Le parc a été créé en 1948 et fête donc ses 75 ans cette année. Il est situé dans un site très forestier. Ne l'ayant jamais visité auparavant je ne sais pas comment il a évolué mais avec un compte rendu de Maxime réalisé il y a 13 ans (et dont on ne peut plus voir les photos malheureusement) cela permet de comprendre un peu ce qui a changé : viewtopic.php?f=17&t=7652&p=91324&hilit=amersfoort#p91324
Pour ce qui est accessibilité le parc possède un parking payant à 9,50 € mais le parc possède aussi un parking vélo et se trouve à 20 minutes à pied de la gare d'Amersfoort central.
Niveau tarifs l'entrée pour les enfants de 0 à 2 ans est gratuite, pour les enfants de 3 à 12 ans 25,00 € (23,00 € si en ligne) et pour les enfants plus âgés ou adultes 27,50 € (25,50 € si en ligne). Il existe aussi plusieurs activités au sein du parc qui sont payantes.
Le plan du parc :
Nous entamons donc la visite du parc.
On commence sur la gauche de l'entrée. Le premier enclos que l'on peut observer est celui des loutres d'Asie assez artificiel et pas grand.
Enclos des loutres d'Asie :
Loutres d'Asie :
On continue sur la gauche et on arrive à l'installation des chiens de prairie qui ont un enclos de taille correcte divisé en deux par le chemmin des visiteurs, ils peuvent accéder des deux côtés par des galeries. Il y a également des galeries qui permettent aux visiteurs d'aller en plein milieu de l'enclos.
Première partie de l'enclos des chiens de prairie :
Seconde partie de l'enclos des chiens de prairie :
Chien de prairie :
On revient vers l'entrée et allons à droite. En premier lieu, se trouve une volière de contact pour perruches (perruches moines, conures soleil, calopsites élégantes et perruches à collier). Elle offre un volume correct aux oiseaux mais est complètement inesthétique et vide de végétation.
Volière des perruches :
Pont de singe dans la volière (caractéristique de plusieurs enclos du parc) :
Panneaux d'identification caractéristiques du parc :
Perruche moine :
Calopsites élégantes :
Conure soleil :
Après cette volière se trouve un enclos qui hébergeait auparavant des ours bruns mais il a été rénové récemment pour des ours à lunettes. L'enclos est plutôt naturel et bien aménagé mais cela reste trop petit pour des ursidés. De plus, l'enclos possède énormément de points de vue et un pont de singe en hauteur ce qui offre peu de possibilités de cachettes.
Enclos des ours à lunettes :
Point de vue depuis la volière des perruches :
Ours à lunettes :
En face, se trouve un ancien enclos à ragondins. Un panneau indiquait que le parc ne présentera pas de nouveaux individus étant donné que c'est une espèce envahissante.
On arrive ensuite dans une allée de vieilles volières.
On commence sur la droite. Il y a cinq volières qui hébergent dans l'ordre : harfang des neiges, hibboux grands ducs, paons bleus (confinés à cause de la grippe aviaire mais normalement on y trouve des kamichis à collier), faisans dorés et bihoreaux gris. Les volières sont du même type niveau conception et aménagements mais celles des hibboux et faisans sont plus hautes.
Volière des harfangs des neiges :
Harfang des neiges :
Volière des hibboux grands ducs :
Hibbou grand duc :
Volière des paons :
Voliére des faisans doré :
Volière des bihoreaux gris :
En face, se trouvait une volière pour amazones à joues vertes plus longue et plus végétalisée :
On arrive ensuite à deux vieilles installations pour singes qui font partie des gros points noirs du parc et qui m'ont rappelé un peu celles de la ménagerie.
La première est celle des chimpanzés qui fait environ le double/triple de la cage des orangs-outans de la ménagerie. Elle est plutôt bien enrichie mais cela reste insuffisant.
Cage des chimpanzés :
Bâtiment de nuit des chimpanzés :
Chimpanzés :
Juste à côté se trouve une affreuse cage pour macaque à queue de cochon. Elle est semblale aux cages des mangabeys de la ménagerie en terme de taille et d'aménagements.
Cage des macaques à queue de cochon :
Macaque à queue de cochon :
On arrive ensuite à une volière pour pandas roux qui est plutôt bien aménagée et leur offre un bon volume d'évolution.
Volière des pandas roux :
Panda roux :
On arrive ensuite dans une zone dédiée aux enfants avec caroussels, plaines de jeux et une mini ferme avec ânes, cochons, chèvres et poules et oies en volière.
Des siamangs ont une volière plus récente et qui leur offre pas mal de possibilités d'évolution.
Plus loin, dans un coin un peu reculé et discret se trouve un enclos pour suricates.
Enclos des suricates :
Suricates :
On arrive ensuite à l'enclos des hyènes tachetées qui comme la plupart des enclos des carnivores du parc est assez naturel mais de surface réduite et entouré de points de vue.
Enclos des hyènes tachetées :
Hyène tachetée :
En face, se trouve un des plus gros complexes du parc : celui des éléphants d'Asie. Les enclos extérieurs et intérieurs sont du même type : sableux et enrichis de troncs morts. La zone nous plonge dans une ambiance de "jungle". Ethétiquement c'est agréable à l'oeil et plutôt bien pensé pour les pachydermes. Mais même si cela ne se voit pas sur les photos les enclos manquent de surface. L'enclos du mâle fait environ celui d'Anvers et celui des femelles est trois fois plus grand. Je pensais voir un grand troupeau mais je n'ai vu que trois individus dans l'enclos principal et le mâle dans un enclos à part.
Enclos principal des éléphants :
Enclos du mâle :
Zone intérieure des éléphants :
Plan de la zone :
Eléphants d'Asie :
On arrive ensuite dans les zones plus artificielles du parc. La première est le Japon.
Le premier espace est une île pour macaques de Barbarie (mais elle a bien hébergé des macaques du Japon dans le passé). Assez petite et artificielle. J'ai pu voir deux macaques qui étaient dans une minuscule pré-cage et n'avaient pas accès à l'île. Dans le plan d'eau autour de l'île il y avait des carpes koï.
Île des macaques de Barbarie :
Macaques de Barbarie :
En face, se trouve un petit jardin japonais. Au bout il y a un enclos pour grues du Japon qui semblait à l'abandon.
Enclos pour grues du Japon vide :
On arrive ensuite dans une autre zone artificielle sur le thème de l'Egyte et l'Asie. Le tout est plongé dans une ambiance de pyramides et de temples mais le tout fait assez kitsch.
Le premier enclos est un ensemble de trois îlots pour les hamadryas (auparavant il y aurait eu une cohabitation avec des mouflons à manchettes). Le tout est assez artificiel et pauvre en aménagements mais la surface totale reste correcte pour les babouins.
Îlots des hamadryas :
Hamadryas :
On peut ensuite observer une série de terrariums thématisés qui hébergeaient dans l'ordre : Souris épineuses d'Egypye, Roussettes d'Egypte (en nocturama), Lézards fouette-queue Africains et Varans du Nil.
Terrarium des souris épineuses d'Egypye
Terrarium des lézards fouette-queue Africains :
Lézard fouette-queue Africain :
Terrarium des varans du Nil :
Varan du Nil :
On arrive ensuite à deux enclos pour espèces domestiques : le premier pour des moutons de Somalie et le second pour des ânes.
Enclos des moutons de Somalie :
Moutons de Somalie :
Ânes :
On peut ensuite entrer dans un Bâtiment qui héberge un terrarium pour crocodiles nains.
Terrarium des crocodiles nains :
Crocodile nain :
En face, se trouve l'enclos des lions qui est au dos de l'enclos des hyènes (ils sont séparés par une vitre et peuvent s'observer mutuellement). Les félins disposent eux aussi d'un enclos assez naturel mais restreint et entouré quasiment de partout par des points de vue.
Enclos des lions :
Loge de nuit des lions :
Lions :
Hyène tachetée en arrière-plan :
Pas loin, se trouve un terrarium pour rats noirs.
Ainsi qu'un enclos à porc-épics.
Enclos des porcs-épics:
Porc-épic :
On entre ensuite dans une volière de contact pour ibis chauves qui n'étaient pas visibles car confinés pour la grippe aviaire.
On entre ensuite dans une sorte de palais Indien qui nous offre un point de vue sur deux enclos :
Sur la gauche, on a un point de vue sur l'enclos des tigres de Sibérie (qui sont également visibles d'un autre côté en dehors du temple). Et encore une fois l'enclos est petit même s'il est bien aménagé.
Enclos des tigres de Sibérie :
Tigre de Sibérie :
Sur la droite, se trouve une volière pour vautours fauves (qui auraient cohabité avec des chacals à chabraque dans le passé !).
Volière des vautours fauves :
Vautour fauve :
Après être sorti de cet endroit on arrive au dernier enclos de la zone : celui des chameaux qui est de taille réduite et artificiel.
Enclos des chameaux :
Chameau :
Personnellement, je n'ai pas aimé cette zone. Le tout fait vraiment artificiel et tous ces décors prennent vraiment de la place. Je trouve cela aussi un peu dommage d'avoir consrtuit tout une zone aussi artificielle dans un parc forestier. Heureusement, la suite m'a remonté le moral. On retourne au niveau de la ferme et on entreprend un nouveau parcours.
Le premier enclos est celui des manchots du Cap, pas affreux mais avec un bassin trop petit à mon goût.
Enclos des manchots du Cap :
Manchot du Cap :
Juste à côté, on peut entrer dans la maison des rhinocéros Indiens.
Maison des rhinocéros Indiens :
L'enclos des rhinocéros Indiens est petit mais l'enclos a un rendu plutôt naturel. Je n'y ai apperçu qu'un seul individu.
Enclos des rhinocéros Indiens :
On arrive ensuite à un point de vue de la plaine Africaine du parc sur une passerelle. Elle héberge : Girafes, zèbres de Grévy, impalas, oryx beisa et pintades de Numidie. Elle est de surface acceptable mais dénudée de végétation.
Plaine Africaine :
Girafe :
Zèbre de Grévy :
Pintades de Numidie dans leur pré-volière à cause de la grippe aviaire :
Tout en continuant le parcours de la plaine on arrive dans un nouveau bâtiment dont la première partie héberge une série de terrariums qui hébergeaient entre autre : monstres de Gila, agames barbus, iguanes des Fidji et divers insectes.
Parcours pour fourmis en hauteur :
Terrarium pour phasmes :
Iguane des Fidji :
Monstre de Gila :
La seconde salle présente différents animaux empaillés dont certains sont des anciens pensionnaires du parc.
Au bout de la passerelle, on peut voir les loges de nuit des girafes.
Loges de nuit des girafes :
On descend de la passerelle on peut voir une volière pour flamants du Chili. Cela fait plaisir de ne pas les voir rémigés comme d'habitude.
Volière des flamants du Chili :
Flamants du Chili :
Sur l'étage en dessous du Bâtiment vivarium-musée se trouve un des espaces que j'ai préféré dans le parc : le monde de la nuit.
Entrée du monde de la nuit.
Il s'agit donc d'un nocturama composé de trois salles où on est en contact direct avec les animaux et de quelques terrariums.
Avant d'entrer dans la première salle on peut voir un aquaterrarium pour grenouilles du lac Titicaca.
Grenouilles du lac Titicaca :
On entre dans la première salle de contact. On traverse les salles par des pontons. Les salles sont plongées dans le noir et éclairées par des lumières de différentes couleurs. Elles sont aussi aménagées d'un grand nombre de fausses plantes. Dans la première on pouvait appercevoir : douroucoulis communs, bettongies à queue touffue et un paresseux à deux doigts.
Première salle du nocturama :
Bettongie à queue touffue :
Douroucouli commun :
Paresseux à deux doigts :
Lors de la transition de la première à la deuxième salle on peut voir deux terrariums : un pour des blattes souffleuses de Madagascar et un autre pour phalangers volants.
Terrarium des blattes :
Terrarium des phalangers volants :
Dans la deuxième salle (beaucoup plus petite que la première) il y avait des loris lents en liberté mais je ne les ais pas vus, un enclos pour agoutis d'Azara et un terrarium pour galagos du Sénégal et rats géants de Madagascar.
Terrarium des galagos et rats géants :
Galago du Sénégal :
Rat géant de Madagascar :
Enclos des agoutis d'Azara :
On entre ensuite dans la dernière salle semblable à la première dans laquelle il y avait trois paresseux à deux doigts.
Paresseux à deux doigts :
Ce nocturama est loin d'être le luxe comme Kerzers mais les animaux dans les salles ont plus d'espace que la moyenne et ça change des boîtes vitrés.
En sortant de cet espace on trouve un enclos pour mangoustes jaunes.
Enclos des mangoustes jaunes :
Mangouste jaune :
Nouveau point de vue sur la plaine Africaine :
On arrive ensuite dans le "dinobos" qui est le lieu de vie d'une série de dinosaures en plastique. Je n'ai jamais été fan de cette mode dans les zoos mais ce que j'ai trouvé assez dommage ici c'est d'avoir utilisé une grande parcelle forestière pour cet espace. Alors qu'à la place on pourrait créer des enclos pour des animaux qui en ont besoin. Je pense notamment aux chimpanzés.
Dinobos et quelques de ses pensionnaires :
En sortant de cet endroit on peut entrer dans une belle serre pour tortues géantes d'Aldabra qui ont accès à un enclos extérieur lors des beaux jours. Il y avait également une espèce d'oiseau que je n'ai pas su identifier je laisse les connaisseurs faire
Serre des tortues géantes d'Aldabra :
Enclos extérieur des tortues géantes d'Aldabra :
Tortues géantes d'Aldabra :
Oiseau non-identifié :
On va ensuite se diriger dans la zone la plus forestière du parc : la zone européenne.
Le premier enclos de cette zone est celui des blaireaux. Je salue le parc de présenter ce mustélidé que j'ai rarement vu en captivité ! Leur enclos est correct et on peut voir leur tannière. À ma grande tristesse les deux individus n'ont fait que dormir dans leur tannière.
Enclos des blaireaux :
Point de vue sur l'enclos depuis la tannière :
Blaireau dans sa tannière :
En face des tannières il y avait un terrarium pour lérots.
On arrive ensuite à l'enclos des loups gris d'Europe qui sont pour le coup les carnivores les mieux logés du parc. Leur enclos est naturel, de taille correcte et n'est pas entouré de points de vue.
Enclos des loups gris d'Europe :
Loup gris d'Europe :
Plus loin, se trouve un enclos pour cigognes blanches vide étant donné la grippe aviaire. Il semblerait que ce soient les seuls oiseaux rémigés du parc.
On a ensuite un point de vue sur une zone de la plaine Africaine à laquelle les girafes n'ont pas accès. C'est là que se trouvaient les impalas.
Zone de la plaine Africaine non accessible aux girafes :
Impalas :
On arrive ensuite à un plan d'eau qui jouxte la plaine Africaine et où on peut trouver deux îles pour primates. Il est possible de faire un tour du plan d'eau en pédalo.
Pédalos pour faire le tour du plan d'eau :
La première île héberge des capucins à pointrine jaune qui sont les primates les mieux logés du parc. Leur île est de taille correcte et plutôt naturelle.
Île des capucins à pointrine jaune :
Capucins à pointrine jaune :
L'autre île est celle des makis cattas. Elle est plus petite en taille mais possède des arbres relativement hauts. C'est également une île de conctact.
Île des makis cattas :
Vue sur la plaine Africaine depuis l'île des makis cattas :
On peut également voir les loges de nuit des primates.
Loge de nuit des makis cattas :
Makis cattas :
Loge de nuit des capucins à pointrine jaune :
Capucin à pointrine jaune :
Nous allons finir la visite en beauté avec la plus belle installation du parc : la volière Africaine. Cela ne se voit pas sur la photo mais les oiseaux disposent vraiment d'un grand volume de vol et l'installation est dans un vrai marécage. On pouvait y trouver pélicans frisés, vautours fauves, tantales ibis, ombrettes du Sénégal, aigrettes garzettes et ibis falcinelles. Mais toujours à cause de la grippe aviaire une partie du parcours n'était pas accessible et je n'ai pu voir les oiseaux que de loin.
Volière Africaine :
Tantales ibis :
Pélicans frisés :
Voilà ce qui termine la visite du dierenpark Amersfoort.
Conclusion
Je dois avouer que je garde un sentiment mitigé de ce parc. Je ne suis déçu d'en avoir fait la découverte mais je n'ai pas trouvé que c'est un parc qui vaut le détour.
Niveau installations globalement ça reste dans les standards actuels, il y a du bon (le nocturama, la zone Européenne et la zone Africaine) et du mauvais(la plupart des enclos de l'entrée et toute la zone des temples). Et comme je l'ai déjà dit le début de la visite ne m'a pas enchanté mais à partir de la zone Africaine il y a commencé à avoir des choses intéréssantes.
Niveau collection ça reste assez "grand public" et classique, seuls le nocturama et quelques espèces (macaques à queue de cochon, blaireaux,...) sortent du lot.
Niveau pédagogie elle est globalement assez présente et il y quelques stands où des personnes sont présentes pour nous parler de la faune sauvage.
Toutefois, s'il y a quelque chose pour laquelle je recommande le parc c'est pour les enfants (Il y avait énormément de familles lors de ma visite). Le parc est vraiment pensé pour eux : Nombreuses activités au sein du parc, parfois des jeux qui sont intégrés dans les enclos (ponts de singes chez les ours par exemple),...
Voilà pour ce compte rendu ! À bientôt pour de nouvelles aventures