ZOOTOUR 2010 
Pays-Bas & Allemagne de l’Ouest 
Entre « Dierenpark » néerlandais, fameux zoos du futur…
…Et « Tierpark » allemands, célèbres institutions du passé.
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Jour 5) Visite du NaturZoo Rheine
Salinenstraße 150
48432 Rheine,
ALLEMAGNE
Tarif d’entrée (par adulte) : 7 €
1) Le Zoo en Chiffres :
1065 animaux
102 espèces
13 hectares
246 943 visiteurs en 2010
20 employés
Participe à 11 EEP et 8 ESB
Est membre de l’EAZA et de la WAZA
Année d’ouverture : 1937
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2) Présentation de ma visite :
J'attendais beaucoup de cette visite au NaturZoo Rheine, vieux parc animalier allemand qui, à partir de 1973, s'est reconverti dans la présentation d'animaux de taille réduite à moyenne dans des installations naturelles. Je n'ai pas été déçu : la collection est intéressante et cohérente, avec la présence d'espèces menacées ou rares en captivité (ours lippus, chacals dorés, tigres de Sumatra, macaques ouandérous...). Les enclos qui leur sont offerts sont, de façon générale, très adaptés et s'intègrent parfaitement au cadre forestier et humide du parc. La volière de contact marécageuse, très simple dans sa conception, fait notamment partie des plus belles réalisations que j'ai pu voir durant mes différentes visites. Le nouvel enclos des ours lippus, encore un peu « jeune » promet lui aussi de devenir exceptionnel dans l'avenir. Seule la zone des primates déroge à la règle. Mais le véritable point fort du NaturZoo, c'est sa pédagogie : ultra-présente et sous toutes ses formes, elle invite notamment les plus jeunes à découvrir d'une autre manière la faune sauvage, par exemple en allant, avec des lunettes adaptées et un seau, observer les amphibiens qui vivent dans la mare. Du jamais vu ! Un établissement, certes moins connu que ses voisins Cologne ou Wuppertal, mais à voir absolument.
Temps de visite : 2h30
Météo du jour : Temps ensoleillé
Affluene : Peu de visiteurs
Nombre d’espèces que je n’avais jamais vu auparavant : 2 (Le chacal doré d'Egypte et la mygale Lasiodora klugi)
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4) Compte-rendu - photos:
1) Les coatis à queue annelée (Nasua nasua) :
Aménagé à l'emplacement de l'ancienne plaine australienne, l'enclos végétalisé des 5 femelles coatis bruns offre à ses pensionnaires la possibilité de monter au sommet de troncs nus de près de 10 mètres de hauteur.
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2) Les géladas (Theropithecus gelada) :
Le NaturZoo Rheine gère à l'échelle européenne le programme de reproduction de cette espèce, qu'il présente au public depuis 1980 dans deux vastes enclos (1500 m²) situés peu après l'entrée. Enregistrant chaque année des naissances de façon régulière depuis 1983, il accueille à l'heure actuelle l'une des populations les plus importantes du continent. L'une des deux installations qui les accueillent, de conception relativement simple (une surface herbeuse agrémentée de monticules rocheux), est relié par l'intermédiaire d'un tronc nu à l'enclos voisin du groupe reproducteur de mouflons à manchettes (Ammotragus lervia), pouvant ainsi former, lorsque les primates le souhaitent, une cohabitation. Il faut noter que plus de 80 bébés géladas ont vu le jour ici en 30 ans et que 13 zoos européens accueillent des individus originaires du NaturZoo.
Enclos des géladas
Enclos des mouflons à manchettes
Passage de l'enclos des géladas à celui des mouflons
Panneau pédagogique devant l'enclos des géladas
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3) Flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) :
La colonie de flamants du NaturZoo, composée de près de 100 spécimens, dispose depuis 2006 d'un tout nouvel enclos de 1650 m² composé de plusieurs bassins, dont l'un à l'eau profonde, un autre à l'eau peu profonde, un troisième servant à la distribution des crevettes et un dernier composé de boue pour qu'ils puissent construire leurs nids.
Zone pédagogique sur les flamants
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4) Alt Bärenkafig :
L'ancienne cage des ours du NaturZoo, où ont été hébergés pendant de longues années des ours baribals (de 1977 à 2004) a été reconvertie en aire de pique-nique tout en gardant sa structure d'origine, pour inviter le public à se rendre compte de la surface d'évolution qui a été offerte pendant près de 30 ans aux plantigrades.
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5) Tiger Anlagen :
Les deux tigres de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) du NaturZoo de Rheine, Sali et Batu, ont pu découvrir en juin 2011 une extension de leur ancienne installation, attendue depuis plus de 5 ans. La situation dans la quelle était hébergée les deux grands félins était en effet devenue totalement inadaptée puisque, la cohabitation entre les deux individus en dehors des périodes de chaleur étant très difficile, les deux animaux profitaient en alternance de leur enclos extérieur. Il a donc été décidé d'agrandir l'enclos et en plus, de construire une seconde installation où pourrait vivre le mâle afin qu'il profite lui aussi de l'air libre chaque jour. La construction, qui aura duré plusieurs mois, a pris fin à la fin du mois de mai et une inauguration en grande pompe a été organisée par le parc. Les visiteurs, venus nombreux, ont pu y découvrir l'enclos d'origine, occupé par la femelle, qui a été légèrement agrandi avec une surface forestière, ainsi que le tout nouvel enclos du mâle, agrémenté d'un bassin rocheux et de jeunes plantations de bambous. Autre grande nouveauté, un "Wintergarten" (Jardin d'hiver) a été aménagé entre les deux parcs. Il s'agit d'un vaste double-enclos intérieur aménagé avec des éléments naturels qui fera, durant les périodes de reproduction, office de connexion entre les deux installations qui couvrent aujourd'hui une superficie totale de 2500 m² (800 auparavant).
Enclos d'origine, occupé par la femelle (photo prise en août 2010)
Extension forestière de l'enclos de la femelle (photo prise en juin 2011)
Nouvel enclos du mâle (photo prise en juin 2011)
Observatoire devant l'enclos du mâle (photo prise en juin 2011)
Wintergarten (Photo prise en juin 2011)
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6) Aufzuchstation :
La station de reproduction du NaturZoo Rheine, petit bâtiment en briques rouges entouré d'un vaste enclos sableux et herbeux pour tortues d'Hermann (Testudo hermanni), permet aux visiteurs de découvrir les derniers-nés du zoo, principalement des oiseaux élevés à la main. Il accueille également dans des terrariums vitrés quelques petits rongeurs et invertébrés, comme des rats des moissons, des mygales ou des fourmis.
Enclos des tortues d'Hermann
Entrée de la « Aufzuchstation »
Terrariums des rongeurs
Terrariums des mygales
Gerbille de Mongolie (Meriones unguicalatus)
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7) Enclos africains :
Deux enclos, l'un terreux et l'autre herbeux, constituent le lieu de vie de deux espèces d'herbivores africains : des zèbres de Chapman pour le premier, et des sitatungas pour le second. Le groupe de guibs d'eau du zoo était, à son arrivée en 1988, composé de 5 individus originaires de Gelsenkirchen, de Dortmund (Allemagne) et de Mulhouse (France). Depuis cette date, plus de 70 jeunes ont vu le jour. La harde actuelle partage son vaste enclos vallonné avec quelques grues couronnées grises. Il faut noter que par le passé, 5 petits enclos bétonnés à herbivores (dont l'un occupé par des onagres) étaient présents à ce même emplacement.
Enclos des zèbres
Zèbre de Chapman (Equus burchelli chapmani)
Enclos des sitatungas et des grues
Guib d'eau de l'Ouest (Tragelaphus spekii gratus) et grue couronnée grise (Balearica regulorum)
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8 - Affenwald :
La « Forêt des singes », vaste enclos de contact ouvert en 1974, accueille un groupe reproducteur d'une trentaine de magots (Macaca sylvanus). Aménagé sous le couvert des arbres, entièrement accessibles aux macaques, il permet aux visiteurs de pénétrer en toute sécurité sur le territoire des primates, qui s'étend sur une superficie de 10 000 m² entourée par des clôtures électriques de 2,5 mètres de haut. Des animations pédagogiques se déroulent au cœur de cette installation chaque jour.
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9) Feuchtbiotop-Voliere :
Différentes espèces d'oiseaux, principalement originaires des zones marécageuses d'Amérique du Sud, cohabitent pacifiquement dans une petite volière ouverte aux visiteurs depuis 1984. A l'intérieur de celle-ci, ils sont invités à longer un point d'eau entouré d'une dense flore aquatique et de quelques arbres où peuvent nicher les oiseaux. Noyé dans la végétation, cet espace offre à ses habitants un lieu de vie naturel où ils peuvent facilement se soustraire du regard du public. 6 espèces, l'aigrette garzette (Egretta garzetta), la spatule rose (Platalea ajaja), l'ibis rouge (Eudocimus ruber), le héron garde-boeuf (Bubulcus ibis), le canard à collier (Calonetta leucophrys) et le canard du Chili (Anas flavirostris flavirostris) évoluent dans cette installation.
Spatule rose (Platalea ajaja)
Panneau pédagogique sous forme de quizz comparant les becs des oiseaux à des outils humains
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10) Wald Erlebnispfad :
Une petite zone forestière préservée offre aux visiteurs l'opportunité de découvrir les habitants, animaux comme végétaux, qui peuplent les sous-bois allemands par la présence de panneaux pédagogiques qui invitent, les plus jeunes notamment, à toucher des matériaux naturels ou à observer, avec l'aide d'animateurs, les micro-organismes avec un matériel scientifique.
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11) Begehbare Anlagen :
Deuxvastes enclos de contact herbeux aménagée dans une extension d'un hectare ouverte à la fin des années 1990 au sud-est du parc, accueillent, pour le premier, des animaux originaires d'Océanie (des émeus et des wallabys de Bennet), pour le second, quelques représentants de la faune sud-américaine : des lamas et des maras. Différents points ombragés et petites pièces d'eau agrémentent ces deux installations vallonnées où seules de légères barrières en bois séparent les animaux des visiteurs. Un enclos grillagé a également été aménagé dans chacun des deux enclos pour permettre aux petites espèces, les wallabys et les maras, de se séparer des animaux plus imposants avec les quels ils vivent.
Enclos de contact australien
Enclos de contact sud-américain
Maras (Dolichotis patagonum)
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12) Chiens de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus) :
A proximité de l'enclos sud-américain, une vaste installation a été érigée pour accueillir une troupe de chiens de prairie, qui disposent ici d'un important terrain herbeux où creuser leurs terriers. Deux observatoires vitrés, dont l'un au coeur de l'enclos, permettent au public d'approcher au plus près les animaux, hébergés à Rheine depuis 1999.
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13) Ibis chauves (Geronticus eremita) :
Une colonie d'ibis chauves occupe une volière de contact végétalisée munie d'un mur rocheux où les oiseaux peuvent élever leurs petits, ce qu'ils font avec succès depuis plusieurs années. Ils partagent leur installation avec quelques avocettes élégantes (Recurvirostra avocetta). Le NatuZoo participe au EEP de cette espèce en danger d'extinction et possède l'un des groupes les plus importants d'Europe d'un point de vue génétique.
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14) Volière africaine :
Adjacente à l'installation des ibis chauves, une autre volière de taille plus réduite accueille depuis 2008 deux espèces originaires du continent noir : la pintade vulturine (Acryllium vulturinum) et le calao trompette (Bycanistes bucinator). Un environnement sec a été mis en place ici par la présence d'un sol caillouteux et l'utilisation importante de rochers, tout en offrant aux calaos des perchoirs naturels. Ces derniers, deux mâles, sont arrivés en provenance du Givskud Zoo (Danemark) et ont été rejoints quelques jours plus tard par un groupe de 4 pintades du zoo de Prague (République-Tchèque) qui s'est déjà reproduit à Rheine.
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15) Seehunde & Penguine :
En 2004, après 14 longs mois de travaux, le NaturZoo ouvre sa toute nouvelle zone dédiée aux animaux marins que sont les phoques et les manchots. Aménagée à l'emplacement des anciens enclos de ces deux espèces, elle est l'une des réalisations les plus coûteuses jamais réalisées par le parc et a été récompensée comme étant la meilleure nouveauté l'année suivante. Dès l'entrée, une immersion au cœur du milieu côtier a été tentée avec la présence de rochers et de bancs de sable entourant les sentiers des visiteurs. La première partie de ce complexe, l'enclos des phoques veaux-marins (Phoca vitulina vitulina), se compose d'un bassin de 250 m² visible en aqua-vision relié à une partie terrestre bétonnée de 100 m², entourée d'une zone naturelle avec des arbustes accessible aux pinnipèdes, un fait rarement vu en captivité. Cette espèce, présentée depuis 1973 à Rheine, participe chaque jour à des animations pédagogiques et des séances de medical-training.
La deuxième partie de la zone, dédiée aux manchots, débute par un petit bâtiment pédagogique qui fait office de sas d'entrée où les différentes espèces de manchots sont représentées par des sculptures grandeur nature.
La volière de contact des manchots, aménagée sur une surface de 800 m², est une réalisation unique en Allemagne. Haute de 7 mètres, elle permet la présentation, en plus de la colonie de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti), d'oiseaux sud-américains qui nécessitent la présence d'un filet : les sternes incas (Larosterna inca). Le bassin de la volière, long de 25 mètres et profond de près de 2 mètres, totalise un volume de 100 m3. Il faut noter que sa filtration est entièrement naturelle. Il est entouré, d'un côté par le sentier des visiteurs, de l'autre d'une plage bétonnée surmontée d'une falaise artificielle de 4 mètres de haut où peuvent nicher les sternes. La végétation de cet espace comprend uniquement des plantes originaires du biotope naturel des oiseaux, comme des herbes de pampas ou des Nothofagus. Aucune séparation n'a été volontairement mise-en-place entre les manchots et les hommes, mettant en avant une proximité unique entre les animaux et les enfants, en échange de quelques règles de sécurité primordiales. Une colonie de 22 manchots de Humboldt, espèce présente au NaturZoo depuis 1972, occupe cet enclos en cohabitation avec 21 sternes incas arrivés en 2002 des zoos de Rostock (Allemagne), Amsterdam (Pays-Bas) et Odense (Danemark).
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16) Bären :
Le NaturZoo de Rheine a toujours eu une grande tradition dans l'élevage et la présentation d'ursidés, notamment des ours baribals qui, à partir de 1974, vivaient dans la cage aujourd'hui transformée en aire de pique-nique. Suite à la mort du dernier individu en 2004, la direction du parc s'est penché sur l'accueil d'une nouvelle espèce, menacée et singulière pour rentrer dans l'esprit de l'établissement. En 2008, les travaux ont débuté pour élaborer, sur une zone jusqu'alors inexploitée, une installation pour ours lippus. Après 1 an et demi de construction, le complexe voit le jour en mai 2009. Il se compose de deux vastes enclos d'une surface respective de 1700 et 1300 m² pouvant être séparés en cas de mésentente entre les individus ou connectés par l'intermédiaire du bâtiment, et former ainsi un seul et même parc de 3000 m². Une butte de plusieurs mètres de haut aménagée entre les deux enclos offre aux animaux un terrain d'évolution vallonné, en pente douce, et, pour les visiteurs, masque la présence de fils électriques séparant l'installation en deux. Côté aménagement, chaque enclos se compose de la même façon : herbeux, ils possèdent en leur centre une cascade rocheuse se déversant dans un bassin, quelques pierres, arbustes et troncs nus, et une structure d'escalade en bois. Sept baies vitrées dispersées tout autour permettent au public une observation discrète et optimale. Le bâtiment des ours, 120 m², est ouvert au public. A l'intérieur de celui-ci, il découvre l'un des 7 boxes de nuit, un observatoire sur l'enclos extérieur et une zone baptisée « Le dîner parfait d'un ours », où cinq terrariums présentent les insectes dont se nourrissent ces ours au régime si particulier. Cette idée de présenter à la fois les prédateurs et les proies, aussi petites soient-elles (cétoines, fourmis, abeilles, blattes et grillons) est une première au monde. C'est en partie grâce à ce mélange que l'installation a été élue en 2010 « meilleure nouveauté de l'année ».
Actuellement, deux ours lippus de l'Inde (Melursus ursinus ursinus), espèce rare en captivité en Europe, se partagent cette installation :
Trois animaux (un mâle et deux femelles) sont arrivés de Leipzig : Franz, Myrthe et Kama. Malheureusement, deux ans plus tard, Myrthe, ourse qui s'était présentée comme la plus entreprenante pour se reproduire, est morte après une détérioration très rapide de son appétit.
Une cohabitation unique a été tentée, et réussie avec succès, avec les ours puisqu'ils ont été rejoints en 2009 par un couple de chacals dorés de la sous-espèce égyptienne (Canis lupus lupaster) importé tout droit de l'Al Wabra Wildlife Preservation (Qatar). Malheureusement, la femelle a tué son compagnon quelques temps après leur arrivée et un nouveau couple, de la sous-espèce européenne cette fois (Canis aureus moreotica) est arrivé du Zoo de Sofia (Bulgarie).
1er enclos des ours et des chacals
2ème enclos des ours et des chacals
Observatoire devant ler 1er enclos
Observatoire devant le 1er enclos dans le bâtiment des ours
Terrariums montrant les insectes dont se nourrissent les ours
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17) Storchen-reservat :
Le NaturZoo de Rheine, point de passage de dizaines de cigognes blanches (Ciconia ciconia) sauvages, a décidé de créér une zone, appelée la « Réserve des cigognes », où pourraient atterrir et se reposer les individus en migration tout en se mélangeant aux 30 individus captifs, non-volants, hébergés par le parc, pour former un groupe pouvant atteindre selon les périodes près de 200 oiseaux. En 2010, cet espace herbeux de 6500 m² a subi de légères rénovations, comme l'ajout d'une nouvelle végétation, des barrières plus discrètes pour privilégier la proximité entre les animaux et les visiteurs, un observatoire abrité, et des animations quotidiennes.
A côté de cet espace, une toute nouvelle volière de contact a ouvert en avril 2010 pour présenter au public deux espèces de cigognes moins connues que leurs congénères blanches : la cigogne noire (Ciconia nigra) et la cigogne d'Abdim (Ciconia abdimi), arrivées en 2009.
Cigogne noire (Ciconia nigra)
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18) Vogelhaus :
La maison des oiseaux du NaturZoo de Rheine est le plus grand bâtiment du parc qui soit ouvert au public. A l'intérieur de celui-ci, le visiteur découvre les enclos intérieurs des espèces qu'il a précédemment vues, comme les calaos et les pintades, ou qu'il va prochainement découvrir. Chacune des 4 volières qui la composent reconstituent un biotope bien particulier, de la savane à la forêt tropicale. Ici, contrairement à de nombreux bâtiments du même genre en Allemagne, chaque espèce dispose d'une volière extérieure.
Volière intérieure des calaos trompettes et des pintades vulturines
Volière intérieure des roulrouls et des étourneaux de Bali
Le visiteur va maintenant entamer le tour du bâtiment pour observer les enclos extérieurs des oiseaux. Le premier d'entre-eux, à la végétation particulièrement dense, accueille au sol quelques roulrouls (Rollulus roulroul), tandis que des étourneaux de Bali (Leucopsar rothschildi) arrivés en 1996 profitent du volume de l'espace.
En 1986, le NaturZoo fait partie des premiers parcs européens à importer directement d'Afrique un groupe de 20 tisserins gendarme (Ploceus cucullatus). Depuis, la colonie n'a cessé de s'agrandir pour atteindre aujourd'hui un nombre en perpétuelle évolution, d'environ 100 oiseaux. Elle est d'ailleurs composée comme la plus grande au monde pour cette espèce. Elle a été placée dans une petite volière de contact reconstituant un espace sec agrémenté de quelques arbres où les tisserins ont pu réaliser leurs nids si impressionnants, dont la construction est expliquée en détail sur de nombreux panneaux pédagogiques. Quelques tourtereilles maillées (Streptopelia senegalensis) et oedicnèmes du Cap (Burhinus capensis) cohabitent avec eux dans cette installation.
Après avoir quitté l'Afrique, le visiteur continue son tour du monde des oiseaux en Europe où une nouvelle volière de contact ouverte en 1995, cette fois destinée aux limicoles, l'attend. L'environnement reconstitué ici est une côte européenne avec son banc de sable et sa petite mare à l'eau vaseuse entourée d'une dense végétation de plantes aquatiques. 5 espèces se partagent cet espace : le vanneau huppé (Vanellus vanellus), l'échasse blanche (Himantopus himantopus), l'avocette élégante (Recurvirostra avosetta), le chevalier gambette (Tringa totanus) et le combattant varié (Philomachus pugnax). Il faut noter que chacune d'entre-elles se reproduisent avec succès.
Avocette élégante (Recurvirostra avosetta)
Pour conclure cette vaste présentation d'oiseaux originaires des quatre coins du monde, des harfangs des neiges (Bubo scandiacus) et des hiboux grands-ducs d'Europe (Bubo bubo bubo), seuls rapaces hébergés au NaturZoo, occupent deux longues volières végétalisées.
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19) Halbaffen :
Le NaturZoo de Rheine s'est porté volontaire pour accueillir en 1996 un groupe de mâle de varis roux (Varecia rubra) et de varis noir et blanc (Varecia variegata variegata) dans une petite volière agrémentée de structures d'escalade, munie en façade d'une baie vitrée. Une autre espèce de lémurien, le maki catta (Lemur catta) cette fois en groupe reproducteur évolue dans une installation identique.
Volière des varis
Volière des makis cattas
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20) Vogelwiese :
Une petite prairie munie d'un point d'eau naturel a été transformée en enclos de contact pour grues demoiselles (Anthropoides virgo) et bernaches nénés (Branta sandvicensis). Des émeus, ainsi que des maras, étaient également présentés ici avant leur départ vers les enclos de contact.
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21) Schmeterlinswiese & Froschteich :
Au bout de l'enclos des grues, le visiteur peut s'aventurer au cœur d'une parcelle de terrain laissée naturelle et vierge de toute présence animale. Ici, les herbes hautes et les arbustes constituent un lieu d'accueil parfait pour des dizaines d'espèces de papillons indigènes sauvages qui, attirées par certaines espèces de plantes choisies à cet effet, trouvent refuge à quelques pas des visiteurs. De nombreux panneaux pédagogiques et hôtels à insectes agrémentent cet espace.
Le NatuZoo a choisi de présenter au public un autre biotope, souvent tout proche des habitations mais méconnu des visiteurs : la mare. Un petit point d'eau entouré de roseaux, accessible depuis de petits pontons sur l'eau, accueille différentes espèces d'amphibiens souvent facilement audibles et visibles, mais également des micro-organismes et des insectes beaucoup plus difficiles à percevoir. Des microscopes, des loupes et des seaux invitent ainsi les plus jeunes à capturer eux-mêmes les habitants de la mare et à les observer, puis à les reconnaître grâce à des panneaux d'identification.
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22) Affenhaus :
Vestige des premiers temps du parc, la maison des singes, bâtie sur le modèle des bâtiments allemands du même genre des années 1960, abrite les loges intérieures de trois espèces de singes de l'ancien monde.
La première, le gélada, déjà décrit peu après l'entrée, dispose de plus vaste enclos, ainsi que de petites volières de séparation.
Elle accueille également deux groupes reproducteurs de macaques ouandérous (Macaca silenus), formant l'une des plus importantes populations captives européennes, avec des jeunes animaux chaque année. Ils disposent d'anciennes cages extérieures accolées au bâtiment qui ont été reliées, il y a quelques années, à un enclos herbeux et ouvert, de conception plus moderne.
Enfin, une troisième espèce de singe, le mangabey noir (Lophocebus aterrimus), est hébergé au sein de ce complexe dans une petite volière extérieure.
Il faut noter que des hutias de Cuba (Capromys pilorides) occupent depuis 1988 la dernière loge intérieure, qui, par le passé, était occupée par l'une des 14 espèces de singes qui se sont succédées ici, du singe laineux au mandrill. Elle est reliée à l'extérieur à une volière non-visible du public.
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23) Gibbons :
Une vaste île herbeuse agrémentée d'un important système de cordages et de structures d'escalade (culminant à 8 mètres de haut), accueille depuis 2007 une petite famille de gibbons à mains blanches (Hylobates lar).
C'est par cette installation que se conclut la visite du NaturZoo Rheine...
