PAIRI DAIZA 2019

Postez-ici vos comptes-rendus de visites dans les espaces zoologiques français et étrangers...

PAIRI DAIZA 2019

Messagepar candlemass » Jeudi 12 Mars 2020 2:35

Comme promis lors de mon compte rendu 2018 (http://www.leszoosdanslemonde.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=14947) voici mon compte rendu 2019 sur mes visites à Pairi Daiza. Il s’agit plutôt d’un complément et d’une suite centrée sur les nouveautés ainsi que sur les modifications qui ont eu lieu en 2019.

Désolé de son arrivée tardive, mais je n’ai pas pu trouvé le temps de réaliser cela rapidement.

Une fois de plus, toute les promesses de nouveautés n’ont pas été tenues en 2019. Ainsi, nous n’avons pas eu le réaménagement d’une partie du temple d’Ani (éléphant) pour y accueillir des gaurs. L’arrivée des manchots nains (postposée en 2020?) n’a pas eu lieu cette année également. Je n’ai pas non plus vu d’écureuils volants. La grosse nouveauté de cette saison a été l’ouverture de The Last Frontier (projet nommé un temps Wilderness) et un réaménagement de l’Oasis. Quelques nouveaux arrivants ont enrichi la collection.

L’Oasis
Je commence ce compte rendu avec l’Oasis. Le site a conservé son parcours initiale. Ce dernier s’est vu agrémenter de nouvelles volières et divers animaux y ont déménagé ou emménagé. Le concept basé sur le vol libre y est devenu presque anecdotique. Le rehaussement de quasi toutes les volières a diminué l’espace aérien. C’est un vrai jeux de chaise musicale qui a encore eu lieu lors de cette saison 2019. Point de vue entrées, il n'y a rien de nouveau. On y accède toujours via un jardin andalous, via la nef et du côté de l’enclos des dromadaires depuis 2018.
Entrée jardin andalous (Au bout du chemin à droite se situe l’entrée de l’Oasis)
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Entrée nef
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Une fois dans l’Oasis (via le jardin Andalous), les nouveautés commences du côté gauche, au niveau des guichets abonnements. La volière du fond qui abritait les calaos papous est restée vide une grosse partie de la saison avant d’y accueillir des grands géocoucous.
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La grosse nouveauté de cette zone a été la confection d’une volière afin d’y abriter une femelle singe hurleur et son petit. Les craintes que le petit soit attaqué par le mâle justifie cet aménagement. Reste à voir si l’introduction de ce dernier dans le groupe sera possible, le mâle étant assez territorial avec les autres espèces et les mâles de son espèce.
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Il reste ensuite une volière qui a abrité des mainates. Un couple d’ara de Coulon qui vivait dans un espace extérieur (partie des perroquets) y vit. La perte d’espace est frappante.
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Autre grosse nouveauté, il s’agit d’un espace de contacte avec 4 espèces d’araçaris : Araçari de Humboldt, araçari de Beauharnais, araçari d’Azara et araçari vert.
Cette zone se situe à l’entrée du Safari, où l’on trouve la mini falaise des guêpiers.
Entrée de la zone
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Espace des araçaris
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Araçari vert
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Araçari de Beauharnais
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Dans cet espace, on longe des volières qui étaient déjà présentes par le passé :
Calao à joues argentées
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Ara bleu (normalement toujours avec un libre accès à l’Oasis)
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Inséparables de Fischer (ex-ouistitis pygmés / mainates religieuses)
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Nouveau : Psittrichas de Pesquet (ex-calao à casques plats)
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A la fin, on trouve toujours l’espace pour kanchil de java et couscous des Célèbes

Sortie de la zone des araçaris
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A cet endroit divers enclos ont été transformés. L’enclos des chiens de prairies a été divisé en deux volières. Une première pour les argus géants (d’autres individus sont en vol libre dans l’Oasis) et une deuxième pour les calaos à casque plat. Les chiens de prairie vivent maintenant dans l’enclos des tatous qui a été modifié pour eux.
Volière des argus.
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Volière des calaos à casque plat
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Chien de prairie (ex-tatou)
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Les pinchés à crêtes blanches ont déménagé sur l’île qui se situe dans la nef. Leur petite volière est maintenant séparée en deux et abrite d’un côté deux amazones de Sainte-Lucie et de l’autre un amazone de Saint-Vincent
Volières
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Amazone de Sainte-Lucie
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Amazone de Saint-Vincent
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En son centre, l’Oasis conserve sa végétation désertique. J’imagine parfois que lorsque la nouvelle méga serre sera construite, l’Oasis conservera certainement son restaurant et subira une reconversion sur le thème du désert.
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Les suricates vivent toujours dans leur espace.
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Plus ou moins en face des suricates, une nouvelle volière a été aménagée. En début de saison on y a acclimaté un groupe de pigeon Nicobar. Après les avoir lâché dans l’Oasis, des cacatoès noirs (Probosciger aterrimus aterrimus) y ont pris place.
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Dans le prolongement de l’enclos des suricates, une nouvelle volière construite en fin de saison dernière abrite les deux faisans de Bulwer mâle du parc et depuis 2019, une femelle coq-de-roche péruvien.
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coq-de-roche péruvien
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Volière des toucans (ex-calao festonné)
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Toucan
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La volière des inséparables de Fischer et des tisserin de Speke abrite maintenant un calao couronné (qui vivait dans Tropicalia) et des bambusicoles de Chine.
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Afin de favoriser une meilleur visibilité des colibris (problème de reflet), un toit a été rajouté au dessus du chemin de visite le long des vitres. Au dessus, de cette structure se trouve le nouvel enclos des tatous.
Zone des colibris
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L’île au centre abrite les pinchés et un couple de saki à face blanche (le parc possède 2 couples)
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Saki à face blanche
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Tamarins pinchés
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En quittant cette zone on a une vision par le bas de la nouvelle volière des calaos festonnés.
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Zone de restauration
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Dans un espace adjacent, on trouve cette porte de type orientale qui sera probablement mieux mise en valeur dans les projets futurs.
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Nouvelle volière des calaos festonnés
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Calao festonné
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Espace polyvalent qui sert de réfectoire à la haute saison mais aussi de lieu de repas pour les groupes scolaires ou entreprises.
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Volière du couple de calao papou
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Fin, 2018 l’enclos des tortues géantes semblait être transformé en volière mais le projet semble avoir été abandonné vu que les troncs bruts plantés fin 2018 ont été retirés.
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On termine avec le nouvel enclos des grands tatous velus.
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Re: PAIRI DAIZA 2019

Messagepar candlemass » Jeudi 12 Mars 2020 2:38

THE LAST FRONTIER
Après divers noms (dont Wilderness) le projet a débarqué sous le noms de The Last Frontier. La zone est dédiée à la Colombie Britannique, frontalière au sud de l’Alaska. Quand on entre en Alaska, la mention “The Last Frontier” est mentionnée en bas des panneaux “bienvenu en Alaska”. Je l’ai constaté moi même le 23 janvier 2020. Malheureusement pas sur place mais en regardant le film El Camino sur Netflix. Cette zone faisait partie initialement de la Terre Du Froid mais semble en être dissociée depuis. La Terre Du Froid qui ouvrira cette saison 2020 sera visitable 24h/24, tout comme The Last Frontier.

Cette nouveauté marque un grand coup, d’abord par l’apport de nouvelles espèces emblématiques mais surtout, par la création d’une zone hôtelière au sein même du parc.

Je vais développer The Last Frontier en 4 parties. Les 3 hôtels et leurs animaux respectifs et ensuite la zone de l’atelier des trains et les espèces animales qui vivent près de ce lieu. Concernant le logement, je ne développerai pas les intérieurs et options diverses, me limitant uniquement à l’enveloppe extérieure.

On accède à The Last Frontier depuis le village des rapaces ainsi que par un accès du côté de l’Izba. Il doit normalement y avoir une cascade du côté de l’Izba, point de départ des cours d’eau qui traversent toute la zone et divers enclos. Cette eau semble faire le lien entre les différentes zones et enclos, mais je trouve que cela n’est pas très marqué.
Entrée côté village des rapaces
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Le chemin d’accès est bordé d’une végétation qui dans le futur devrait gagner en ampleur. Un peu partout, le site est décoré de petites statues sur le thème du nord canadien, axé principalement sur la faune. Personnellement, je les trouve assez kitsch et sans réels intérêts culturels.
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Dès l’entrée sur le site, le premier enclos à gauche présente un élan (rejoint depuis peu par un deuxième) et un groupe de 3 wapitis. Il s’agit de deux élans européens et ce, même si nous sommes en Colombie britannique… D’après zootierliste, les 3 femelles wapitis n’appartiennent pas à une sous-espèce particulière. L’espace est composé d’îles ainsi que d’une presqu'île reliée au chemin de visite où se situe le bâtiment de nuit. Le site est quasi entièrement recouvert de copeaux de bois.
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En fond, l’enclos des ours bruns/baribals et les lodges du Native Village
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Bâtiment des élans et des wapitis
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Elan
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Wapiti
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Juste après, un espace très grand (J’y reviendrais plus tard) abrite les ours bruns et les ours baribals. Du côté du chemin se trouve également leur bâtiment, surplombé d’une terrasse qui offre de magnifiques points de vue sur cet enclos. Il existe une sorte de pré-enclos destiné à la base pour les loups blancs du Canada. Suite à la naissance d’une portée quand les loups se trouvaient en backstage lors de la construction de leur enclos, il a été décidé d’abandonner la cohabitation loups et ours sur ce site. Le pré-enclos comporte des ouvertures assez grande pour le passage des loups.
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LES MAISONS HOBBIT
Il s’agit du logement le plus cher, offrant un habitat “sous terre” aux portes d’entrées rondes caractéristiques. Les maisons offrent surtout une vue sur l’enclos des ours bruns et des loups en vision directe. Cet enclos se situe tout en longueur et en profondeur derrière les maisons. Les maisons sont disposées en une rangée courbée.
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Au niveau du panneau Full Moon lodge un chemin serpente vers le haut des maisons Hobbit. On accède à un chemin en hauteur qui longe la quasi entièreté de l’enclos des ours bruns et des loups gris. En prenant de la hauteur, on a des vues sur les enclos précédents
Vue vers les wapitis et vers le village Native
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Vue vers le bâtiment des ours bruns et baribals
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Le chemin au dessus des maisons Hobbit consiste donc en une courbe douce qui longe, probablement, l’enclos le plus réussi de cette nouvelle zone. On y trouve des ours bruns d’Europe (toujours au Canada) ainsi que des loups gris de l’espèce canis lupus lupus, d’après zootierliste, en d’autres mots le loups gris d’Eurasie. Côté maison, l’enclos comporte un terrain plat et herbeux jonché de roches. Un ruisseau parcourt le site et devient une mare au milieu. On y trouve de nombreux arbres qui étaient déjà présents sur le site. Ainsi, le fond de l’enclos et sa partie gauche ont un très beau rendu forestier. L’enclos est de bonne taille. On observe souvent les ours courir ou grimper aux arbres. La cohabitation avec les loups gris semble bien se passer. L’enclos comporte aussi des petites structures en pierre et en tronc où les animaux peuvent s’abriter. La rivière qui traverse le parc passe également dans cet enclos. Un pont qui la surplombe permet aux ours de rejoindre leur abris de nuit et un deuxième permet un passage entre les deux rives dans la partie forestière de l’enclos. Il y a au moins 8 ours bruns au parc. En début de saison, il y avait au moins deux groupes qui sortaient en alternance, dans le grand enclos. Il y a un pré-enclos qui se situe au pied de leur bâtiment de nuit.
Enclos des ours bruns et loups gris
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Mare au centre
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Enclos côté gauche
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Pont en bois vers le pré-enclos et l’abris de nuit
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Pré-enclos
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Façade arrière des maisons Hobbit. Les 2 grandes baies vitrées sont les points de vue d’une grotte accessible aux visiteurs.
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Loups gris
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Ours brun
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On accède à la grotte par le chemin qui longe les entrées des maisons Hobbit. Elle offre des points de vue au niveau du sol.
Entrées de la grotte. Maisons Hobbit de part et d’autre. Au centre, le cabanon en bois est un point de vente.
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Intérieur de la grotte
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Vues depuis la grotte
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Loup gris
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Depuis le chemin au dessus des maisons, on a une vision sur le reste du site. La vitre au sol est un puit de lumière d’une maison Hobbit.
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Enclos des pumas, au fond à droite. La petite maison en avant plan abrite des poules. Il y a plusieurs petites maisons du genre sur les toits des maisons Hobbit.
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On a aussi une vue sur notre prochaine étape, le Paddling bear Hotel
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THE PADDLING BEAR HOTEL
Le Paddling Bear Hotel offre un hébergement en chambres plus classiques avec des suites sous formes de lodges. Les chambres et les suites donnent sur le bassin des otaries de Steller. Il y a une terrasse le long du bassin des otaries avec possibilité de déguster des produits cuits sur un barbecue. Le restaurant Octopus, l'accueil de l'hôtel ainsi qu'une boutique se situent au rez.

Accueil de l’hôtel et enclos des marmottes (photos prise à l’ouverture du site, toujours en cours d’aménagement pour l’enclos)
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L’enclos des marmottes ne peut être vu que depuis l’accueil, zone réservée aux résidents.

Les suites, situées au dessus des loges de nuit des otaries
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Barbecue
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Terrasse qui surplombe le bassin des otaries
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Parmi les animaux de cette zone, on trouve donc les marmottes, mais aussi les otaries de Steller, les castors et les pumas.

Les otaries de Steller évoluent dans un bassin qui peut être séparé en deux (une séparation sur le sol devrait encore être effectuée) dans le cas où le mâle devra être séparé des femelles. Le volume d’eau semble convenable mais en superficie, j’ai un peu de mal à en juger. Sur les photos, le bassin me semble faire plus petit.
Bassin des otaries de Steller
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Il est possible d’observer le bassin des otaries en aquavision. Pour y accèder il y a un chemin via un long tunnel du côté des maisons Hobbit et un escalier sur la terrasse près de la boutique cadeau.
Accès via la zone des maisons Hobbit
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Tunnel (ce dernier sera je suppose aménagé et ne restera pas aussi “brute”)
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Zone d’observation de l’enclos au niveau du sol de part et d’autre de l’aquavision
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Aquavision
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Otarie de Steller mâle
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Otarie de Steller femelle
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Sortie/entrée Aquavision côté terrasse
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Otarie de Steller mâle
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En quittant la zone des otaries, on arrive près d’une petite île et une presqu’île qui constituent l’enclos des castors du Canada. Un couple vit dans cet enclos. En fin de saison, ils ont commencé à bâtir une construction en bois. L’île essentiellement couverte d’herbe est plantée de tubes métalliques dans lesquelles les soigneurs introduisent des branches que les castors peuvent ronger. J’y ai par contre rarement vu des branches épaisses. Je trouve que le parc aurait pu planter quelques arbres (protégés) sur la zone car, honnêtement, cet enclos fait un peu “rescapé du déluge”.
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Vient ensuite le cancer de cette zone : l’enclos des pumas. Il faut savoir qu’à la base, le projet comportait 2 volières derrières l’enclos des loups gris et des ours bruns. Une était destinée aux pumas et la deuxième, plus grande, devait abriter des oiseaux du littoral marin. Les volières ont été recalées suites aux enquêtes publiques, les voisins les trouvant trop près des habitations. Une sorte de gros rocher devait se situer entre l’hôtel et les maisons Native, sorte de paysage montagnard qui descendait vers le cours d’eau qui fait le lien entre les différents espaces. Cette zone devait abriter des chèvres des montagnes rocheuses. De plus, le grand rocher aurait constitué la pièce maîtresse de The Last Frontier, qui, il faut le dire manque cruellement de caractère. Malheureusement, l’attractivité des pumas a certainement pris le dessus…

L’enclos est circulaire et pentu. Il possède une structure qui permet aux animaux de grimper à une certaine hauteur. Il est végétalisé, mais les plantes doivent encore prendre leurs marques afin de donner un rendu optimal. Les pumas peuvent être observés depuis une vitre, à travers un grillage au niveau de leur point d’eau et en hauteur. Ce dernier point d’observation n’est pas des plus aisé de par son aménagement et sa taille. Visuellement, l’enclos est loin d’être joli et les panneaux en plexi en haut des clôtures cassent complètement l’effet de dépaysement.
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Puma
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Il me semble que le parc possède un couple mais je ne suis pas certain. Le premier arrivé est un mâle nommé Gary, en provenance de Plzen et appartenant à la sous-espèce puma concolor missoulensis (reprise maintenant sous puma concolor couguar, puma d’Amérique du nord)

Juste après l’enclos des pumas, on pousse une grande barrière en bois pour arriver dans le dernier hébergement : NATIVE VILLAGE.
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Le site se compose de grands lodges en bois à l’architecture typique.
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Ce dernier bâtiment sert de lieu pour des animations. On y pénètre par des portes latérales ou via le bec de l’oiseau.
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Sur le site, des daims sont en semi-libertés. Des daims ont été introduit au Canada dans les années 1900...
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Abris des daims et entrée côté Izba.
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On trouve aussi des magnifiques totems fabriqués au Canadas pour le parc.
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Les lodges offrent une vue sur un autre bel enclos : celui des ours bruns et des ours baribals. Comme l’enclos des ours bruns et des loups gris, cet enclos est une réussite. On pourrait lui reprocher peut-être d’être moins forestier que le premier. Il offre une bonne surface, des arbres, rocher et troncs mais surtout, il est entouré et traversé par les cours d’eau qui traversent la zone, offrant ainsi de vastes plans d’eau aux plantigrades. Comme expliqué précédemment, la maison des ours se situe du côté des maisons Hobbit, dans le prolongement de la maisons des élans et wapitis. Le site devait abriter les loups blanc du Canada.
Sur la première photo, je pense que ce bâtiment devait être la maison des loups.
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Maison des ours avec escalier qui mène à une terrasse avec point de vue.
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Terrasse sous toit au dessus de la maison des ours
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Vues de l’enclos des ours bruns et ours baribals depuis la terrasse
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Vue vers hôtel et maison Hobbit depuis la terrasse
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Ours dans leur enclos
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Vue depuis le chemin des maisons Hobbit
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Du côté des lodges, le chemin se termine en rive et une séparation en barres d’acier se trouve dans l’eau. C’est le même moyen de contention que pour les lions et les hyènes.
Vues depuis le Native Village
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Ours Baribal
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En quittant The Last Frontier, on arrive au niveau de l’Izba et de l’atelier à locomotive. C’est derrière cet endroit que ce qui restait de forêt dans le parc a été rasé pour loger les loups blancs du Canada. L’enclos s’étend de l’atelier au mur d’enceinte. Côté visiteur, il est bordé de hautes vitres.
Atelier des locomotives et enclos des loups à droite
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Enclos des loutres depuis l’autre côté de l’atelier. L’enclos est bien visible depuis la rampe qui accède au belvédère des bisons et à l’enclos des ratons-laveurs. Sur le toit de l’atelier, il y a des chèvres. Une autre faute de goût : les nouveaux arbres plantés en rang d’oignons.
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Enclos des loups
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Loups blanc du Canada
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Nouveauté dans l’enclos des ratons-laveurs : les moufettes.
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C’est au niveau de ce dernier enclos que s’ouvrira d’ici quelques jours la Terre du Froid, avec au programme tigres de Sibérie, ours blancs, morses, gorfous sauteurs et un relogement des rennes.

Cette nouvelle zone marque un tournant à Pairi Daiza. On sait maintenant que le parc va développer son offre hôtelière au coeur de ses nouveaux mondes. Je suis assez mitigé par le résultat de ce premier jet qu’est The Last Frontier. Pairi Daiza n’a cessé ces dernières années de se retrancher derrière la protection des biotopes et des espèces menacées. Le parc, via sa fondation développe des projets intéressants à travers le monde mais aussi en Belgiques avec des espèces locales. Mais ce nouveau projet va, je trouve personnellement, à contre courant. La chose la plus frappante, c’est l’origine géographique des espèces. Quand on gratte un peu, on remarque que certaines espèces présentées ne sont pas originaires du nord canadien, même si elles possèdent des “équivalents” dans cette région : ours bruns, élans et loups. Ce qui me frappe aussi, c’est que le projet ne tourne pas autour d’un biotope gravement menacé. Ainsi, de grands espaces sont occupés par des espèces qui ne sont pas en voie de disparition. On sent vraiment qu’il a été décidé de faire un monde dédié au “grand nord” sans trop savoir si les “bons animaux” étaient disponibles. Ce n’est pas grave, on remplira les enclos avec leurs “cousins” européens. Les clients n’y verront que du feux. Et sincèrement, qui se soucie vraiment de savoir où vit réellement cet ours que l’on nous présente comme un ours qui vit au Canada. Le client vient pour voir un ours après tout.

Ce que l’on nous présente comme une fenêtre sur la nature à travers ces chambres d’hôtel ne sont en fait que des images tronquées. Dans ma cabane au Canada, au hasard d’un regard par la fenêtre, on a la chance d'apercevoir un ours ou un loup passer furtivement. Mais quand on paie cher, il en faut pour son argent. Ce que Pairi Daiza fait ici, c’est une mise en scène de la nature. Une instrumentalisation de la nature au service du divertissement. L’animal devient une attraction. On est à l’entrée du chemin de l’exploitation animal.

Malgré cela, je dois aussi reconnaître une chose importante : la qualité des enclos pour les ursidés. C’est la première fois que je vois des enclos si grands où les animaux peuvent courir sur de longues étendues. Dans l’enclos des ours baribals, c’est carrément des rivières qui entourent leurs îles. S’il s’agissait d’une prison, elle serait dorée. Si je reproche au parc l’absence de réel projet de conservation dans cette zone, on peut au moins reconnaître la qualité des enclos. Comme souvent, il y a cet impression de finition à la va vite (castor, puma, marmotte) et d’effet remplissage, dû certainement à la modification du projet initiale. Je suppose que d’ici quelques années, des modifications seront apportées, une fois les derniers gros chantiers terminés …
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Re: PAIRI DAIZA 2019

Messagepar candlemass » Jeudi 12 Mars 2020 2:39

Parmi les autres nouveautés, il y a un oryx algazelle mâle qui est arrivé dans la savane africaine. Je ne l’ai pas aperçu cette saison.

Dans Australis Cape un aménagement a été réalisé au sol pour l’échidné dans la maison des koalas. Il s’agit d’une simple séparation en métal dans un des 2 espaces dédiés aux koalas avec un substrat adapté à l’enfouissement. Après avoir disparu quelques semaine, l’échidné, qui se serait échappé de son enclos, a été présenté à nouveau dans son espace avant d’être remplacé à la mi-saison par des kangourous-rats à queue touffue. Ces derniers bénéficient de la surface totale au sol dédiée au koala.
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Chez les Potoroos, le parc a enregistré sa première naissance.
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Potoroo à long nez avec son petit.
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Il y a quelques années, les kangourous-rats étaient présentés à l’entrée du parc, dans une serre qui se situait dans le prolongement de la boutique. On trouve maintenant la volière des aras de Spix où la serre se situait.

Derrière, la zone des fougères arborescentes, le long de la rivière, deux petites volières pour les kéas ont été construites : perte de surface par rapport à la volière précédente.
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La grande volière australienne a subi des aménagement pour accueillir des manchots bleus. Elle a également été vidée de la plupart de ses habitants. Comme nouveauté on y trouve un talégalle de Latham. On y attend de nouveau oiseaux en provenance direct d’Australie.
Talégalle de Latham
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Dans la partie des perroquets, il ne reste que 3 volières : deux pour des cacatoès et une pour des touracos géants.
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Les canaris saisis en 2019 dans un aéroport belge ont trouvé refuge dans la volière qui se situe derrière la pizzeria, au niveau de la zone des perroquets. Ils ont ensuite déménagé à côté du temple Bouddhiste où un espace leur a été aménagé. Les cariamas huppés qui vivaient dans la volière de la pizzeria ont déménagé dans la volière cathédrale. Les canaris ont été remplacé par un touraco à huppe blanche.
Volière derrière la pizzeria
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Touraco à huppe blanche
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Espace des canaris
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Des volières d’élevage ont été construites dans Tropicalia en 2018 pour des paradisiers grands émeraudes et petits émeraudes. Certains individus vivent maintenant en liberté dans la serre et les volières sont restées vident pour la plupart lors de la saison, accueillant par moment un oiseau ou l’autre en transit pour une autre zone du parc (toucan pour l’Oasis par exemple)
Paradisier (petit émeraude?) en vol libre
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Paradisier grand émeraude
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Chez les loutres géantes, un aménagement assez réussi a été réalisé.
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Dans l’aquarium (Nautilus), des dragons de mer sont visible dans l’aquarium des nautiles.
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Dans la crypte un aménagement pour des fourmis a été réalisé.
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Dans la plaine sud américaines, un pré enclos a été construit, je suppose pour séparer certains animaux si nécessaire.
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La panthère de Java bénéficie d’une nouvelle structure grimpante.
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Chez les phoque gris et les manchots du cap, la séparation de l’étang a été renforcée par une barrière.
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Une nouvelle volière pour les becs en sabot a été érigée dans le village lacustre. Une des cabanes sert de loge de nuit.
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Les siamangs bénéficie d’une nouvelle structure grimpante
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Pour terminer, quelques photos des animaux prisent lors de la saison 2019
Echidné (T. a. lawesii)
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Faisan de Bulwer
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Sitatunga
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Microcèbe (Microcebus murinus)
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Ecureuil à ventre rouge (juste avant de me faire mordre)
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Bharal
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Panthère des neiges
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Panthère de Java
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Takin doré
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Cerf cochon
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Cerf du père David
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Diable de Tasmanie
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Rhinocéros blanc
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Re: PAIRI DAIZA 2019

Messagepar Clemsy67 » Jeudi 12 Mars 2020 13:34

Merci beaucoup pour ce travail candlemass. Il est toujours intéressant d'avoir un point de vue comme le tiens pour comprendre le jeu des chaises musicales auquel le parc se livre depuis des années. L'année 2020 devrait subir le même sort étant donné les nombreux chantiers qui ont déjà débuté dans le parc.
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Re: PAIRI DAIZA 2019

Messagepar candlemass » Jeudi 12 Mars 2020 15:11

Clemsy67 a écrit:Merci beaucoup pour ce travail candlemass. Il est toujours intéressant d'avoir un point de vue comme le tiens pour comprendre le jeu des chaises musicales auquel le parc se livre depuis des années. L'année 2020 devrait subir le même sort étant donné les nombreux chantiers qui ont déjà débuté dans le parc.



En effet, 2020 va certainement apporter son lot de déménagement.
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Re: PAIRI DAIZA 2019

Messagepar Therabu » Samedi 14 Mars 2020 9:30

Merci candlemass pour cette présentation. N'ayant jamais visité le parc, il est difficile de situer les les différents éléments de la zone.
Concernant les nouveaux enclos, je trouve qu'ils manquent singulièrement de végétation et l'impression d'être en Amérique du Nord n'y est pas du tout selon moi. Le concept des îles était intéressant sur le papier mais donne un rendu très artificiel je trouve.
Je suis moins choqué par la présence d'animaux européens. L'alternative qui serait de continuer a reproduire par exemple des orignaux et grizzlys tout en continuant avec les élans et ours bruns européens serait encore plus idiote.
D'un point de vue du bien-être animal, je note également la multiplicité des points de vue. Les visiteurs font le tour quasi complet de plusieurs enclos. Conjugué à la fiable végétalisation, cela amène de simples présentoirs pour animaux sauvages, ce qui correspond finalement à ce que fait Pairi Daiza depuis quelques années.
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Re: PAIRI DAIZA 2019

Messagepar candlemass » Samedi 14 Mars 2020 15:06

Therabu a écrit:Merci candlemass pour cette présentation. N'ayant jamais visité le parc, il est difficile de situer les les différents éléments de la zone.
Concernant les nouveaux enclos, je trouve qu'ils manquent singulièrement de végétation et l'impression d'être en Amérique du Nord n'y est pas du tout selon moi. Le concept des îles était intéressant sur le papier mais donne un rendu très artificiel je trouve.
Je suis moins choqué par la présence d'animaux européens. L'alternative qui serait de continuer a reproduire par exemple des orignaux et grizzlys tout en continuant avec les élans et ours bruns européens serait encore plus idiote.
D'un point de vue du bien-être animal, je note également la multiplicité des points de vue. Les visiteurs font le tour quasi complet de plusieurs enclos. Conjugué à la fiable végétalisation, cela amène de simples présentoirs pour animaux sauvages, ce qui correspond finalement à ce que fait Pairi Daiza depuis quelques années.


Voici deux plans la nouvelle zone. Un premier avec la Zone des hôtels et ensuite la zone de l'atelier des trains avec les loups blancs.

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Et une vue d'ensemble du plan de l'ouverture hivernale afin de bien situer les deux plans précédents.
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J'espère que cela t'aidera à situer les différents enclos.

Je trouve aussi que le rendu général point de vue du dépaysement en Amérique du Nord est un échec. Il y a un fil rouge dans cette nouvelle zone. Je l'ai suivi sans m'en rendre vraiment compte en réalisant ce compte rendu : ce fil rouge, c'est les hôtels. Tout tourne autour d'eux. Je ne sais pas s'ils étaient prévu dès le début, ou s'ils s'y sont rajoutés par après. Mais on sent fortement que à un moment donné, les biotopes et la faune ont été développer autour des logements. C'est cela qui donne une impression artificielle à l'ensemble.

Malgré les totems et certains détails ethniques par-ci par-là, il y a un manque d'harmonie et de cohérence dans l'ensemble. La zone fait un peu fourre-tout et ressemble plus à une sorte d’exposition d'objets amérindiens à ciel ouvert. J'avais déjà donné mon avis sur le sujet dans le topic des nouveautés 2020, particulièrement sur la façade de l'hôtel qui n'a absolument rien d’authentique.
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Re: PAIRI DAIZA 2019

Messagepar Antoine » Mardi 24 Mars 2020 11:44

Merci beaucoup Candlemass pour ce compte-rendu complet.

Therabu a écrit:Merci candlemass pour cette présentation. N'ayant jamais visité le parc, il est difficile de situer les les différents éléments de la zone.
Concernant les nouveaux enclos, je trouve qu'ils manquent singulièrement de végétation et l'impression d'être en Amérique du Nord n'y est pas du tout selon moi. Le concept des îles était intéressant sur le papier mais donne un rendu très artificiel je trouve.
Je suis moins choqué par la présence d'animaux européens. L'alternative qui serait de continuer a reproduire par exemple des orignaux et grizzlys tout en continuant avec les élans et ours bruns européens serait encore plus idiote.
D'un point de vue du bien-être animal, je note également la multiplicité des points de vue. Les visiteurs font le tour quasi complet de plusieurs enclos. Conjugué à la fiable végétalisation, cela amène de simples présentoirs pour animaux sauvages, ce qui correspond finalement à ce que fait Pairi Daiza depuis quelques années.

La voie de la sagesse a parlé ! Et pourtant dieu sait qu'il n'est pas sage ce drôle d'oiseau :lol:
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