont eux aussi spectaculaires, et les tunnels menant à cette zone sont à mon sens aussi une belle plus value, qui mériterait peut-être d'être mieux utilisés.

Le seul bémol pour moi, c'est l'enclos des markhors. J'espérais vraiment pouvoir voir des caprins profiter d'impressionnants à pics pour démontrer leur faculté d'escalade, mais la découpe en alvéoles ne permet pas vraiment de profiter de sauts impressionnants. Au lieu de ce système à deux parois qui se répondent, il aurait peut être mieux valu une seule grande paroi toute en longueur, avec des alvéoles par endroits, séparées par de larges trous... En revanche, l'ajout des thars est une excellente idée !

En tout cas, pour cet espace parti de rien, on voit de manière spectaculaire l'arrivée de la nature et de la végétation. Dans 5 ans, il est certain que tout ça sera encore transformé !
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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