Situé sur un site troglodytique dans des carrières de falun sur plusieurs niveaux, le Bioparc de Doué-la-Fontaine, près de Thouars, soutient des projets de conservation d’espèces animales.
Vous avez vu la photo ? Vous allez forcément craquer ! Ce petit girafon mâle est né le 18 avril dernier et fait ses premiers pas dans son parc extérieur, au milieu de huit autres girafes du groupe. Il a été baptisé Amadou Seyni, en l'honneur du nouveau chef du canton d'Harikanassou au Niger, pays où le Bioparc de Doué-la-Fontaine soutient un projet de sauvegarde de ces gracieux spécimens au long cou.
Tout comme ses frères et sœur, cet adorable girafon tétera sa mère jusqu'à l'âge de 9 mois, mais commencera dès la fin de l'été à goûter aux aliments solides. Il atteindra sa majorité sexuelle entre 2 et 3 ans et c'est à ce moment-là que, dans le cadre des EEP (Programmes européens pour les espèces menacées), il rejoindra un autre parc zoologique afin de s'y reproduire et d'assurer la survie de l'espèce.
Souhaitons à Amadou Seyni d'être dans un cadre aussi remarquable que les carrières de falun de Doué-la-Fontaine où on a même ouvert, il y a deux ans, un sanctuaire pour ses cousins les okapis. Ils y évoluent en sous-bois en compagnie d'oiseaux, d'antilopes, de petits singes.
Rhinocéros, panthères, tigres, et loutres géantes
Dans la grande volière sud-américaine, à laquelle on accède par une galerie souterraine s'ouvrant sur une carrière d'un hectare (forcément couverte d'un filet), 500 spécimens de plus de trente espèces. Il y a entre autres des flamants du Chili, le condor des Andes cher à Tintin (« Le Temple du soleil »), des manchots, tatous, vautours et bien entendu des perroquets.
Depuis 2005, les rhinocéros noirs cohabitent avec les gazelles dama, oies, ibis, canards, et tout se passe sans querelle de voisinage. Il y a même, un peu plus loin des guépards !
Grâce à un chemin sinuant entre les îles des primates on arrive au bassin en « aquavision » où s'ébattent les hippopotames pygmées Leah et Clafouti. Cette zone s'achève par un parc des lions où un mâle surveille jalousement ses deux femelles.
Le Bioparc présente aussi des espèces peu connues de mammifères d'Amérique du Sud, comme les loutres géantes d'Amazonie. Elles profitent d'un terrain de 800 m2 avec un plan d'eau d'où elles peuvent observer un couple de loups à crinière.
Pour soigner et nourrir tigres de Sumatra, panthères du Sri Lanka ou ours à lunettes, le parc (qui accueille environ 230.000 visiteurs par an), emploie 32 salariés permanents et 30 saisonniers. Dans le frigo des pensionnaires on trouve 17 tonnes de pommes, 9 de carottes, 17 tonnes de poissons et 16 de viande, 80 tonnes de foin, 40 de granulés, graines et croquettes, 5.000 insectes vivants et 500 kg de vers.
Source : La Nouvelle République du Centre-Ouest.