Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Postez-ici vos comptes-rendus de visites dans les espaces zoologiques français et étrangers...

Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar maxime » Dimanche 26 Septembre 2010 18:30

Image ZOOTOUR 2010 Image
Image Pays-Bas & Allemagne de l’Ouest Image

Image Image


Entre « Dierenpark » néerlandais, fameux zoos du futur…

Image Image Image Image

Image


…Et « Tierpark » allemands, célèbres institutions du passé.

Image Image Image Image

Image




_________________________________________________________________________________________________


Jour 3) Visite du GAIAPARK KERKRADE ZOO
Dentgenbachweg 105
6468 Kerkrade
Pays-Bas


Image

Tarif d’entrée (par adulte) : 17.50 €

Image



1) Le Zoo en Chiffres :

400 animaux
80 espèces
15 hectares
420 000 visiteurs en 2009 (300 000 en 2008)
95 employés et 40 bénévoles
Participe à plus de 20 EEP et 8 ESB


_________________________________

2) Présentation du parc : 5 ans d’histoire…

Le Limburg, grande région située à l’extrème sud-est des Pays-Bas, était l’une des dernières provinces néerlandaises déporvues de grands zoos. Grâce à sa proximité immédiate avec l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique, cette zone touristique a finalement été nommée à la fin du XXème siècle pour accueillir un zoo de conception moderne qui, à la pointe de la technologie, ferait partie des plus beaux d’Europe : En 2003, débute la construction du Gaïapark Kerkrade Zoo. Avec un budget de plus de 20 millions d’euros, une attention toute particulière fut apportée dès les débuts des travaux à l’immersion du public. Inspirée des prestigieux zoos nords-américains, elle permettrait au public, non pas de visiter un zoo classique, mais de se retrouver plonger au cœur du monde des animaux grâce à une thématique inédite : l’évolution et plus principalement la Théorie de Gaïa. Ainsi, le visiteur pourra découvrir une zone consacrée aux dinosaures, une autre sur le Jurassique, une autre sur l’Afrique actuelle et, en plus de parcourir les continents, traverser les âges.
En avril 2005, après 2 ans de travaux, le Gaïapark Kerkrade Zoo ouvre officiellement ses portes au public. Rapidement, le public est conquis et 300 000 visiteurs franchissent les grilles de cet établissement durant sa première année d’ouverture. Une award de prestige, celui de « Meilleur zoo néerlandais » lui sera même remis à plusieurs reprises.
Après l’arrivée de rhinocéros blancs en 2008 pour compléter la zone africaine, le parc s’atèle désormais à l’inauguration d’un tout nouveau complexe consacré à l’Afrique du Sud, dont l’ouverture est prévue pour 2011. Une troupe de lions y figurera comme attraction-phare mais des otaries à fourrure et des manchots du Cap pourraient y être vus à plus long terme.
Avec une riche variété d’enclos utilisant les technologiques les plus modernes, une pédagogie saisissante, une immersion au cœur des pays et des millénaires ainsi qu’une collection richement diversifiée, le Gaïapark Kerkrade Zoo figure déjà, malgré son âge précoce de 5 ans, parmi les toutes meilleures institutions du continent européen.

Image

_________________________________

3) Présentation de ma visite :

Après la visite du Tierpark Aachen le matin, nous décidons de poursuivre cette journée dans le sud des Pays-Bas et arrivons, après seulement 25 minutes de route, au Gaïapark Kerkrade Zoo. L’heure d’affluence est à son maximum et nous découvrons un parking plein où s’entassaient plusieurs milliers de voitures. Après avoir franchi l’entrée du parc, j’ai été immédiatement frappé par l’immersion mise en place par le parc pour faire partager aux visiteurs un voyage à travers les pays mais également, et c’est la première fois que je l’observais, à travers les âges avec des dinosaures, des animaux préhistoriques…Le zoo n’étant âgé que de 5 ans, la quasi-intégralité des installations utilisent des éléments modernes et constituent ainsi d’excellents enclos mêlant le naturel pour les animaux et le maximum de chances d’observation pour les visiteurs. Les zones européennes et sud-américaines, notamment, figurent parmi les meilleures que j’ai observé. L’enclos des gloutons, sans doute le plus beau du continent, retiendra mon attention. La collection est elle aussi intéressante et particulièrement mise-en-valeur grâce à une pédagogie extensive : outre les espèces classiques, tels les girafes, les guépards ou les saïmiris, je découvre certains animaux beaucoup moins courants en captivité comme un troupeau de bœufs-musqués, de rares pigeons picazuros et le couple reproducteur de gloutons, particulièrement actif. Nous quittons avec regret le parc après plusieurs heures de balade, satisfaits d’avoir visité l’un des tout meilleurs établissements européens.

Temps de visite : 3h30

Affluence : Parking complet, plusieurs milliers de visiteurs dans les allées du parc, surtout dans la zone africaine

Espèce(s) que je n’avais jamais vu auparavant : Le pigeon picazuro et le vison d’Europe

Météo du jour : Temps ensoleillé Image




4) Compte-rendu - photos:


1) Ingang – Gaia, Moeder Natuur :

Cette première zone, vierge de présence animale, se veut une introduction au monde de Gaïa. Sur une petite passerelle en bois cheminant à travers les marécages, les forêts de bambous, les grottes, les geysers et les rochers, le visiteur découvre ainsi l’évolution de la vie sur terre et les différents éléments qui composent la planète. C’est à partir de cette zone que le public pourra se diriger pour visiter les différents complexes du parc (Europa, Congo, Amazonia…).

Image

Image

Image


_______________________________________________


Europa – 1) SchUILhut :

C’est par le complexe consacré à la faune européenne, que débute véritablement la visite du Gaïapark Kerkrade Zoo.
La première installation, la « SchUILhut » est exclusivement dédiée aux rapaces nocturnes. Outre une petite volière pour effraies des clochers, la principale attraction de cette zone réside dans la présence d’une volière de contact forêstière au cœur de la quelle le public est invité à rentrer. Un petit observatoire en bois sous forme de hutte lui permet alors de se retrouver au milieu de chouettes lapones et de cigognes blanches dans une ambiance calme et préservée où l’épaisseur des bois fournit de nombreuses zones de retrait aux oiseaux.

Image
Entrée de la SchUILhut

Image

Image
Observatoire au centre de la volière de contact « SchUILhut »

Image
Volière des cigognes et des chouettes lapones

Image
Cigogne blanche (Ciconia ciconia ciconia)


_______________________________________________


Europa – 2) Loups ibériques (Canis lupus signatus) :

Une large plateforme en bois entourée par des pilliers rocheux faite office d’observatoire surélevé pour observer de façon discrète mais optimale l’un des plus grands mais aussi des plus menacés prédateurs européens : le loup ibérique. Leur enclos, particulièrement végétalisé, est aménagé tout en longueur et entouré de hautes pallissades en bois. Le couple hébergé au parc (le seul des Pays-Bas) est composé d’un mâle arrivé de Cabarceno (Espagne) et d’une femelle née au CERZA (France). Début-juin, trois petits, leurs première portée, ont vu le jour, une bonne nouvelle pour cette sous-espèce en voie de disparition.

--> Présentation depuis 2005. Reproduction enregistrée.

Image
Observatoire devant l’enclos des loups

Image

Image

Image
Enclos des loups

Image Image
Loups ibériques (Canis lupus signatus)


_______________________________________________


Europa – 3) Lynx d’Europe (Lynx lynx lynx) :

Visible depuis la même plateforme, face aux loups, un couple reproducteur de lynx d’Europe dispose d’un vaste enclos où l’absence d’une véritable forêt comme pour les loups est comblée par une dense végétation basse. Les félins peuvent ainsi se soustraire du regard du public en s’enfonçant dans les herbes hautes, laissées en friche, ou derrière les différents buissons, rendant leur observation difficile. 5 individus, un couple, leur jeune (né en juillet 2009) et leurs tous derniers rejetons (dont un, entièrement blanc, est atteint de leucisme) occupent cette installation.

--> Présentation depuis 2005. Reproduction enregistrée.

Image
Observatoire devant l’enclos des lynx

Image

Image
Enclos des lynx


_______________________________________________


Europa – 4) Sangliers d’Europe (Sus scrofa scrofa) et cerfs de Bactriane (Cervus elaphus bactrianus) :

Deux vastes enclos, l’un boueux et l’autre forêstier, abritent deux herbivores hôtes des forêts eurasiennes. Tandis que le premier abonde dans la nature et se retrouve communément en captivité, le second, un beau cervidé au pelage beige, est rarement présenté en Europe. Une partie de cette zone pourrait, dans l’avenir, être restructurée pour accueillir des bisons d’Europe.

--> Présentation depuis 2005 – Reproduction enregistrée (pour les cerfs seulement)

Image
Enclos des sangliers

Image
Enclos des cerfs


_______________________________________________


Europa – 5) Grues cendrées (Grus grus)

Un vaste enclos marécageux, constitué d’un petit bassin naturel entouré d’une dense végétation, constitue le lieu de vie de quelques grues cendrées.

Image
Enclos des grues

Image
Grue cendrée (Grus grus)


_______________________________________________


Europa – 6) Aurochs reconstitués et chevaux de Prezwalskii (Equus przewalskii)

Deux plaines herbeuses accueillent plus loin deux espèces d’herbivores particulièrement menacées. La première accueille un groupe reproducteur d’aurochs, imposants bœufs primitifs disparus au XVIIème siècle puis reconstitués par deux biologistes allemands. La seconde accueille un troupeau de chevaux de Przewalskii, équidés sauvages ayant frôlé l’extinction. Un groupe de femelles arrivé en 2005 en provenance de Rotterdam et de Beekse-Bergen y est accompagné d’un mâle du Kölner Zoo (Allemagne).

Image

Image
Observatoires devant les enclos des herbivores

Image
Enclos des aurochs

Image
Enclos des chevaux

Image Image
Chevaux de Prezwalskii (Equus przewalskii) et auroch reconstitué



_______________________________________________


Europa – 7) Visons d’Europe (Mustela lutreola)

Deux petites volières accolées aménagées avec des points d’eau et quelques rochers constituent le lieu de vie de deux visons européens âgés de 6 ans, arrivés en 2005 en provenance du Zoo de Tallinn (Estonie). Il faut noter que le Gaïapark participe activement à la conservation de ce mustélidé en Europe.

Image
Volière des visons

Image
Vison d’Europe (Mustela lutreola)

--> Présentation depuis 2005. Aucune reproduction enregistrée.


_______________________________________________


Limburg

Cette zone, exclusivement dédiée aux animaux domestiques, est une reconstitution d’une ferme néerlandaise aménagée sur plus d’un hectare. Outre le célèbre enclos de contact à chèvres naines, le public pourra également y découvrir différentes races de porcins, de moutons, de bœufs, d’équidés et d’oiseaux de basse-cour dans une ambiance agricole où se succèdent bâtiments typiques, charrettes ou ustensiles de ferme.
Une petite volière traversée en son centre par un tunnel grillagé abrite également quelques écureuils roux (Sciurus vulgaris).

Image
Entrée de la zone Limburg

Image

Image

Image
Volière des écureuils



_______________________________________________


Dinodome

Grande nouveauté de l’année 2009, le Dinodome est considéré comme la plus vaste présentation intérieure de dinosaures du continent européen. Sous ce dôme de plus de 12 mètres de haut, les visiteurs, et plus principalement les plus jeunes, sont invités à s’aventurer dans le monde des animaux les plus imposants ayant jamais vécus sur notre planète. Grâce à un parcours arboricole semé d’embûches, ils ont l’opportunité de se promener en bateau sur un étang entouré de dinosaures marins, monter sur des cordages et côtoyer une reconstitution d’un tyrannosaure ou encore en apprendre plus sur la vie à cette époque grâce à un cinéma pédagogique. Cette serre coûteuse pouvant paraître inutile s’intégère pourtant parfaitement à la logique du Gaïapark dont le but est de présenter les animaux vivants à l’heure actuelle sur la planète, mais également ce qui a poussé leur évolution, et donc, leurs ancêtres, comme les dinosaures.

Image

Image

Image



_______________________________________________


Namibia – 1) La plaine africaine

La zone consacrée aux savanes de l’afrique australe, baptisée « Namibia », débute par une vaste plaine de plus d’un hectare aménagée tout en longueur entourée de faux-rochers de couleur ocre. Cette installation, une reconstitution d’une vallée encaissée et désertique, est composée d’un sol caillouteux et sableux parcouru d’un bassin, de troncs nus et de zones rocheuses. Une partie forêstière, non-accessible aux girafes, permet aux antilopes d’obtenir une zone de retrait.
Cet enclos est occupé par un groupe de girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rothschildi), composé d’un grand mâle baptisé « Nok », de ses trois femelles et de leurs derniers rejetons, « Jumaane » et « Jimyiu » qui ont vu le jour en 2009 et 2010, un troupeau de springbocks (Antidorcas marsupialis), deux femelles autruches (Struthio camelus) et un groupe de grands koudous (Tragelaphus strepsisceros).
Le bâtiment des girafes, composé des loges intérieures des animaux et d’une petite zone pédagogique, est accessible axu visiteurs.
Différents observatoires, comme des petites cases africaines ou des pontons surlévés, permettent aux publis d’avoir une vue plongeante sur la savane.

Image
Entrée de la Zone « Namibia »

Image

Image
Observatoire « Kalahari Uitsig »

Image
Observatoire devant la partie forêstière de la plaine

Image

Image

Image

Image
Plaine africaine

Image

Image
Bâtiment des girafes

Image
Springbock (Antidorcas marsupialis)

Image
Grand koudou (Tragelaphus strepsisceros)


_______________________________________________


Namibia - 2) Suricates (Suricatta suricata) et mangoustes fauves (Cynictis penicillata)

Aménagés autour de la plaine, deux petits enclos sableux et vitrés, séparés par des kopjes, ces importantes formations rocheuses, accueillent de petits groupes de suricates et de mangoustes fauves.

Image Image
Enclos des suricates et des mangoustes


_______________________________________________


Namibia - 3) Rhinocéros blancs du Sud (Cerarotherium simum smimum) et zèbres de Damara (Equus burchelli antiquorum)

La plaine que découvre ensuite le visiteur constitue l’investissement majeur réalisé par le Gaïapark depuis son ouverture en 2005. Inauguré en 2008, cet espace de 4000 m² visible depuis un observatoire en bois surélevé est composé de différents substrats, une légère végétation, un marigot et une zone forêstière où ils peuvent trouver un peu d’ombre. En plus du petit troupeau de zèbres, 3 mâles rhinocéros sont actuellement présentés ici : « Stan », né en novembre 2006 au SafariPark Beekse-Bergen, et « Rafiki » et « Bantu » qui ont vu le jour en 2005 à Whipsnade (Royaume-Uni).

Image
Observatoire devant l’enclos des rhinocéros

Image

Image

Image
Enclos des rhinocéros et des zèbres

Image
Bâtiment des rhinocéros

Image
Rhinocéros blanc du Sud (Ceraotherium simum simum)

Image
Zèbre de Damara (Equus burchelli antiquorum)


_______________________________________________


Namibia - 4) Otocyons (Otocyon megalotis)

Un petit enclos buissoneux réalisé en 2008, voisin de celui des rhinocéros, dont il est séparé par une haute pallissade en bois, accueille un couple d’otocyons arrivés en 2008 en provenance de Praha (République-Tchèque) et d’Africa Alive ! (Royaume-Uni), accompagné de leur portée, née en mai 2009.

Image


_______________________________________________


Namibia - 5) Lycaons (Lycaon pictus)

Une vaste installation composée d’une partie forêstière et d’une zone herbeuse plus découverte accueille un groupe de 7 mâles lycaons, ou loups peints, arrivé en provenance du Basel Zoo (Suisse). Tant la grandeur de l’installation que son aménagement, composé de nombreux buissons, rendent leur observation particulièrement difficile malgré la présence de différents observatoires surélevés ou vitrés. Il faut noter que le Gaïapark agit in-situ pour la conservation de ce canidé par l’intermédiaire du « Painted Dog Conservation Trust », qui agit au Zimbabwe. 5000 € ont notamment été versés à cette association en 2006.

Image

Image

Image



_______________________________________________


Namibia - 6) Guépards d’Afrique du Sud (Acinonyx jubatus jubatus)

Concluant cette palette d’échassiers africains, la dernière espèce de la zone namibienne, le guépard, est présentée dans un vaste encos herbeux ouvert en 2008. Visible depuis plusieurs observatoires vitrés, il occupe une superficie de plus de 3000 m² parcourue de rochers, troncs nus, parties ombragées et zones de retrait fournissant aux félins un large terrain d’évolution naturel. 3 frères, nés en 2002 au SafariPark Beekse-Bergen, occupent cette installation.

Image

Image
Observatoire devant l’enclos des guépards

Image

Image
Enclos des guépards

Image
Guépard d’Afrique du Sud (Acinonyx jubatus jubatus)
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar maxime » Dimanche 26 Septembre 2010 18:34

Congo- 1) Hippopotames pygmées (Hexaprotodon liberiensis)

La Zone « Congo », consacrée aux forêts tropicales d’Afrique Equatoriale, est l’une des plus importantes du zoo puisqu’elle couvre une superficie de plus de 2 hectares, ce qui représente environ 12 % du Gaïapark. Elle débute par la rencontre avec un couple d’hippopotames pygmées, « Dikael », né en 2005 à Givskud (Danemark) et « Topedo » née en 1998 à Whipsnade (Royaume-Uni). Ils évoluent dans une installation extérieure de 1895 m² composée d’une zone terrestre de 270 m² couplée de trois bassins totalisant une surface de 530 m², dont un est visible en aqua-vision par l’intermédiaire d’une longue baie vitrée. Deux bassins intérieurs, non-visibles du public, leur sont également offerts tandis qu’une séparation permettant d’isoler les individus en cas de problèmes a été mise en place. 136 000 € auront été nécessaires à la création de cette installation.

--> Présentation depuis 2005. Reproduction enregistrée (2007 et 2008)

Image

Image

Image

Image
Installation des hippopotames pygmées



_______________________________________________


Congo - 2) Vautours palmistes (Gypohierax angolensis) et pintades vulturines (Acryllium vulturinum)

Une volière à l’architecture futuriste, permettant d’offrir un volume d’évolution important, accueille quelques vautours palmistes, rapaces rarement présentés en Europe, et des pintades vulturines.

Image
Volière des vautours et des pintades

Image
Vautour palmiste (Gypohierax angolensis)



_______________________________________________


Congo – 3) Bongos de l’Est (Tragelaphus eurycerus isaaci) et potamochères (Potamochoerus porcus pictus)

Deux enclos accolés permettent la présentation de deux singuliers herbviores des forêts africaines : un petit groupe de bongos occupe le premier, herbeux et légèrement forêstier, tandis qu’une famile de potamochères arrivée de Landau (Allemagne) et de Rotterdam s’ébat dans un parc terreux bordé d’un plan d’eau.

Image
Enclos des bongos

Image
Enclos des potamochères

Image
Potamochères (Potamochoerus porcus pictus)


_______________________________________________


Congo - 4) Damans des rochers (Procavia capensis) et mangoustes fauves (Cynictis penicillata)

Bien que n’étant pas originaires des forêts tropciales, deux petits mammifères des savanes africains occupent un enclos vitré surmonté d’un filet. Il est occupé par un second groupe de mangoustes fauves, et un couple de damans des rochers. Un important réseau de structures d’escalade, formé grâce à l’entremêlement de nombreuses branches, leur permet d’occuper l’ensemble de la surface de la volière.

Image

Image
Volière des mangoustes et damans

Image Image
Mangouste fauve (Cynictis penicillata) & daman des rochers (Procavia capensis)

_______________________________________________


Congo - 5) Gorillas Island

Attraction phare de cette zone congolaise, Gorilla Island est l’une des installation les plus coûteuses et les plus impressionnants jamais réalisées au Gaïapark. Entièrement dédiée à la présentation du gorille des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla), seul grand singe hébergé à Kerkrade, elle est composée d’une île extérieure amanégée tout en longueur qui totalise une surface de 3443 m², séparée des visiteurs par un bras d’eau de 6 mètres de long. Différents observatoires permettent aux public d’approcher les primates sur leur île. Celle-ci, végétalisée par la présence d’une couche herbeuse et de différents arbustes, comprend 35 essences de plantes différentes, certaines, trop fragiles, étant entourés de fils électriques, d’autres entièrement accessibles aux animaux. Différentes structures d’escalade en bois aménagent l’enclos tandis que des buttes de terre permettent aux différents individus de se soustraire de leurs congénères voire, fait rare en captivité, de s’isoler des visiteurs.

Image
Observatoire devant la Gorilla Island

Image

Image

Image

Image
Gorilla Island

Le directeur zoologique du Gaïapark, passionné par les primates de l’ancien monde (souvent rejetés au profit d’espèces plus colorées), a également rapidement voulu introduire sur cet espace une espèce africaine et ainsi tenter une cohabitation avec les gorilles. Après hésitations entre les patas, les mangabeys ou les cercopithèques, son choix s’est finalement porté sur une espèce relativement peu courante, le mangabey noir (Lophocebus aterrimus). Plusieurs femelles sont arrivées dés 2005 en provenance du Burgers’Zoo Arnhem, avant d’être rejointes en 2007 par un mâle baptisé Joachim. Des naissances ont été enregistrées des 2007 mais la mort du mâle (né en 1993 dans la nature) en 2010 a momentanément stoppé toute chance de reproduction.
Du côté des gorilles, 5 spécimens sont hébergés sur la Gorilla Island :
- Makula, mâle dos-argenté né en 1990 à Apenheul,
- Sangha, femelle née en 2000 au Zoologischer Garten Berlin (Allemagne)
- Daula, née en 1971 dans la nature et arrivée en provenance d’Apenheul,
- Loango, jeune mâle arrivé en 2007 en provenance d’Apenheul et
- Mosi, bébé gorille né à Kerkrade le 10 février 2010.
Gaïa, le premier bébé gorille à avoir vu le jour à Kerkrade, est malheureusement mort en début d’année 2010 suite à un terrible accident dans le bâtiment des mangabeys qui a causé son décès.

Image
Cohabitation entre un mangabey noir (Lophocebus aterrimus) et Makula, mâle gorille (Gorilla gorilla gorilla)

Image Image
Sangha & Mosi, gorilles des plaines de l’Oust (Gorilla gorilla gorilla)

Le bâtiment des anthropoïdes et des mangabeys, accessible aux visiteurs, est de conception particulièrement moderne et fait souvent office d’exemple pour les autres jardins zoologiques européens. Ouvert en 2005 sur une surface de 659 m², il permet aux visiteurs, sur un sol d’écorces, de découvrir à la fois les loges intérieures des primates, mais également d’avoir une vue panoramique sur leur île extérieure grâce à une baie vitrée de plus de 10 mètres de long. Il existe 8 enclos intérieurs, vitrés en façade, dont 3 dédiés aux mangabeys, et 5 aux gorilles. Leur surface, qui varie en 30 et 50 m² et 5 et 8 mètres de haut, est recouverte d’un sol d’écorces et agrémentée de nombreuses structures en bois.
Il faut noter que pour la conservation, le Gaïapark Kerkrade Zoo a aménagé une boîte pour collecter les téléphones portables usagés qui seront recyclés et utilisés en Afrique Centrale.
Le coût total du complexe est estimé à 1 200 000 €.

Image
Intérieur du bâtiment

Image
Vue sur les loges des mangabeys

Image Image
2 des 5 loges intérieures des gorilles

Image
Vue sur l’île extérieure depuis le bâtiment

Image
Panneau présentant les gorilles hébergés à Kerkrade


_______________________________________________


Amazonia - 1) Cariamas huppés (Cariama cristata) et tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia).

Le visiteur doit maintenant traverser l’Océan Atlantique et quitter l’Afrique pour rejoindre le nouveau monde, et plus précisément la région amazonienne, haut lieu de biodiversité. Cette section, totalisant une surface de près de 30 000 m², est la plus importante du parc et dispose d’une riche variété d’espèces, mammifères comme oiseaux.
La première volière, richement végétalisée, constitue le lieu de vie d’un couple reproducteur de cariamas huppés accompagné de leurs deux oisillons éclos le 31 juin 2010. Ils sont accompagnés par quelques tamarins-lions arrivés en 2006.

Image
Volière des cariamas et des tamarins

Image

Image
Cariamas huppés (Cariama cristata)



_______________________________________________


Amazonia - 2) Saïmiris à tête noire (Saimiri boliviensis)

Aménagée sur une superficie de près d’un hectare, l’installation de contact des saïmiris à tête noire est une véritable forêt laissée naturelle et en friche au cœur de la quelle la colonie de petits singes a développé une véritable vie sauvage, montant jusqu’à la cime des plus hauts arbres. La troupe, originaire d’Apenheul, compte aujourd’hui plus de 40 spécimens vivant en liberté au milieu du public. Cascades, chênes de plusieurs dizaines de mètres de haut, filets suspendus au-dessus des allées et végétation naturelle font partie de leur territoire.

Image

Image

Image


_______________________________________________


Amazonia - 3) Les îles à singes

Sur un vaste plan d’eau marécageux de 600 m² entouré d’une dense végétation aquatique, trois îles à primates (dont la superficie varie de 500 à 825 m²) ont été aménagées pour accueillir diverses espèces de singes sud-américains. Recouvertes d’un sol herbeux, elles sont agrémentées de structures d’escalade en bois et de diverses zones végétalisées et buissoneuses leur permettant de se soustraire du regard du public. Un important réseau de cordages reliant, totalisant plusieurs kilomètres de long, complète cette installation exceptionnelle où l’enrichissement du milieu, artificiel comme naturel, est particulièrement mis en valeur.
Les espèces présentées sont l’atèle à face rouge (Ateles paniscus), dont le groupe est composé de trois femelles arrivées de la Vallée des Singes (France), le singe laineux (Lagothrix lagotricha), le tamarin labié (Saguinus labiatus) et le capucin à poitrine jaune (Cebus xanthosternos). Un groupe de cabiais (Hydrochaeris hydrochaeris) pouvant nager sur l’ensemble du point d’eau, a accès aux berges des îles et dipose ainsi d’un réseau d’évolution extrèmement important (1632 m² au total). Des pontons en bois serpentant à travers les îles permet aux visiteurs de se retrouver au plus près de cet aperçu de la faune arboricole sud-américaine. En tout, 320 000 € auront été nécessaires à la création de ce complexe.
Il faut noter que le Gaïapark participe activement à la conservation de ces espèces in-situ, notamment pour les capucins, en danegr critique d’extinction.

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Iles des primates sud-américains

Image
Capucin à poitrine jaune (Cebus xanthosternos)

Image
Atèle à face rouge (Ateles paniscus)

Image
Tamarin labié (Saguinus labiatus)

Image
Singe-laineux (Lagothrix lagotricha),


_______________________________________________


Amazonia - 4) Tapirs terrestres (Tapirus terrestris) et ragondins (Myocastor coypus)

Un vaste enclos herbeux en pente douce bordé par un large bassin, constitue le lieu de vie d’une jeune tapir terrestre née en septembre 2009 à Kerkrade, accompagnée de sa mère, « Mahdia », arrivée en 2005 en provenance d’Amnéville (France). Leur bassin se déverse ensuite dans un second plan d’eau, séparé du premier par une paroi en béton, et alimente ainsi le lieu de vie des ragondins, espèce invasive introduite en Europe, mais originellement présente en Amérique Latine.

Image

Image
Enclos des ragondins et des tapirs, au second-plan

Image
Tapir terrestre (Tapirus terrestris)


_______________________________________________

Amazonia - 5) Südamerika-Voliere :

Une vaste volière de contact aménagée sur deux niveaux permet au public d’avoir un aperçu coloré des oiseaux qui peuplent les forêts tropicales sud-américaine. La première partie de la volière permet au public de se promener au niveau du sol et se retrouver ainsi plongé au cœur de la dense végétation qui hante la volière, ainsi que les cascade, bassin, rocheux et plantes tropicales qui l’agrémentent. Puis le visiteur est invité à monter sur une passerelle en bois couverte, aménagée à 3 mètres de hauteur, et découvrir ainsi, à la cime des arbres, les nids des différents oiseaux hébergés.
Une liste des espèces présentées pourrait être la suivante : ibis rouges (Eudocimus ruber) de Zurich (Suisse) et du Vogelpark Walsrode (Allemagne), pigeons picazuros (Columba picazuro), rares, arrivés du Vogelpark Avifauna (Hollande), caurales soleils (Eurypyga helias), pénélopes à gorge bleue (Pipile cumanensis cumanensis), des hérons garde-bœufs (Bubulcus ibis), dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor), canards des
Bahamas (Anas bahamensis) et ortalides du Chaco (Ortalis canicollis), arrivées d’Antwerpen (Belgique) et Emmen (Pays-Bas).
A la sortie de la volière, un petit enclos terreux surmonté d’un filet abrite quelques pécaris à lèvres blanches (Tayassu pecari).

Image

Image

Image

Image
Volière de contact sud-américaine

Image
Enclos des pécaris

Image
Vue aérienne des îles à singes depuis la volière

Image Image
Caurale soleil (Eurypyga helias) & ibis rouge (Eudocimus ruber)

Image
Pigeons picazuros (Columba picazuro)


_______________________________________________


Amazonia - 6) Sakis à face blanche (Pithecia pithecia) et agamis trompette (Psophia crepitans)

En sortant de la volière, toujours sur la passerelle, le visiteur trouve sur sa droite un enclos ouvert et arboré, lieu de vie d’une petite famille reproductrice sakis cohabitant avec des oiseaux terrestres, les agamis.

Image

Image
Enclos des agamis et des sakis

Image
Saki à face blanche (Pithecia pithecia)

Image
Agami trompette (Psophia crepitans)



_______________________________________________


Carboon :

Cette zone dépourvue de présence animale s’inscrit dans la thématique du parc consacrée à Gaia et présente la vie comme elle l’était à la période du Carbone, avec ses insectes géants et sa végétation marécageuse.

Image

Image



_______________________________________________

Toendra - 1) Rennes de forêts (Rangifer tarandus fennicus) et boeufs musqués (Ovibos moschatus)

Après avoir pénétré dans la profondeur de la jungle amazonienne, le visiteur se retrouve maintenant face à un paysage d’apparence désertique. Il est en passe de boucler son tour du monde et, comme pour revenir à la zone européenne par la quelle il a débuté, il est maintenant au cœur de la zone consacrée aux animaux paléarctiques : Toendra. Dans ce complexe, la végétation est peu présente et ce sont les rochers, de taille massive, qui prédominent et donne une ambiance minérale à l’ensemble.

Image

Image

Image
Ambiances de la zone « Toendra »

Les deux premiers enclos de cette zone, dédiés aux herbivores, accueillent dans un premier lieu un groupe de rennes de forêts disposant d’un vaste pré vallonné à l’aspect désertique, parfaite reconstitution d’une toundra arctique.

Image

Le second enclos, juste en face, est agrémenté de larges formations rocheuses et couplé d’un petit cours d’eau se déversant dans un plan d’eau faisant office de séparation avec le public. 8 bœufs musqués, dont deux petités nés en mai 2010, occupent cette installation.

Image

Image


_______________________________________________


Toendra - 2) Gloutons (Gulo gulo gulo)

Le dernier enclos de la zone toendra, et plus généralement du Gaïapark Kerkrade Zoo, accueille l’un de ses pensionnaires les plus rarement observables en captivité en Europe. Un couple de gloutons, ou carcajous, y est en effet présenté. Nés dans deux zoos finlandais, « Ivar » et « Ranua » y sont accompagné de leur tout premier rejeton, né le 17 février 2010, une première aux Pays-Bas. Ils disposent tous trois de l’une des plus vastes installations jamais réalisées pour cette espèce : un large enclos forêstier de plus de 2000 m² composé de deux sous-bois entourant un cours d’eau. Un observatoire surélevé permet au public d’obtenir une vue globale sur cet espace et ses pensionnaires.
C’est par la découverte de cet énigmatique mustélidé que se conclut la visite de la zone Toendra. Lieu de vie de seulement 3 espèces pour l’instant, elle devrait toutefois, dans un futur proche, accueillir une palette d’autres animaux sub-arctiques, comme le renard polaire ou le lièvre variable, ainsi que l’ours polaire.

Image

Image

Image Image
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar hipponain45 » Dimanche 26 Septembre 2010 20:46

Superbe zoo !
Et bon compte rendu , comme d ' habitude .
hipponain45
 
Messages: 916
Enregistré le: Dimanche 18 Novembre 2007 15:13
Localisation: Eure et Loir (28)

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar raphaël » Dimanche 26 Septembre 2010 21:11

Merci maxime !
Globalement j'aime beaucoup, quelques détails me plaisent pas trop (rhinos blancs sans herbe) mais l'ensemble est celui d'un très beau parc animalier moderne.
Je note dans la zone sud américaine une influence marquante avec Apenheul.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
raphaël
 
Messages: 7204
Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
Localisation: gironde

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar Antoine6259 » Dimanche 26 Septembre 2010 21:30

Sympa comme parc !
Antoine6259
 
Messages: 5792
Enregistré le: Dimanche 16 Décembre 2007 13:53

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar Eric 18-0 » Lundi 27 Septembre 2010 17:59

Oui je le trouve pas mal ce zoo. Dommage que les plaines africaines soient désertiques mais elles sont tout de même de grande taille.
Avatar de l’utilisateur
Eric 18-0
 
Messages: 344
Enregistré le: Mardi 13 Juillet 2010 10:11
Localisation: Nord (59)

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar okapi » Lundi 27 Septembre 2010 18:35

Sympa (qui signifie, je vous le rappelle souffrir en commun...), pas mal... Vraiment, il y a des séjours dans la cage des ratons laveurs qui se perdent! Comparez avec ce que vous avez à portée de regard (Lille!!!! Maubeuge!!!!) et révisez vos classiques! Il n'est sûrement pas parfait ce zoo, mais on aimerait en voir davantage des comme ça dans l'hexagone!
okapi
 
Messages: 12061
Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar okapi » Lundi 27 Septembre 2010 18:41

Maxime, au numéro 6, tu évoques une palette "d'échassiers" africains avant d'enchaîner sur les guépards... Les lycaons et les otocyons auraient-ils changé de catégorie?
okapi
 
Messages: 12061
Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar maxime » Lundi 27 Septembre 2010 19:01

:lol: Echassiers :lol:

Il fallait bien sûr lire "carnassiers" ! Merci pour ta correction...Ca fait plaisir de voir des membres qui lisent en détails les comptes-rendus ! :wink:
Je suis d'ailleurs tout à fait d'accord avec ton commentaire précédent...
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar Eric 18-0 » Lundi 27 Septembre 2010 20:15

J'ai jamais dit que ce zoo n'était pas parfait, au contraire, je le trouve très bien. Les enclos sont de bonnes tailles et pour la plupart bien aménagés. C'est juste que je trouve les plaines africaines un peu vides. Quand à Lille et Maubeuge, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que les enclos pour herbivores africains sont très mauvais. Ce n'est pas la peine de t'énerver pour si peu.
Avatar de l’utilisateur
Eric 18-0
 
Messages: 344
Enregistré le: Mardi 13 Juillet 2010 10:11
Localisation: Nord (59)

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar okapi » Lundi 27 Septembre 2010 20:18

Bon, donc on est passé de "pas mal" à "très bien"... Tu vois, ça valait le coup de s'exciter un peu!
okapi
 
Messages: 12061
Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar raphaël » Lundi 27 Septembre 2010 20:49

Gaia a aussi l'énorme avantage d'être un "bébé" à l'échelle zoologique : 5 ans c'est rien. Ca permet d'éviter d'avoir des singeries ou des enclos à fauves dépassés.
Le résultat est vraiment très bon, j'aime beaucoup la dernière zone des rennes, boeufs musqués et gloutons.
De bonnes idées pourraient être reprises chez nous, un plan de collection de qualité, et quand on voit la taille des panneaux pédagogiques...
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
raphaël
 
Messages: 7204
Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
Localisation: gironde

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar okapi » Lundi 27 Septembre 2010 21:26

Ben alors Raphaël, tu oublies la "nouvelle" zone à singes de La Palmyre? Même pas 5 ans et déjà dépassée... Pas besoin d'être jeune pour éviter les bêtises: même les "vieux" en font... Et je doute que les futurs parcs de l'hexagone prennent un tel chemin, donc des idioties, on va en voir, plein!
okapi
 
Messages: 12061
Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar didier » Lundi 27 Septembre 2010 21:47

Sympa l'enclos des Otocyons , La Boissière et Beauval pourraient s'en inspirer .
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
didier
 
Messages: 15732
Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
Localisation: charenton-le-pont

Re: Zootour 2010) Jour 3 - Deuxième partie

Messagepar 'Abdallah » Lundi 27 Septembre 2010 21:56

Je trouve également que les herbivores africains auraient pus être placé dans des environnements moins dénudés.
Mais il est clair que dans l'ensemble un tel établissement est vraiment enthousiasmant. Le plan de collection parvient à établir un équilibre entre "grosses" espèces attractives et espèces plus rares, en les mettant toutes en valeur, dans de très bonnes conditions pour la majorité d'entre elles. On sent, par le biais de ce compte-rendu, une réelle réflexion, une volonté d'inviter le visiteur au voyage et à la découverte. Une immersion simple est privilégiée, qui utilise le côté naturel du lieu et privilégie cet aspect dans la conception des enclos. Les éléments contextualisant, tels que les rochers (zones Toendra ou Namibia), ne sont ni vulgaires ni envahissants.
Ça fait plaisir de voir un parc ou tous les carnivores sont bien logés. C'est assez rare pour être souligné.
J'aime énormément l'enclos des boeufs musqués, Maxime si tu en as d'autres clichés je suis preneur. La dernière zone est extrêmement intéressante. Espérons que le reste suivra.

Ce parc a l'air très agréable à visiter.
Merci pour ce compte-rendu, impeccable de bout en bout (comme d'hab).
'Abdallah
 
Messages: 512
Enregistré le: Dimanche 19 Juillet 2009 15:47
Localisation: Villecresnes (Val de Marne)

Suivante

Retourner vers Comptes-rendus de visites

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 8 invités

Tigre en mouvement