Zoo de la Palmyre.

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Zoo de la Palmyre.

Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 19:35

Le Zoo de la Palmyre
17570 Les Mathes

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Informations pratiques pour le bon déroulement d’une visite :



Tarifs d’entrée 2007 :

Adultes : 14 €.
Enfants (De 3 à 12 ans) : 10 €


Horaires d’ouverture :

Le zoo de la Palmyre est ouvert toute l’année :
De 9 heures à 19 heures du 1er avril au 30 septembre,
Et de 9 à 18 heures le reste de l’année.

Animations et spectacles :

Spectacles de perroquets et d’otaries, durant environ 30 minutes chacun.

Durée moyenne de la visite :

4 heures, sans les spectacles.

Se restaurer et acheter des souvenirs à l’intérieur du parc :

Bar (Avec fast-food, hot-dog, sandwichs..), crêperie et distributeur de boissons et boutique.

Les chiens sont interdits dans le parc, mêmes tenus en laisse.


Le zoo de la Palmyre en chiffres :

Ouvert en 1966, le parc présente 1600 animaux appartenant à 140 espèces sur 14 hectares, soit 4 kilomètres de parcours, et reçoit chaque année 800 000 visiteurs, ce qui en fait le parc le plus visité de France, environ 250 naissances par an et 16 000 € sont nécessaires chaque jour au fonctionnement du parc.
Le parc participe à 34 EEP et à 16 ESB.



Que mangent les animaux du parc, chaque année ?

250 tonnes de fourrages, 70 tonnes de paille, 50 tonnes de viande, 20 tonnes de poisson, 180 tonnes de fruits et légumes, 30 tonnes « d’aliments composés » (Gâteaux riches en fibres pour les pandax roux, granulés pour les primates, spiruline pour les flamants…Etc…), et 10 tonnes de graines diverses (Maïs, blé, tournesol…).



Historique du parc :


Claude Caillé est né à Rochefort sur Mer en 1931 dans un milieu modeste de vendeur de journaux. Il commence à travailler à 14 ans avec son père.
Sa recontre avec Irène, sa future femme, va transformer son destin. A cette époque, un des frères d’Irène possède un petit parc zoologique à la Crousille, près de Limoges. Un été, Claude part aider son beau-frère pour la saison. C’est un univers totalement nouveau. Claude découvre les animaux, et se met instantanément à les aimer, à rechercher leur contact et n’a plus qu’un rêve, ouvrir son propre zoo.

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Il se plonge dans les livres et étudie la zoologie. Il débute en 1957 avec un petit zoo ambulant qu’il présente avec sa femme dans les écoles.
Il siollonent la France, avec leur deux petits garçons Patrick et Bruno.
Claude continue à penser au zoo de ses rêves et décide de partir en Afrique pour y capturer lui-même des animaux. Il est convaincu qu’il pourrait financer l’opération en vendant à des parcs zoologiques européens les animaux qu’ils captureraient en plus de ceux dont il a besoin. Il part au Cameroun d’où il ramène des gorilles et des chimpanzés, après un séjour en pleine brousse chez les Pygmées. Un an plus tard, il tente sa chance au Kenya. Pour limiter les frais, il s’embarque comme docker pour Monbassa.

Claude se lance enfin à la poursuite des grands troupeaux et savoure cette vie aventureuse qu’il trouve exaltante. Aidé par les Kukuyus, il capture zèbres, antilopes et girafes. Dans l’impossibilité de payer les taxes de capture et le transport des bêtes vers l’Europe, Claude rentre en France pour trouver de l’argent. Il confie les animaux aux bons soins de son équipe.
Trois mois pkus tard, il revient au Kenya pour s’apercevoir que ses bêtes ont disparu. La plupart d’entre elles ont été tuées et mangées par les Kikuyus. Il faut tout recommencer.
Mais avant, il faut rembourser des millions de dettes. Claude reprend la route et les tournées scolaires pendant trois ans.

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De retour au Kenya, il s’associe avec Carr Hartley qui capture et fournit des animaux aux zoos du monde entier. Cette fois, l’expédition est une réussite.
Restait à choisir un endroit pour installaer le jardin zoologique. Claude pense à la commune des Mathes, au lieu dit le Clapet qui deviendra par la suite la station balnéaire de la Palmyre. Au cœur d’une forêt de pins maritimes, tout proche des plages de sable fin qui bordent l’Océan Atlantique, le site est magnifique.

Claude s’endette à nouveau pour acquérir 3 hectares de terrain boisé. Irène et lui s’improvisent maçons, plombiers, menuisiers, serruriers, peintres. Les travaux importants sont confiés à des entreprises qui n’acceptent d’êtres payées qu’après la saison touristique.
En juin 1966, le zoo ouvre ses portes avec 160 animaux. A la fin du mois d’août, le parc enregistre déjà 129 500 visiteurs. C’est un succès !

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Dans l’aventure du zoo, travail et vie de famille sont étroitement mêlés.
Claude et Irène adoptent un nouveau mode de vie entièrement dévoué aux animaux.
Leurs journées commencent tôt et se terminent tard, ponctuées de tâches très diverses.
De la vente des tickets d’entrée au découpage de la viande destinée aux fauves en passant par le balayage des allées du parc, il faut tout faire. Les bébés chimpanzés, panthères, lions ont les mères ne s’occupent pas sont élevés au biberon par Irène dans la maison familiale. Patrick et Bruno dorment avec les petits guépards, prennent leur bain avec les loutres et commencent tôt à aider leurs parents dans le parc.
D’années en années, le zoo s’agrandit et présente aujourd’hui 1600 animaux et est devenu au fil du temps le parc zoologique le plus visité de France.
maxime
 
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Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 19:36

Une fois franchie l’entrée du parc, nous découvrons à notre droite la zone abritant une petite partie des perroquets du zoo, présentées sur trois îles de taille modeste, chacune reliée à un grand bâtiment, visible à travers une large baie vitrée.

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C’est le lieu de vie d’un couple de rares aras de Buffon (Ara ambigua), dont la population captive ne dépasse pas les 50 individus :

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De quelques aras bleus et jaunes (Ara araurana), l’un des grands psittacidés les plus communs en parcs zoologiques :

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Et d’un groupe d’aras rouges (Ara macao).

Non loin de ce petit complexe, nous arrivons devant l’enclos des oryx beïsas (Oryx gazella beisa), sableux, et aménagé en pente douce :

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Le petit groupe reproducteur, composé de 4 adultes, séparé des visiteurs par un simple grillage, est accompagné du dernier-né, qui a vu le jour il y a tout juste quelques mois.

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En face nous découvrons la petite installation des girafes hybrides. Le groupe, composé de 4 individus (Brindille et Sauterelle, Marie, les femelles, et Kruger, un mâle, appartenant à la sous espèce de Rothschild, arrivé récemment en provenance du zoo de la Boissière du Doré) évolue dans un enclos bétonneux de petite taille et plutôt dénudé.
Un mirador permet aux visiteurs d’observer les plus hauts mammifères terrestres…A leur hauteur !

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Suite aux recommandations de l’EEP, le parc devrait transférer ses 3 femelles girafes hybrides, pour se concentrer sur l’élevage de la sous-espèce pure de Rothschild.

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En contournant l’enclos des girafes, une série de 4 petites volières s’offre à nous. Celles-ci, dont l’aménagement se compose de nombreux perchoirs et branches, sont reliées à une petite oisellerie, que nous découvrirons par la suite. Une large végétation, principalement des pousses de bambous, agrémente également chacune d’elles.
Elles abritent respectivement un couple de calaos trompettes (Bycanistes bucinator) :

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Des touracos de Ross (Musophaga rossae), dont le zoo de la Palmyre, est, avec celui de Mulhouse, le seul parc « généraliste » à en présenter en France :

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Un couple de martins de Rotschild, plus communément appelés mainates de Bali (Leucopsar rotschildi). Endémique de l'île de Bali, il a été victime de l'explosion du commerce des oiseaux exotiques et il est aujourd'hui extrêmement rare et en danger d'extinction. C'est pourquoi un programme européen d'élevage a été mis en place pour tenter de sauver l'espèce dont l'avenir n'est malgré tout pas assuré, la population sauvage étant estimée à moins de 200 individus.

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Ainsi qu’un couple de calaos bicornes (Buceros bicornis) :

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Ici, le mâle, facilement reconnaissable (Comme beaucoup de calaos), par la couleur de son iris (Plus sombre), et le bout de son casque, noir ; caractéristiques non présentes chez la femelle.


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Nous découvrons ensuite l’installation 6 des loutres naines d’Asie (Amblonyx cinereus)
Elles bénéficient d’une petite fosse bétonnée, où de nombreux faux rochers ont été « incrustés ». Surmontée d’une haute butte, elle est reliée à un bassin carrelé, de forme circulaire, vitré sur chacun de ces côtés, permettant aux visiteurs d’observer leur gracieuse nage.

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A noter que des naissances sont régulièrement obtenues, la dernière datant d’août 2006, où 4 loutrons ont vu le jour, toujours présents à la Palmyre.

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C’est maintenant l’enclos des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica) que nous trouvons sur notre gauche. Celui-ci, de taille moyenne, et sableux, est aménagé, en son centre, d’une grande structure en bois, où il n’est pas rare de voir les félins, et d’un petit bassin, que les tigres apprécient vivement, en particulier lors des journées les plus chaudes de l’année, tandis que trois hautes vitres permettent la tranquille observation des animaux, sans les déranger.

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Un enclos de taille plus réduite, face à celui des plus grands félins du monde, abrite un autre grand carnivore, cette fois sud-américain. En effet, un couple de jaguars (Panthera onca) y évolue. Une petite rivière, partant d’une haute cascade, un gros tronc d’arbre et une structure de bois agrémentent les lieux, dont le sol y est encore une fois sableux.
A noter que l’un des individus est de couleur noire, fait assez courant chez les jaguars.

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Après être passé devant un autre point de vue de l’enclos des tigres, nous découvrons l’installation des manchots du Cap (Spheniscus dermersus). Celle-ci, de grande taille, comprend un important bassin, de taille peu profonde, une petite végétation, comprenant principalement des bambous, de nombreux rochers, dont certains, situés au fond de l’enclos, font office de nids pour les oiseaux, ainsi qu’une petite cascade.

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A noter que la reproduction est obtenue chaque année au sein du groupe, ce qui augmente considérablement le nombre d’animaux, dont l’effectif approche les 40 individus.

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Une fois engagés dans un long sentier, nous débouchons finalement devant la petite volière des makis cattas (Lemur catta). L’aménagement pour ces lémuriens, devenus très communs en captivité, se limite à quelques agrès et cordages. Leur maison est visible à travers une petite baie vitrée.

En face de cette installation, il est possible de voir les 3 lions (Panthera leo), d’en haut. Leur enclos, de bonne taille, est agrémenté d’un sol sableux, d’une structure en bois, et d’un petit bassin aux allures romaines.

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Le groupe se compose d’un mâle, nommé Brutus, et de deux femelles ; Nana et Léa.

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Une grande baie vitrée, faisant toute la largeur de l’enclos, permet de les observer plus bas :

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C’est non loin de là que se trouve l’enclos d’isolement du mâle ours blanc (Ursus maritimus) du parc.

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Arrivé récemment en provenance du zoo de Varsovie, Moni, âgé de 20 ans, a ainsi parcouru plus de 2150 kilomètres, à travers la Pologne, l’Allemagne et enfin la France.
Venu remplacer l’ancien mâle du parc, décédé il y a plus d’un an, il est arrivé en juillet 2006 porter compagnie à Tania, la femelle restante.
L’ours polaire étant un animal, comme tous les ursidés, solitaire, il est placé ici lorsqu’il n’est pas en période de reproduction (De la fin de l’été à mi-mars). Lorsque c’est le cas, il va rejoindre Tania dans l’enclos principal, que nous découvrirons par la suite.

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Nous continuons notre chemin en empruntant une allée en pente, et arrivons devant l’une des plus grandes colonies reproductrice de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) de France. Cette dernière, composée de plus d’une centaine d’individus, a élu domicile sur les abords des îles aux grands singes, décrites plus bas. Une trentaine d’oisillons y voient le jour chaque année.

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En face de ce grand plan d’eau à forte odeur ( :lol: :lol: ), c’est la plaine sud-américaine que nous découvrons. Elle est de taille moyenne, sableuse, et quelques arbustes situés au fond de l’enclos font un peu d’ombre aux habitant de cette pampa, tandis qu’un bassin de petite taille leur permet de se désaltérer.

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Elle est le lieu de vie d’un couple de tapirs terrestres (Tapirus terrestris) :

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D’un groupe reproducteur de nandous (Rhea americana) :

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Et d’une petite famille des plus gros rongeurs du monde : Le cabiai, également appelé capybara (Hydrochaeris hydrochaeris) :

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Une colonie reproductrice d’ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), espèce plutôt rare en captivité dans nos contrées, évolue dans une volière de petite taille.

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Des naissances y sont obtenues chaque année, et, en 2006, le parc y a enregistré 2 oisillons :

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maxime
 
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Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 19:36

Une île de taille relativement réduite, dont l’aménagement se limite à une petite structure d’escalade et à quelques rochers, accueille le groupe de chimpanzés (Pan troglodytes) du parc.
Aucune naissance n’a été observée ces dernières années.

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Heureusement pour eux, une installation de grande envergure est en chantier, non loin des éléphants asiatiques du parc :
Elle abritera à partir de 2008, tous les grands singes du parc, sur une surface de 4 hectares, qui comprendra 4 îles de 1000 mètres carré chacune, et une grande serre tropicale qui servira de maison aux anthropoïdes, portant ainsi la surface du zoo à 18 hectares.

Un enclos grillagé, fermé, de grande taille, sableux, et comprenant une partie herbeuse, et dont l’aménagement (Très poussé), se compose de nombreuses poutres, agrès et cordages, abrite un groupe reproducteur de colobes guérézas (Colobus guereza), accompagné de leurs derniers petits, nés il y a quelques mois.

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L’enclos des loups, que nous découvrons par la suite, est de taille correcte, sableux, et aménagé de nombreux rochers, dont l’un, de taille importante, aux allures de dolmen, situé au centre de l’enclos, faisant office d’abri. Sous l’ombre des pins, il n’offre malheureusement pas de réelles cachettes afin de se dissimuler du regard du public.

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Le groupe, composé de 3 individus, chacun de couleur différente (Blanc, gris, et noir) appartiendraient à la rare sous-espèce de Mackenzie (Canis lupus mackenzii).

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Juste en face, un enclos grillagé sableux et comprenant de nombreux buissons et rocheux, relié à un bâtiment visible, car entièrement vitré sur sa façade, abrite le couple reproducteur de fennecs (Vulpes zerda) du zoo, accompagné de leurs derniers petits.

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Lili, âgée de 7 ans, a en effet donné naissance, le 13 mai 2006, à 4 petits (3 femelles, Daya, Canelle et Sayan, et un mâle nommé Darwin).
Elevée à la nursery, Lili n’avait jusqu’à présent jamais voulu allaiter ses petits et malheureusement ses précédentes portées n’avaient pas survécu.
Cette fois-ci, à l’approche de la mise bas, Lili a été retirée de son enclos et placée à la nursery, dans un environnement familier, de manière à réduire son stress et à la mettre en confiance. Un choix qui s’est révélé être le bon puisque la femelle élève aujourd’hui avec succès ses 4 petits.
Le zoo de la Palmyre fut particulièrement fier de cette naissance, rare en parcs zoologiques.

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Ce même bâtiment, divisé en deux, abrite également, dans la partie de gauche, un groupe de suricates (Suricatta suricata), lui aussi ayant accès à un enclos extérieur bétonné et escarpé, possédant en son centre une petite « mare » de sable.

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Un grand enclos nu, séparé des visiteurs par un long grillage, est le lieu de vue du groupe reproducteur de grands koudous (Tragelaphus strepisceros).

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1 à 2 petits y voient le jour chaque année :

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Nous accédons sur un observatoire, et découvrons, à plusieurs mètres du sol, l’installation du couple de lycaons (Lycaon pictus), accompagné de leur dernier rejeton, né en décembre 2006.

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Leur enclos, assez vaste et vallonné, possède, en plus, un réseau de galeries souterraines. Quelques arbustes et roches complètent le tout.

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En redescendant le long du chemin principal, nous trouvons sur notre gauche l’enclos des 6 oryx algazelles (Oryx dammah).

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Alors qu'il y a à peine moins d'une trentaine d'années il occupait encore tout le Sahara, l'oryx algazelle est aujourd'hui au bord de l'extinction, victime de la chasse (pour ses cornes) et des activités humaines. Les derniers représentants de l'espèce, estimés à une trentaine d'individus, ne subsistent plus qu'en deux poches isolées, l'une au Tchad et l'autre au Niger. C'est pourquoi l'oryx algazelle fait l'objet d'un programme européen d'élevage (EEP) auquel participe le zoo de la Palmyre.
Le 11 mars 1999, quatorze individus provenant de sept parcs zoologiques européens, dont deux mâles élevés au zoo de la Palmyre, ont été réintroduits en Tunisie, dans la réserve de Sidi Toui, afin de former un noyau reproducteur. Les animaux se sont d'ores et déjà reproduits, et il est prévu qu'à terme, une fois que leur nombre sera suffisant et que les populations locales auront appris à coexister avec eux, ils soient relâchés dans le désert.

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Non loin de ces belles antilopes blanches, une petite volière, dont l’aménagement se limite à quelques arbres morts, abrite un couple de rarissimes makis aux yeux turquoises (Eulemur macaco flavifrons), dont la population européenne ne dépasse les 20 individus. Le mâle est très facilement différenciable de la femelle (brune) par sa couleur uniformément noire.

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Il faut noter que c’est le seul primate non humain à avoir les yeux bleus, et que seuls les zoos du Lunaret à Montpellier, de Mulhouse et de la Palmyre en présentent en France.
En 2002, ce dernier a rejoint l’Association Européenne pour l’Etude et la Conservation des lémuriens qui regroupe une douzaine de zoos. Elle gère un programme d’élevage européen en environnement contrôle (Parcs zoologiques) et récolte des fonds qui servent à la création d’une zone protégée à Madagascar pour ce lémurien menacé de dispariton.

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Une femelle panda roux (Ailurus fulgens), occupe l’enclos suivant. Il est de grande taille, et offre aux animaux de multiples cachettes :
Agrès, branchages, tonneaux, buissons…

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Il faut noter que la proximité avec le public est très importante, ces derniers n’étant séparés de cette espèce menacée d’extinction que par un petit muret.

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Nous arrivons maintenant à la section réservée aux petits primates du parc.
Ils sont présentés dans de grandes volières extérieures, ou à l’instar dans de petites îles herbeuses, mais sont toutes reliées à un grand bâtiment visitable : la singerie, que nous découvrirons par la suite.
Les premiers enclos que nous découvrons, sont le lieu de vie de deux espèces de primates africains :
Des cercopithèques de l’Hoest (Cercopithecus lhoesti) :

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Et de Brazza (Cercopithecus neglectus) :

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Le sort de ce dernier, devenu assez courant en parcs zoologiques, n’est pas le cas du premier :
La population captive du cercopithèque de l’Hoest ne dépasserait pas les 30 individus ! Il faut noter que le zoo de la Palmyre possède le plus grand groupe de cette espèce, et est encore à l’heure actuelle, l’un des seuls parcs à en maîtriser parfaitement la reproduction (Une à trois naissances par an).
Le zoo apporte également son aide financière à un programme baptisé WAPCA (West African Primate Conservation Action) dont le but est d’assurer la conservation des espèces de primates ouest africains les plus menacés, à l’image des cercopithèques.
Parmi les nombreux objectifs de la WAPCA, citons l’ouverture d’un centre de sauvegarde permettant d’accueillir des primates confisqués aux trafiquants, de protéger les derniers fragments de forêt, ou encore de mener une campagne d’éducation afin de sensibiliser les populations locales à la protection des espèces animales de la région.

Les volières dans les quels ils évoluent sont de grande taille, et l’aménagement y est très poussé, et l’enrichissement présent :
Cordages, agrès, sacs de jute, hamacs, branchages…Etc…
Des branches non stables suspendues en haut de la volière y ont même été placées !

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Avant d’entrer dans la singerie, et d’y découvrir les loges intérieures des animaux, un groupe de capucins à poitrine jaune (Cebus apella xanthosternos), l’un des primates sud-américains les plus menacés, évolue sur une petite île herbeuse, où l’aménagement est là aussi très présent, et identique à celui des cercopithèques. Des roues en fer complètent le tout.

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C’est le zoo de Mulhouse qui est à l’origine du programme d’élevage pour cette espèce, et le zoo de la Palmyre est l’une des nombreuses institutions à y participer activement.

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Nous arrivons désormais à l’intérieur de la singerie, l’une des plus importantes de France.

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Elle se compose d’un long couloir, comprenant, sur chacun de ses côtés, une dizaine de cages vitrées, toutes reliées à des enclos extérieurs.

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Parmi les espèces présentées, citons :
Le cercopithèque de Hamlyn, aussi appelé cercopithèque à tête de hibou (Cercopithecus hamlyni) :

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Le cercopithèque diane de Roloway (Cercopithecus diana roloway), sous-espèce reconnue comme en voie d’extinction totale :

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Un autre groupe de makis cattas (Lemur catta), ici la femelle accompagnée de son dernier rejeton :

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Le vari noir et blanc (Varecia variegata variegata) :

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Ou encore le colobe guéréza (Colobus guereza) :

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Une fois sortie de ce bâtiment, le visiteur découvre désormais la zone destinée aux petits primates sud-américains du parc. Là encore les loges de nuit sont visitables, et ces dernières sont toutes reliées à de petites volières extérieures broussailleuses, où il est parfois difficile d’observer les animaux.
Voici tout d’abord une vue d’ensemble de la galerie :

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Et une liste des espèces présentées :

Ouistiti de Kühl (Callithrix kuhli), unique en Europe :

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Ouistiti de Geoffroy (Callithrix geoffroyi) :

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Tamarin pinché (Saguinus oedipus) :

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Tamarin empereur (Saguinus imperator) :

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Le ouistiti pygmée (Cebuelle pygmaea) :

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Mais également des tamarins à mains rousses (Saguinus midas), des), des tamarins lions dorés (Leonopithecus rosalia), dont le zoo de la Palmyre est très impliqué dans le programme européen d’élevage…Etc…
Il faut noter que le zoo de la Palmyre présente l’une des plus importantes collections d’espèces des genres callithrix et saguinus en Europe, et que de nombreuses s’y reproduisent régulièrement.
maxime
 
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Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 19:37

Une fois sortis de ce joli complexe, nous débouchons directement devant les immenses enclos des guépards, appartenant à la très rare sous-espèce du Soudan (Acinonyx jubatus soemmeringii), introuvables en Europe hors des zoos de Landau, en Allemagne, de Beekse-Berken (Hollande) et de la Palmyre.

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Le parc a longtemps présenté un groupe de guépards, sans sous-espèce précise, et en a d’ailleurs réussi la reproduction, dès 1992. Il était, à l’époque, l’un des seuls à l’obtenir.
Mais depuis quelques mois, le parc a totalement renouvelé son cheptel animal, composé de 11 individus, qu’ils ont transféré à Thoiry, à Peaugres et à Nesles.
Ils ont été remplacés par 6 jeunes guépards du Soudan, deux mâles et quatre femelles âgés de 18 à 26 mois.
Ils sont présentés dans différents enclos de grande taille, herbeux et broussailleux, rendant l’observation des félins difficile.
Pourquoi différents ?
Car c’est de cette façon qu’a commencé l’élevage de la Palmyre, reproduite dans de nombreux parcs zoologiques :
Ainsi séparés, les couples ne peuvent ni se voir, ni s’entendre, en dehors de la période de reproduction, comme à l’état sauvage, et de nombreux succès ont été enregistrés dans ce genre de présentation.

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Nous découvrons ensuite la fosse aux mâles gorilles. De taille plutôt réduite, et très dénudée, elle est entourée d’un petit cours d’eau.
Seuls quelques troncs morts sont là pour occuper Mike et Nyuki, les deux mâles gorilles de plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla), âgés de 16 ans.

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Nous contournons cette petite installation, et arrivons devant l’un des plus grands enclos du parc :
L’installation des rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum). Ces derniers cohabitent pacifiquement dans une vaste plaine sableuse avec des oryx beïsas (Orx gazella beisa) et des zèbres de Grévy (Equus grevyi).

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Noëlle et Whi, les deux géants de la plaine, bénéficient de quelques rochers, d’un bain de boue, situé près du bâtiment des animaux de la plaine, et d’un grand bassin, sous l’ombre d’un saule pleureur.

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On longe cet enclos pour ensuite arriver à la petite maison des rhinos. Celle-ci, visitable, permet aux visiteurs d’admirer les loges de ces mastodontes. Différents panneaux pédagogiques sont également présents, et informent le public des menaces pesant sur cette espèce, et, suite à la campagne EAZA organisée pendant la saison 2006, le zoo a récolté 7 600 euros affectés à un programme de conservation des rhinocéros de Java et de Sumatra, en Indonésie.

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Une fois sortis de cette maison, nous entrons dans une belle volière de contact :
Créée dans les années 1980, elle est le lieu de vie de la colonie reproductrice d’ibis rouges du parc (Eudocimus ruber).
Une dense végétation et un grand point d’eau agrémentent les lieux.
Il est tout de même regrettable que seule cette espèce si commune soit présentée dans cette magnifique installation.

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En sortant, il nous ait possible de visiter la maison des grands singes.
Celle-ci, de conception ancienne, se divise en deux enclos intérieurs de taille relativement réduite :
L’un pour les chimpanzés :

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L’autre pour le deuxième groupe de gorilles de plaines de l’Ouest du parc.
Ce dernier est composé de 3 individus :
Un mâle adulte, nommé Bongo, 16 ans :

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Et deux femelles : Yola, 14 ans et Ybana.
Cette dernière, arrivée en mai 2005 en provenance du zoo de Zürich (Suisse), alors âgée de 8 ans.
Après une période de quarantaine, elle a fait connaissance avec Yola, avec la quelle elle s’entend très bien. La mise en contact avec Bongo s’est également très bien déroulée, et des accouplements ont même été observées…
Mais malheureusement, n’ayant jamais connu l’eau, elle refuse de sortir sur son île, et reste dans son enclos intérieur…

En quittant la maison aux grands singes, nous découvrons l’enclos des orangs-outans de Bornéo (Pongo pygameus pygmaeus). Cette cage herbeuse, inadaptée pour de tels primates, est de conception ancienne, et ne possède aucun réel enrichissement ou aménagement, à l’exception de quelques agrès, malheureusement trop rares pour cette espèce en voie de disparition.

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Non loin de ce point noir, un groupe reproducteur de bisons d’Amérique (Bison bison), évolue dans un enclos terreux totalement dénudé, tout comme celui des baudets du Poitou, en face.

On longe ensuite le grand plan d’eau des flamants du Chili et des chimpanzés, déjà décrits, mais, cette fois du côté opposé. Nous y découvrons l’île extérieure des 3 gorilles. Herbeuse et de petite taille, elle ne comprend pas de réels aménagement, à l’exception de quelques structures en bois, ne permettant pas un réel enrichissement, pour ces singes ; les plus imposants du monde.

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En longeant cet important point d’eau, ce sont les marsupiaux qui nous accueillent :

Kangouroux roux (Macropus rufus) :

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Et wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus) cohabitent en compagnie de maras, aussi appelé lièvres de Patagonie (Dolichotis patagonum), bien que n’étant pas originaires d’Australie. Un grand enclos sableux, dont un grand arbre au centre fait de l’ombre aux animaux, est à leur disposition.

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Non loin de cette mini-plaine australienne, un enclos sableux, dont le bassin, de grande taille, couvre la majeure partie de l’espace, abrite un petit groupe d’hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius), composé de deux mâles et d’une femelle :

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Nous arrivons ensuite devant un petit enclos grillagé et herbeux, plutôt bien aménagé, avec rochers et structures en bois, dont certaines faisant offices de petites cabanes permettant aux animaux de se dissimuler du regard du public. Il accueille les lynx d’Europe (Lynx lynx) du parc. Une dense végétation agrémente également le fond de la volière.

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Nous découvrons ensuite la nursery du parc. Celle-ci, équipée d’incubateurs, de couveuses et de terrariums équipés de lampes chauffantes, est le lieu de vie de tous les jeunes animaux dont la mère ne s’occupe, et qui doivent donc être élevés à la main. Elle sert également à sauver des pontes menacées, ou pour augmenter la reproduction d’une espèce rare, grâce aux incubateurs.
En constant changement selon les naissances ; un enclos de grande taille y est également adjoint : il abritait, lors de ma première visite, de flamants juvéniles.
Et depuis quelques mois, une grande maquette présentant le projet de restructuration complète de la zone des primates y a été installée.
Comme je l’ai déjà décrit pour les chimpanzés, les travaux sont en cours, derrière les éléphants, et devraient se terminer courant 2008 :

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En face de la nursery, une grande maison, entièrement vitrée sur sa façade, permet l’observation des mandrills (Mandrillus sphinx) du parc.

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Composé d’une vingtaine d’individus, il s’agit sans doute du plus grand groupe reproducteur de cette espèce en France.
Un enclos grillagé, de petite taille pour le nombre d’individus présenté, leur est mis à disposition, tandis que des cordages et de grandes structures en bois servent d’enrichissement aux primates.

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Nous découvrons ensuite la grande fierté du zoo :
L’installation des ours polaires (Ursus maritimus). Créée en 1996, elle permet notamment l’observation sous-marine des ursidés, dans un bassin de 1000 mètres cube, au travers de vitres de 5 centimètres d’épaisseur.

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L’enclos, tout d’abord visible sous forme de fosse, est bétonné sur sa plus grande surface, et seuls quelques rochers leur servent d’aménagement, tandis que leur bassin, de grande taille, est entièrement carrelé.
C’est le lieu de vie de Moni et Tania, couple tout récemment formé.

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Les premiers ours blancs du parc sont arrivés en 1976, en provenance du Québec. Ils évoluaient à l’époque dans une petite fosse surmontée d’un rocher leur servant d’abri :

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Mais quelques années plus tard, malgré une présentation inadaptée pour ces animaux, naissait un jeune ours blanc. C’était en 1984, et il s’agissait d’une première française (D’ailleurs, aucune autre naissance n’a été enregistré dans l’hexagone depuis).

Il faut noter que de nombreuses espèces d’ours ont été présentées, à la Palmyre, parmi les quels l’ours polaire, l’ours brun, l’ours malais et l’ours lippu.
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Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 19:38

En continuant notre chemin vers la partie haute du zoo, nous arrivons devant l’installation sableuse des éléphants asiatiques (Elephas maximus). Celle-ci, entièrement dénudée, ne présente pas de réels enrichissement et aménagement, et seule une petite cascade agrémente l’enclos, et alimente un petit bassin.

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Ce dernier est divisé en deux parties, l’une pour le mâle, l’autre, principal, pour le groupe de femelles et de jeunes. Un fil électrique placé à hauteur précise sépare les deux parties, mais les femelles et les jeunes, pouvant passer sous cette « barrière », peuvent ainsi librement choisir leur secteur, sans que Tchinto, trop grand, ne puisse aller dans celui des femelles. Il n’est ainsi pas rare de voir ces dernières dans l’enclos du mâle, en particulier lors de la période de reproduction.

Le groupe, se compose de 6 individus :
Shinto, grand mâle reproducteur de 3 tonnes 5, né en 1969, et arrivé le 23 janvier en provenance du zoo de Fréjus,
Alix, née en 1983 (Elle est mère d’Homaline, née en 1995, transférée l’année dernière pour le zoo de Pont-Scorff dont le père est Shinto),
Malicia, née en 1984 (Mère de Jacky, né en 1996 et transféré dans le même zoo en 2001, avant d’être envoyé en République Tchèque en 2004, à Ostrava, où il mourut un an après)
Maurice, né le 16 juin 2001, né au zoo, fils d’Alix
Angèles, née en le 5 novembre 2001, née au parc, fille de Malicia
Sans oublier Ziha, dernière née à la Palmyre, fille d’Alix, et qui a vu le jour le 27 janvier 2006 :
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En contournant l’enclos, le visiteur découvre ensuite la plaine africaine du parc. Celle-ci, totalement sableuse, et comprenant une petite partie boisée, s’étend sur 4 hectares.

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Une intéressante cohabitation y a été établie :
Un important groupe reproducteur d’impalas (Aepyceros melampus) :

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Vivant en parfaite harmonie avec 3 autruches, un mâle et deux femelles,
Des gnous bleus (Connochaetes taurinus taurinus) :

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Des zèbres de Chapman (Equus quagga chapmani) :

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Et quelques blesboks (Damaliscus pygargus phillipsi) :

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En longeant la mini ferme du parc, un grand bâtiment s’offre à nous :

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Une fois entré dans celui-ci l’obscurité règne : Nous voici au cœur du nocturama.

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Celui-ci permet l’observation, derrière de grandes baies vitrées, de plus de 300 chauves-souris. Une température constante de 24 °C et un taux d’hygrométrie de 70 % leur assurent de très bonnes conditions de vie.
Le cycle jour\Nuit y est inversé afin que le public puissent observer les chiroptères en pleine activité.
Ces dernières évoluent dans un superbe enclos de grande taille, recréant un milieu cavernicole. Elles bénéficient de nombreuses petites échelles et branchages ainsi que de plusieurs petits points d’eau.

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Très communes roussettes d’Egypte (Rousettus aegyptiacus) :

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Y cohabitent avec de plus rares roussettes de Rodrigue (Pteropus rodricensis) :

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A noter que des naissances, chez ces deux espèces, sont observées chaque année.

A la sortie du nocturama, après être passé non loin de l’enclos de l’éléphant mâle, le visiteur regagne la partie basse du parc, pour y découvrir en premier lieu, l’enclos des vautours.

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Celui-ci, en forte pente est aménagé d’une belle cascade rocheuse, débouchant directement sur un grand bassin, lieu de vie de différents anatidés, dont un beau groupe d’oies à têtes barrées (Anser indicus). Accompagnés de marabouts d’Afrique, les vautours appartiennent à deux espèces plutôt rares en parcs zoologiques : Des vautours de Rüppel (Gyps rueppellii), oiseau détenant le record du vol à la plus haute altitude (11 000 mètres) :

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Et des vautours de l’Himalaya (Gyps himalayensis) :

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Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 19:38

Nous découvrons ensuite l’une des dernières réalisations du parc, mais également des plus réussies :

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La serre tropicale-vivarium
Celle-ci, où la température est de 27 °C et dont l’hygrométrie est de 85%, consomme 25% de l’énergie nécessaire au fonctionnement du parc. La végétation y est extrêmement dense et épaisse, et se mêle aux cascades et rochers qui hantent cette structure :

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En revanche, on peut regretter le choix des espèces, qui y reste malheureusement classique et sommaire :

Crocodile du Nil (Crocodylus niloticus),
Caïman à lunettes (Caiman crocodylus) :

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Iguane vert (Iguana iguana),
Python royal (Python regius)
Anaconda vert (Eunectes murinus), et
Python réticulé (Python reticulatus) :

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Les terrariums sont de grande taille et aménagés avec des éléments naturels :
Branches, pierres…

Des tortues géantes d’Aldabra (Tesutdo gigantea) :

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Des tortues léopards (Geochelone pardalis), des tortues à éperons (Geochelone suclata), des tortues étoilées (Geochelone radiata), et des tortues charbonnières (Testudo carbonnaria) cohabitent dans un petit enclos intérieur, relié à une vaste plaine herbeuse :

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Il faut noter la présence, parmi les tortues géantes, d’un mâle âgé d’environ 120 ans, et pesant 216 Kg, tandis que les trois femelles, de 60 à 80 ans, pèsent 132, 112 et 98 kilos.

En contournant ce grand bâtiment, nous découvrons sur notre droite, accolé au vivarium, l’enclos extérieur des iguanes verts.

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Fait très rare en Europe, ces reptiles de grande taille peuvent s’ils le veulent, en été, séjourner au soleil dans une petite volière.

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Face à l’installation des ours polaires, une île de petite taille, aménagée avec quelques agrès en bois, est le lieu de vie d’un couple de gibbons à mains blanches, aussi appelé gibbons lars (Hylobates lar), dont les abords abritent quelques anatidés, dont des cygnes noirs (Cygnus atratus), originaires d’Australie.

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Nous arrivons ensuite à l’installation des macaques à queue de cochon (Macaca nemestrina).Le groupe reproducteur, composé d’une trentaine d’individus, bénéficie d’une vaste installation intérieure chauffée, vitrés sur ses côtés, reliée à une petite volière extérieure, au fond rocheux, et dont l’aménagement est composé de cordages, de structures en bois…
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Il faut noter que des naissances y sont enregistrées chaque année et que le zoo de la Palmyre est à l’heure actuelle le seul parc français à en présenter au public, et l’un des rares en Europe à en maîtriser la reproduction.

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Juste en face, trois jolies petites îles ont été aménagées devant une large cascade :

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Nous y trouvons un autre groupe d’aras, composé d’aras chloroptères (Ara chloroptera) :

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D’aras bleus et jaunes (Ara ararauna) :

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Et d’aras rouges (Ara macao) :

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Des nids artificiels, creusés dans de larges troncs, ont été aménagés, et semblent plaire aux perroquets, vu que des petits y naissent régulièrement.

Un ara hyacinthe (Anodorhynchus hyacinthinus) occupe un enclos de même type, non loin de l’enclos des macaques, tandis qu’un cacatoès à huppe jaune (Cacatua suplhurea), est présenté dans un petit bâtiment entièrement vitré :

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Alors que la visite touche à sa fin, une petite allée reste à parcourir. Elle longe les installations des panthères du zoo.
De petite taille, et aménagées sur plusieurs petits niveaux, ces enclos totalement fermés, et visible à travers de gros grillage, présentent quelques structures en bois et une légère végétation, principalement composée de pousses de bambous :

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Elles abritent, en premier lieu, deux panthères hybrides, dont l’une doit prochainement être transférée, le parc devant désormais se concentrer sur l’élevage de rares panthères de l’Amour, aussi appelées panthères de Chine (Panthera pardus orientalis), que le parc recevra bientôt :

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Tandis que le deuxième enclos abrite un couple de panthères des neiges (Uncia uncia).
Il faut noter que les bâtiments de nuit de ces deux espèces sont visibles, fait plutôt rares en France.

Le visiteur, passant devant le bassin des otaries de Californie (Zalophus californianus) :

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Dont un spectacle présenté deux fois par jour montre les capacités à jouer au ballon ou à « chanter » (En aucunement pédagogique, donc…), regagne l’oisellerie du parc, pour y découvrir les loges intérieures, mais quatre volières attirent l’attention.

La première, peu large, reliée à un petit bâtiment de nuit, que les visiteurs peuvent admirer grâce à une petite vitre, abrite un petit groupe de saïmiris (Saimiri sciureus).

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La deuxième, de grande taille, et dont le fond, rocheux, a été percée de nombreux trous, servant de nids à ses habitants, est le lieu de vie d’un groupe de youyous du Sénégal (Poicephalus senegalus) :

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Et de perruches omnicolores.

La troisième volière, aménagée d’une importante végétation et de différents perchoirs, abrite l’une des espèces d’oiseaux les plus rares en captivité du zoo :
Le calao à casque plat (Bueros hydrocorax).

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Celle-ci, dont la population captive dépasse à peine les 15 individus, pratiquement tous répartis en zoos européens (Dvur Kralove, Liberec, en République Tchèque ou Paradisio, en Belgique pour ne citer que les plus connus), est représentée à la Palmyre par un couple de la sous-espèce nominale.

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La quatrième et dernière volière, accolée au bâtiment, très broussailleuse, rendant l’observation des oiseaux peu facile, accueille un petit groupe de nicobars à camail (Caloenas nicobarica) :

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Nous entrons ensuite dans l’oisellerie du parc. Composée d’un long couloir, entourée, des deux côtés, de plusieurs petits enclos vitrés, elle abrite les loges intérieures des oiseaux découverts par la suite (Touracos, étourneaux de Bali, calaos, youyous et perruches).

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Une petite passerelle en bois nous emmène par la suite à la sortie du parc, nous laissant apercevoir sur notre droite, l’emblème du parc :
La cascade aux flamants rouges de Cuba (Phoenicopterus ruber).

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Voilà, j’espère que ce compte-rendu vous aura permis de faire plus ample connaissance avec ce zoo, qui fait tout de même parti des plus importants de France.

Et pour terminer, une vue, en exclusivité, des travaux de la serre aux anthropoïdes :

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Messagepar Arnaud » Samedi 07 Avril 2007 19:43

Merci beaucoup pour ce très très bon compte-rendu et les photos magnifiques.
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Messagepar storaz_01 » Samedi 07 Avril 2007 20:06

Whaoo... j'ai pas encore tout lu et je ne sais pas par ou commencer... si bravo pour les magnifiques photos, le compte rendu digne de la bible du zoo ou sa qualité...

En tout cas, BRAVO et merci. Maintenant je dois plus aller visiter le parc (non je rigole :wink: )
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Messagepar nico » Samedi 07 Avril 2007 20:15

Je me joins à Arnaud pour te féliciter
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Messagepar sonson » Samedi 07 Avril 2007 20:51

Tres bon compte-rendu!
Merci! :wink:
Sais tu quelle especes sera présentait dans la 4ème ile?
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Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 20:55

De quelle île parles-tu ?
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Messagepar sonson » Samedi 07 Avril 2007 20:59

La 4ème ile de la nouvelle instalation pour les grands primates prévu en 2008 (les 3 premieres seront occupées par les chimpanzés,les gorilles et les Orang-outan) .
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Messagepar maxime » Samedi 07 Avril 2007 21:00

Ah, désolé je viens de comprendre...
Tu parles donc du projet de restructuration de la zone aux grands singes...
Une île accueillera 5 orangs-outans,
L'autre 5 gorilles des plaines de l'Ouest,
Tandis que les troisièmes et quatrièmes îles seront le lieu de vie de deux groupes différents de chimpanzés...
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Messagepar sonson » Samedi 07 Avril 2007 21:02

ok! merci (je révais de voire des Bonobos mais bon :( )
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Messagepar giradaire » Dimanche 08 Avril 2007 8:53

Moi qui pensait aller à La Palmyre aujourd'hui :( .....
Merci quand même pour cette visite détaillée.
Pas de changement notable depuis ma dernière visite en 2004. Je crois que je vais attendre la nouvelle installation des grands singes.

Pour compléter ce brillant reportage j'avais fait voilà quelques temps un historique sur ce parc. J'y était toujours fourré depuis sa création. A chaque visite il y avait une surprise, nouvelle installation, nouvelle espèce ou une naissance...
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