Après quelques recherches, ce projet prendrait la place de l'ancien aquarium, situé à l'intérieur des remparts de Saint-Malo intra-muros. Il semblerait qu'ils aient eu quelques difficultés à faire sortir ce projet de terre, comme en témoignent les articles suivants :
Ça y est, la municipalité a rendu son verdict suite à l’appel à projets pour le devenir de l’ancien aquarium, dans les remparts. C’est décidé, des milliers de petites bêtes vont s’y installer.
Arthropodes
Vous connaissiez - un peu - les insectes, vous apprendrez à connaître les arthropodes. Une grande famille qui regroupe 80 % des espèces animales et dont font partie, entre autres, insectes et crustacés.
Appel à projets
Des milliers de ces petites bêtes vont s'installer au coeur des remparts malouins, puisque c'est un Microzoo qui a remporté l'appel à projets lancé par la municipalité pour faire revivre ce lieu qui abritait l'ancien aquarium, fermé en 2006.
Ouverture à l'automne
Il faudra attendre encore un peu pour découvrir ce nouveau projet, porté par Maurice Chichportiche, puisque l'ouverture de ce nouveau zoo devrait intervenir peu avant la Route du Rhum 2018.
Cinq embauches
Maurice Chichportiche, qui pense embaucher cinq ou six personnes pour faire vivre le futur zoo, connaît bien les murs de l'ancien aquarium, dont il avait repris l'exploitation, en 1994. Il avait également porté le projet du Grand aquarium, ouvert en 1996.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-un-microzoo-la-place-de-l-ancien-aquarium-5678159
Il était attendu pour le départ de la Route du Rhum. Il n’ouvrira finalement pas avant la fin de l’été, au plus tôt. Malgré tout, les petites bêtes du Microzoo devraient bientôt commencer à arriver.
Les amoureux et autres curieux des petites bêtes devront patienter encore quelques mois. Initialement prévue pour le départ de la Route du Rhum, l’ouverture du Microzoo n’est finalement pas attendue avant la fin de l’été. « On espère dans le courant du second semestre », avance prudemment Maurice Chichportiche, son créateur.
La faute aux autorisations administratives, qui ont pris beaucoup de retard. « Ces vingt dernières années, dans un souci de protection des animaux, tout s’est considérablement compliqué pour obtenir les feux verts auprès du ministère de l’Environnement » , poursuit Maurice Chichportiche. Mais tout ceci devrait très prochainement s’accélérer. « Notre dossier, fin prêt, devrait être déposé ces jours-ci » . Les travaux d’aménagement débuteront dans la foulée, « courant avril » , alors que le Microzoo s’installera au cœur des remparts, place Chateaubriand. Là où sommeille encore l’ancien aquarium, abandonné depuis une dizaine d’années.
Pour rappel, la Ville avait lancé un appel à projets pour y développer une activité qui ne soit pas commerciale, mais qui conforterait l’attractivité touristique et culturelle malouine. Cette idée de zoo pour insectes, présentée par celui qui connaît sans doute le mieux les lieux, pour y avoir repris l’exploitation de l’ancien aquarium, en 1994, tout en portant le projet du Grand Aquarium, ouvert en 1996, avait tout bon.
À l’ouverture, Microzoo emploiera quatre personnes, « deux biologistes et deux personnes pour l’accueil », pour un prix d’entrée « aux alentours de 7 ou 8 € » .
« Préserver la surprise »
Mais, difficile aujourd’hui d’imaginer ce qu’on pourra y voir. Car si les arthropodes, cette catégorie d’insectes qui représentent 80 % des espèces animales, terrestres et aquatiques, sont annoncées, Maurice Chichportiche ne dira pas grand-chose de plus, « pour préserver la surprise, à l’ouverture » . Tout juste, annonce-t-il « d’autres animaux » , en plus des insectes.
Forcément tout petits, pour supporter les conditions de vie qu’impose l’ancien aquarium, plutôt à l’étroit dans un format couloir ombragé. Des petites bêtes qui seront pourtant bichonnées. D’ailleurs, en cas de problème, elles disposent déjà d’un local « que le porteur de projet vient de louer, pour y mettre les insectes en quarantaine, dont certains ne devraient pas tarder à arriver » , note Jean-Michel Le Pennec, adjoint au maire, en charge du dossier.
Une « salle d’élevage, sorte d’infirmerie, obligatoire et pérenne » , renchérit Maurice Chichportiche. Lieu d’observation incontournable pour l’accueil de nouvelles espèces, mais aussi de repos et de soins, si besoin.
Rétablies, elles rejoindront le Microzoo, où avant cela 400 000 € seront nécessaires pour réaliser les travaux d’aménagement, « rénovation complète et mise aux normes électriques, de sécurité, et création d’un escalier et d’une sortie de secours » , détaille Maurice Chichportiche. D’une scénographie avec effets vidéo pour agrémenter l’ensemble, et mieux se rendre compte que la fourmi, pour ne citer qu’elle, se décline en milliers d’espèces, dont celle de nos jardins peut vivre une bonne vingtaine d’années.
Instructif et forcément utile, lorsqu’on sait que 40 % des espèces d’insectes sont en déclin. Dont les fourmis.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/en-retard-le-microzoo-devrait-ouvrir-apres-l-ete-6299193
Et le site du dit micro-zoo, avec très peu d'informations, à part quelques photos d'espèces qui peupleront vraisemblablement l'endroit : http://www.micro-zoo.fr