Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

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Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar raphaël » Dimanche 26 Avril 2020 10:53

Bonjour à toutes et tous,

Profitant du confinement, je vous propose un compte-rendu d'un des plus anciens et plus réputés zoos au monde, le fameux London Zoo ou Zoo de Londres.
Situé au nord du Regent's Park, et ouvert en 1828 par la Zoological Society of London (ZSL) qui est aujourd'hui l'une des plus importantes institutions zoologiques à but non lucratif, agissant pour l'étude et la sauvegarde d'espèces en danger à travers la planète.
Le zoo s'étend sur une superficie de 15 hectares, et abrite plus de 2000 animaux de 260 espèces différentes.
Il n'y a pas de sens de visite dans cet établissement séculaire et régulièrement modifié : je vous laisse vous repérer grâce au plan présenté ici.
https://www.zsl.org/zsl-london-zoo/visitor-information/map-of-zsl-london-zoo

J'ai visité deux fois en peu de temps le Zoo de Londres. La première fois en janvier 2018, par un froid glacial et avec des horaires d'ouverture très restreints. Je n'ai pas vu la moitié du zoo, mais ce que j'avais pu voir m'avait intrigué et séduit.
J'y suis donc retourné en octobre 2019, la veille de mon vol pour l'Amérique du sud.
Encore une fois, je vais axer mon compte-rendu sur les lieux, les ambiances et les pavillons plus que sur la collection, qui bien qu'ayant été très réduite au fil des décennies (Londres a tout de même accueilli un temps des thylacines !) reste conséquente.

A quelques pas de l'entrée, un premier pavillon historique se dresse devant le visiteur. Il s'agit du Vivarium, ou "Amphibian and Reptile House", ouvert en 1927 et mondialement connu désormais pour avoir servi de théâtre à la scène de visite du zoo dans le film "Harry Potter à l'école des sorciers", où Harry fait disparaître la vitre d'un vivarium, permettant à un serpent de s'en échapper.
Relativement ancien, ce bâtiment est un couloir en U, alignant des séries de terrariums, pas toujours de bonne taille. Mais avec un grand sens de la pédagogie ludique et instructive, très "british" et que l'on reverra dans tout le zoo. Un terrarium abrite notamment des sacs en peau de crocodile, un autre recrée une cuisine de restaurant chinois...

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En face de cette ancienne bâtisse se trouve l'entrée pour une zone bien plus récente, inaugurée en 2006, le "Gorilla Kingdom" ou Royaume des gorilles.
Comme dans tout le Zoo de Londres, chaque espèce phare est mise en valeur, avant même d'arriver à son enclos, par une mise en scène pédagogique amusante et efficace. L'animal est présenté dans ses particularités les plus marquantes, dans le cas des grands singes il y a beaucoup de comparaison avec l'humain notamment.

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Une volière pénétrable accueille quelques espèces d'oiseaux africains (rolliers d'Afrique, aigrettes garzettes, sarcelles de Bernier...)

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Le chemin donne finalement sur la demi-île des gorilles, avec présentation de toute la famille. L'espace extérieur n'est pas immense, il est visible derrière le canal puis derrière de grandes vitres, sous un abri qui permet de voir aussi les loges intérieures.

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Autour des gorilles, d'autres espèces de singes sont visibles, malheureusement dans de petites cages anciennes. C'est le cas notamment de macaques à crête et de colobes guérézas.

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Une autre volière pénétrable clôt la zone, avec essentiellement des cigognes d'Abdim et des ibis chauves.

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Nous arrivons alors le long d'un des bâtiments les plus historiques du zoo de Londres et des plus polémiques. Le titanesque Elephant and Rhinoceros House, l'ancienne maison des pachydermes, conceptualisée par l'architecte Hugh Casson et ouverte en 1966, est sensée représenter depuis l'extérieur un troupeau d'éléphants (le crépi gris des murs imitant la peau des pachydermes) réunis autour d'un point d'eau. Un concept qui s'attirera les foudres de Gerald Durrell, le naturaliste anglais n'hésitant pas à cracher sa haine, dans ses livres, pour ces architectes qui conçoivent des bâtiments sans rien connaître de la biologie des animaux prévus pour y habiter.
Les éléphants ont quitté cette structure depuis bien longtemps, et les enclos extérieurs sont aujourd'hui occupés par des espèces asiatiques : tapirs malais, muntjacs et sangliers à barbe. Lors de ma première visite en 2018, on pouvait y entrer et découvrir l'atmosphère démodée de cette installation historique, tout en observant quelques petits animaux (tatous, damans, hapalémurs) avec toute une exposition sur les actions de conservation de la ZSL. En 2019, les portes étaient fermées. Je ne sais pas si c'était temporaire ou si l'accès à ce morceau d'Histoire fait partie du passé.

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Face à l'ancien pavillon des pachydermes se trouve une zone bien plus récente, inaugurée en 2013 : "Tiger territory" mettant en valeur le tigre de Sumatra et les espèces associées aux forêts tropicales d'Asie du sud-est. Comme évoqué précédemment, les anciens enclos extérieurs à éléphants sont donc désormais affectés aux tapirs et muntjacs. Les tigres bénéficient de deux enclos, l'un plutôt forestier et l'autre pourvu d'un bassin. On peut voir les tigres derrière des observatoires vitrés ou le long du grillage en fil d'acier moderne. Les loges de nuit sont également visibles, et toute cette zone est ponctuée d'informations pédagogiques. Au final, l'espace pour les grands félins est relativement conséquent, le Wikipédia anglais annonce 2500 m².
Lors de ma visite de 2018, deux petits tigres faisaient l'animation.

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Depuis la cabane dominant l'enclos des tigres pourvu du bassin, on peut admirer en face un duo de gibbons à favoris blancs du Nord, vivant dans une haute et longue volière, malheureusement pauvre en végétation mais riche en cordes et troncs. Le volume utilisable est respectable et j'apprécie le fait qu'on les observe d'un point de vue où eux de leur côté sont à 3 ou 4 mètres de hauteur.
Ici est présentée la thématique du travail naturaliste, la réalité du terrain n'étant pas toujours aussi romantique que dans la vision idéalisée, ainsi que les singularités des gibbons. On peut même mettre un casque pour écouter les chants des différentes espèces !

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Pour finir cette boucle, deux installations couvertes qui n'en font plus qu'une aujourd'hui mettent en valeur deux reptiles géants insulaires et deux grands hommes de science de l'Angleterre : les dragons de Komodo sont dédiés à David Attenborough tandis que les tortues géantes rendent hommage à Charles Darwin. La pédagogie parle de l'importance de préserver ces espèces, et questionne le visiteur sur l'impact de notre présence avec un panneau demandant : "Et vous, irez-vous aux Galapagos ?", un sujet qui m'a parlé personnellement comme vous l'avez peut-être vu dans mes vidéos de voyage.

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Passons ensuite rapidement la petite ferme, où sont présentés une collection classique d'animaux domestiques incluant chameaux et lamas, ainsi que la partie Animal Adventure, toujours dans cette zone pour enfants. En 2017, cette partie du zoo a été victime d'un tragique incendie ayant entraîné la mort de certains animaux. Lors de mon passage en 2019, j'y ai vu suricates, mangoustes fauves, porcs épics et coatis. Les oryctéropes ont quitté le parc.

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On voit ici aussi la fameuse Penguin's Pool, inaugurée en 1934 et désormais architecturalement classée. Une piscine à manchots dont le style ne correspond évidemment plus à notre époque mais dont les courbes dynamiques restent amusantes.

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Plus loin, le Blackburn Pavilion, ancienne maison tropicale, a été rénové en 2008 pour en faire un pavillon à oiseaux exotiques. Tout l'ambiance de cette installation est très anglaise, très victorienne, notamment par cette superbe façade et le hall d'entrée. Je recommande de voir sonner la grande horloge, donnant un spectacle animé expliquant avec poésie le drame de la capture d'oiseaux pour le commerce d'animaux de compagnie.

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Une première zone, propre et carrelée, présente une série de petites volières végétalisées à l'armature rouge.

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Une deuxième partie présente quelques espèces en liberté autour d'un petit cours d'eau, de quelques arbrisseaux et de berges sableuses.

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Enfin, une petite zone circulaire voit voler autour de nous une grande quantité d'oiseaux type mandarins, diamants, les espèces des animaleries. J'y ai aussi vu pas mal de petites souris venir profiter de la chaleur et des graines.

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Quelques habitants de ce pavillon :

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Derrière le Blackburn se trouve une autre installation inaugurée au milieu des années 2000, "In with the monkeys", un territoire d'immersion à saïmiris à tête noire. Le chemin, qui fait une boucle à deux entrées, n'est pas si grand mais la végétation est dense et les petits primates peuvent vraiment profiter d'un bel espace de vie.

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Il est alors temps d'arpenter la plus récente grande nouveauté du Zoo de Londres, et à mon sens la plus aboutie : Land of the Lions inaugurée en 2016.
Accueillant en espèce phare un groupe de lions d'Asie sur 2500 m², cette zone reconstitue tout un village indien des abords de la forêt de Gir afin de mettre en image les conflits entre humains et animaux, la problématique de la vie humaine et de la vie sauvage. C'est donc une série de petites boutiques, fonctionnelles (notamment un point de restauration) ou simplement décoratives qui ont été aménagées. Une grande baie vitrée donnant sur l'enclos des lions est astucieusement entourée d'un hall et d'un quai de gare, la voie ferrée allant dans l'enclos des fauves. Plusieurs points de vue au ras du sol, puis en surplomb, puis au niveau d'une grotte, permettent de ne pas rater les félins et donnent vraiment l'impression que la zone est vaste. La pédagogie est omniprésente, tantôt rigolote, tantôt plus sérieuse quand elle reconstitue un camp de rangers.
Je vous laisse en voir quelques images :

Ambiances de la zone
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Enclos des lions
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D'autres espèces sont intégrées à la zone : les flamants roses, dans une ambiance très buddhiste-yoga, des mangoustes naines bien qu'africaines ont investi les abords du guichet de la gare, une volière accueille des vautours de Ruppell (eux aussi africains) et des entelles vivent dans une installation évoquant un temple encore en chantier.

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Forts de l'exploration de cette récente zone mettant en valeur le roi des animaux, attaquons-nous au pavillon le plus atypique de tout le Zoo de Londres, une installation dont tout passionné de zoo a déjà entendu parler, qui reste aujourd'hui après plus de 20 ans (elle a ouvert en 1999) une référence internationale.
Il s'agit de B.U.G.S, ou "Biodiversity Underpinning Global Survival". Le jeu de mots de l'acronyme indique bien la finalité du lieu : présenter la grande diversité animale oubliée des parcs zoologiques, le monde des invertébrés. BUGS abrite plus de 140 espèces animales, que l'on découvre au sein de cette maison plutôt chic. Les terrariums sont insérés dans de grands panneaux muraux évoquant des sujets aussi variés que la migration, la vie en groupe, la vie dans les grottes, la salinité marine, les maladies, la pollinisation, les espèces envahissantes...
Là aussi, sans espérer pouvoir inventorier tous les animaux qui s'y trouvent, je vous laisse les images de cette installation passionnante où l'on peut bien passer une heure.

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C'est au sein de BUGS que le Zoo de Londres présente aussi son programme de reproduction et de réintroduction des escargots Partula des îles pacifiques.
Et oui, c'est les Anglais qui sauvent les escargots de Polynésie française !

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Depuis 2015, BUGS héberge aussi une zone d'une très grande originalité : "In with the spiders" consacrée aux araignées. Quelques espèces, dont une araignée flotteuse anglaise en voie de disparition, sont présentées dans des terrariums. Mais le must est la zone derrière la porte coulissante, qui est tout simplement une zone immersive avec des néphiles, ces grandes araignées tropicales inoffensives faisant les toiles les plus solides de toutes.

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Pour continuer avec les insectes, on peut traverser Butterfly Paradise, une serre à papillons de structure étrange, c'est un long tunnel gonflable à allure de chenille posée sur une pelouse. On y voit quelques papillons tropicaux, mais rien de très extraordinaire pour le coup.

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Proche de l'entrée, un grand territoire pourvu d'un vaste bassin avec aquavision accueille la colonie de manchots du Cap du London Zoo : c'est Penguin Beach. Un certain changement de niveau après Penguin Pool, clairement !

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Avant de quitter toute cette zone principale du zoo, j'évoque quelques volières au style ancien qu'on peut voir autour de la zone des manchots et des gorilles.
Elles abritent des singes et divers oiseaux (aras, caracaras, petits rapaces).

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Il est alors temps d'emprunter l'un des tunnels qui passent sous la route, décorés de grafitis naturalistes voire rupestres, pour rejoindre l'autre partie du zoo, plus petite et toute en longueur entre la route et le canal.

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Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar raphaël » Dimanche 26 Avril 2020 11:27

Deux passages souterrains permettent de rejoindre l'autre côté du zoo.
Par celui que j'emprunte, nous arrivons à "Into Africa", qui comme son nom l'indique présente les espèces du continent africain. Ce secteur a été inauguré en 2006 d'après les sources Wikipédia, mais s'est en partie organisé en fonction d'animaux déjà présents dans la zone.

On découvre tout d'abord les hippopotames pygmées, qui profitent d'une installation relativement spacieuse, séparable en deux enclos extérieurs, avec arbres, rochers, bassin. Comme souvent pour cette espèce, les séparations envers le public sont basses et on se sent proches de ces animaux attachants. La loge de nuit est également visible. On apprécie encore une fois la créativité pédagogique.

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Juste à côté se trouve l'enclos des girafes. Tout petit, il n'a pas changé depuis son inauguration et serait, d'après le Wikipédia anglais, le plus vieil enclos au monde encore fonctionnel et hébergeant encore l'espèce pour lequel il a été créé. Qu'en disent les historiens du monde des zoos ? :wink:

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Le territoire des zèbres de Chapman n'est pas bien grand non plus et plutôt boisé.

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Petits cousins des girafes, les okapis profitent d'un enclos un peu plus spacieux et en tout cas plus représentatif de leur habitat.

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Le chemin contourne le territoire des okapis et arrive en bord de canal, à l'extrémité du zoo. Deux enclos vraiment pas grands ont été aménagés ici, que le public surplombe depuis un observatoire. Le premier accueille des phacochères, animal encore peu courant en parc zoologique :

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Le second est le territoire d'une famille de lycaons :

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Suite en douceur de la zone africaine, la partie Madagascar du zoo se situe dans la foulée, avec entrée dans la volière des makis cattas, "In with the lemurs" :

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La volière donne directement sur le bâtiment de nuit, permettant d'apprécier ce qui est peut-être la meilleure maison à makis cattas que j'ai pu voir, avec toute une série de loges spacieuses.

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Un discret petit recoin fait office de nocturama, où sont accueillis des rats sauteurs géants de Madagascar et surtout, mon espèce phare, mon animal totem, mon Pokémon mystère à moi, le légendaire aye-aye. Malheureusement comme dans la plupart des nocturamas, leur territoire de vie est une loge aménagée, vraiment pas vaste. Ils sont très difficiles à apercevoir, sur les deux visites je ne les ai vus qu'une fois et en ai tiré une mauvaise photo, mais photo tout de même !

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Ce petit nocturama malgache est un amuse-bouche. En passant une porte, et en descendant quelques marches, on découvre le nocturama principal du zoo de Londres, "Night Life", avec notamment galagos, loris, pottos, rats sauteurs géants, les extraordinaires rats aquatiques australiens... En octobre 2019, j'ai découvert avec joie que mon FZ300 de Lumix nouvellement acquis semblait plus apte à capter des images sympas malgré l'obscurité rougeoyante des lieux.
Je suis toujours mitigé quant aux nocturamas, clairement les volumes disponibles pour les animaux sont très limités et quand on a la chance de voir loris ou galagos actifs, on voit bien que ça tourne assez vite en rond... Par contre, clairement c'est là qu'on trouve les animaux les plus étranges et insolites du parc, alors j'adore y rester longtemps.

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En fait, Night Life n'est que le sous-sol d'un bâtiment dont la partie supérieure a été aménagée en serre tropicale,voici "Rainforest life". Le public se situe en hauteur et découvre sur sa gauche une série de loges et installations pour petits mammifères, avec les très rares mangoustes à dix raies de Madagascar, les "bokybokys" et quelques primates. Mais toute la partie centrale reconstitue une parcelle de forêt tropicale, où les animaux évoluent en totale liberté. On y voit des paresseux surveillés par des soigneurs, des titis roux, des tamarins, des hoccos, des roussettes et surtout les magnifiques tamanduas, que j'ai toujours vu actifs dans mes deux visites. Une belle ambiance, dans une bâtisse à l'ancienne conservée et adaptée... Le genre d'environnement qui aurait pu, et qui devrait, être le futur de la fauverie au Jardin des plantes, par exemple.

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Paresseux :
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Bokyboky :
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Tamandua :
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Roussettes :
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La visite est quasiment achevée, il ne reste plus qu'à longer une série d'enclos pour petits mammifères sociaux, la plupart étant des réaffectations. On y voit notamment l'ancienne installation des gorilles qui hébergeait en 2018 des petits hapalémurs, mais je n'y ai vu personne en 2019.

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Enclos à suricates :
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Enclos des loutres naines :
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Enfin, le visiteur peut admirer de loin sur l'autre rive une autre installation représentative du zoo de Londres, la vaste "Snowdown aviary" actuellement en rénovations et qui devrait être le théâtre d'une présentation unique, puisque les colobes guérézas sont voués à y déménager, en immersion avec le visiteur selon toute vraisemblance.

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Comme je l'exprimais en introduction, j'adore l'ambiance du Zoo de Londres.
Je ne suis pas un adorateur des vieux zoos urbains à la collection souvent très dense et aux installations souvent dépassées ou trop exigues. Londres a évidemment encore ce genre de structures, les girafes, les zèbres ou les gorilles méritent mieux et on touche clairement la limite délicate entre bien-être animal, besoin d'espace et besoin pour un zoo de garder des espèces emblématiques. Mais pour le reste, Londres me paraît un modèle à suivre pour tous les zoos urbains européens. Certes, il est relativement étendu (15 hectares annoncés, le triple de la Ménagerie par exemple) mais le parc a fait des choix forts qui me semblent tout à fait payants.

Premièrement, investir le domaine de la petite faune : BUGS et la serre à papillons sont un succès total, le grand public se précipite, mi attiré, mi effrayé, pour voir les araignées, les papillons, les colonies de fourmis ou les scarabées et autres cétoines. La pédagogie déployée et les élevages conservatoires pour la microfaune me paraissent vraiment l'avenir de nombreux parcs zoologiques. Même les suricates, loutres naines,saïmiris, manchots... Profitent de vastes enclos ludiques et attractifs.

Ensuite, la volonté d'utiliser les territoires à immersion. Malgré son million de visiteurs annuels, Londres n'hésite pas à nous faire pénétrer le territoire des saïmiris, des lémuriens, des oiseaux exotiques, de la forêt tropicale... Les adaptations des vieux bâtiments en maisons thématiques me paraissent des réussites totales.

Enfin, la pédagogie immersive. Ma fibre voyageuse, ma curiosité envers les régions et peuples du monde ont été parfaitement sollicitées dans la zone des Tigres et celle des Lions. On parlait sur ce forum de l'intérêt des zones géographiques, pour moi on est en plein dedans. Tiger Territory nous entraîne sur les problématiques de déforestation, d'huile de palme, de braconnage qui concerne aussi bien les félins rayés que les tapirs malais, muntjacs ou gibbons qui vivent à côté. Et chez les lions, on comprend immédiatement les problèmes que posent la conservation d'espaces naturels dans un pays à 1 milliard d'habitants dont les villes grignotent en permanence sur la vie sauvage. Le message passe de suite, les tentes des rangers, les petites boutiques, tout nous fait comprendre l'enjeu actuel de protection des lions d'Asie. Tout en nous divertissant, nous évadant, nous permettant moultes photos et selfies rigolos... Ce n'est plus seulement l'enclos de l'animal qui fait attraction, mais tout cet entourage autour. Au final, on y passe beaucoup plus de temps, et le contentement du visiteur est à mon avis bien supérieur que devant un enclos tout simple, même joli, avec un panneau de l'espèce et basta.

Le projet de déménager les colobes de la vieille singerie pour leur offrir la Snowdown Aviary est prometteur : Londres continue d'aller dans le bon sens et il est certain que d'ici une dizaine d'années, d'autres beaux projets verront le jour. Les zoos français urbains, au premier plan desquels la Ménagerie du jardin des plantes bien sûr mais aussi Lille ou Lyon, pourraient s'inspirer de ces installations de qualité. En tout cas pour ma part, je suis séduit.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar Therabu » Dimanche 26 Avril 2020 12:32

Merci Raphaël !
Londres est loin d'être parfait mais il y a des choses qu'ils maitrisent très bien :
- la pédagogie et "l'engagement" des visiteurs dans les problématiques de conservation. Plusieurs installations récentes (tigres, lions, dragons de Komodo, manchots),sont pensées non pas seulement pour présenter l'espèce en question mais aussi pour partager le travail et l'expérience de la ZSL sur son travail de conservation. Que ce soit une zone avec un thème géographique ou non d'ailleurs avec la double installation des dragons et des tortues géantes.
- La conservation justement. Que ce soit avec les invertébrés, grands oubliés des zoos, les reptiles et amphibiens du vivarium (une partie de la collection est en coulisses et de nombreuses espèces menacées sont en présentation et en élevage comme les crocodiles philippins) et l'aquarium, qui est désormais fermé mais qui détenait de nombreuses espèces rares elles aussi.
- J'ajouterais enfin la rénovation. Le pavillon Rainforest/Night life, la zone des lions ou même la zone des tigres ont été faits sur les bases des installations précédentes. Les lions d'Asie ont ainsi gardé leur ancien enclos qui communique avec l'ancien enclos des tigres. Les volières de la zone sont aussi une remise au goût du jour des anciennes où l'on voyait atèles, langur de François et gibbons... Les structures bétonnées sont encore bien apparentes.
Le nocturama/serre est l'ancienne maison des petits mammifères. Les hippopotames nains ont eux déménagé dans l'ancienne installation des tapirs malais.

Le pire enclos selon moi reste le couloir étroit des lycaons qui seraient mieux à Whipsnade. Dédier la Snowden Aviary à des colobes promet en effet d'être spectaculaire mais j'aurais préféré y voir un primate plus menacé. Enfin la réouverture de l'aquarium est encore un grand point d'interrogation.

Le soucis de Londres est que les installations manqueront toujours de surface et ne pourront égaler les meilleures du continent mais je trouve qu'ils parviennent quand même à ne pas s'égarer, à proposer des espaces de vie corrects à leurs pensionnaires et surtout à proposer des installations avec un véritable impact sur leur public, ce qui en fait un vrai levier pour le travail de la société zoologique. Quand on parle d'ambassadeurs des individus sauvages, c'est bien plus évident dans la station de recherche reconstituée de Londres que dans la fauverie du JDP et pourtant, l'héritage historique n'est pas non plus renié.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar Clemsy67 » Dimanche 26 Avril 2020 13:59

Merci raphaël pour ce compte-rendu !
Le futur du Casson pavillon a l'air très incertain. Je ne sais pas si le bâtiment est classé mais il aurait besoin d'une sévère restauration. Je me souviens d'un vieil édifice avec des volières en bois bizarrement intégrées dedans. La pédagogie à Londres est assez intéressante parce qu'elle ne se prend pas toujours au sérieux : il y a des grands panneaux, des jeux de mots, des faits amusants qui arrivent à capter l'attention des visiteurs (le panneau de danger chez les tigres étant mon favori). Le bel exemple étant BUGS qui m'avait beaucoup plu : ma dernière visite date de 2015 et pourtant je me rappelle encore très bien des veuves noires, des fourmis et des néphiles, alors que je ne m'intéressais pas encore aux arthropodes.
C'est une très bonne nouvelle ce projet pour la Snowden Aviary ! Il était grand temps de faire quelques chose de nouveau dans cet espace.
A ce propos, tu n'as pas parlé des fourmiliers à côté de BUGS, sont-ils toujours présents ?
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar raphaël » Dimanche 26 Avril 2020 15:52

Clemsy, je n'ai pas vu de fourmiliers à proximité de BUGS.

Merci Therabu de faire la remarque, j'ai oublié de le préciser et c'est important pour comprendre la situation : la ZSL possède une "annexe" du Zoo de Londres, c'est le Whipsnade Zoo, situé bien plus à la campagne, qui accueille hippopotames, éléphants d'Asie, rhinocéros indiens et autres grandes espèces.

Londres manquera toujours de place, pour ma part je verrai bien le départ des zèbres pour favoriser les okapis, voire le départ des girafes pour y installer les zèbres ou un animal plus rare type addax ou oryx, mais on imagine mal le départ d'espèces aussi emblématiques.
Il y a aussi un enclos que je n'ai pas évoqué car pas très intéressant mais qui prend de la place, une sorte de plateau avec kangourous et émeus qui mériterait des animaux plus intéressants.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar Clemsy67 » Dimanche 26 Avril 2020 17:26

Les fourmiliers ont un enclos assez grand avec pas mal de graminées , mitoyen à BUGS avec aussi une vue sur leur loge intérieure :

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@ Zoospassion

Vue sur la loge depuis le "préau" de BUGS :
https://www.zoochat.com/community/media ... -area.562/

L'enclos avec les quelques espèces australiennes correspond aux Mappin Terraces, qui accueillaient notamment des ours lippus il y a une quinzaine d'années (sur la photo on peut voir en arrière plans d'anciens enclos rocailleux en arrière-plan) :
https://www.zoochat.com/community/media ... ns.397712/
https://www.zoochat.com/community/media ... 18.480201/

Des mouflons de Dall, très peu courants en Europe, et d'autres ongulés montagnards y ont aussi vécus :

Image 
@ ZooChat, gentle lemur

C'est une zone d'une taille assez conséquente qui est complètement délaissée aujourd'hui, mais qui est sans doute coûteuse à remettre en état. Cet espace étant collé à l'arrière de l'aquarium, on peut imaginer qu'une rénovation de l'un entraînera une rénovation de l'autre.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar raphaël » Lundi 27 Avril 2020 11:24

Je n'ai pas du tout vu les tamanoirs ni aucune indication, raté de ma part ou espèce partie ?

Pour la zone australienne, oui c'est clairement un potentiel d'utilisation pour le futur. Les espèces sont assez "inutiles" en terme de conservation, je me demande si ce ne serait pas le seul espace possible pour espérer conserver girafes et zèbres dans l'avenir.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar Clemsy67 » Lundi 27 Avril 2020 11:59

Après vérification sur ZooChat, les fourmiliers sont bien partis en 2019, et l'enclos sera converti en "Crazy Golf" ...

Le zoo de Londres fête d'ailleurs aujourd'hui ses 192 ans !
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar raphaël » Lundi 27 Avril 2020 16:14

J'allais faire la remarque, je suis devancé ! :lol:

En effet, joyeux 192 ans au London Zoo ! :D
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar Therabu » Lundi 27 Avril 2020 18:17

Je partage avec vous cet article intéressant sur l'aquarium de Londres et les Mappin terraces :

https://zoologyweblog.blogspot.com/2018 ... d.html?m=0

On y voit sur un vieux plan comment les deux complexes s'articulent entre eux. L'enclos actuel des kangourous et émeus (grue brolga également pendant quelques années) est la fusion des enclos des caprins et des anciennes fosses à ours.
Auparavant de s'appeler Outback, le complexe accueillait notamment des ours lippus du Sri Lanka en cohabitation avec des macaques rhésus il me semble.

L'espace ne me paraît pas minuscule et pourrait donner lieu à la création d'un bel enclos pour ours tropical (à lunettes, lippu ou malais) en cohabitation avec des primates ou des petits carnivores (binturong, coatis, loutres...). Le soucis, j'imagine, c'est que le classement de l'ensemble complique beaucoup les travaux.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar Clemsy67 » Lundi 27 Avril 2020 20:37

Très intéressant, merci Therabu. On y apprend notamment que le hall tropical de l'aquarium a accueilli un lamantin ! Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de l'aquarium, mais je suis allé voir quelques photos et j'ai du mal à imaginer qu'un lamantin ait pu y vivre.
C'est ce que je craignais, l'espace est classé, rendant une rénovation bien plus complexe.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar Antoine6259 » Lundi 27 Avril 2020 21:29

Merci pour ce compte-rendu Raphaël !

C'est un parc qu'il faudrait vraiment que j'aille visiter. Je suis toujours surpris par sa surface, car on l'imaginerait plus petit tant tout parait optimisé.
Le plan de collection vers lequel il s'oriente semble effectivement assez pertinent, même si quelques installations pourraient être mieux aménagées : Je pense par exemple aux anciens plateaux des éléphants où les fossés font perdre pas mal de place, à la volière des lémuriens dont la structure en bois est quelque peu lourde, à l'intérieur de la maison des oiseaux... Mais cela viendra surement ! Tout comme la démolition des dernières vieilles volières. Je ne suis pas fan non plus de cette zone mini ferme un peu fourre-tout où l'on mélange des animaux domestiques exotiques et des petites espèces sauvages.

On peut espérer aussi un recentrage de la collection par endroits : Faune asiatique dans la maison des éléphants, déplacement des mangoustes et des vautours de Ruppell pour des espèces du sous-continent indien, recentrage de la zone vers les okapis et les hippopotames nains (remplacement des zèbres par des bongos, et des phacochères par des potamochères...) De même qu'après le départ des colobes, on peut imaginer un départ des macaques et la construction d'une volière moderne pour des cercopithèques par exemple.)

Merci Therabu pour ce lien concernant les anciennes fosses à ours. J'avais trouvé d'autres photos mais pas aussi intéressantes. L'enclos outback qui les rassemble est effectivement le plus grand de tout le parc je pense. J'y aurais plutôt envisagé des espèces de montagne... Mais l'idée de Raphaël d'y déplacer girafes (dont la surface de l'enclos est un peu dérangeante) et zèbres (dans un enclos un peu trop forestier) n'est peut-être pas si mauvaise si on peut encore un peu l'aplanir. On pourrait imaginer que l'on a ainsi des kopjes en arrière plan.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar AnimauxEtZoos » Mardi 28 Avril 2020 14:20

Merci raphaël pour ce compte-rendu du parc londonien !

Je l'ai visité une fois, l'été dernier, et j'avais été très agréablement surpris. Je trouve que le parc a très bien su évoluer au fil des années, tout en conservant d'anciennes structures, et en s'adaptant à l'évolution des parcs zoologiques, ce que bien d'autres zoos citadins n'ont pas réussi à faire.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar raphaël » Mercredi 29 Avril 2020 13:44

Merci pour ces compléments et retours,
par deux fois le temps m'a manqué pour jeter un oeil à l'aquarium, sa fermeture définitive quelques jours après ma dernière visite me laisse un peu frustré, j'ai du mal à imaginer ce que l'on peut espérer pour l'avenir de ce bâtiment...
Pour Outback, y déménager zèbres et girafes voire phacochères m'a paru, à l'oeil de visite, le plus logique. Cela pourrait agrandir le territoire des okapis, et remodeler un peu quelques zones par le biais de chaises musicales. C'est sûr qu'une petite espèce d'ours doit pouvoir se caser quelque part !
Pour Antoine, j'ai suivi l'info wikipédia des 15 hectares mais il est possible que ça soit là aussi un chiffre gonflé.
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Re: Zoo de Londres (G-B), 2018 et 2019

Messagepar candlemass » Mercredi 29 Avril 2020 14:15

Merci pour la visite et surtout d'avoir bien détaillé le Nocturama.

Ma dernière et unique visite du zoo de Londres date de 2010. Je crois que Rainforestlife venait tout juste d'ouvrir, Nightlife n'était pas ouvert lors de ma visite et In with Lemur n'avait pas encore été construit.

Les nouveaux espaces pour les fauves me semblent pas mal du tout pour un zoo urbain.

J'avais beaucoup aimé BUGS et j'ai trouvé super de dédier un si grand espace aux insectes. Rainforestlife est aussi un beau projet. On dirait que la nature a repris ses droits dans ce bâtiment zoologique. J'ai beaucoup apprécié le concept d'avoir garder les anciens vivariums (maintenant sans vitre) avec de la végétation qui en déborde et le fait que les animaux peuvent en sortir pour rejoindre la mini-jungle au centre du bâtiment.

Je suis surpris que les colobes gérézas pourraient être dans une volière pénétrante. Quand je vois qu'à Pairi Daiza ils arrivent à sortir les gorilles du volcans quand ils décident d'y pénétrer. J'ai l'impression que cette espèce est un peu trop "robuste" pour un enclos de contact. Y-a-t-il déjà un exemple ailleurs? Sinon cette volière a un volume très intéressant, je l'avais trouvée intéressante mais mal exploitée. En plus de Snowdown Aviary, c'est aussi toute une série de volière qui se trouve de ce coté de la rive qui semble être en travaux.

Je trouve que ce zoo à réussi un super équilibre entre bien être animal, attractivité et économie. Je trouve aussi la pédagogie excellente. Elle est ludique et ne semble pas barbante. De plus, elle me semble avoir l'avantage de rendre l'exposition d'animaux plus petits aussi intéressante que des plus gros animaux.

Je vois que par rapport à ma visite, les fourmiliers qui vivaient devant l'entrée de Bugs ne sont plus présentés. Il y avait un enclos pour un anoa où se situe l'enclos des tigres. Les tapirs malais et les hippopotames nains ont échangé leurs enclos certainement dans le but d'une cohérence géographique. Par contre, le vieux sanglier à barbe est probablement mort car il ne figure plus sur Zootierliste. Je crois que des potamochères en provenance de Whipsnade.

Je trouve aussi que le nouvel espace des manchot du cap est pas mal. L'aquavision n'est pas mal du tout. Par contre il y avait un gorfou de Moseley(?) lors de ma visite et il me semble que cette espèce n'est plus présentée au zoo.
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