TRANSPORT D'ANIMAUX / ZOO DE BÂLE

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TRANSPORT D'ANIMAUX / ZOO DE BÂLE

Messagepar candlemass » Mercredi 18 Août 2021 18:14

Source : FB ProZoo

Informations au sujet du TRANSPORT D'ANIMAUX

Un rapport intéressant sur le transport d'animaux vient du Zoo de Bâle. Le transport d'animaux fait partie du « travail quotidien » de chaque jardin zoologique, et pas seulement en ce qui concerne les programmes d'élevage de conservation.

Le bien-être des animaux passe avant tout et les transports d'animaux sont bien préparés et organisés. Réduire au minimum le stress des animaux est une préoccupation importante.

Le Zoo de Bâle a résumé à quel point les préparatifs de ces transferts sont multiples dans un rapport intéressant.


Rapport :
Un transport d’animaux requiert une organisation et une planification soigneuses. Des formalités à la caisse de transport adaptée et à la préparation médicale du passager – il y a beaucoup à faire. C’est pourquoi les animaux des zoos ne voyagent pas en «last minute» d’un zoo à l’autre.

Une question se pose avant le transport d’un animal: qui doit aller où? Pour les animaux du zoo, le matériel génétique est toutefois plus important que les traits de caractère ou l’aspect physique. De nombreuses espèces sont gérées dans le cadre de programmes d’élevage internationaux. En règle générale, les couples reproducteurs sont composés de sorte que les partenaires soient des parents aussi éloignés que possible, afin de préserver la plus grande diversité génétique possible. Le Zoo de Bâle tient les livres généalogiques pour les petits koudous, les ânes sauvages de Somalie, les hippopotames nains, les rhinocéros, les singes-écureuils et les guit-guits saï.

De nombreuses formalités

Les préparations du transport commencent dès qu’il a été décidé quel animal part et pour quelle destination. Pour les espèces protégées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) comme les éléphants, les ânes sauvages de Somalie ou les Touraco de Fischer, il est tout d’abord nécessaire de demander les papiers d’exportation et d’importation de chaque pays. Sans ces papiers, nos animaux seraient considérés comme marchandise de contrebande. Vient s’ajouter à cela une facture pro forma – les animaux de zoo n’étant pas vendus entre les zoos scientifiques, mais échangés ou prêtés. Dans la plupart des cas, seuls les frais de transport sont à la charge du zoo destinataire. Ils peuvent grimper rapidement dans le cas d’un éléphant. Au Zoo de Bâle, deux grues ont été nécessaires à l’arrivée de l’éléphant mâle Tusker pour charger la caisse devant le Zoo sur un plus petit camion et la déposer dans l’espace Tembea. Tusker a été transporté sur une semi-remorque depuis Rhenen aux Pays-Bas jusqu’à Bâle par une entreprise spécialisée dans le transport d’animaux de zoo.

Priorité à la santé

Les papiers de transport comprennent également un certificat de santé établi par les vétérinaires du zoo ainsi qu’une attestation du vétérinaire cantonal qui confirme que l’animal est «fit for travel». Les vétérinaires des différents zoos se consultent avant le transport et discutent des examens nécessaires ou souhaités dans chaque pays ou zoo afin que l’animal voyage en bonne santé. On évite, dans la mesure du possible, de procéder à une anesthésie pour l’examen de transport. De nombreux zoos dirigés de manière scientifique sont accrédités par les autorités, ce qui permet un échange sans investigations poussées. Ce car les zoos doivent régulièrement prouver aux autorités qu’ils font examiner les animaux décédés et réalisent des analyses de selles afin d’identifier à temps d’éventuelles maladies infectieuses. La santé de l’animal est prioritaire lors de son transport. Bien que la plupart des véhicules de transport des entreprises de transport d’animaux de zoo soient climatisés, il arrive que les transports soient reportés en raison d’un été trop chaud ou d’un hiver trop froid, du fait des températures. «L’été, saison des voyages»: une formule qui ne s’applique donc pas aux animaux des zoos, qui préfèrent se déplacer hors saison.

À chaque animal sa caisse de transport

La cave du bâtiment du Zoo abrite un grand entrepôt rempli de caisses de transport de toutes sortes: des petites boîtes en bois pour un zostérop jusqu’aux grandes caisses pour un âne sauvage de Somalie ou un zèbre. En règle générale, les caisses encore plus grandes sont apportées par les entreprises de transport ou fabriquées spécialement. Il est important que la caisse ne soit ni trop étroite, ni trop grande. Elle doit également être sombre pour calmer les animaux. Si nécessaire, elle est ajustée directement sur place par la menuiserie du Zoo. Des trappes dans la caisse permettent de contrôler le passager pendant le transport et à la douane, mais également de le nourrir et de l’abreuver.

Lors du chargement dans les caisses, l’expérience des soigneurs est décisive. Pour éviter le stress lors du chargement, les ânes sauvages de Somalie sont nourris dans la caisse de transport quelques semaines avant le transport de sorte à les habituer à y entrer volontairement. Avant le jour du transport, les oiseaux sont retirés de leurs grandes volières à l’aide d’une cage dotée d’une mangeoire puis gardés dans de plus petites volières jusqu’à leur départ. Le chargement est ainsi moins stressant pour tous.

Après un dernier contrôle de la caisse, la ou le vétérinaire autorise le départ et le voyage commence.


Source du rapport : https://www.zoobasel.ch/fr/aktuelles/ne ... tungszucht

Photos sur le FB Pro Zoo et Website du zoo de Bâle :
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