Zoo de Nuremberg
Pour y être à la première heure, je dors dans ma voiture sur le parking du zoo.
Le parc est situé en périphérie de ville, dans un grand parc forestier. Ouvert en 1912, il s'étend sur une soixantaine d'hectares et accueille environ 1 million de visiteurs annuels.
Il n'y a pas de sens de visite précis, mais plusieurs allées qui suivent les lignes de niveau de ce parc vallonné.
Malheureusement, encore une fois, de nombreux pavillons intérieurs étaient fermés pour cause de période de covid.
Plan du parc :
https://tiergarten.nuernberg.de/ihr-bes ... eplan.html
Entrée :

Petite boutique :

Face à la petite boutique de l'entrée se trouve tout en longueur une place sableuse de repos avec tables et chaises donnant face à la prairie australienne, grande plaine où vivent kangourous roux et émeus :


De l'autre côté se trouve la maison des girafes où vivent aussi les saïmiris, dans une grande loge vitrée reliée par des troncs et cordes à une île densément arborée.
L'intérieur de la maison des girafes était fermée.



L'extérieur des girafes est une vaste prairie :

A une croisée des chemin, on trouve l'enclos des suricates et mangoustes fauves qui cohabitent dans un bel espace :


De vieilles cages au style ancien abritaient des lémuriens (lémurs couronnés) :

L’enclos des babouins est une fosse entourée d’eau, où j’ai pu assister l’après-midi à un nourrissage à base de pains et bretzels, pas très équilibré.



Juste au-dessus, une ancienne fosse à singes est devenu le fameux enclos méditerranéen, souvent évoqué sur les forums zoologiques internationaux avec sousliks, lézards, tortues et perdrix, mais je n'y ai vu qu'une cistude. Est-ce une très jolie réussite, ou pour le commun des visiteurs, un lieu qui apparaît souvent vide ?


Nous avons alors un premier point de vue sur l'un des points centraux de l'histoire du Zoo de Nuremberg, la lagune des dauphins où nous reviendrons :

Dans le style de l'enclos méditerranéen se trouve un parc à otocyons :

Nous arrivons devant l'enclos des gorilles. Un grand filet était tendu devant l'enclos, je n'ai pas compris s'il s'agissait d'une mesure anticovid. Les gorilles surplombent la fosse des babouins, j'ai aperçu un magot sans comprendre s'il s'agissait d'une cohabitation avec les gorilles ou simplement d'un effet d'optique. Malheureusement, la maison des gorilles qui sert aussi de maison des oiseaux tropicaux, était fermée.


Quelques primates vivent dans des vieilles installations. Il s'agit surtout de gibbons.


Un recoin face au restaurant est le lieu d'une exposition sur les oiseaux d’Asie

Le chemin monte alors dans la belle forêt de Nuremberg.
Le parc des takins, vaste, est en partie en rénovations.




Le chemin contourne alors la falaise où se tiennent les bouquetins des Alpes. Une installation impressionnante.



Dans cette partie supérieure du zoo, la roche est un élément important. Impressionnante et bien visible, elle sert souvent de fond naturel aux enclos.
Un parc de taille moyenne, séparé du public par un fossé sec, abrite des loups à crinière :


Une volière immersive est le lieu de vie d’ibis chauves et de spatules blanches.



Le superbe rocher a servi de support pour une série d’installations à félins.
Commençons par le discret enclos des chats pêcheurs, première fois dans mon souvenir que je vois ces félins sans grillage au-dessus de la tête. Il s'agit là d'un ancien enclos à ours :


Puis l’enclos des lions.


Les tigres profitent d’un environnement similaire



Enfin, encore plus végétalisé et discret, mais sans fossé rempli d’eau, le parc des lynx d’Europe :

On peut constater qu’il ne manque pas de place pour étendre les enclos des fauves, un large ban de pelouse se situant juste face à eux. Et je regrette d'avoir vu fermé l'accès à la maison des fauves, qui est paraît-il directement construite sur la roche.

Un autre enclos longé par un bras d’eau est le meilleur espace que j’ai pu voir pour des martres à gorge jaune :



Le chemin monte encore pour arriver à un nouveau palier. On peut y accéder par des chemins ludiques pour les enfants, afin d’atterrir à une aire de jeux naturelle :


Un sas nous permet d’entrer dans une volière immersive et coup de cœur immédiat pour moi. Le long de la roche, vivent ici gypaètes barbus, cassenoix mouchetés, craves à bec rouge, perdrix ainsi que marmottes bobaks, un mammifère que je pense voir ici pour la première fois.
Le volume, l’ambiance, la végétation sont magnifiques et j’y suis passé au moins quatre fois dans ma journée.






A côté de cette installation, des volières à rapaces bien plus classiques, et même très petites, se succèdent, où l’on peut y voir notamment chouettes lapones et de l’Oural, condors des Andes, et les célèbres harpies féroces.



A la hauteur où nous sommes, nous avons un point de vue dominant sur l’enclos des lynx :


Avant de découvrir deux parcs extérieurs à babiroussas, à peine séparés du public par un léger fossé. La proximité avec ces passionnants suidés m’a enchanté.





A côté, le pavillon et les installations extérieures des tapirs malais étaient en travaux.


Revenons vers l’avant du parc, pour finir la partie haute en longeant l’enclos des guépards, longue fosse sableuse :


Le chemin descend alors, en pente assez raide, dans la forêt :

Nous débouchons sur une place où se trouve la zone marine du parc.
Deux enclos mitoyens à ours polaires sont visibles. Si l’un d’eux est plutôt grand, avec une partie terrestre herbeuse et arborée, le deuxième est bien plus petit. La roche rouge en fond apporte du charme à l’installation.





Juste en face, un bassin voit cohabiter otaries et phoques communs

Un passage sous un tunnel nous permet de découvrir des fresques à l’ambiance polaire...


Avant d’arriver à l’enclos des manchots de Humboldt.



Très végétalisé, l’enclos des castors a un rendu naturel et joli, même si ces derniers restent invisibles. Des poissons vivent dans le bassin, et d’après le panneau pédagogique, des sousliks cohabitent avec les castors, mais je ne les ai pas vus.




En passant sur une passerelle en bois, l’on découvre d’un côté un enclos avec antilopes cervicapres, et de l’autre le parc des pandas roux.
J’ai beaucoup apprécié cette installation, et la proximité avec les pandas rendue possible par le point de vue surélevé.
Enclos des cervicapres


Enclos des pandas roux



On peut aussi descendre quelques marches pour avoir une vision plus classique d’en bas sur les pandas roux.

