![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Mais j'aimerais rebondir sur les derniers échanges.
La création de poche de nature protégée, c’est non seulement inéluctable, mais une réalité d’aujourd’hui. Encore faut -il s’entendre sur ce qu’est une vision noire ou grise.
Par exemple, le parc national Kruger, en Afrique du Sud, est entièrement clôturé, par près de 800 km de barrières. Mais çà laisse un espace de près de 20000 km2
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
Evidemment, la régulation des populations y est pratiquée. Mais de là à dire qu’il s’agit d’une partie d’un zoo planétaire, je pense qu’il y a exagération
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
Aux USA, Yellowstone, c’est quand même près de 9000 km2. Il y a d'autres exemples de ce type, même si ils sont trop rares à mon gôut.
Et rien n’est jamais inéluctable. Dans certains pays, des actions concrètes sont menées pour agrandir les poches qui existent, d’où l’intérêt d’élaborer une banque de donnée génétique par le biais des zoos. Je ne parle pas de la difficulté de réintroduire telles ou telles espèces, par exemple pour des raisons comportementales, c’est un autre débat.
Par exemple, au Sud Ouest du Costa Rica, de grands espaces, totalement déboisés il y a plus de 20 ans pour faire office de pâturages, ont été protégés, puis reconquis par la nature (forêt secondaire, avec retour naturelle des populations animales, notamment singes hurleurs, toucans, aras). Des projets de réintroduction du Tapir de Baird existent également.
Au Belize, le sanctuaire de vie sauvage du bassin de Cockscomb, est constitué en partie de forêt secondaire, reconquis sur des territoires déboisés pour l’exploitation du bois. C’est à ce jour l’un des hauts lieux de la préservation du Jaguar en Amérique Centrale.
En Afrique de l’Est et en Afrique Australe, de grands espaces privés, initialement dédiés à l’élevage et l’agriculture, sont transformés en espace de vie sauvage. On a un bon exemple avec la réserve privée de Phinda (230 km2 quand même). Idem Lewa Downs au Kenya.
Evidemment, les motivations ne sont pas essentiellement d’ordre écologique. Mais les revenus du tourisme issus d’un ou plusieurs eco-lodge s’avèrent à priori plus intéressant que l’exploitation des parcelles à des fins agricoles.
Le jour où l’on saura gérer une meilleure redistribution des richesses générées par l’eco-tourisme, je suis prêt a parier que l’on trouvera de nouveaux territoires pour réintroduire une partie de la faune, tout au moins celle qui aura les capacités de s’adapter à un éventuel changement de végétation.
![Confused :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
Je n'évoque évidemment pas le problème des changements climatiques (disparition de la banquise, par exemple), dans la mesure ou il ne s'agit pas de préserver des espaces, et également parce que la survie d'une partie des populations humaines est en jeu
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)