Edimbourg

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Edimbourg

Messagepar Therabu » Dimanche 03 Mars 2013 16:54

Je reviens juste d’une semaine en Ecosse. J’ai eu la chance de découvrir une petite partie de ce magnifique pays, au peuple fier et très accueillant. J’ai pu y découvrir la ville très dynamique et festive de Glasgow. D’après Wikipedia, c’est la troisième plus grosse agglomération du Royaume-Uni et la plus grosse d’Ecosse, rassemblant pas moins de 2,3 millions d'habitants soit plus de 40% de la population écossaise. A partir de là, j'ai également pu découvrir Luss, un charmant petit village sur la rive du Loch Lomond, le plus grand lac d'eau douce d'Ecosse.
Aprés 1h15 de bus j'ai rejoint la capitale administrative qu'est Edimbourg bien que considérablement plus petite que Glasgow (environ 500 000 habitants). Je suis tombé sous le charme de cette magnifique ville et je ne peux que conseiller à chacun des forumeurs qui en a l'occasion de visiter cette ville voire le pays entier.

Je me permets quelques photos non-animalières

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Necropolis à Glasgow

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L'université de Glasgow (on se croirait à Poudlard)

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A proximité de Luss

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Le Loch Lomond

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Edimbourg

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Holyrood park (en plein milieu de la ville contrairement aux apparences)


Même si j'étais accompagné de nombreuses autres personnes, j'ai réussi à m'extirper une journée pour découvrir le parc principal de la société zoologique d'Edimbourg. Le zoo d'Edimbourg est bien connu d'entre nous tous depuis peu grâce à l'extraordinaire médiatisation qu'entraine inmanquablement l'arrivée d'un couple de pandas géants. Les plus curieux auront vu que les peluches noires et blanches étaient loin d'être les seules choses à voir dans ce parc !

La collection est en effet bien garnie en espéces peu courantes voire carrément rarrisimes. Je vous laisse attendre un peu avant de les découvrir. Je vais donner mon avis assez vite, à chaud comme on dit, pour ne pas oublier les diverses facettes que revêt ce parc.

Tout d'abord sa collection est assez impressionante non sur le plan de la quantité mais de la rareté des spécimens. Elle est caractérisée par une prédominance importante des mammiféres sur les autres classes zoologiques et par une alchimie bien équilibrée entre coqueluches du grand public et espéces méconnues et généralement délaissées. Globalement, le plan de collection fait la part belle aux espéces en grand danger d'extinction.
Un autre point que j'ai trouvé excellent est le nombre d'enclos alloués pour chaque espéces. En effet, de nombreux animaux disposent de différents enclos permettant de séparer les animaux et d'acceuillir de beaux groupes reproducteurs. Cela révèle une véritable capacité et volonté d'élevage. Le pendant de cet aspect est l'aspect souvent étriqué des installations, l'absence d'immersion et l'espace « unitaire » souvent un peu restreint même si l'installation globale offre une superficie intéressante.
Ma visite s'est passé sous un beau soleil d'hiver mais évidemment tous les fuillus avaient perdus leurs feuilles. De nombreuses installations sont assez vieilles ou issues de la réutilisation mais globalement, la plupart des installations ne sont pas très esthétiques. Cela semble de toute manière être rarement l'aspect primordial qui guide la conception des enclos dans les zoos britanniques.
Une autre spécificité des zoos britanniques, bien plus positives cette fois, est leur capacité à innover dans les procédés pédagogiques et à rendre intéressant la moindre présentation animalière. Cette capacité est moins évidente qu'à Londres qui est très impressionant dans ce domaine mais surpasse largement ce que font la très grande majorité des parcs français.

Il me semble que la venue des koalas d'abord, puis des pandas géants provient du fait que le parc a (a eu?) quelques difficultées financières. Afin d'attirer le grand public, on sent que le parc veut absolument garder ses plus grosses espéces sur des surfaces qui restent insuffisantes malgré l'aménagement et le soin très professionnel accordé aux animaux. C'est une problématique qui est commune à tous les zoos urbains et Edimbourg est loin d'être le pire dans ce cas là même si quelques présentations sont assez révélatrices de cela.
Paradoxalement, il y a encore pas mal d'espace inutilisé sur le haut de la colline sur laquelle le zoo s'étend.

Mon constat est peut être un peu sévére sur quelques aspects mais je ne voudrais surtout pas retenir l'envie de quelqu'un de découvrir cette institution fort intéressante avec aussi ses belles réussites. Il est connu que l'on remarque plus facilement les points noirs que les nombreuses réussites.
Je me dépéche pour le compte-rendu.
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Re: Edimbourg

Messagepar Therabu » Dimanche 03 Mars 2013 17:39

Le zoo d'Edimbourg, datant de 1913, bénéficie de 33 hectares d'après le site du zoo, sur Corstorphine Hill, une colline dans les faubourgs d'Edimbourg. On entre en bas de cette colline et on ne cessera jamais de la grimper ou la descendre. J'avoue avoir fini sur les rotules à la fin de la journée après avoir courru dans tous les sens. Plus l'on monte vers le hau de la colline, plus les espaces sont grands et naturels. La plupart des bâtiments et des vieilles structures s'amassent dans le bas du parc. Je vous conseille de suivre la visite avec ce plan : http://www.edinburghzoo.org.uk/export/s ... ap2012.pdf


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Entrée du zoo

Le bâtiment d'entrée est vaste, moderne et esthétique. On y trouve la boutique avec évidemment un choix considérable de produits à l'effigie des pandas géants.
J'ai commencé ma visite en prenant le chemin qui va tout droit vers les pélicans et les porc-épics. Ces enclos sont vieux et constituent de vieilles fosses réaménagées. Les quelques pélicans blancs se cachaient tandis que le (les?) porc-épics arboricoles restaient dans les grands coniféres que leur offre leur installation. C'est pas trés beau mais correct pour les animaux.

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Bassin des pélican adossé à une berge buissoneuse

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Enclos des porc-épics arboricoles avec vieille volière inoccupée à gauche.

Un ancien enclos adossé à celui des porc-épics aux murs de pierres qui semble avoir accueilli des loutres d'aprés les scultures et inscriptions est désormais le lieu de vie de moufettes rayées qui me sont restées invisibles.
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Enclos des moufettes

En remontant la pente, on a le premier point de vue sur la volière africaine. La structure est ancienne mais a été remise au gout du jour pour des dik-dik de kirk, des pintades vulturines, des grues couronnées et des canards de Meller. L'observation se fait par un grillage trés fin.
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En se retournant, le visiteur a le loisir d'observer un couple de gorals de Chine. L'espéce est peu courante en captivité et la société zoologique d'Edimbourg est une des leader de l'élevage de ce curieux caprin avec l'appui du Highland Wildlife Park, sorte d'Obterre français. L'enclos a l'avantage d'être herbeux et bosselée mais on peut regretter que le visiteur fasse quasiment le tour de l'installation.
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Ayant mon accès pour la visite des pandas à 10h, j'ai choisi de prendre à gauche et de rester à proximité de leur installation jusqu'à l'heure fatidique. Ce chemin donne un premier aperçu de la voliére des pyguargues de Steller qui voisine l'African Aviary observée précedemment. Là encore c'est une vieille structure relativement vaste. L'aménagement est intéressant et rapelle une falaise rocheuse au pied duquel se masse des troncs d'arbres morts. Le volume offert aux oiseaux est remarquable mais le tout reste sombre et moche.
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Nous remontons désormais vers le Jungle Cafe que nous dépassons pour rejoindre la Monkey House. Alors là attention les yeux... Les singes ne sont clairement pas le point fort niveau présentation du zoo écossais. Je me rends même compte maintenant que je n'ai pas fait le tour de la maison, esquivant ainsi les cages extérieures et les installations des perroquets.

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Les voliéres à gauche accueillent des hurleurs, cercopithéques ect... tandis que la petite cage ovale à droite est le lieu de vie de trois drills...
L'installation est aussi sinistre d'intérieur que d'extérieur malgré quelques efforts et des panneaux forts intéressants sur les primates. Le pire est que la plupart des spécimens sont rarrisimes :
Magot
Hurleur noir
Cercopithéque diane
Drill
Cercopithéque de l'Hoest
Lémur couronné

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Auparavant, on aura pas raté une suite de 4 enclos étroits accolés à un bâtiment chauffé hébergeant temporairement les 3 poudous du Sud du parc et un couple d'agoutis d'Azara. L'été, c'est apparement le lieu de vie du couple de chevrotain malais. C'est clairement insuffisant mais l'installation originale indiquée sur le plan semble de bien meilleure facture.
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Re: Edimbourg

Messagepar Therabu » Lundi 04 Mars 2013 18:52

J'ai choisi de redescendre momentanément vers l'entrée afin d'observer l'installation des lycaons. Au passage on a de nouveaux points de vue sur les voliéres africaines et des pygargues. Je ne reviendrais pas sur les installations qui sont assez intéressantes pour les animaux mais sur l'aménagement du point de vue sur les pygargues. Un joli mirador vitré et couvert offre de nombreux panneaux informatifs avec de grands et beaux dessins sur les rapaces en général, le pygargue de Steller et son compère écossais le pygargue à queue blanche qui bénéficie d'actions de sauvegarde en Ecosse.

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Second point de vue

On continue de descendre pour arriver devant l'enclos des lycaons. C'est un grand enclos à moitié forestier mais dont le couvert buissoneux est inexistant. Malgré la superficie, ma première impression fut que l'enclos offrait peu de possibilités de retrait et de cachette. Et pourtant il m'aura fallu plusieurs passages pour aperçevoir la meute de 5 individus ayant choisi de s'activer et de se dorer la pillule au soleil.

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Le visiteur aperçoit l'enclos d'abord depuis un point d'observation vitré puis une longue passerelle en bois et enfin un autre point de vision. Les angles de vues sont donc multiples et intéressants mais sont surtout l'occasion de sensibiliser les visiteurs à l'existence et aux menaces du lycaon. La différence est assez évidente :

En France : « Bah c'est quoi ce truc moche ? Oooh ça doit être des hyènes comme dans le roi lion, c'est méchant ça »...
Au Royaume-Uni : « Oh look african hunting dogs ! Amazing ! What a fascinating species »

C'est à peine caricaturé...
Mais quelle heure est-il ? 9H55 ? Mince ! Il faut vite aller prendre son tour pour observer les deux petites merveilles !
C'est ainsi que l'on remonte vers la Monkey House puis l'installation des pandas géants ou du personnel poireaute pour accueillir le public qui n'en a cure et fonce voir les pandas.

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Entrée de la zone

Tout le monde a déjà du voir des photos de l'installation des pandas géants. Inutile donc de vous préciser que ce n'est ni très vaste, ni très joli avec ses grands murs verts pâles. C'est pourtant dommage car la végétalisation des enclos extérieurs et le parcours du visiteur ont été soigneusement choisi et créé. Cela donne un rendu beaucoup plus fin et moins artificiel qu'à Beauval. Evidemment les moyens pédagogiques mis en place sont conséquents.

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Enclos de la femelle

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Enclos du mâle (pas totalement visible du public et plus en longueur. A mes yeux plus intéressant)

Pour les espaces intérieurs, c'est assez basique. Une vitrine pour ces grosses peluches avec un présentoir dans un coin et tout le bambou qu'il leur faut. Pas pour autant mauvais même si avec une affluence massive les animaux doivent se sentir stressés.
J'ai encore du mal à évaluer le pour et le contre de la présentation « chronométrée » des deux pandas. Pour ceux qui ne le savent pas, lorsque l'on prend son ticket d'entrée, la caissière délivre un panda ticket avec une heure d'accès à l'installation. On a alors 30min pour découvrir l'animal, son lieu de vie et tout ce qui l'entoure. Le matin, cela avait l'air facile de tricher et de rentrer « par effraction », la surveillance des accès étant légére mais cela doit surement en être autrement par grosse affluence.
Je pense d'ailleurs que cela constitue le principal atout du principe. Dans ce zoo de ville parfois un peu étriqué, la gestion d'un public de masse peut être difficile et les pandas ticket permettent d'étaler le flot de visiteurs sur la journée. Qui plus est, des animateurs peuvent accompagner la visite des gens pour un impact encore plus important sur les visiteurs. D'un point de vue marketing, on rend le panda encore plus rare. Cet animal si peu répandu dans les zoos occidentaux n'est même visible qu'une fois par visite dans un des seuls zoos en possédant un couple. J'ai du mal à évaluer si cela impacte vraiment sur la désirabilité de l'animal.
Bon maintenant un seul passage c'est court, surtout pour un animal majoritairement inactif. Et on se sent souvent un peu oppresé par le temps même si 30 minutes sont largement suffisantes à moins d'observer une scène d'accouplement ou autre comportements très intéressant. Et puis l'heure est imposée. Alors quand on obtient l'horaire de midi où l'on sait pertinnement que l'animal va dormir, il y a de quoi être potentiellement énervée.
Je précise que pour moi cela s'est bien passé, je suis resté une grosse dizaine de minutes et la femelle s'activait à l'extérieur.

Un peu comme à Beauval, il y a des fois où l'on se rend compte que l'on est dans un grand zoo quand on enchaine la présentation coup sur coup de deux, trois voire plus raretés. En effet, le visteur est invité après être sorti de la zone chinoise à accéder au point de vision des rhinocéros indiens.

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Je n'ai pas trop de photos pour rendre l'enclos mais c'est clairement trop petit pour les deux jeunes rhinocéros indiens qui cohabitent au parc. Le sol terreux était gorgé d'eau et formait une énorme pataugeoire de boue ni esthétique ni agréable pour les animaux. L'espace est composé d'un enclos principal en contrebas et d'un pré-parc à peine plus petit. Les deux donnent sur un bâtiment qui ressemble à différents garages collés les uns contre les autres, sans uniformité de taille. Le visiteur peut rentrer dans le batiment pour observer la loge et le bassin intérieur des célibataires.

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Maison des rhinocéros
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Re: Edimbourg

Messagepar Antoine6259 » Lundi 04 Mars 2013 22:44

Merci déjà pour ce début de compte-rendu !
En ce qui concerne les fosses du début et les lycaons, on ne se rend pas bien compte. Peut-être qu'avec la végétation en feuilles cela a meilleure allure ?
Les singes ce n'est pas terrible en effet... On peut espérer une rénovation !
L'enclos des gorals ma foi... J'en connais un pire en tous points...
Et pour les pandas je suis de ton avis. Je trouve les enclos extérieurs mieux aménagés esthétiquement que ceux de Beauval. Reste qu'ils sont petits et que le mur du fond donne un aspect carcéral.
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Re: Edimbourg

Messagepar Therabu » Dimanche 10 Mars 2013 21:52

Après avoir pu admiré les deux pachydermes et constaté l’implication du zoo dans la conservation des rhinocéros unicornes, le visiteur passe devant l’Education Center pour rejoindre le centre du zoo. Entre les rhinos et les pandas s’étend « Penguin Rocks »,. Edimbourg semble être très attaché à la présentation de manchots qui constituent l’emblème de la société zoologique et où les succès de reproduction furent il me semble nombreux. Penguin Rocks doit ouvrir en Mars 2013 et les travaux étaient en train de se finir même si les visiteurs n'avaient toujours pas accès à l'installation. Il est possible d'avoir une présentation très bien faite et alléchante sur le site du zoo : http://www.edinburghzoo.org.uk/support/ ... esign.html

La taille de l'installation pour les manchots est remarquable mais niveau immersion il faudra encore une fois repassé. J'aurais profiter de cette rénovation pour améliorer le rendu visuel de l'installation notamment en changeant cette peinture jaune ocre totalement déplacé pour évoquer les îles subantarctiques. L'enclos principal doit accueillir une grande colonie de manchots papous, tandis que l'enclos qui leur fait face accueille pour l'instant des gorfous sauteurs. A coté du Penguin Coffe Shop, s'étend un enclos tout en longueur pour une grande famille de sanglier des Visayas. Même si l'aspect n'est pas des plus attirants, nous sommes ici face à un excellent enclos à suidés de par sa taille et son aménagement. Un bâtiment donne sur un pré-parc relativement grand au sol terreux additionné de mulch dans lequel les sangliers se font un plaisir de farfouiller toute la journée. Des arbustes recouvrent toute l'installation principale dont le sol est comparable à celui du paddock. Installation très intéressante pour une espèce qui ne l'est pas moins.

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Enclos des sangliers

En remontant un peu la pente nous débouchons sur une suite d'enclos présentant des petits mammifères Le premier d'entre eux est le lieu de vie de deux binturongs. L'enclos herbeux est entouré de barrières grillagées en bois avec un retour de fil électrique Plutôt discret et efficace comme moyen de contention. Les civettes asiatiques peuvent profiter de plusieurs arbres dans lesquels elles semblent avoir accès et d'une végétation basse assortie de quelques structures. Le tout est visible une première fois depuis une passerelle longeant l'enclos puis via un observatoire surélevé dans le bâtiment.

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Enclos des binturongs depuis la passerelle


Le bâtiment attenant est difficile à décrire. Construit en bois, il héberge au premier étage des potamochères visibles depuis une baie vitrée Les porcins ont accès à une suite de petits enclos au sol terreux relativement adaptés. Un petit escalier permet d'accéder à un mirador couvert organisé autour d'une pièce centrale. Cette pièce conçue sur deux étages offre une espace intérieur chauffé et vaste aux binturongs. En faisant le tour de la loge on dispose d'un point de vue sur l'enclos des potamochères puis sur les binturongs.

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Binturong et potamochères visibles depuis le point de vue en hauteur.

L'installation suivante accueille une famille de loutres cendrées qui m'est restée invisible. Un ruisseau dévale le relief de l'enclos formant plusieurs bassins intermédiaires de bonne taille. C'est à mon avis une des meilleurs installations pour des loutres cendrées en Europe.

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Une dernière fosse plutôt vaste héberge une belle famille de suricates et conclut cette suite d'enclos pour petits mammifères d'une qualité remarquable. Très bonne installation qui n'a rien de révolutionnaire mais où l'observation des mangoustes est appréciable et où la végétation a été soigneusement choisie pour recréer le milieu de vie désertique des suricates. Le sol terreux est constellé de galeries offrant des cachettes aux animaux.

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L'allée se termine avec l'installation des hippopotames pygmées. La pygmée hippo house est visible du visiteur qui peut observer d'un coté les loges intérieures des suricates, de l'autre les hippopotames pygmées. Évidemment dans ce genre de bâtiment, c'est rarement joli et vaste mais c'est à mon avis plus grand que bien des installations intérieures.Les deux animaux ont aussi accès à un double enclos extérieur avec quelques arbres. L'un d'entre eux n'avait pas de bassin, alors que le bassin de l'autre enclos était vide. C'est regrettable mais les animaux ne doivent de toute manière pas souvent sortir à cette saison. L'enclos n'est pas immense et encore une fois plutôt laid. Pourtant cela reste convenable pour les animaux en terme d'espace et fonctionnel grâce aux possibilités de séparation.

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Juste derrière l'installation des hippopotames pygmées, un triple enclos sert d'infrastructure de reproduction aux casoars à casque du parc. Les enclos sont un simple sous bois-grillagé, visible en longeant les enclos ou depuis un observatoire judicieusement construit. En effet, une barrière empêche les ratites de s'approcher de l'observatoire ouvert sur les enclos avec pour seule autre barrière des fils métalliques tendus verticalement.

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L'existence de 3 enclos sur cet espace donne toujours cet aspect étriqué mais permet d'un autre coté de s'adapter aux besoins de l'élevage

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Nous continuons notre ascension pour découvrir la fosse réaménagée des ours malais. Il faut dire que cette fois c'est plutôt réussi esthétiquement sur un espace relativement restreint mais offrant de nombreuses possibilités d'évolution et de dissimulation grâce aux structures, au relief et à la végétation non électrifiée. Il est intéressant de pouvoir observer le bâtiment des ours auquel ils ont accès toute la journée et qui est très convenable également. L'enclos est visible une première fois d'en-bas, séparé par un fossé sec discret et accessible aux animaux puis depuis le haut de l'installation avec un point d'observation couvert tout à fait remarquable. Des dispositifs pédagogiques murent l'observatoire pour faire connaître cet animal bizarre qu'est l'ours malais. Des tests d’odorat pour découvrir l'alimentation, un banc en forme de langue d'ours, des statues pour comparer la taille, des vidéos au choix retransmises depuis un petit écran plat et évidemment d'excellents panneaux. Tout comme Londres, c'est ce que je retiendrais le plus de ma visite dans les zoos britanniques.

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Vue depuis le bas de l'installation
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Vue depuis l'observatoire

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Observatoire depuis le haut de l'enclos

Avant d'accéder au point de vue qui surplombe la fosse des ours malais, le visiteur aura pu jeter un coup d'oeil vers un grand enclos verdoyant. Un couple de pudus y est présenté mais je ne les ai vu que dans leur petit abri chauffé. Par contre c'était la première fois que je voyais des agoutis évoluer sur un si grand espace et aussi naturel.

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Enclos des pudus du Sud et des agoutis d'Azara

Une petite falaise de faux rocher nous fait désormais face. Il s'agit de l'installation temporaire des manchots papous. L'espace où peuvent évoluer les manchots n'est pas très grand mais c'est une vieille installation qui n'est pas destiné à conserver les animaux longtemps. Elle offre par contre une grande proximité avec les oiseaux. J'ai ensuite choisi de longer une suite d'enclos à herbivores vers la gauche en direction des rhinocéros indiens et de l'Education Center. Le premier accueille des wallabys bicolores dans un vaste enclos herbeux pentu sous le couvert des arbres. L'autre enclos accueillait deux cerf du Prince Alfred dans une installation semblable.

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Enclos des wallabys

L'autre coté de l'allée permet d'avoir un second aperçu sur un enclos que je n'ai pas encore décrit. Il héberge un couple de bantengs dans un grand enclos plutôt bien aménagé, au sol herbeux, bien qu'un peu mis à mal en cette fin d'hiver. J'ai malheuresement oublié de prendre l'enclos en photo. L'étable chauffée est visible comme pour presque tous les animaux du zoo.
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Re: Edimbourg

Messagepar Therabu » Mardi 12 Mars 2013 21:40

Avant de se diriger vers le complexe des félins, le visiteur est invité à se diriger dans la direction opposée dans un cul de sac. Dérrière l'Education Center, des volières accolées à un bâtiment chauffé exhibe des oiseaux tropicaux. Je ne me souviens pas bien des espéces que je n'ai pu observé car trop frileuses hormis un couple de coqs de Sonnerat. En continuant l'allée, on dispose d'une vue sur l'arrière de l'enclos des rhinocéros (qui est presque entouré par les sentiers des visiteurs!) pour voir celui des tapirs malais. Le couple comme bien des herbivores disposent d'un double enclos fonctionnel avec batiment chauffé visible du public mais avec encore un rendu esthétique pitoyable. Pourtant l'enclos est sous le couvert des arbres et dispose d'un bassin, tout ce qu'il faut à un tapir pour être heureux à priori. J'espére que la direction saura se séparer d'une grosse espéce de sa collection et refaire un enclos moderne pour un gros herbivore de la collection dans cette zone et qui ressemble à autre chose qu'à un carré boueux. Il y aurait l'espace et des arbres pour faire un bel enclos pour les tapirs malais ou les hippopotames pygmées si l'on prend le temps de revégétaliser et de redonner un petit coup de jeune aux bâtiments...

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Enclos des tapirs malais

Nous rebroussons donc chemin pour nous diriger vers les « Big cats ». En chemin, une haute voliére au maillage épais un peu en retrait héberge des percnoptéres d'Egypte. Nous surplombeons les enclos des cerfs du prince Alfred et des wallabys tout en longeant l'enclos des géladas. Totalement grillagé et visible depuis un observatoire vitré, j'ai été vraiment époustouflé par la qualité et le rendu de cette installation. Rien de bien compliqué pourtant, simplement un immense versant de colline herbeux exposé au soleil avec deux arbres morts en guise de structure d'escalade dans le bas de l'installation et quelques monticules rocheux. Dommage que cet enclos, qui est pour moi dans le Top 3 de ce qui se fait de mieux pour les géladas en Europe ne soit pas plus mis en valeur. Je vous laisse faire votre idée :

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La visite continue vers ce qui semble être un aménagement récent et dont le zoo est très fier. Il y a de quoi puisque le couple de lions d'Asie dispose d'un petit vallon forestier visible à plusieurs niveaux. Tout d'abord un point de vue vitré permettra aux chanceux de voir les lions évoluer à leur niveau puis en gravissant la pente qui entoure l'enclos découvrira succesivement le grand batiment vitré puis un second observatoire vitré cette fois sur pilotis et surplombant tout l'enclos. Une très belle réalisation avec pour une fois un coté esthétique intéressant.

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Point de vue sur le haut de l'installation

J'ai oublié de prendre des photos de cette installation. Pour me faire pardonner voici une vue du bâtiment : http://www.zoochat.com/61/asian-lion-in ... oo-252087/

En faisant le tour de l'installation des lions, on aura l'immense privilége d'observer une petite troupe de babouins de Guinée qui je suppose proviennent de Vincennes. Je ne comprend pas comment les babouins peuvent être aussi mal logés, dans cette vieille voliére étriquée et toute artificielle alors que leurs cousins les géladas ont un immense enclos et que les endroits pour faire la même chose dans le zoo ne manquent pas !

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Comme il n'y a pas de demi-mesure à Edimbourg, on enchaine directement avec la superbe installation des tamanoirs construite sur le haut de la colline. On reconnaît la patte du zoo avec différents points de vision vitrés et couverts, un grand bâtiment chauffé visible du public et un dispositif pédagogique à rendre vert de jalousie nos zoos français.

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Enclos des tamanoirs
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Loge des tamanoirs

Nous voilà désormais en haut Corstorphine Hill. On a le choix entre redescendre à gauche vers les bantengs, rhinocéros et autres tapirs ou bien continuer à monter jusqu'au point culminant à quelques dizaines de métres, profiter du panorama et redescendre vers les carnivores et la plaine africaine. Nous prendrons cette seconde solution. En effet, la partie à gauche, indiquée « Hoofstock paddock » sur la plan est actuellement vide. J'ai cru comprendre qu'une grande partie de la collection d'ongulés du zoo a été transféré à Kingussie, au Higland Wildlife Park. Vivait donc dans ses grands enclos grillagés herbeux des cerfs de Bactrianne, des serows du Japon, des loups à crinière, des daims de Mésopotamie, des aurochs...

Le potentiel de la zone reste le même, avec de l'espace, beaucoup d'espace et l'impression d'être déjà dans un endroit sauvage.

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Une aire de pique-nique permet de profiter du beau-temps et de la vue sur les collines environnantes d'Edimbourg. On entame désormais notre redescente. Sur notre gauche, un immense enclos herbeux et pentu avec quelques parties boisées sert de plaine africaine au zoo. L'enclos est assez grand pour que sa limite soit hors de vue du visiteur, conférant une impression de grandeur considérable. Cinq zébres de Grévy, quelques petits koudous et trois nyalas mâles profitent de l'immensité de l'espace. Autant vous dire qu'hormis les zébres, je n'ai pas vu grand chose hormis quelques cornes bouger au loin.

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Bas de la plaine africaine

Une longue passerelle permet de s'avancer sur le territoire et coupe celui-ci en deux.
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Haut de la plaine africaine

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Montée vers le haut de la colline et sentier longeant la plaine africaine
Il faut préciser qu'un 4X4 avec une remorque sert de navette et permet d'accéder au haut de la colline sans se fatiguer. Je n'ai pas tester le bien fondé de ce « Hilltop Safari ».

Nous approchons désormais du secteur des fauves. La collection d'Edimbourg est bien fournie puisqu'en plus des lions d'Asie, on peut y voir des tigres de Sumatra, des panthères de l'Amour, des jaguars, des panthères nébuleuses, des chats de Temminck et des gloutons.

Les tigres disposent d'une double installation. La ca ge principale, visible depuis un tunnel de pierre et des baies vitrées offre un grand volume d'évolution et des possibilités d'évolution en 3 dimmensions considérables. La végétation est intéressante, surtout avec un climat aussi rude que celui de l'Ecosse et évoque bien la flore tropicale. Malheuresement, ce n'est pas à mon avis un espace adapté à des tigres. L'espace au sol est tout simplement bien trop faible et la profondeur trop limite pour accueillir un si gros félin. Nul doute que l'installation serait parfaite pour une espéce de panthère ou encore plus pour des longibandes.

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Enclos principal des tigres

En quittant le tunnel rocheux, le visiteur peut voir les loges intérieures des félins séparés d'une grille imitant le bambou. On peut sentir les fauves et l'absence de vitres est impressionante. Un couloir passant par ce bâtiment relie la cage principale à une autre plus petite mais très bien camouflée. La vision se fait par le même type de grilles bambous. L'éloignement des visiteurs et les faibles possibilités d'observation permettent aux tigres de se reposer et de se cacher. Ce second enclos, bien que de taille négligeable sauve presque la mise en ce qui concerne la présentation des tigres dans ce zoo urbain.
Les autres félins sont tous présentés dans le même type de cages extérieures. Adossées à un flanc de colline et recouvertes d'un filet, souvent trop bas, elles permettent au visiteur d'observer ces superbes animaux.

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Suite de cages pour fauves

L'aménagement est très poussé et rend plutôt bien puisque les rochers sont naturels et la végétation assez présente. Il y a d'ailleurs peu de structures d'escalade artificielles. Le relief et le volume offert par un mode de présentation fermé permettent d'offrir de beaux parcours arboricoles aux félins. Mais là encore, et comme dans tout bon zoo urbain qui se respecte, on a voulu caser des animaux phares trop gros pour ce type d'installations. Les jaguars y sont vraiment à l'étroit alors que les chats de Temminck ou les gloutons s'y épanouissent. On notera tout de même la présence d'un seul individu de chaque espéce dans chaque cage et la possibilité pour chaque animal de se cacher aisément et d'accéder à des installations intérieures situées au fond et à l'abri de l'agitation du public.

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Cage typique
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Re: Edimbourg

Messagepar Therabu » Mercredi 13 Mars 2013 11:41

Au bout de l'allée nous rejoignons le centre du zoo, au niveau des manchots papous et des ours malais. Une bonne partie de la partie droite du zoo n'a pas encore été explorée et c'est naturellement dans cette direction que l'on se dirige. Attenant à l'observatoire supérieur des ours malais, d'anciennes volières fortement végétalisées servent d'infrastructure de reproduction aux argus géants. La dernière volière de la rangée exhibe une autre espéce menacée : des aras de Lafresnaye.

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C'est à ce niveau que se situe l'animation « Animal Antics ». Un peu comme « Animals in action » il s'agit d'une présentation au public d'espéces diverses avec des animateurs qui instruisent le public sur des thêmes définis comme les comportements, les menaces ect...
J'avoue ne pas avoir tout compris un speech des animateurs écossais mais l'animation n'en n'est pas moins intéressante car inconnue en France. Le premier animal présenté est une blatte de Madagascar que le visiteur est invité à toucher afin de combattre la répulsion que nous éprouvons envers ces animaux. Ensuite c'est un petit tenrec-hérisson attendrissant qui est présenté et pour finir un cacatoés à huppe jaune saisi chez un particulier. J'ai quand même saisi que l'animateur parlait du trafic d'animaux sauvages tout en donnant à manger au cacatoés et déconseillait aux gens d'adopter sans précautions ce type d'oiseau. J'ai vu sur des photos divers animaux présentés notamment des tatous mais nous n'étions pas nombreux et le « grand jeu » n'était peut être pas sorti

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Présentation de tenrec-hérisson

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Aréne de présentation

Je suis définitivement fan de ce genre d'animation qui est pour moi à differencier clairement du spectacle. L'animal est simplement montré et est libre de se comporter comme il le veut. L'impact sur le public est démultiplié. Bien sûr cela doit se limiter à des petits animaux et ils ne doivent être spécialement apprivoisés pour le show mais il y a tellement de spécimens disponibles pour ces présentations que s'en passer serait dommageable.

Quelques métres plus loin se situe l'entrée de l'installation australienne du zoo. Un superbe bâtiment en bois entouré de végétation accueille le visiteur.

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Bâtiment australien

La première piéce est une sorte de mini-serre tropicale pour des colombines turvert et des gouras de Victoria.
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La seconde pièce que l'on ne quitte qu'après s'être désinfecté les mains (malgré une probabilité de caresser un goura assez faible...) est le lieu de vie de la star des lieux. Les koalas disposent de loges vitrées, elle même séparées du public par une autre vitre.

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Loge des koalas

Encore une fois, j'ai du mal à comprendre. Le bâtiment semble récent et est plutôt joli et bien conçu mais il a fallut pondre ces atroces loges bleues alors qu'il y avait bien mieux à faire. Je sais que les préconisations de San Diego sont drastiques et que les besoins des koalas sont relativement bien pourvus mais cela n'invite vraiment pas le visiteur a rester pour éventuellement voir bouger les marsupiaux.
Présentés depuis 2006, les deux mâles ont vu arrivé récemment une dame en provenance de Duisbourg pour tenter la reproduction.

Un petit enclos discret suivant le bâtiment des koalas abrite 3 rarrissimes cerf-cochon de Kuhl ou cerf de Baewan. Ces mâles sont issus du seul troupeau reproducteur européen situé à Poznan. Un peu plus haut, les vigognes profitent d'une vaste prairie pentue dans le prolongement de la plaine africaine. Sur certaines photos, le couple de nandous de Darwin présentés plus bas cohabite avec les camélidés.

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Nous revenons sur nos pas pour nous diriger vers Living Links, une installation récente à la conception bien particulière. Un grand bâtiment donne sur deux enclos grillagés au sol herbeux et parsemé de grands troncs morts et d'un parcours arboricole complet. Chaque enclos héberge un groupe de capucins en cohabitation avec des singes-écureuils. Le complexe est à destin scientifique et pédagogique. Le but est en effet d'étudier les interactions entre les deux espéces de primates, notamment de savoir si les saïmiris sont capables d'apprendre des comportements de la part des capucins où si dans des conditions identiques, des cultures différentes pouvaient se développer.
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Arrivée par l'arrière du complexe

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Loge intérieure des singes

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Enclos B

Le complexe est en tout point symétrique. Encore une fois ce n'ets pas très beau mais l'esthétique et l'immersion ne semblent pas avoir été des critéres pour l'édification de cette attraction. Les dispositifs pédagogiques sont nombreux et il doit y avoir une matière considérable à exploiter pour des animations.

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Vue depuis la terrasse centrale et point de vue sur les deux enclos identiques

On précisera tout de même qu'un des groupes de capucins est à poitrine jaune alors que les autres sont des bruns.

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Arrivée dans le complexe

On enchaine directement avec un autre complexe dédié aux forêts tropicales et aux petits singes. « Magical Forest & miniatures monkeys » est composé de deux petits bâtiments anciens consacrés à la sensibilisation aux menaces pesant sur les forêts tropicales. A droite du sentier de visite, des vitrines aménagées hébergent les petits singes qui ont accès à des volières extérieures de l'autre coté du sentier. Le complexe est bien conçu et la présence d'espaces extérieurs pour des espéces nocturnes est un point positif. En effet, deux groupes de douroucoulis à jambes grises, des nycticébes pygmées, des ouïstitis pygmées et des singes Goeldi profitent des 4 loges du complexe.

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Sortie de l'installation

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Allée centrale

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Volière extérieure

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Loge intérieure

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Passage vers le second bâtiment

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Salle de sensibilisation sur les forêts tropicales

Nous pouvons prendre sur la droite et aller revoir les ours. Au passage, un etit renfoncement passe inaperçu de la grande majorité du public. C'est l'endroit idéal pour héberger les chats de Temminck.

Deux volières très végétalisées permettent à ces animaux très timides de profiter d'une grande tranquillité. L'installation semble adaptée pour qu'avec un peu de chance cette espéce rare et difficile à se reproduire puisse perpétuer l'espéce.

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Accès

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Une des voliéres pour chat de Temminck

Cependant nous continuons notre redescente vers la bas du zoo. Nous passons par Brillant Birds, la serre tropicale du parc. De faible suuperficie, elle se résume à un grand espace de vol libre pour quelques espcées d'oiseaux en faible nombre et d'un petit enclos pour de timides chevrotains malais.
On peut y observer des coqs de jungle, des mainates de Bali, des colombines turvert, un rollier à long brins, un dindon ocellé, certainement d'autres espéces... Mais la rareté de l'installation est le coq de roche du Pérou qui n'est ici présenté que par un mâle, la femelle étant morte sans avoir podu malgré les tentatives de reproduction en coulisses.

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Brillant Birds

En sortant, un petit vivarium expose quelques espéces comme des escargots de Partula, diverses dendrobates, des néphiles de Madagascar ect...
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Une corde suspendue au plafond relie les deux parties d'une fourmilliére. Une partie est visible via des vitres et montre la frénésie qui régne dans la colonie.
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Nous entamons la visite du dernier complexe thématique : le Budongo Trail. Cette installation, connue par nombre d'entre nous est consacré à des chimpanzés. Elle constitue une référence dans la présentation de chimpanzés en zoos urbains (souvent délaissés pour les gorilles) et sur un espace limité.

L'enclos extérieur est pentu et délimité d'un coté par un mur en faux rocher et de l'autre par le vaste bâtiment moderne. L'enclos est littéralement envahi de structures d'escalade en bois, relativement haute et dont je trouve l'aspect intéressant.

L'installation extérieure est visible une première fois depuis le bas. La séparation se fait par un étroit bassin tandis que la séparation au point de vue supérieur est un fossé sec.
J'ai été un peu déçu par la taille de l'enclos que je voyais plus importante.
Le bâtiment adjoint est une véritable cathédrale contruit sur deux niveaux. Le visiteur rentre dans un grand hall le plongeant dans l'ambiance du lieu. Puis en montant il peut observer les chimpanzés dans les diverses loges intérieures (3 visibles) qui ont l'avantage d'être vastes et surtout très hautes.

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On regrettera tout de même l'espace considérable occupé par le cheminement du visiteur et qui aurait pu être consacré aux grands singes ou à d'autres animaux comme le témoigne la présence d'un amphithêatre donnant sur une des loges des chimpanzés.

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En ressortant de Budongo Trail, nous ferons un petit détour pour admirer la volière du couple de gibbons à favoris roux. Elle offre du volume et des possibilités d'évolution convenables et est parsemé d'une végétation basse que je ne pensais pas cpable de tenir sous ces lattitudes et sous les aggressions des primates.

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Voliére des gibbons

Une pelouse située devant la sorte de château du zoo (surement le bâtiment administratif), récemment planté de jeunes arbres et cloturé de la même façon que chez les binturongs sert d'installation aux lémuriens. Je n'ai pas vu quelle espéce vivait ici et les animaux étaient dans leur abri chauffé.

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Enclos des lémuriens
Les derniers enclos s'échellonnent sur notre gauche. Le premier présente le couple de nandous de Darwin du zoo, tandis qu'une vaste voliére pénétrante est le lieu de vie de sakis à face blanche et de tamarins-lions à tête dorée. Les singes disposent d'un vaste territoire très végétalisé.

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Enclos des nandous

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Monkey Walk Through

La visite se cloture avec la présentation de flamants du Chili dans une voliére. La petite collonie profite d'un large bassin, d'une grande pelouse et de quelques zones buissoneuses pour se dissimuler.

Voici donc la fin de mon compte-rendu qui je l'éspére vous aura plu. Je l'ai volontairement voulu assez critique et subjectif. Mais mon avis général ne transparaît pas forcément à trvaers les commentaires.
Ma visite s'est déroulé en plein hiver écossais. Nul doute que ma perception, notamment esthétique du zoo s'en est vu altérée. Qui plus est, nombre d'installations, incontestablement moches n'ont pas été conçues en considérant cet aspect. La majeure partie des enclos rencontrent les besoins des animaux et c'est avant tout le principal. On retiendra aussi l'engagement pédagogique et dans l'élevage d'espéces menacées et méconnues. En conclusion, la visite du zoo d'Edimbourg n'est à manquer sous aucun prétexte si l'on peut disposer d'une journée. J'ai moi même été un peu à court pour profiter pleinement de la collection massive et de grande qualité en y consacrant une journée entière et en marchant vite.
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Re: Edimbourg

Messagepar Bombyx » Mercredi 13 Mars 2013 22:58

Super compte rendu Therabu! Ça fait toujours plaisir de pouvoir voyager sans décoller de son écran, héhé! Je reviendrais plus tard sur tes commentaires à propos du parc.
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Re: Edimbourg

Messagepar didier » Jeudi 14 Mars 2013 21:27

C'est très dense, je vais le relire attentivement avant de le commenter, merci pour ce compte-rendu d'un parc rarement évoqué sur ce forum, tu as fait un sacré bon boulot !
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
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