Vietnam : Singes des montagnes

Taxonomie, éthologie... Voici le lieu de vos échanges animaliers !

Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar Kaelio » Mardi 14 Avril 2020 19:13

Je profite de cette période de confinement pour vous conter l’épopée de mon voyage au Vietnam en novembre dernier. Etant passionné par les primates, le but de cette expédition était de partir à la rencontre de quatre espèces grandement menacées et pour la plupart endémiques : Rhinopithèque du Tonkin, Langur de Delacour, Langur de Cat Ba, Douc à pattes rousses.

Je savais combien il était extrêmement difficile d’apercevoir les rhinopithèques et surtout combien les forêts dans lesquelles ils vivent étaient inaccessibles. J’avais, par le passé, entendu parler d’un scientifique qui avait redécouvert une population de cette rare espèce de primate et qui proposait d’aller les observer. C’est donc via instagram que j’ai réussi à retrouver ce monsieur nommé Le Khac Quyet. Il est la seule personne ayant l’autorisation de pénétrer dans les forêts où vivent les rhinopithèques. Nous avons établi un premier contact et ensemble nous avons décidé du chemin à parcourir durant deux semaines pour observer les quatre espèces convoitées.

C’est donc le 17 novembre au matin que j’embarque, accompagné d’un ami, pour Hanoï, la grouillante capitale du Vietnam. Après quelques désagréments avec Aéroflot (Compagnie russe que je déconseille à tout le monde de prendre…) nous n’arriverons que deux jours plus tard en Asie. A notre arrivée Quyet nous attend avec un joli petit panneau sur lequel sont inscrits nos noms. Nous sommes épuisés par tous les problèmes rencontrés précédemment. Pourtant nous ne traînons pas, 6h de route nous attendent pour rejoindre Ha Giang au nord du pays. Notre premier objectif sera d’aller observer les Rhinopithèques du Tonkin (Rhinopithecus avaunculus). Pour cela il nous faut l’autorisation de pénétrer sur leur territoire : Khau Ca. Le soir même nous sommes donc invités au restaurant afin de rencontrer les dirigeants de la forêt. Autour d’une table ronde nous discutons des raisons pour lesquelles nous sommes là et quels sont nos objectifs afin de mieux appréhender notre présence. Sur la table sont disposés différents types de plats dans lesquels on pioche ce qui nous fait envie pour constituer notre assiette. La nourriture est abondante, c’est un repas officiel. Les vietnamiens ont, pour coutume lors des repas, un jeu fort sympathique : Chacun à un petit shooter devant soi dans lequel on verse de l’alcool de riz bien coriace. Le but est de se raconter des blagues, des anecdotes, des histoires anciennes avec les personnes présentes à la table. Ceux étant concernés par l’histoire racontée boivent leur verre cul sec. Et ce jeu dure tout le temps du repas… Bien évidemment nous avons été invités à y participer. Je ne bois jamais d’alcool, simplement parce que je n’aime pas ça. Mais l’instant était décisif pour nous et je devais faire honneur à ce subtil alcool de riz ! Je crois me souvenir encore de la brûlure ressentie dans la gorge après le cul sec ! Le repas terminé nous sommes autorisés à pouvoir aller à la rencontre des primates. Nous passerons une nuit bien méritée à l’hôtel.

Khau Ca Forest

Le lendemain nous nous levons tôt et partons faire quelques provisions pour les 7 jours que nous avons prévu dans la forêt de Khau Ca. Quyet nous avait expliqué que c’était précisément le temps nécessaire pour être certain de voir les primates. Nous prenons désormais la route vers la terre promise. Avant d’y arriver nous passerons une nouvelle fois devant les autorités locales, mais cette fois-ci au poste de police. L’agent vérifie nos papiers d’identité ainsi que nos passeports et nous pose une série de questions sur nos intentions. Bien que tout cela puisse paraître un peu extrême, je suis soulagé de constater que cet endroit unique soit sous haute surveillance. Une nouvelle fois nous faisons bonne figure et l’on nous imprime nos autorisations. Ceci étant réglé nous partons chez l’un des rangers de Quyet. Le nord du pays, assez pauvre, est la parfaite illustration de ce que l’on s’imagine du Vietnam : Des paysans travaillant sur les plateaux de rizière, coiffés d’un couvre-chef pointu, vivant dans des maisons sur pilotis au toit de feuilles séchées et possédant quelques buffles. Paradoxe : Tout le monde possède un Iphone et il n’est absolument pas complexe de capter la 4G. Le ranger et sa famille font partie de cette classe-là. Nous sommes donc invités à boire le thé en guise de bienvenue. Ces gens ne possèdent rien, ou du moins rien qui pourrait être futile pour eux. Nous nous préparons pour l’ascension qui nous attend et partons. En effet le camp de Khau Ca se situe à 3h de marche, ou plutôt d’escalade. On s’arrête quelques instants pour acheter de l’essence dont aura besoin le générateur au camp.

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Il nous faudra, en premier lieu, traverser pieds nus une rivière avant de commencer à grimper. La brume avale les arbres centenaires. La forêt est paisible. La végétation se compose principalement de pins entourés de lianes et de fougères. Revenus des milliers d’années en arrière, l’ambiance est préhistorique. Quelques oiseaux chantent sans qu’aucun daigne se montrer et soudain je me rappelle la Thaïlande : faune fantôme. C’est donc cela l’Asie, entendre les échos, les vocalises des animaux sans jamais les apercevoir.

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3h de marche plus tard nous arrivons enfin sur un plateau coincé entre plusieurs sommets. Une grande maison sur pilotis en bois massif et Quyet s’exclame « Bienvenue au camp de Khau Ca ! ». Autour de nous un chien, une multitude de poules et des chèvres vagabondent. Une famille de paysans vit en contrebas.

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A l’intérieur de la maison nous attendent les 5 rangers de Quyet ainsi que deux botanistes venus étudier la complexe faune de cette forêt perchée sur la montagne. Parmi ces deux personnes il y a une femme. Elles ne sont que femmes à être diplômées « Docteur botaniste » au Vietnam et elle en fait partie. Elle est également la seule femme à être venu étudier les plantes à Khau Ca. C’est un honneur de la rencontrer. Comme de coutume nous nous mettons en cercle, assis au sol, pour diner avec, encore une fois, une multitude de plats au centre et l’alcool de riz s’invite de nouveau au jeu. On se sent bien auprès de ces gens, leurs sourires m’offrent du baume au cœur. Tout est si naturel, je me sens chez moi. A 22h précise, et ce sera le cas chaque soir, nous éteignons le générateur, extinction des feux. Ici le confort n’est pas une priorité et nous dormirons donc à même le sol, enroulés dans nos duvets. L’excitation l’emporte sur le sommeil : demain nous partons à la recherche des primates.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar Clemsy67 » Mardi 14 Avril 2020 20:22

Merci beaucoup Kaelio pour ce passionnant carnet de voyage ! J'aime ta façon de raconter tes aventures, vivement demain :wink:

Le confinement a du bon sur ce forum, on aura jamais autant vu de récits de voyage en si peu de temps.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar Antoine » Mercredi 15 Avril 2020 10:05

Ouh la la !!! Voilà un sujet que je vais suivre avec la plus grande attention. Merci pour ces premiers mots Kaelio :D
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar AnimauxEtZoos » Mercredi 15 Avril 2020 10:22

Wow ! Rien qu'avec le début tu nous fais voyager, Kaelio ! C'est très intéressant, et j'espère que la suite va l'être tout autant. Merci de nous partager ton voyage en tout cas.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar abel » Mercredi 15 Avril 2020 16:47

Le début est prometteur en effet, je fais partie de ceux qui attendent la suite avec impatience !
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar nico » Jeudi 16 Avril 2020 18:50

Quel récit, vivement la suite de ce fabuleux voyage.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar Kaelio » Samedi 18 Avril 2020 10:17

Sous la maison se trouve le poulailler et à 4h du matin deux coqs se défient au chant. La nuit fut bien courte… L’un des rangers se lève pour commencer à préparer le feu matinal, celui qui nous réchauffe et nous rassemble. En cercle nous prenons le petit déjeuné en discutant de la manière dont nous allons nous organiser aujourd’hui. Quyet nous explique qu’il est presque impossible d’observer les primates le premier jour car les trouver demande une extrême rigueur, raison pour laquelle il est nécessaire de prévoir un minimum de 7 jours sur place. La journée servira donc de test de terrain pour évaluer notre endurance dans ces montagnes.

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Le petit déjeuné terminé nous déplions sur le sol la carte de la forêt afin d’y tracer la zone que nous allons explorer aujourd’hui. Quyet s’entoure de 5 rangers qui vivent dans ce camp toute la semaine et rentrent chez eux le weekend. Leur vie est consacrée aux rhinopithèques. Leur travail consiste à observer et étudier ces primates, à identifier les différents groupes, à récolter de précieuses données et surtout à protéger l’espèce. Cette forêt ils la connaissent donc par cœur. C’est la raison pour laquelle ils partent en éclaireurs en se divisant le terrain. Chacun possède un talkie-walkie et nous communiqueront de cette manière si l’un d’entre nous aperçois les primates.

Le brouillard est constant à Khau Ca et nous espérons qu’il se dissipera. Il est difficile de s’aventurer au cœur de cette forêt exclusivement composée de roches en guise de sol. Cette dernière est glissante, immobile et pointue. Souvent un seul arbre nous sépare du vide. C’est à ce moment précis que l’on redécouvre notre instinct animal, que tous nos membres redeviennent utiles, que l’on retrouve l’usage initial de nos mains, autrefois perdu pour laisser place à notre bipédie. L’ascension est rude mais je suis déterminé et je ne cesse de me répéter « Tu veux voir ces primates ? Tu avances ». Environ 200 mètres d’altitude nous séparent de la rivière traversée la veille. Nous avançons des kilomètres sans que personne ne parle au talkie. Quyet nous avait prévenu. Pourtant mon ami est persuadé que nous le verront aujourd’hui, il le sent. Vers 16h il est temps de rebrousser chemin, la nuit tombe rapidement en cette période et le brouillard resurgit. Nous aurons au moins eu la chance d’observer quelques oiseaux. Soudain l’un des rangers appelle Quyet par talkie : il est face à un petit groupe de rhinopithèques. L’excitation s’empare de tout le monde. Jusqu’à présent nous déambulions tranquillement sur les rochers mais à présent il va falloir se presser davantage, les singes ne vont pas nous attendre. Dans cette forêt chaque pas sans glisser est une victoire. Nous avons encore parcouru quelques kilomètres avant de déboucher sur un petit plateau rocheux. Mes pieds en équilibre, les mains fermement cramponnées à un arbre, nous suivons le doigt du ranger pointant un rhinopithèque à la cime d’un arbre juste devant nous. Il s’agit d’un gros mâle qui ne laisse apparaître que sa queue. Cette dernière est semblable à celle d'un lion, torsadée de poils blancs et pouvant mesurer jusqu'à 83cm chez les mâles. Il fait quasiment nuit et le brouillard m’empêche de faire une mise au point correcte. Je décide donc de prendre 2 ou 3 clichés en guise de souvenir et puis de ranger mon appareil pour simplement profiter de l’instant.

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Il remarque soudainement notre présence et pousse un cri d’alerte. L’arbre s’anime, toute la troupe se met en mouvement. Ils étaient tous là, dissimulés dans le feuillage et nous ne les avions pas vu. Des singes qui sautent dans la brume et la pénombre, tel un mirage, l’instant est suspendu. Quelques minutes de plaisir et puis la famille s’éclipse. Les animaux sauvages ont ce pouvoir de nous offrir des instants brefs mais intenses.

Nous sommes désormais face à un problème de taille. Nous n’avions pas prévu de rester si tard dans la forêt et n’étions donc pas munis de nos lampes frontales. C’est donc à la lumière de nos téléphones que nous faisons le trajet en sens inverse. Je vous ai expliqué plus tôt combien il était difficile d’escalader cette roche mais lorsqu'on est en montée il y a toujours moyen de s’accrocher aux branches ou de se tenir fermement aux rochers pour se soulever… Mais en descente avec une main tenant le téléphone c’est une toute autre histoire. Nous mettrons donc 4h pour regagner le camp.

Ce n’est qu’une fois rentrés que Quyet nous explique que cette forêt est classée parmi les plus dangereuses au monde. Une seule chute peut être mortelle. Il va de soi qu’il ne nous avait pas prévenu avant pour ne pas nous décourager. Le sourire aux lèvres il est heureux pour nous. Son regard est toujours rempli de bienveillance. Il nous annonce également que nous sommes à ce jour les seules personnes à avoir vu les rhinopithèques le premier jour et que seules une vingtaine de personnes, en dehors des locaux, ont pu observer ces primates. Nous en faisons désormais partie. Le grand défi qui s’annonce désormais est de mieux les voir et surtout d’obtenir des clichés.

L'espèce a été classée "En danger critique d'extinction" par l'UICN. En effet plusieurs petites populations ont été scindées au sein de différentes parcelles de forêts à cause de la déforestation. La plus grande d'entre elle, comportant une centaine d'individus, se trouve ici à Khau Ca. Totalement isolés les uns des autres, les individus ne peuvent plus se mélanger pour créer de nouveaux groupes et un patrimoine génétique intéressant. Aujourd'hui on ne dénombre plus que 200 individus. L'espèce est vouée à disparaître par consanguinité.

Le lendemain, les cuisses en compote, le réveil est quelque peu difficile. Nous entamons notre deuxième jour de recherches. Il fait un temps magnifique et Quyet a bon espoir de les trouver aujourd’hui. Pourtant malgré le soleil et les efforts des rangers, les singes ne se montrent pas ce jour-là. Il est évident qu’avec un temps si radieux je m’étais imaginé les clichés que j’aurais souhaité obtenir. Il faut savoir accepter avec sagesse la pudeur de la nature, accepter de ne pas obtenir ce que l’on veut à l’instant même où on le désire. L’Homme moderne en est-il capable ? Je regarde autour de moi la beauté de cette végétation luxuriante et ma frustration laisse place à un sentiment d’apaisement. Je suis heureux de savoir que ces animaux aient encore la possibilité de ne pas être vus.

Au troisième jour nous remettons la carte au sol pour dessiner notre périmètre de recherches. Nous savons désormais où ils n’étaient pas hier. Nous excluons donc cette zone et allons explorer ailleurs. Ces primates se déplacent très lentement et peuvent parfois rester plusieurs jours au même endroit. Ils sont donc encore très certainement à l’endroit où ils se trouvaient hier. Une nouvelle fois les rangers partent avant nous. Le brouillard épais à l’extérieur n’annonce rien de bon et il est préférable que nous attendions au camp et que l’on nous prévienne par talkie si quelque chose de positif advient. Vers midi l’attente se fait longue et l’espoir se dissipe peu à peu quand l’un des rangers sonne l’alerte. Ils ont trouvé un groupe, nous n’entendons pas très bien mais ils sont nombreux visiblement. Sans crier gare on enfile nos chaussures, nos sacs étaient déjà prêts. La botaniste nous accompagne, exaltée. Depuis quelques années à étudier les plantes à Khau Ca elle n’avait encore jamais vu les rhinopithèques. Nous marcherons 2 bonnes heures avant d’arriver au point de rendez-vous. Nous nous trouvons face à un arbre majestueux aux innombrables ramures. Le ranger qui les a trouvés nous informe que les singes se déplacent et que cet arbre est sur leur trajectoire. Il s’agit à ce moment du meilleur endroit pour les observer et les photographier. Nous n’avons plus qu’à les attendre. Appareil photo en main, prêt à déclencher. Une grosse demi-heure plus tard, les arbres s’animent au loin, ça saute dans tous les sens, ils arrivent. La troupe est effectivement grande, des mâles, des adolescents, des mères et leur petit de l’année. Contour des yeux bleus, bouche pulpeuse, collier jaune et nez retroussé. Ils vocalisent et avancent de manière déterminée, groupés. J’ai la sensation d’avoir une tribu d’un peuple encore méconnu face à moi. Mon cœur se soulève et je crois avoir presque la larme à l’œil. 10 minutes d’euphorie et le groupe s’évapore. Nous les entendons encore vocaliser au loin, en écho. Les mots restent difficiles à trouver pour décrire parfaitement cet instant de grâce.

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L’un des rangers a eu le temps de les compter : 54 individus dont 5 mâles dominants, du jamais vu. Plusieurs groupes s’étaient réunis pour partager de la nourriture à un endroit où cette dernière était abondante. De retour au camp l’heure est à la fête. La satisfaction illumine les visages de tout le monde et nous devons célébrer. Pour l’occasion Quyet a acheté une chèvre à la famille de paysans voisine. C’est un met couteux qui n’est dégusté que pour les grandes occasions. Elle sera donc sacrifiée pour le grand repas du soir. Je suis végétarien, par convictions, mais ce soir je dois faire honneur. J’accepte donc de déguster un petit morceau pour accompagner le riz.

Nous avions envie de visiter l’EPRC (Endangered Primate Rescue Center) mais notre programme serré ne nous le permettait pas. Nous discutons avec Quyet au soir pour connaitre la suite des événements et ce que nous désirons faire désormais car nous avons pu observer par deux fois les rhinopithèques dont un grand groupe à un endroit judicieux. Nous pouvons encore rester à Khau Ca mais il sera presque impossible de revoir si bien les primates. Après concertation et quelques questionnements nous décidons de faire une petite entorse au programme et de quitter Khau Ca pour nous rendre au parc national de Cuc Phuong dans lequel est implanté l’EPRC. Nous rangeons donc le soir même nos affaires et c’est le cœur lourd, après 3 jours de montagnes russes émotionnelles et d’instants humains intenses auprès des botanistes et des rangers, que nous disons au revoir au camp de Khau Ca.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar snockot » Samedi 18 Avril 2020 10:32

Merci de nous faire voyager en partageant des instants aussi intenses ! Quelle chance ! Ton voyage était uniquement à vocation personnelle, ou y avait-il un côté professionnel qui a fait accepter plus facilement vos entrée sur les différents territoires par les autorités ?
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar nico » Samedi 18 Avril 2020 11:46

Je dévore chaque mots de ce fabuleux récit. Un grand merci en attendant la suite.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar abel » Samedi 18 Avril 2020 16:54

Quel beau récit ! Merci de nous partager tes aventures à la rencontre de ces magnifiques et rares animaux.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar Therabu » Samedi 18 Avril 2020 17:13

Le récit est beau et les photos encore plus !
Techniquement c'est propre, esthétiquement c'est nickel, ce qui est loin d'être garanti en forêt tropicale avec les contrejours, les branches, la hauteur...et puis la rareté des sujets en font des clichés exceptionnels. Il semble que vous ayez eu de la chance avec cette observation extraordinaire mais vous avez aussi su la provoquer en vous aventurant là bas, en s'entourant des meilleurs et en se donnant le temps de les trouver. Bravo ! Pour moi, ce sont des photos de concours !
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar super'Doué » Samedi 18 Avril 2020 17:57

Incroyable récit ! On vit la chose à force d'avancer dans la lecture. Hâte de voir la suite. Merci
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar Kaelio » Dimanche 19 Avril 2020 9:24

Merci à tous pour vos retours qui me vont droit au cœur ! L'écriture est un bel exercice pour me remémorer chaque instant de ce voyage.

snockot a écrit:Ton voyage était uniquement à vocation personnelle, ou y avait-il un côté professionnel qui a fait accepter plus facilement vos entrée sur les différents territoires par les autorités ?


C'était uniquement à vocation personnelle. Les titres délivrés par les autorités sont évidemment payants et Quyet veille au sérieux des personnes qu'il emmène sur ces territoires.
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar Vinsou » Dimanche 19 Avril 2020 13:14

Quelle chance et quelle beauté de voir ces animaux à l'état sauvage :D
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Re: Vietnam : Singes des montagnes

Messagepar snockot » Dimanche 19 Avril 2020 15:15

Merci pour ta réponse ! Vivement la suite !
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