Oiseaux à identifier!

[kitof]

Il y a 19 sous especes de casoars??
C'est interressant ça.
Je ne savais pas qu'il y en avait autant.
Fossa tu pourrais m'en dire un peu plus sur la systematique du casoar et la répartition des sous especes.
merci

[Le Fossa]

Dans un autre post, alors...

[kitof]

d'accord merci

[Le Fossa]

C'est fait! C'est le suivant...

[Cyrille]

Pour la photo n° 2 je penserai plus à une Amazona ochrocephala panamensis la difference entre les deux se situe au niveau du bec de couleur corne avec l'extremité grisatre chez panamensis et noire chez ochrocephala, ensuite la tache frontale est moins nette et souvent de petite taille chez la panamensis contre bien dessinée partant généralement de la comissure de la mandibule superieure jusqu'au milieu du crane chez ochrocephala

[Matt]

Merci à tous pour ces infos je vais enfin pouvoir légender mes photos!
Allez une dernière que j'avais oubliée,elle est un peu floue mais bon...

[Le Fossa]

Perruches Jendaya (Aratinga jendaya)

A Cyrille, j'avais hésité entre les deux sous-espèces d'Amazones à front jaune car je manquais d'éléments suffisamment précis.
Alors, j'ai fait une comparaison de la photo de Matt et ai trouvé une plus grande ressemblance avec Amazona ochrocephala ochrocephala (en me disant que ce serait la plus vraisemblable aussi...).
Alors voilà... Je te remercie pour tes précisions.
Sinon, me suis-tu pour la détermination des sous-espèces des Amazones à front bleu que Matt a également photographiées?

[tony]

j'ai regardé mon super bouquin sur els perroquets et moi je te suis sur lamazone à front bleue que tu as choisie !

[Cyrille]

à Fossa:

je te suis sur le dénomination des deux amazones à front bleu, la première photo est bien une xanthopteryx reconnaissable à la présence de plumes jaunes sur la courbure de l’aile et la seconde une aestiva peu colorée.

En effet l’intensité de jaune sur la face « le masque » n’est pas un élément qui permet de différencier les deux sous espèces, suivant l ‘aire de répartition on peut très bien trouver une xanthoptéryx peu colorée mais présentant du jaune sur la courbure de l’aile, comme les oiseaux ci dessous



à l’inverse certaine aestiva ont un masque très coloré, une population de ce type d’oiseaux se rencontre principalement dans la région de Bahia au Brésil, elle est assez rare dans les élevages Europeen.


Certaine xanthopteryx n’ont pas la courbure de l’aile très marquée comme cet individu mais en élevage il faut se méfier car par manque de connaissances, de sujets reproducteurs, des oiseaux des deux sous espèces ont été hybridés. Pour ma part je pense que l'oiseau ci joint en est un.


Toujours pour la sous espèce aestiva j’ai déjà vu des individus encore moins colorés que le spécimen de la deuxième photo de Matt avec juste une présence de bleu sur le front et des xanthopteryx avec des ailes presque jaunes comme celui ci.

désolé la photo est un peu sombre!

[Le Fossa]

Merci beaucoup, Cyrille,

Tu peux voir une A.aestiva aestiva en compagnie d'une A. a.xanthopteryx aux sables d'Olonne, de même qu'une A. a.aestiva est présente à Doué en compagnie d'autres amazones et un gabonais...

[tony]

l'autre amazone est en une amazone à nuque jaune !

[Cyrille]

ci joint une photo de la A.a.xanthopteryx des sables d'olones prise en 1996




et A.a. aestiva à Doué


1996


Aout 2005 Amazona aestiva aestiva (à gauche) A. ochrocephala auropalliata (àdroite)


l'identification des sous espèces n'est pas chose simple, et par le passé dans les élevages privés beaucoup d’erreurs ont été commises dans l’accouplement des oiseaux et ce pour plusieurs raisons :

Tout d’abord l’identification du sexe des oiseaux n’était pas aussi aisée qu’aujourd’hui ou il suffit d’envoyer dans un laboratoire un échantillon de sang ou une plume pour connaître le sexe de l’oiseau, il y’a encore dix ou quinze ans un vétérinaire spécialisé en endoscopie et possédant le matériel se déplaçait dans toutes la France et regroupait ses interventions chez un éleveur, après avoir pris RDV il fallait venir avec ses oiseaux pour les faire endoscoper, suivant les régions on pouvait ensuite attendre plusieurs mois pour une nouvelle série d’endoscopies. Même si toute les précautions d’hygiène étaient prises pour l’intervention chirurgicale le brassage d’oiseaux provenant de différents élevages présentait un risque non négligeable dans l’échange et le développement de certaine maladies. Au vu des difficultés à sexer ses animaux, du prix prohibitif de ceux ci, et le manque de documentation car beaucoup d’ouvrages n’étaient disponible qu’en anglais, l'éleveurs n’hésitait pas à appareiller des oiseaux de différentes espèces ou sous espèces pour ne pas laisser un animal isolé et ainsi obtenir de la reproduction en récompense des énormes sacrifices que suscite l’entretien d’un élevage.

Aujourd’hui l’élevage des perroquets s’est largement développé, beaucoup de petits particuliers possèdent quelques couples et tentent de les faire reproduires ce qui permet de trouver d’avantage d’oiseaux à la vente pour l’élevage ou le marché de l’animal de compagnie

Le nombre croissant d’éleveurs a donc permis aux revues spécialisées d’augmenter leur nombre d’abonnés, et d’offrir d’avantages d’articles complets et illustrés, de faire partager des expériences d’élevages, et favoriser les échanges entre éleveurs.
Le développement d’Internet à également permis de se documenter mais surtout de simplifier les échanges entre éleveurs, par exemple dans le cas d’une acquisition pour la formation d’un couple on peut désormais envoyer facilement la photo de l’oiseau ce qui permet de savoir rapidement si il convient ou non, avant il fallait après avoir pris contact avec un l’éleveur, faire plusieurs centaines de kilomètres pour finalement parfois repartir bredouille ou alors faire confiance pour une expédition sans avoir vu l’oiseau et après livraison se retrouver avec un animal ne correspondant pas forcement à la description de l’éleveur.

Pour toutes ces raisons l’élevage des perroquets entrevoit de meilleurs jours car la nouvelle génération d’éleveurs sensibilisés par les messages protectionnistes publiés dans les revues et autres supports tente d’appareiller des oiseaux de provenance géographique identique et de retrouver des géniteurs non salis par des croisement d’espèces ou sous espèces. Les importations se faisant de plus en plus rares il est donc difficile aujourd’hui de trouver des oiseaux d’élevage de souches pures pour la formation de couples dans le cadre de la sauvegarde des différentes espèces.

[tony]

ces deux amazones à doué: